samedi 23 février 2019

Sortie Raquettes du 23 février 2019 dans le Vallon de Nave à Autrans

La sortie raquette de jour permet de se mettre en jambes pour nos prochaines sorties mycologiques.
C'est de l'endurance qui permet d'améliorer le souffle, de protéger le cœur et de faire travailler l'ensemble des muscles du corps.
Cette sortie, nous l'avions faite en 2013 en partant à un horaire plus matinal de Sassenage, ce qui permettait de démarrer sur une neige encore gelée.
Cette fois-ci, il a fallu assez vite chausser les raquettes à neige.
La qualité du matériel joue un grand rôle dans la progression sur terrain pentu. Michel B. a fait l'expérience de sangles qui se défont lorsque la neige est plus molle. Du coup, il a préféré faire la plus grande partie du circuit sans équipement, mais très régulièrement les pieds s'enfonçaient ici de 20 centimètres, là de 40 centimètres et même de 60 centimètres.
Les 16 sociétaires présents ont entamé la montée dans le Vallon de Nave, en partant du Bourg du Dessus à une altitude de 1 090 mètres en direction dans un premier temps, de la grotte de la Ture, située à 1 330 mètres, d'où un dénivelé de 240 mètres.
La grotte de la Ture est connue des autrannais comme un ancien réseau souterrain où circulait l'eau. Elle est devenue une grotte fossile où seules, les pluies alimentent les stalagmites et stalactites de la caverne.
A 12H30, il a fallu se résigner à ne pas faire la totalité du circuit prévu jusqu'à la Cabane de Nave. Nous nous sommes arrêtés à l'emplacement du Parking de la route forestière de Nave, recouvert d'un épais manteau neigeux pour  pique-niquer. 
Nous avons goûté différentes spécialités, des feuilletés au fromage et herbes fait par Eliane, une terrine ou un saucisson faits maison de Jean-Louis et Martine, aux rugelachs fourrés à la pâte de coing selon la recette de Martine B, etc..
La convivialité ça s’entretient, et il est chouette de démarrer la première sortie de façon culinaire.
Après cette petite heure de détente, il a fallu amorcer la retour vers les voitures, la neige sous l'effet du soleil qui nous aura accompagné toute cette journée, était devenue encore plus molle. Jean-Marc en solidarité avec Michel B. n'a pas mis ses raquettes, la dernière côte vers notre stationnement était plus propice à la descente en luge qu'à la remontée en chaussures.
Au final, nous avons parcouru 10 kilomètres et 380 mètres de dénivelé, nous voici en pleine forme pour les étapes suivantes.
Dans 2 semaines, le 9 mars, nous aurons une sortie raquettes de nuit à Pipay, avec une raclette au menu: les retardataires de la Société mycologique de Sassenage, peuvent encore s'inscrire.
Eric a pris de très belles photos de cette sortie, nous les avons déposées dans le dossier "Février 2019".



lundi 11 février 2019

Concours de belote de la mycologie: 100 doublettes pour l'édition 2019

Ce dimanche 10 février 2019, la société mycologique a organisé son concours de belote, avec en amont, une large information. 
32 sites ont relayé notre annonce, nous voulons les remercier. 
La veille, le vice-président avait demandé de mettre 50 tables en place (il n'aura pas été totalement écouté), les sociétaires se sont activés pour installer la salle, pour préparer les enveloppes des lots de la tombola, (à tous les coups on gagne), des différents lots affectés au concours, c'était une véritable fourmilière.
Dimanche entre 13 heures à 14 heures, nous avons enregistré les inscriptions de 100 doublettes, l'objectif que nous nous étions fixés lors de notre réunion de bureau était atteint.
Un petit café, un casse-croûte pour combler une petite faim, une part de gâteau ou un crêpe, l'achat d'enveloppes ou de tickets pour la tombola, et de la pesée du filet, c'était une belle effervescence autour de ce point d'accueil.
Effervescence encore, entre la fin de partie des premiers joueurs et le tirage au sort pour la partie suivante, mesdames, messieurs, vous avez étaient extraordinaire !
La tombola a connu 2 tirages intermédiaires avant l'annonce du classement général, après la 4ème partie.
Lorsque nous sommes passés à la remise des récompenses pour les 100 doublettes, l'une des équipes a "triché" en se faisant passer pour une autre qui n'a pas répondu assez vite à l'appel. Pour éviter ce type d'incident, lors du concours de belote 2020, une contre-marque avec le N° de la doublette sera délivrée à l'inscription. Au moment de la remise des récompenses, chaque doublette remettra sa contre-marque contre le lot attribué.

L'équipe parvenue en tête du classement général était composée de Sylvie et Bernard, ils ont  obtenu 5 419 points, tous deux ont gagné un jambon, une bouteille de vin, des fleurs.
 
La seconde équipe avec André et Georges ont obtenu 5 314 points, tous deux ont gagné une rosette, une bouteille de vin, des fleurs.
 
La troisième équipe avec Tom et David ont réalisé 5 124 points et ont remporté une corbeille garnie.
 
La quatrième équipe avec Manou et Ninou  ont obtenu 5 064 points et sont repartis avec une autre corbeille garnie.

La cinquième équipe avec Violette et Guy ont totalisé 5 024 points et sont repartis avec un beau filet garni.

La sixième équipe avec Patrick et Murielle ont obtenu 4 990 points et sont repartis avec un filet identique à la précédente équipe. Jacques et Louis finissent dernier avec 3 033 points repartent avec une plante. 
Toutes les photos de cet évènement non comprises dans ce billet sont dans le dossier "Fevrier2019".

jeudi 7 février 2019

Notre ami Georges est parti ce 6 février 2019

Depuis plusieurs années, notre ami Georges a mené un rude combat contre la maladie qui le rongeait.
Son départ est une triste nouvelle pour tous les sociétaires de la mycologie de Sassenage, pour toutes celles et tous ceux qui étaient devenus ses amis.
La première photo de Georges sur le site de la société mycologique date du 18 juillet 2009 à la Jarjatte en Vercors. Au niveau du classement en matière de cueillette de girolles, il était arrivé en tête.
Pour la Société mycologique, il était une personnalité précieuse, capable de se diriger dans les bois et en toutes circonstances.
Il faudra pourtant un peu de temps avant qu'il n'accepte de proposer sa candidature au sein du bureau de la société mycologique. C'est le 15 janvier 2011 qu'il aura été élu comme second accompagnateur, avant de devenir le premier, lors de l'assemblée générale suivante. 
La qualité principale que les adhérents lui conféraient, est celle d'être attentif aux efforts que chacune et chacun pouvaient accomplir.
Les plus sportifs voulaient faire partie de son groupe, dans le même temps, les plus importantes quantités de champignons sont souvent présentes dans les coins les moins accessibles.
Georges, au-delà du bon marcheur était aussi un bon vivant qui n'hésitait pas à pousser la chansonnette, comme le montre la vidéo ci-dessous, à la Taverne de l'écureuil en 2016.
Il aimait la bonne bouffe et savait la préparer, son biscuit de Savoie revisité à l’essence de géranium avait une saveur particulière, un goût de reviens-y encore et encore.
Lorsque le froid ou l’humidité nous faisait apprécier un refuge, pour nos repas partagés, il était toujours dans les premiers à allumer une petite flambée.
Georges aimait chanter Ferrat, notamment la montagne dont il était si attaché !
Gravir les sommets pour des petites fleurs comme la vulnéraire ou le génépi, pour le ballet des mouflons ou des chamois, pour le cri perçant des marmottes, ou simplement contempler la fleur d’édelweiss ; la montagne, sa montagne, elle se mérite !
En ce moment, nous sommes tristes, très tristes. Dans cet hommage nous voudrions lui chanter du Ferrat "tu aurais pû vivre encore un peu":

Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur pour notre lumière 
Avec ton sourire avec tes yeux clairs 
Ton esprit ouvert ton air généreux 
Tu aurais pu vivre encore un peu 
Mon fidèle ami mon copain mon frère
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser comme chiens galeux
Tu aurais pu vivre encore un peu
T'aurais pu rêver encore un peu
Te laisser bercer près de la rivière
Par le chant de l'eau courant sur les pierres
Quand des quatre fers l'été faisait feu
T'aurais pu rêver encore un peu
Sous mon châtaignier à l'ombre légère
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la vallée bleue

T'aurais pu rêver encore un peu

Tu aurais pu jouer encore un peu
Au lieu de lâcher tes boules peuchère
Aujourd'hui sans toi comment va-t-on faire
Dans notre triplette on n'est plus que deux
Tu aurais pu jouer encore un peu
Ne pas t'en aller sans qu'on ait pu faire
A ces rigolos mordre la poussière
Avec un enjeu du tonnerre de Dieu
Tu aurais pu jouer encore un peu
On aurait pu rire encore un peu
Avec les amis des soirées entières
Sur notre terrasse aux roses trémières
Parfumée d'amour d'histoires et de jeux
On aurait pu rire encore un peu
Et dans la beauté des choses éphémères
Caresser nos femmes et lever nos verres
Sans s'apercevoir qu'on était heureux
On aurait pu rire encore un peu
Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas m'imposer d'écrire ces vers
Toi qui savais bien mon ami si cher
A quel point souvent je suis paresseux
Tu aurais pu vivre encore un peu  

En lisant ces vers, celles et ceux qui connaissaient Georges auraient pu penser qu'ils avaient été écrit pour lui. 


Georges, lors de notre dernière assemblée générale, tu es venu renouveler ton adhésion et dans le même temps, avec cette voix devenue rocailleuse, tant la souffrance était palpable, tu nous as délivré un message fort, très fort, celui de renouer avec la convivialité qui t'avait fait tant apprécier notre association, avant de nous dire, je quitte le bureau de la mycologie.
Puis, tu es sorti pour pleurer les instants merveilleux que tu as pu passer avec nous.
A ce moment là, déjà tu savais que ce putain de cancer, tu n'arriverais pas à le vaincre.
Les larmes montent en nous; larmes de tristesse de la perte d'un ami. Longtemps, tu as accompagné nos sorties, à présent, il nous revient de t'accompagner.
Dans ces instants cruels nous pensons à tes proches, à Émeline ta fille, à Arthur  ton petit fils, si durement éprouvés. Nous leurs présentons toutes nos condoléances. Adieu Georges, demain lors d'une sortie, nous reverrons ton image qui dira dans un croisement, c'est par là qu'il faut aller.
Longtemps, très longtemps nous allons te rencontrer dans les bois au travers de l’un de ces bruissements de feuilles qui marquait ta présence.
Tu nous disais : « Les amis faut y aller, nous sommes attendus ».
Tes amis aujourd’hui te tirent leur révérence : salut Georges !