Pour cette sortie encore à la recherche des morilles, Jean Marc avait choisi un coin du Vercors méconnu de la plupart des adhérents de la société mycologique de Sassenage, avec une route rustique, très particulière avec son tunnel étroit au passage d'un seul véhicule !
Ce cadre magnifique partant du Pont Chabert jusqu'à la ferme du Rivet sur 4,2km, puis une montée jusqu'à Fessole, distante de 4,1 km, représentait tout de même un dénivelé de 506 mètres.
Pour l'histoire de ce lieu choisi en 1116 par une communauté de chartreux qui resteront sur place jusqu'en 1391, puis fût rendu à la nature en 1422. Dans notre diaporama d'avril 2011, une sélection de photos accompagnée de fleurs vous montre la beauté de ce rude paysage.
Parmi les fleurs présentes, la primevère "oreille d'ours", plante rare que nous avons découvert.
Dans le soleil radieux de cette journée, nous étions 18 à effectuer ce pèlerinage autour des bois des bergers, avec bien évidemment la recherche des morilles, notamment coniques. Sans doute étions-nous un peu trop tôt dans la saison: les frênes n'avaient pas encore eu le temps de former complètement leurs châtons, propices à l’éclosion des morilles.
La cueillette finale était composée de 6 morilles blondes, 3 morilles grises, 2 pezizes, 1 gyromitre (Gyromitra esculenta), grâce à la persévérance de Robert, Odette et Georges.
Pour honorer la Saint Robert qui a lieu le 30 avril, nous tenions à ce que toute la petite troupe soit présente, pour fêter dignement notre sociétaire, les premiers au rendez-vous de Fessole ont attendu une cinquantaine de minutes l'arrivée des derniers. L'ambiance communicative n'a pas manqué !
Pendant qu'une partie des adhérents visitait l'édifice en cours de restauration par le Conseil régional, l'appel des morilles a conduit notre ami Joseph à arpenter ce champ empli de jonquilles et cet arbre mystérieux. Fausse nouvelle, il n'y a rien, alors pour rejoindre l'escorte il allait redescendre au pas de course, une initiative qui lui a valu une chute malheureuse et avec peut-être une rupture des ligaments.
C'est donc en boitant que Joseph a du malgré la douleur, rejoindre les voitures et donc accomplir les 8,3km et le dénivelé des 506 mètres.
Là aussi, la solidarité a été grande, de l'efferalgan, au portage du sac, panier ou au soutien sur le trajet. Nous espérons que cette frayeur ne sera qu'un petit incident malheureux, et que nous retrouverons Joseph à la prochaine sortie !
samedi 30 avril 2011
samedi 23 avril 2011
Sortie du 23 avril 2011 à Le Peuil
La semaine dernière nous avions lancé une prière à l'anticyclone des Açores, mais notre ami n'a pas compris totalement notre message. Nous ne demandions pas la pluie seulement pour la sortie du samedi.
Sur le parking, nous étions 8 passionnés disposés à croire à la mission impossible. Devant les incertitudes sur les conditions climatiques de la journée, la sortie sur un versant du Vercors a été changée pour une sortie autour de la tourbière du Peuil de Claix, comme l'an dernier à pareille date.
Nous disposions d'un avantage primordial, l'accueil possible au Crêt du Loup pour nous restaurer au sec. Avant même notre arrivée sur ce plateau, la pluie avait cessé : dans le ciel un caleçon bleu, nous invitait à profiter d'une accalmie !
Chaque frêne a été étudié afin de sentir si les quelques gouttelettes précédant notre venue s'étaient mêlées au mycélium afin de faire éclore la morille. Le miracle n'a pas eu lieu, et ce n'est pas faute de persévérance : ce sera pour une prochaine fois !
Après le pique-nique, et le partage du verre de l'amitié à l'occasion de la Saint Georges, et sous le soleil radieux, nous avons voulu honorer l'offre faite par le gite du Crêt du Loup : dans ce magnifique cadre, qui permet la ballade à dos d'âne, l'hôte vous fait découvrir son atelier céramique, avec également la possibilité d'utiliser le salon de thé ou la restauration lente. Nous avons apprécié l'accueil de Samuel pour ce partage du café. En savoir plus sur ce gite
A défaut de morilles, notre sortie s'est orientée vers les jeux avec les grenouilles, la cueillette de pulmonaires, de brins de muguet à proportion du contenu d'une main.
Le seul champignon trouvé a été une oreille de Judas en latin "auricularia auricula-Judae" (un comble au cours de ce week-end pascal); espérons que ce petit péché sera vite pardonné après un autre résurrection dans une assiette où des champignons différents seront très largement majoritaires, dès la semaine prochaine !
samedi 16 avril 2011
Sortie du 16 avril 2011au col de l'Echaillon
Le soleil de la semaine est venu jouer les prolongations, poursuivant l’assèchement du sol, de ce fait , les cueillettes n'ont pas été au rendez-vous.
Dès 11H30, les piques-niques étaient tirés de leurs sacs: l'ambiance était plus propice à l'échange de verres de l'amitié qu'à celui des recettes à base de champignons !
29 morilles pour 26 participants à la sortie, avec parfois des champignons desséchés, beaucoup de sociétaires bredouilles de ce végétal sans chlorophylle ni fleur.
Comme la semaine dernière, Gilbert aura été le champion de la sortie avec cette fois 9 morilles, nous sommes très loin des 49 morilles de Jean Pierre et Camille, l'année dernière au même endroit, même date !
Mais qu'à cela ne tienne, les asperges sauvages (asparagus acutifolius) tendaient leurs pointes au-dessus de buissons,et le muguet, contrairement à l'année dernière, livrait ses premières clochettes. La nature a presque deux semaines d'avance comparant à l'année dernière : impossible de contempler les erythronium dens-canis, plus communément connues sous le nom de dent de chien (une plante protégée qui ne pousse que dans 2 secteurs des Alpes). Voir ici l'article du 17 avril 2010
La semaine à venir s'annonce plus chaude et sans pluie . Dans le langage des fleurs le Convallaria majalis ou muguet signifie le retour du bonheur, alors faisons cette prière :
Dès 11H30, les piques-niques étaient tirés de leurs sacs: l'ambiance était plus propice à l'échange de verres de l'amitié qu'à celui des recettes à base de champignons !
29 morilles pour 26 participants à la sortie, avec parfois des champignons desséchés, beaucoup de sociétaires bredouilles de ce végétal sans chlorophylle ni fleur.
Comme la semaine dernière, Gilbert aura été le champion de la sortie avec cette fois 9 morilles, nous sommes très loin des 49 morilles de Jean Pierre et Camille, l'année dernière au même endroit, même date !
Mais qu'à cela ne tienne, les asperges sauvages (asparagus acutifolius) tendaient leurs pointes au-dessus de buissons,et le muguet, contrairement à l'année dernière, livrait ses premières clochettes. La nature a presque deux semaines d'avance comparant à l'année dernière : impossible de contempler les erythronium dens-canis, plus communément connues sous le nom de dent de chien (une plante protégée qui ne pousse que dans 2 secteurs des Alpes). Voir ici l'article du 17 avril 2010
La semaine à venir s'annonce plus chaude et sans pluie . Dans le langage des fleurs le Convallaria majalis ou muguet signifie le retour du bonheur, alors faisons cette prière :
- Monsieur l'anticyclone des Açores, s'il vous plait, pourriez-vous vous déplacer ne serait-ce que deux jours, histoire de permettre l'éclosion de nos amis les champignons !
samedi 9 avril 2011
9 avril 2011, sortie aux 4 seigneurs
Sur le parking du rendez-vous, pour Jean-Marc cette sortie de la mycologie de Sassenage destinée à la cueillette des morilles, relèverait du "miracle". Nous allons faire une grande ballade avec un peu plus de 300 mètres de dénivelé du Fort du Murier en passant par Collodes, le Bigot, Romage, le Fournet, etc...
Arrivés au Fort du Murier, la grande interrogation: sous quel arbre principalement trouve t-on les morilles ? Sous les frênes et où y a t-il un frêne, les mains pointent pour dire là, et voila que le Vice-Président sous la forme de la blague annonce: je vois pleins de morilles dessous !
Aussitôt 4 sociétaires se précipitent et ce qui n'était qu'un calembour devient presque une réalité : dix morillons (morchella hydrida) sont cueillis. Bon début de journée !
Lorsqu'il y a 28 personnes présentes à cette sortie, il est important d'essayer de faire en sorte que personne ne revienne bredouille, alors le circuit sera long, notre joyeuse équipe aura parcouru 14,600 km pour ceux qui auront évité les "va et vient" incessants dans les bois.
Mais à la sortie quel résultat: 71 morilles, plus de 150 morillons et 3 paniers de pézizes.
De fortes curiosités, comme ces "Myrmeleon formicarius" ou trous de larves du fourmilion véritables entonnoirs dans la terre que les larves de libellules creusent pour piéger d'autres insectes notamment les fourmis dont elles se nourrissent.
Revenons à ces escalades de côtes, après les 300 mètres de dénivelé, il restait encore la petite dernière à franchir jusqu'au coin pique-nique près du ruisseau de la Grande.
L'herbe drue couchée de ce pré à étage, nous donnait l'impression de coussins aménagés propices au repos, après cette successions d’efforts qui a mis en appétit nos sociétaires.
Cette semaine, pas de spécialités d'alcools, mais celles des vins. Pour trinquer, c'est mieux ! Avec cette note particulière à l'occasion de la naissance de Alban, le fils de Valérie et Samuel, adhérents de la société mycologique de Sassenage à qui nous adressons ce clin d’œil de sympathie !
Au retour vers le Fort du murier, un "raccourci" avec descente raide a quelque peu rallongé la distance à parcourir, une descente pleine de rebondissements, comme par exemple: Laurence qui trouve 12 morillons en retrouvant sa paire de lunettes.
Au final, nous aurons trouvé 3 variétés de la famille des morilles: morilles grises (morchella vulgaris), morilles blondes (Morchella rotunda), morillons. Dans les paniers, en plus des champignons, de l'ail des ours, de la ciboulette, des fleurs de coucous.
Arrivés au Fort du Murier, la grande interrogation: sous quel arbre principalement trouve t-on les morilles ? Sous les frênes et où y a t-il un frêne, les mains pointent pour dire là, et voila que le Vice-Président sous la forme de la blague annonce: je vois pleins de morilles dessous !
Aussitôt 4 sociétaires se précipitent et ce qui n'était qu'un calembour devient presque une réalité : dix morillons (morchella hydrida) sont cueillis. Bon début de journée !
Lorsqu'il y a 28 personnes présentes à cette sortie, il est important d'essayer de faire en sorte que personne ne revienne bredouille, alors le circuit sera long, notre joyeuse équipe aura parcouru 14,600 km pour ceux qui auront évité les "va et vient" incessants dans les bois.
Mais à la sortie quel résultat: 71 morilles, plus de 150 morillons et 3 paniers de pézizes.
De fortes curiosités, comme ces "Myrmeleon formicarius" ou trous de larves du fourmilion véritables entonnoirs dans la terre que les larves de libellules creusent pour piéger d'autres insectes notamment les fourmis dont elles se nourrissent.
Revenons à ces escalades de côtes, après les 300 mètres de dénivelé, il restait encore la petite dernière à franchir jusqu'au coin pique-nique près du ruisseau de la Grande.
L'herbe drue couchée de ce pré à étage, nous donnait l'impression de coussins aménagés propices au repos, après cette successions d’efforts qui a mis en appétit nos sociétaires.
Cette semaine, pas de spécialités d'alcools, mais celles des vins. Pour trinquer, c'est mieux ! Avec cette note particulière à l'occasion de la naissance de Alban, le fils de Valérie et Samuel, adhérents de la société mycologique de Sassenage à qui nous adressons ce clin d’œil de sympathie !
Au retour vers le Fort du murier, un "raccourci" avec descente raide a quelque peu rallongé la distance à parcourir, une descente pleine de rebondissements, comme par exemple: Laurence qui trouve 12 morillons en retrouvant sa paire de lunettes.
Au final, nous aurons trouvé 3 variétés de la famille des morilles: morilles grises (morchella vulgaris), morilles blondes (Morchella rotunda), morillons. Dans les paniers, en plus des champignons, de l'ail des ours, de la ciboulette, des fleurs de coucous.
samedi 2 avril 2011
Sortie du 2 avril 2011 au Col des Mouilles
Cette 3ème sortie de la société mycologique de Sassenage, s'est déroulée dans le cadre d'une journée radieuse, digne d'un jour d'été.
27 participant-e-s dont notre 100ème adhérente. Le taquet maximum d'adhésions décidé en assemblée générale pour l'année est donc franchi.
Les pluies fines de la semaine ont opéré leur magie: fournir de l'humidité pour contribuer à la pousse des champignons.
Les collybies sont des champignons au chapeau aplati, peu charnu et mince, d'où leur nom "Kollubos" en grec, ce qui signifie petite pièce de monnaie. Nous aurions pu dire aujourd'hui, minuscule, mais anciens ou nouveaux, tous les participant-e-s seront repartis avec des cueillettes plus ou moins importantes.
La recette communiquée au cours de cette sortie était "l'andouillette aux collybies des cônes":
Pique-nique vers le Chalet de la Grange du Replat dans un pré tapissé de crocus blanc et pervenche, dégustation avec modération: d'alcool fleurs de coucous de Sylvie et Joël, de Chartreuse à l'eau de vie de Placide et Yvette et de vulnéraire de Bernard.
Et pour terminer en beauté cette sortie " Concours de pétanque" !
Il ne reste plus qu'à espérer la poursuite d'un temps propice à l'éclosion des morilles pour la prochaine sortie !
27 participant-e-s dont notre 100ème adhérente. Le taquet maximum d'adhésions décidé en assemblée générale pour l'année est donc franchi.
Les pluies fines de la semaine ont opéré leur magie: fournir de l'humidité pour contribuer à la pousse des champignons.
Les collybies sont des champignons au chapeau aplati, peu charnu et mince, d'où leur nom "Kollubos" en grec, ce qui signifie petite pièce de monnaie. Nous aurions pu dire aujourd'hui, minuscule, mais anciens ou nouveaux, tous les participant-e-s seront repartis avec des cueillettes plus ou moins importantes.
La recette communiquée au cours de cette sortie était "l'andouillette aux collybies des cônes":
"Faire cuire les collybies avec simplement un peu de sel et du poivre. Dans un faitout, faire revenir un oignon finement émincé, rajouter les andouillettes et les faire dorer. Incorporer un verre de 12 cl de vin blanc, faire réduire à feu doux. Rajouter les collybies et terminer la cuisson à feu minimum pour que les arômes s'associent pleinement: au moment de servir, mettre un peu de crème fraiche. Il ne reste plus qu’à déguster ce plat."
Autre champignon cueilli, des pezizes veinées ou "oreilles de cochon", en latin "Disciotis venosa", à la cueillette ils sentent la javel, il faut donc les faire cuire longuement pour retrouver un goût digne de la morille.Pique-nique vers le Chalet de la Grange du Replat dans un pré tapissé de crocus blanc et pervenche, dégustation avec modération: d'alcool fleurs de coucous de Sylvie et Joël, de Chartreuse à l'eau de vie de Placide et Yvette et de vulnéraire de Bernard.
Et pour terminer en beauté cette sortie " Concours de pétanque" !
Il ne reste plus qu'à espérer la poursuite d'un temps propice à l'éclosion des morilles pour la prochaine sortie !
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