samedi 30 mars 2019

Sortie du 30 mars 2019 au Peuil de Claix

Il n'y a toujours pas eu de pluie durant la semaine écoulée, sur un cycle lunaire décroissant. Pour cette sortie, nous étions 13 sociétaires pour arpenter notre circuit au Peuil de Claix à 970 mètres d'altitude.
L'occasion d'admirer la scille à 2 feuilles (Scilla bifolia) qui est une petite plante bulbeuse printanière à fleurs bleu violacé, de la famille des Liliaceae, à l'entrée de l'espace naturel sensible.
Sur les bords du sentier, l'herbe est encore recouverte d'une fine pellicule de givre, signe de température négative durant la nuit. La tourbière est partiellement inondée, cette situation sera t-elle propice aux poussées mycologiques ?
Jean-Marc sera le premier à trouver un petit hygrophore de mars, Alessandro trouvera un modèle similaire, et puis Robert S. et Eliane seront plus chanceux.
La proportion de "veinards" est plus importante que la semaine précédente !
Alessandro a même trouvé 2 micro morilles coniques, difficiles à photographier.
Pour un accompagnement culinaire, seuls Éliane et Robert peuvent être des compétiteurs. Pour les autres, il n'y a à la rigueur que le soufflé au parfum des bois à présenter aux plus fins palais. 
Fort heureusement, les pousses de jeunes pissenlits n'ont pas nécessité des yeux experts pour la cueillette.
La météo annonce des pluies pour la semaine prochaine qui abordera une autre étape lunaire, avec peut-être à la clef des morilles ! En attendant, régalez-vous avec les photos de Jean-Luc dans le dossier mars avril 2019 !

samedi 23 mars 2019

Sortie du 23 mars 2019 à Saint Sixte

Les semaines se suivent sans pour autant se ressembler ! 
La succession de belles journées ensoleillées a tendance à assécher les terrains. 
Les 19 sociétaires de la mycologie en ont fait l'expérience : très peu d'humidité dans les bois, par contre des sentiers sur terrain argileux défoncés par les passages d'engins de bucheronnage, boueux ou inondés par endroits. 
Après avoir longé le lac de Saint Sixte et le cimetière, nous nous sommes dirigés vers les ruines de l'ancien château de plaisance, construit à la fin du XIXe siècle. 
Cette imposante villa au style baroque aurait été, selon les sources, la résidence d'été de l'industriel lyonnais André Descours, fondateur du groupe Descours & Cabaud, où celle de son frère Auguste Descours qui serait décédé dans l'enceinte du château en 1904. 
Durant la seconde guerre mondiale, ce château aurait abrité les réfractaires au STO, ou bien les maquisards qui avaient installé leur quartier général. Le château a été incendié par les soldats de la Wehrmacht le 21 juin 1944 en représailles, et n'a jamais été restauré. 
Sur internet, certains prétendent que ce château serait hanté et décrivent des sensations de mal-être, nous n'avons vu aucun fantôme ! 
Nous sommes repartis pour faire ce circuit de 9,9 km, mais sur un rythme de randonnée mycologique, plutôt que balade sereine à la recherche de champignons. 
Il aura fallu 2 heures de marche avant la découverte des 2 premiers hygrophores de mars par Anne, mais 200 à 300 mètres à l'aval, Louis et Éliane ont trouvé d'autres spécimens. 

Au final, il y aura eu 3 cueilleurs sur les 19 sociétaires. En ce qui concerne les collybies des cônes, en cumulant tous les exemplaires trouvés, les 200 grammes n'ont pas été atteints ! 
La pause déjeuner s'est faite près de l'étang du Vivier des Chartreux qui est alimenté par un petit ruisseau. Desséché pendant de longues années, il est de réhabilitation récente. Voué à la détente et à la pêche, l’étang est un paradis pour les libellules, domaine de la grande aeschne, une grande libellule superbement colorée.
Quelques vols de col verts et de poules d'eau, animent la tranquillité du lieu. Au ras des berges quelque flore lacustre : renouée amphibie, molinie bleue, reine des prés, et une roselière à prêle des marais. 
Le printemps est aussi la saison des amours des batraciens. Odette nous a appris que la femelle Crapaud pond ses œufs en Corde ou filament accrochés à la végétation du fond de l'eau, tandis que la femelle Grenouille les pond en Grappes ou amas généralement à la surface de l'eau. 
Les adhérent·e·s qui connaissaient Georges ont découvert l'album souvenir des 10 ans, réalisé par notre association à notre ami trop tôt disparu, avec des pincements au cœur, quelques larmes ! 

Au retour vers les voitures, des pissenlits ont été cueillis, histoire de ne pas revenir totalement bredouilles. 
Jean-Marc a photographié une anémone de la variété blanda "white splendour" ou anémone de Grèce. 

Pour cette sortie, Anne, Jean-Luc, Jean-Marc et Michel ont réalisé des photos qui abonderont le dossier mars-avril 2019.

samedi 16 mars 2019

Sortie du 16 mars 2019 à Miribel les Echelles

Nous étions 10 sociétaires de la mycologie de Sassenage pour cette première sortie champignons de l'année 2019.
Après les pluies de la semaine écoulée, ce samedi nous a accueilli sous un soleil resplendissant.
Pour la première fois, le circuit de la balade a démarré par la visite de l'Oratoire de la Séverine.
Le panneau vers cette stèle nous fournit les détails suivants: " Lors de la démolition de l’ancienne église en 1876, on confia une statuette de la vierge et une autre de Sainte Anne à une femme qu’on appelait la « Ména ». 
Celle-ci les déposa dans un bois qu’elle possédait au lieu-dit des Grangettes, contre un rocher. Elle y aménagea une petite maisonnette de bois. Quand elle mourut, Séverine Vivier, qu’elle avait élevée, hérita de ses biens et continua d’entretenir la petite chapelle. Lorsqu’elle-même mourut, elle légua le bois aux assomptionnistes qui la restaurèrent. 
Puis, quand les religieux de l’Alumnat quittèrent Miribel, les bois furent vendus à M. Guy Cayer-Barrioz et l’oratoire continua d’être entretenu. 
En 2006, les «mousquetaires», nos bénévoles retraités la reconstruisirent en pierre, sur son lieu d’origine (l’oratoire avait entre-temps été déplacé). Une statue en plâtre de la Vierge a remplacé celle en bois qui trône aujourd’hui près de la chapelle de la Vierge, dans l’église. Quant à la statuette de Sainte Anne, elle s’est envolée au cours d’une tempête en 1982 et ne fut jamais retrouvée."
Cet oratoire a été inauguré le 8 décembre 2011. 
Jean-Marc nous a parlé du trou du loup et du Rocher qui pleure, ce sera sans doute l'occasion d'une future balade à partir du parking Notre Dame du Château. J'ai retrouvé les éléments sur le blog d'Antoine Salvi.
Après l'Oratoire, notre groupe a commencé la recherche des champignons, celui qui était le plus présent en nombre de spécimens était le collybie des cônes (strobilurus stephanocystis), à ne pas confondre avec le mycène à pied laiteux classé parmi les non comestibles.
Un peu plus haut, ce fut la découverte des premiers hygrophores de mars (Hygrophorus marzuolus) en quantité très limitée. Vers 11H30 arrivée vers une prairie tous les adhérents ont fait une belle cueillette de jeunes pousses de pissenlits, avant de partager le repas assis au soleil, avec par exemple, le jambon cru gagné par Babette dans une tombola d'un concours de belote.
En redescendant vers la voiture sur des zones un peu plus humides, Robert B. et Jean-Marc trouveront les premiers spécimens dignes d'être pris en photo.
Du coup, chacune et chacun se sont attelés à rechercher davantage  les hygrophores, alors si l'on vous dit que les plus gros ont été découverts par Éliane, les adhérent·e·s de la mycologie de Sassenage ne seront pas surpris.
Pas du tout démotivés, Jean-Marc et Robert trouveront une petite mine d'une quarantaine de ces hygrophores cachés côte à côte, sous la mousse.
Au retour, entre les collybies à bien trier, l'hygrophore ou les pissenlits à nettoyer, il y aura de quoi faire ! 
Mais quel plaisir pour nos papilles de savourer ces merveilles que la nature nous a offertes.

dimanche 10 mars 2019

Sortie nocturne du 9 mars 2019 aux Seiglières

Pour cette sortie nocturne, il était prévu une sortie raquettes à Pipay. Le restaurant qui devait nous accueillir a eu un empêchement, du coup changement de programme, Jean-Marc a trouvé une solution de repli à l'auberge des Seiglières sur la commune de Saint martin d'Uriage.
A cette hauteur (1065 m), du coup, nous avons laissé nos raquettes dans les véhicules pour une marche de nuit sur des sentiers où la neige glacée n'était présente que dans les zones à l'abri des rayons solaires.
Nous voici partis pour une boucle de 3 kilomètres sur un dénivelé positif de 80 mètres, avec quelques points plus délicats sur les parties gelées. Bravo à Patrick qui a franchi les obstacles sans encombre, une seule petite chute sur les fesses pour Josette.
A 20 heures, les 18 sociétaires présents pouvaient s'attabler pour savourer la composition gastronomique de l'auberge.
Avec l'apéro, pain grillé avec sardinade, puis une terrine de campagne artisanale, et voici la tartiflette au bleu Vercors-Sassenage pour 17 d'entre nous, tartiflette nature pour Michel C. et la salade. 
Au dessert, le choix était entre fromage blanc avec myrtilles ou fondant au chocolat avec sa crème anglaise.
Les calories brulées par l'exercice avant le repas ont été très largement compensées par le menu.
Les photos de cette sortie sont en ligne sur le nouveau dossier  "Mars-Avril_2019".
Samedi prochain 16 mars, les sorties mycologiques reprennent jusqu'au 26 octobre 2019, avec rendez-vous pour départ à 8H, sur le Parking du groupe scolaire Vercors, chemin du Gua à Sassenage.