Dernière sortie du 30 octobre 2021 à Thodure

22, V'la la myco ont du se dire les chevaux comme les thoduroises et les thodurois en voyant arriver ce balai de voitures vers le Relais-Cyné à proximité de l'étang dit "Dumoulin", ce samedi 30 octobre 2021, alors que la météo avait annoncé une journée pluvieuse.

22, comme le nombre de présent·e·s en 2021, en comparaison avec les 48 de 2019, ce chiffre pourrait paraitre insignifiant, sauf que depuis mars 2020, il y a eu la pandémie, l'apprentissage des gestes barrières et des informations très souvent controversées qui sont données.

La dernière sortie est l'occasion de faire le point: en 2021, les sorties ont pu recommencer dans des formes normales seulement à compter du 5 juin. Nous avons raté l'essentiel des épisodes de cueillettes des hygrophores de mars, des morilles, des marasmes des oréades, des tricholomes de la St Georges. Si l'année aura été prolifique en girolles, nous n'avons pu assister à des poussées de cèpes de Bordeaux, les pluies de juillet et aout favorisant les chanterelles et les craterelles.

La dernière sortie est l'occasion de faire doublement la fête, celle des cueillettes et en même temps l'anniversaire de Jean-Marc, le Président de notre Société.

Pour autant, une part des adhérent·e·s, s'est lancé à la recherche de trompettes de la mort ou de châtaignes. Il n'y aura pas eu de grosses cueillettes, le sol manquant d'humidité, mais, le plus important reste la relation avec les arbres et la nature environnante.

La grande table avait été dressée dans le chalet et l'ami Robert B. s'est attelé à faire rougir les braises de charbon de bois pour lors du casse croûte cuire des merguez.

Nos amis chasseurs qui entretiennent le relais-cyné sont venus partager l'apéritif à nos côtés, avant de repartir diner dans leurs foyers pour une chasse l'après-midi. Nous tenons à les remercier pour leur accueil.

Après l'apéro et les merguez, les différents mets confectionnés par nos sociétaires ainsi que les fromages n'ont pu être terminés, d'autant qu'il était important de "garder" une petite place pour le gâteau d'anniversaire offert par Jean-Marc et Babeth.

Tout au long de ce partage, les noms des sociétaires qui n'ont pu être parmi nous ont été égrenés, avec à chaque fois une attention délicate à leur égard !

Le reste des photos prises se retrouvent dans le dossier Septembre-Octobre2021. Et ci-dessous, vous pourrez voir la vidéo réalisée avant le partage du gâteau.

Sortie du 23 Octobre 2021 au Bois de Servagnet

Au lendemain de notre Assemblée générale, 14 sociétaires se sont retrouvés pour faire le circuit entre le Vallon Les Arnauds à la Bourrière jusqu'au bois de Servagnet.

La matinée a commencé dans la brume givrée sous l’œil attentif des vaches. Les ovins regardaient passer les cueilleurs en se demandant sans doute, ce que ce monde venait faire en cet endroit !

Parfaire les connaissances des participant·e·s est  le péché mignon de Jean-Marc, c'est ainsi que 21 variétés différentes se sont retrouvées dans le cadre d'une exposition sur l'herbe.

Au passage, Robert B. a trouvé 2 beaux cèpes et Jacques A. un. 

Notre petit monde aura pu faire de belles cueillettes de lactaires délicieux, et apprécier les paysages automnaux saisis par Jean-Luc.

La semaine prochaine, nous effectuerons la dernière sortie de 2021, nos adhérent·e·s apporteront leurs couverts, des entrées, voire du café. La société mycologique offrira les boissons, Babeth et Jean-Marc le gâteau à l'occasion de l'anniversaire de notre Président. Nul doute qu'il y aura du monde pour lever le verre de l'amitié !

Toutes les autres photos sont présentes dans le dossier Septembre-Octobre2021.

Assemblée générale de la mycologie du 22 octobre 2021, l'ovation à Babeth

Cette année, la Société mycologique a pu tenir son assemblée générale, l'exigence du pass sanitaire nous a contraint à refuser une seule entrée.

Après le rapport moral du Président et le rapport financier, votés à l'unanimité, Michel a tenu à repréciser les obligations légales qui sont la règle pour toutes les associations.

" Les associations sont caractérisées par leur dimension non-lucrative : leur objectif n’est pas d’enrichir leurs parties prenantes mais de développer des activités de manière désintéressée et généralement au service de l’intérêt général. 

Pour nous l'intérêt général, c'est d'examiner les cueillettes pour que la personne qui nous contacte n'ait pas à subir d'intoxication suite à la consommation de champignons. 

Pour la demande de subvention, la commune nous demande d’établir le bilan selon le plan comptable associatif, avec budget prévisionnel pour justifier notre demande de subvention. 

Le gros inconvénient de cette demande annuelle est le fait que la trésorière ou le trésorier de l’association ne dispose pas d’une formation comptable. Babeth s’est appuyée sur d’autres membres du bureau pour répondre aux exigences de la collectivité. 

La concordance des recettes et des dépenses au fil des ans est conforme avec les réalisés. Et c’est cela qui est essentiel. 

La vie et la tenue de nos Assemblées générales, ne se sont pas faites selon le même calendrier. 

Les premières années, les AG avaient lieu en janvier et le budget était établi sur l’année civile. Puis le forum des associations se déroulant selon le calendrier scolaire, nous nous sommes adaptés aux comptes par saison du 1er septembre au 31 août de l’année suivante. 

Babeth ayant fait du mieux qu’elle pouvait, nous avons toujours voté le quitus et nous l’avons toujours remerciée de son implication pour que les initiatives se déroulent de la façon la plus parfaite qui soit ! 

Le fond de roulement financier pour les mois à venir sera très appréciable pour renouer avec les initiatives laissées en suspens pendant la pandémie. 

Ce souci de faire au mieux, nous l’avons vécu aux Assemblées générales et encore ce soir, dans des conditions différentes des années antérieures dues aux mesures sanitaires imposées ; pour les concours de belote à la Maison des Clubs, puis au Gymnase des Pies, pour les découvertes gastronomiques, les sorties dans les Hautes Alpes à Villard d’Arène ou Ceüze, le barbecue, les fêtes de la nature, les forums des associations, les fêtes de fin d’année, etc… 

Babeth a été l’une des chevilles ouvrières la plus motivée pour la réussite de ces manifestations. 

Ce soir encore, jusqu’au bout elle nous a accueillis. 

Depuis la création de la société mycologique, j’ai compté presque 4 500 jours et sur ce laps de temps, les vacances de Babeth et Jean-Marc ont été plutôt rares, plutôt maigres dans la durée pendant les samedis des sorties champignons. 

C’est dire, l’effort désintéressé de Babeth qui a choisi de quitter sa responsabilité de Trésorière. Elle mérite amplement que nous nous levions pour l’ovationner en lui disant merci de tout cœur Babeth ! "

Nous nous sommes tous levés pour l'applaudir.

Dans cette responsabilité de la Trésorerie, c'est Jean-Luc Bolard qui a été élu, nous le remercions pour cet engagement.

Jean-Marc Buquet a été réélu Président, Michel Barrionuevo Vice-président chargé de la communication, Josette Rieu Secrétaire, Olivier Minez accompagnateur, Jacques Marsal-Y-Gari responsable à l'animation et nous avons tenu à reconduire au Bureau, Alessandro Cresti déterminateur actuellement en convalescence en Italie. 

Après la présentation de la saison 2021-2022, nous avons partagé le verre de l'amitié.

Confiture de châtaignes

La châtaigne a été longtemps la nourriture du pauvre, celle aussi des cochons. L'Homme a transformé certaines variétés par greffage en lui donnant une appellation dite plus noble, le marron.jpg qui est une grosse châtaigne.

Bien entendu, dans notre cueillette nous avons choisi les châtaignes les plus grosses, mais pas celles qui permettent de réaliser par exemple, des marrons glacés.

Pour enlever les deux peaux, nous avons utilisé la méthode de Martine, fendre le fruit de façon longitudinale avec la pointe d'un couteau tranchant, faire tremper les fruits dans de l'eau froide une nuit. Le lendemain, faire bouillir de l'eau, additionnée de 3 cuillères à soupe d'huile, plonger une petite quantité de fruits durant 2 minutes et demi, les retirer et à l'aide d'une fourchette et du couteau, faire émerger le fruit comme un fromage de type Babibel. Lorsqu'il y a des peaux internes perpendiculaires, cela ne fonctionne pas, seul le couteau permet d'enlever totalement cette seconde pellicule.

Lorsque tous les fruits sont débarrassés des deux peaux, dans une grosse cocotte minute, nous les avons recouvert d'eau. A la rotation de la soupape, nous avons laissé cuire 12 minutes. 

Puis, nous les avons passé au moulin à légumes, pour en faire une purée. Nous avons choisi cet ustensile par qu'il conserve les éventuelles petits bouts de pelures non enlevés.

Cette purée de 3,963 Kg a été déposée dans une grosse marmite. 

La quantité de sucre fin nécessaire à la confection du sirop s'obtient en divisant ce poids par le coefficient 1,5 soit 2,642 Kg.
Nous avons repris la cocotte, déposé les 2,642Kg de sucre et nous avons rajouté 5 sachets de sucre vanillé, nous avons arrosé avec 15% d'eau, soit 400 grammes.

Le tout a été porté doucement à ébullition, puis durant 5 minutes à feu vif, c'est le temps idéal pour réaliser le petit boulé, pour la formation du sirop.

Mettre la totalité du sirop dans la purée de châtaignes et mélanger énergiquement avec une grosse palette en bois.

Porter la totalité de la préparation à ébullition et compter 20 minutes en remuant régulièrement. La confiture de châtaignes est prête.

Mettre la confiture dans des pots qui auront été ébouillantés et renverser ces pots jusqu'à refroidissement complet.

La mycologie à la fête de la nature le 17 octobre 2021

Le 26 septembre au matin, la pluie avait contraint à l'annulation de la fête de la nature. 

A nouveau programmée pour le dimanche 17 octobre, elle a pu se tenir dans de bonnes conditions.

Tous les stands présents ont apprécié le soleil jusqu'au moment ou la falaise a caché sa présence dans le Parc Sasso-Marconi.

Sur le stand de la Société mycologique, les champignons frais n'ont pas apprécié l'exposition prolongée aux rayons trop chauds. Une heure après l'installation de l'exposition, le coprin chevelu n'a pas résisté et les autres espèces faisaient grise mine dans l'après-midi.

Les champignons ne laissent pas indifférents les visiteurs, les plus connus étaient la chanterelle jaune, la trompette des morts, le cèpe de Bordeaux. Souvent la question était : "et celui-ci se mange ?" 

Pour deux spécimens présents, mais très particuliers, nous avons répondu : Oui !

Sur la base d'échanges, voici quelques explications sur la russule. Il en existe plus d'une centaine, aucune n'est mortelle, la chair est grenue, c'est à dire recouverte d'une multitude de petits grains saillants, elle est cassante comme de la craie. Il n'y a pas de lait à la cassure, les lames sont rarement décurrentes. Le fait de gouter un petit morceau permet d'apprécier si la chair est piquante ou douce. Bien sûr, n'oubliez pas de recracher le petit morceau. 

Les russules qui sont le plus appréciées sont la charbonnière, la verdoyante, à lames fourchues, vieux rose, grise, la belette, la dorée, des épicéas ou intégra.
Quelques autres interrogations, sur la morille blanche appelée aussi clavaire crépue ou chou-fleur, plutôt rare, du nom de sparassis crispa qui est un excellent comestible. Celle que nous présentions avait un diamètre de 17 centimètres environ, mais elle peut atteindre les 40 cm. A la base, elle est constituée par un tronc blanc qui se ramifie fortement. La surface est formée de plis courts, serrés et compacts. Il n'y a pas de pied, la chair est blanche, assez consistante et un peu élastique, elle a une odeur agréable de plantes aromatiques, sa saveur est douce ou un peu âpre. Ce très bon comestible est à consommer, comme tous les champignons, jeune et avant le brunissement.

Pour d'autres spécimens, nous avons carrément dit : Non ! 

Parmi la soixantaine de spécimens d'amanites, la société mycologique de Sassenage, conseille de n'en cueillir aucune, la plupart sont toxiques, voire mortelles comme la printanière, la vireuse, la phalloïde. Dans l'exposition, nous avions la citrine, la tue-mouche qui sont toxiques !

Inlassablement, nous avons répété le même conseil : ne cueillir et consommer que le champignon que l'on connait très bien et seulement lui.

Des sociétaires sont venus faire un coucou à Babette et Jean-Marc qui sont restés sur l'intégralité de la manifestation, certains en balade ont renouvelé leur adhésion.

Notre prochain rendez-vous avec les adhérentes et adhérents sera le Vendredi 22 octobre à 18H à la Maison des Clubs de Sassenage pour la tenue de notre Assemblée générale. Ce moment sera d'autant plus important, qu'il n'a pu se dérouler l'année dernière en raison de la pandémie de COVID19. Le Pass sanitaire sera obligatoire, de même, comme cela a été précisé dans le message de convocation, nous recommandons le port du masque pendant la durée de notre assemblée générale.

Sortie du 16 Octobre 2021 à la Croisée des Plâtres

En arrivant à 7H45 sur le parking de l'école Vercors de Sassenage, nous avons été surpris par le nombre de sociétaires présent·e·s.

Depuis le redémarrage de la mycologie le 5 juin, le maximum de participation avait réuni 13 personnes et aujourd'hui nous étions 22.

Vingt deux qui ont démarré le circuit à la Croisée des Plâtres dans le bois communal de Chevrière. Moins d'une heure plus tard, Chantal qui a subi une intervention chirurgicale au genou a été contrainte d'abandonner.

Il y a eu celles et ceux qui ont suivi le sentier à l'aval et d'autres à l'amont dans les bois de Chevrières et de Saint Appolinard. 

Jacques et Michel ont même fait un détour par celui de Gargamelle.
Demain, dimanche 17 octobre de 11H30 à 17H30, la Société mycologique sera présente à la fête de la nature et pourra présenter une exposition de champignons.

Nos adhérents avaient pour mission de cueillir le maximum de variétés différentes pour présenter le panel le plus large au public qui se rendra au Parc Sasso-Marconi, car cette fois, il fera beau et cette manifestation pourra se tenir !

Dévoilons quelques spécimens, en commençant par des toxiques ou non comestibles comme l'hypholome en touffe (Hypholoma fasciculare), l'amanite tue-mouche (Amanita muscaria), etc

Pour les comestibles, il en est un appelé Morille d'Automne, le sparassis crépu (Sparassis crispa). Dans la famille des bolets le boletus edulis qui littéralement signifie bolet bon à manger. 

Nous préférons son nom de cèpe de Bordeaux ! 

Le bolet roux (leccinum versipelle) le bolet orangé (leccinum aurantiacum). Poursuivons avec le pied de mouton (Hydnum repandum), la chanterelle en tube (craterellus tubaeformis), le coprin chevelu (Coprinus comatus), etc...

Sous les châtaigniers, nous pouvons bien sûr cueillir ses fruits, mais d'autres sensations sont à notre portée. Nous allons vous citer cet extrait du livre de Laurence Monce : "Ces arbres qui nous veulent du bien, à la découverte des bienfaits de la sylvothérapie "

Le châtaignier est un arbre humble : il vit depuis longtemps à nos côtés et pourtant il n’est associé à aucune légende, ni aucun mythe. Cet arbre, originaire d’Asie mineure, fut une importante source alimentaire et de matière première pour les constructions pendant de nombreux siècles, avant d’être délaissé.

Le châtaignier est relié aux planètes Jupiter et Vénus, qui symbolisent la force et la féminité mélangées. Si vous vous promenez dans une châtaigneraie, vous ressentirez probablement une sensation unique. Vous vous sentirez observé de manière discrète et silencieuse, comme si ces arbres étaient contents de votre visite et se mettaient à votre écoute. Sa délicate attention envers nous, à l’époque où nous l’avons rapporté de climats chauds, est si grande qu’il a accepté de se familiariser avec son nouvel environnement pour vivre à nos côtés. 

Le châtaignier, être sensible, semble aimer toutes les créatures qui lui rendent visite. Son caractère est empreint de générosité et d’amitié. Il vous fera sentir sa forte énergie lumineuse qui vous permettra de vous adapter à toutes les situations de la vie comme il l’a fait en changeant de terrain. Toutes les créatures de la forêt l’apprécient car il sait être amical et accueillir ses visiteurs. 

Vous ressentirez peut-être sa présence enveloppante si vous restez un peu auprès de lui. Une douce lumière vous entourera sûrement car le châtaignier sait nous faire sentir toute sa bonté et sa simplicité. Après une mise en contact avec un châtaignier, vous vivrez en jouissant d’une incomparable générosité, de l’attention et du respect vis-à-vis de ce qui vous entoure, plein d’empathie. 

A la fin de la balade, il y avait foule de gilets orange puisqu'en même temps, une battue au sanglier se déroulait, avec un nombre de chasseurs presque équivalent à notre groupe. Robert a rapporté une vipère-aspic tuée par qui ? 

Sortie du 9 Octobre 2021 à Plan sur le Plateau de Chambaran

Pour commencer, un clin d’œil géographique afin de présenter la commune de Plan : elle héberge le point culminant du plateau de Chambaran, au Camp de César, à 789 m d'altitude et ses habitants sont dénommés les Planots.

Nous étions principalement venus dans les bois de châtaigniers pour cueillir des Craterellus cornucopioides, en français la trompette de la mort, trompette des morts, Craterelle en forme de corne d'abondance ou corne d'abondance.

Les neuf sociétaires présent·e·s, n'ont pas aperçu seulement ce champignon. Michel B. pourra vous le dire, avant de trouver la première trompette, il aura photographié de jeunes plutées couleur de cerf (pluteus cervinus), clavaire dorée (clavaria flavia ou ramaria aurea par exemple.

Dans le groupe, il y a eu ceux qui sont allés à la cime et ceux qui ont préféré rester à la même altitude dès les premiers exemplaires trouvés.

La-haut les Craterellus cornucopioides étaient imposants, comme le montre la photo ci-contre.

Trouver des cèpes d'été (boletus aestivalis) en même temps que le champignon dit de la Toussaint, est-ce un effet du dérèglement climatique, ou un hasard ? Nous ne fournirons aucune affirmation ! Par contre, le cèpe bronzé (boletus aerus), c'est beaucoup plus conforme à la saison.

Autre spécificité, celle de trouver des chanterelles cendrées (craterellus cinerus), un très bon comestible à la saveur douce et à l'odeur fruitée de mirabelle.

D'autres découvertes sont venues compléter cette sortie, comme par exemple une fistuline hépatique ou langue de boeuf (fistulina hepatica) par Olivier; des pézizes orangées (aleuria aurantia) par Jean-Marc au pied d'un châtaignier.

Bien évidemment on ne peut parler de châtaignier, sans évoquer son fruit. 

La châtaigne cuite ou séchée contient 42g de sucre pour 100g de châtaignes fraîches et 86g de glucides pour 100g de farine séchée, 1,5 g de lipide (fraîches) et 2,3g (sèches).

Elles sont donc très caloriques, surtout une fois cuites ou séchées, avec 367 calories pour 100g contre 195 calories pour 100g de châtaignes fraîches. 150g de châtaignes cuites au four équivaut donc à 4 bananes fraîches de 150g chacune (varie bien sûr selon le degré de maturité de la banane).

Les autres photos de la sortie sont dans le dossier septembre-Octobre2021.