samedi 25 août 2018

Sortie du 25 août 2018 des Seiglières à la baraque A. Bonnet

La poussée de cèpes dont nous avions fait état la semaine dernière est sur le point de s'achever.
Les 14 adhérent-e-s présent-e-s à cette sortie au départ des Seiglières n'ont pas été mécontents de leurs cueillettes.
Ce n'est pas la première fois que nous nous rendons dans ce secteur. Un panonceau a attiré notre attention: l'appellation de Seiglières vient du seigle cultivé à cet endroit au XIII ème siècle.
Au départ, 2 groupes se sont formés avec le même objectif: se retrouver à midi et demi à la Baraque Albert Bonnet.
Dans le groupe de Jean-Marc, la première annonce de la découverte d'un cèpe de Bordeaux est venue de Cathy.
Des bolets, ce n'était pas ce qu'il manquait, notamment: beau pied, fumé, à chair jaune, amer, etc... 
Les deux variétés les plus recherchées étaient le cèpe de Bordeaux et celui des pins.
Du coup, les tentatives de trouver ces deux champignons se sont poursuivies.
Pour organiser une petite exposition après la pause déjeuner, les recherches ont permis de découvrir parmi les comestibles, bolets à pied rouge, hydnes imbriqués, chanterelles, chanterelles en tubes, trompettes des morts, hydnes roussissants (pied de mouton), russules charbonnières, lactaires délicieux, vesses de loup perlées.

Du côté des non comestibles ou médiocres, nous avions: certains bolets, plutée couleur de cerf, mycènes roses, cortinaires...
Cette journée d'été était plutôt automnale, au moment du casse-croûte, le rajout d'une couche d'habillement supplémentaire a été le bienvenu.
Après la révision des différentes variétés de champignons collectées, notre petit monde ne s'est pas fait prier pour s'élancer dans la côte face à la cabane et accomplir la fin du circuit jusqu'aux voitures.
Pour certains, cette boucle aura permis d'étoffer les cueillettes ! 
Notre ami Alessandro trouvant un spécimen de sparassis crépu, un comestible de bonne qualité, qui a différentes appellations décrites dans le site de ChampYves, puisqu'il n'y a pas son nom en italien, c'est: sparachiosi crespi. 

samedi 18 août 2018

Sortie du 18 août 2018 à l'Arselle de Chamrousse

Pour cette sortie, nous avons assisté à une grande partie de cache cache dite de dépression dynamique entre les nuages. A l'arrivée des 16 sociétaires présents des bancs de brouillard qui se sont dissipés avant de réapparaitre à nouveau.
Lorsque nous nous sommes élancés sur le plateau de l'Arcelle, le premier champignon découvert a été le clitociybe geotropa ou tête de moine, un bon comestible qui peut s'apprécier selon différentes recettes concoctées par nos amis suisses.
Un peu plus loin une annonce d'amanites, allions nous trouver des cèpes? Ce ne sera pas pour tout de suite !
Et voilà qu'au détour de cette avancée, les premières petites chanterelles ou girolles se sont invitées à la balade.
Dans des secteurs un peu plus humides des laccarias laccatas, le petit cousin du laccaria amethystina, au parfum de forêt que seuls les connaisseurs ont cueillis.
Jean-Luc a découvert un énorme paxille enroulé, bah ! Il est, en effet, considéré comme mortel à l'état cru et même encore souvent toxique lorsque bien cuit. Ses toxines provoquent le plus souvent des symptômes cardio-vasculaires pouvant aller jusqu'à l'hémolyse. Il est donc préférable d'en éviter la consommation !
Compte tenu de la météo, nous avions rendez-vous devant la salle hors sac de l'Arselle à midi pour partager nos casses croûtes, nous avons apprécié la consistance de la chair des tomates de l'ami Robert-Marc, avec le goût des saveurs d'antan. La température extérieure n'était que de 14°.
En contre bas, lorsque le brouillard s'est levé, nous avons tenté de compter les chevaux présents, 47, 48, 50. 
Nous ne saurons pas avec précision le nombre exact, la parure de certains sortait du commun du paint horse au percheron en passant par le lisutanien !
Que faire après cette collation, la majorité du groupe a choisi de retourner à la cueillette de champignons.
Et voilà que des bolet à pieds rouges (boletus erythropus) ont été découverts !
Ces derniers sont des champignons assez spéciaux. Tout d’abord, peu de gens les cueillent : la couleur rouge fait peur, toxiques crus (ils sont émétiques, c'est-à-dire qu’ils peuvent provoquer des vomissements), peu appétissant à cause de leur bleuissement intense à la moindre blessure, ils sont aussi d’une fermeté extrême. Pour les préparer, il suffit de les ébouillanter pendant une bonne dizaine de minutes. Ce traitement les rend comestible, les attendrit un peu et fait disparaitre le bleuissement pour leur donner une couleur jaune. On prétend que c'est la récompense du mycologue !
En avançant, des cèpes de bordeaux (boletus edulis), à proximité de meuniers: celui ci pousse de l'état de petit bouchon à sa taille maximale en seulement 4 à 5 jours avant sa déchéance. Autant dire que celles et ceux d'entre-nous qui ont bénéficié de cette poussée en sont sortis ravis.
Et ce n'est pas fini, puisque le long de petits cours d'eau, nous avons cueilli les premières trompettes chanterelles jaunes (Cantharellus lutescens) !
Dans le domaine du particulier, Jean-Marc a trouvé une étoile de terre (geastrum pedicellatum), champignon rare mais non comestible.
Il ne restait plus qu'à redescendre dans le sauna de l'agglomération grenobloise où la température atteignait les 30°. Il faut bien nettoyer ses cueillettes avant d'en savourer l'arôme particulier de chacun de ces champignons. Vous pouvez retrouver toutes les photos réalisées dans le dossier juillet-août 2018.

samedi 11 août 2018

Sortie du 11 août 2018 au Crêt du Poulet

Une journée splendide sans canicule, voilà l'ingrédient idéal que nous a procuré cette balade mycologique.
Des rendez-vous au foyer de ski de fond du col du Barioz nous avons été 14 sociétaires à l'heure du repas.
Nos adhérent-e-s étaient très motivés après les épisodes pluvieux de lundi à jeudi: la nature allait-elle faire surgir des champignons ?
Jean-Luc a trouvé un vieux cèpe et un clavaire, puis Maryvonne une russule fruitée que nous gouterons à tour de rôle.
Si le premier point d'attrait de cette sortie était le Chalet de Pierre Roubet avec sa fontaine où coule une eau claire et potable, l'essentiel du groupe préfèrera continuer vers une source située sur le parcours.
Parvenus au balcon où pâturent les vaches, génisses, bœufs, nous nous sommes dirigés vers le point de vue à proximité du refuge du Crêt du Poulet pour admirer les chaines de montagnes nous entourant. La petite vidéo réalisée donne un éventail des différents massifs sur près de 280°.
Le moment était venu de passer à la raison de notre sortie, la cueillette de chanterelles avant de se réunir au Chalet du Levant pour le partage du casse-croûte.
Dans le secteur, les personnes présentes s'adonnaient à la cueillette de myrtilles et les différents groupes de la mycologie de Sassenage cherchaient des tâches jaunes orangées à ras du sol.
C'est ainsi qu'à 12H15, la plupart d'entre nous disposaient de belles petites cueillettes de Chanterelles et Michel B. a même trouvé quelques chanterelles violettes ou oreilles d'ânes.
Après s'être restauré, tout notre petit monde délaissant le Chalet du Levant est reparti pour compléter les cueillettes du matin.
Comment seront-elles cuisinées: omelette, crème fraiche, lardons, avec une viande, ou crumble girolles/foie gras, girolles aux coquilles Saint Jacques ou tout simplement poêlées ! à vos casseroles donc et bon appétit.

samedi 4 août 2018

Sortie du 4 aout 2018 à Val Pelouse

Au total, il y aura eu 18 adhérent-e-s sur le site de Val Pelouse par cette journée caniculaire où la température sur place était inférieure de 12° à celle de l'agglomération grenobloise.
Sur ces 18 sociétaires, nous avions 12 présents au rendez-vous de Sassenage, 3 à celui de champ Près Froges et 3 autres venus un peu plus tôt, avec qui nous avons partagé le pique-nique. 
Ce n'est pas la première fois que nous venons sur ce site qui aura été un ancien stade de neige dont 2 téléskis ont été inaugurés en 1970, puis un troisième en 1973. Peu rentable, cette station a cessé son activité en 1986: plus d'infos sur le site de la commune d'Arvillard.
Dans notre billet de la sortie de la semaine dernière, nous avons évoqué les différents noms donnés à la myrtille: la myrtille est connue sous différentes appellations, en fonction des
régions. En Lorraine, on l'appelle par exemple, "brimbelle" ; au Canada elle se nomme "bleuet". Mais on la surnomme également "gueule noire", "teint vin" (longtemps elle a servi à teindre les vêtements) ou encore "raisin des bois". Un article du journal Vie Nouvelle, cite d'autre noms: "gueule noire", "abrêtier", "maurette", "luce", "embrume", ou encore "cousinier". Son nom latin est le vaccinium myrtillus !
Les myrtilliers se plaisent sur les sols acides et granitiques et ont envahi l'espace dédié de l'ancien stade de neige.
Compte tenu de la limitation de vitesse à 70Km/H pour cause de pollution, sur l'ensemble du parcours, il nous aura fallu plus d'une demie heure supplémentaire, le point fixé pour le rendez-vous pique-nique, nous a contraint à une marche plus longue, avec une petite déception: ces petits fruits n'étaient pas tous mûrs.
Au cours du déjeuner, nous avons eu le plaisir de faire différentes rencontres: avec 5 savoyards à l'heure de la mise en bouche et lors du dessert avec un jeune couple et ses deux enfants en provenance de Toulouse.
Très peu d'ombre au niveau des myrtilliers, notre ami Jacques s'est senti un peu fatigué de la rudesse du soleil.
Les pierres granitiques étaient très chaudes. Y a t-il une concordance entre le nom des habitants de la commune d'Arvillard, les Pierrus et les Pierrues et les bienfaits que peut vous apporter ces pierres chaudes déposées sur le dos de Jacques ? Le ressenti quasi immédiat d'un meilleur bien-être nous a époustouflé.
Le massage aux pierres chaudes s'adresse à tout le monde, même s'il existe quelques contre-indications. Il est notamment préconisé pour apaiser les personnes stressées, qui souffrent de tensions musculaires ou de douleurs chroniques, du type rhumatismes. Il est également recommandé pour soigner les entorses, les infections, les tendinites, les rages de dents, les maux de tête, la constipation, les contusions, les crampes menstruelles...
Au retour, nous avons tenu à refaire le circuit vers les voitures en tentant de trouver des espaces avec davantage de myrtilles mûres et dans ce cadre, nous avons tripler la précédente cueillettes.
En regardant les différents petits seaux apportés par nos adhérent-e-s, nous nous sommes rendus compte que nous avions de bon bricoleurs en terme de décoration intérieure: colle carrelage, colle papier intissé, peinture blanche ou acrylique. Bien nettoyés, ces seaux sont idéal, compte tenu des règles en matière de cueillette de myrtilles, avec au maximum 1Kg par personne.
Pour la dernière photo des seaux, le petit toulousain en vacance aura pris la pose avec nous, dans le même état d'esprit que la chanson de Claude Nougaro:
Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin
Parfois au fond de moi se ranime
L'eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô mon paîs, ô Toulouse, ô Toulouse
Je reprends l'avenue vers l'école
Mon cartable est bourré de coups de poings