La poussée de cèpes dont nous avions fait état la semaine dernière est sur le point de s'achever.
Les 14 adhérent-e-s présent-e-s à cette sortie au départ des Seiglières n'ont pas été mécontents de leurs cueillettes.
Ce n'est pas la première fois que nous nous rendons dans ce secteur. Un panonceau a attiré notre attention: l'appellation de Seiglières vient du seigle cultivé à cet endroit au XIII ème siècle.
Au départ, 2 groupes se sont formés avec le même objectif: se retrouver à midi et demi à la Baraque Albert Bonnet.
Dans le groupe de Jean-Marc, la première annonce de la découverte d'un cèpe de Bordeaux est venue de Cathy.
Des bolets, ce n'était pas ce qu'il manquait, notamment: beau pied, fumé, à chair jaune, amer, etc...
Les deux variétés les plus recherchées étaient le cèpe de Bordeaux et celui des pins.
Du coup, les tentatives de trouver ces deux champignons se sont poursuivies.
Pour organiser une petite exposition après la pause déjeuner, les recherches ont permis de découvrir parmi les comestibles, bolets à pied rouge, hydnes imbriqués, chanterelles, chanterelles en tubes, trompettes des morts, hydnes
roussissants (pied de mouton), russules charbonnières, lactaires
délicieux, vesses de loup perlées.
Du côté des non comestibles ou médiocres, nous avions: certains bolets, plutée couleur de cerf, mycènes roses, cortinaires...
Cette journée d'été était plutôt automnale, au moment du casse-croûte, le rajout d'une couche d'habillement supplémentaire a été le bienvenu.
Après la révision des différentes variétés de champignons collectées, notre petit monde ne s'est pas fait prier pour s'élancer dans la côte face à la cabane et accomplir la fin du circuit jusqu'aux voitures.
Notre ami Alessandro trouvant un spécimen de sparassis crépu, un comestible de bonne qualité, qui a différentes appellations décrites dans le site de ChampYves, puisqu'il n'y a pas son nom en italien, c'est: sparachiosi crespi.