samedi 27 août 2022

Sortie du 27 août 2022 au Luitel


Pas d'effet nouvelle lune lorsqu'il n'a pas plu, de ce fait les rares champignons présents sur la première partie de la sortie, étaient pour l'essentiel classés parmi les toxiques ou les mortels : clitocybe ou pleurote de l'olivier (omphalus olearius), clitocybes du bord des chemins (clitocybe rivulosa).

Parmi les 12 sociétaires présents, certains ont cru trouver du choix comestible et se sont munis de paniers, et parfois en l'empruntant.

Le fruit en abondance notamment sur la tourbière était l'airelle rouge (vaccinium vitis-idaea). L’airelle rouge, est un sous-arbrisseau appartenant à la famille des Éricacées, elle se trouve en sous-bois sous les conifères, dans les tourbières, dans les landes subalpines jusqu’à 3000 m. 

Moins utilisée que la myrtille, l’airelle rouge est un fruit qui se consomme comme la canneberge. C’est à la fois une plante ornementale, médicinale et comestible, mais sur ce site classé, espace naturel sensible, sa cueillette est interdite.

La tourbière du col Luitel doit son existence aux grands glaciers du Quaternaire. 

Sa traversée se fait sur des caillebotis. Sa richesse biologique est tout à fait remarquable, le lac abrite sur ses rives une flore digne des paysages scandinaves. Mousses, plantes aquatiques (sphaignes) et plantes carnivores (drosera, petite utriculaire & grassette vulgaire) se développent dans une tourbière âgée de plus de 12 000 ans. Mousses sans racine, les sphaignes sont de véritables éponges qui absorbent l'eau, jusqu'à 25 fois leur poids sec. Elle forment des coussins ou radeaux qui progressent vers le centre du lac.

Après cette marche sur caillebotis, notre circuit s'est poursuivi d'abord sur un sentier large et puis en se dirigeant vers un col, le chemin avait été grignoté par la végétation et par la poussée de petits hêtres.

En avançant, nous nous sommes retrouvés dans le royaume de la soie des toiles d'araignées, un signe de la profusion de proies dans ce secteur. 

Beaucoup de branches étaient recouvertes de ce piège, ce qui nous a permis de réaliser des clichés différents. 

Dans cet atmosphère, le brouillard avait décidé de nous accompagner. C'est à ce moment-là que Jacques s'est rendu compte que quelque part, il avait perdu le panier emprunté à Jean-Marc. Nous avons été unanimes pour lui dire de ne pas refaire le circuit inverse.

Le chemin pour la descente vers les tables de pique-nique était large, deux autres séries de champignons étaient présents: la vesse de loup (lycoperdon) et les fausses girolles (hygrophoropsis auriantaca).

Le décor de notre salle à manger était un sculpture de Laurent Schwoehrer (Shoux) intitulé "Les Mal Aimés". 

De cet arbre, des animaux représentatifs de la biodiversité de la réserve naturelle du Luitel, sortent comme une interpellation des petits et des grands sur la peur de l'autre imputable à la méconnaissance.  Araignée, serpent, hibou, chauve-souris, crapaud, d'où jaillissent des peurs irrationnelles, des affabulations, des légendes !

A une famille de la région lyonnaise passant à proximité, nous avons posé la question : à tout hasard, avez-vous aperçu un panier ? La réponse a été l'affirmative, et il n'était pas très loin. Très vite, Jacquot l'a retrouvé.

Pendant ce mouvement, Martine qui ne souhaitait pas revenir une fois de plus, sans rien s'est arrêtée devant des muriers sauvages et a cueilli de quoi faire une petite gelée.

En repartant de ce lieu pour visiter la Chartreuse de Prémol (ce nom vient du latin Pratis Mollis, le Pré Mou), la température avait peu évoluée, un petit 15°. 

Sur ce nouveau circuit, Walter a trouvé dans un premier temps, des bolets à pieds rouges et également des polypores soufrés. Le webmaster pouvait se dire : enfin du comestible, avec une valeur gustative pour le Neoboletus erythropus, les polypores soufrés (Laetiporus sulphureus) étaient parasités par des moisissures, dommage !

En ce qui concerne la chartreuse de Prémol, le site chamrousse.info refait l'historique de cet ancien couvent. Pour aujourd'hui, ce qu'il faut retenir, c'est l'évolution de ce chantier.

En 2008, un projet de développement touristique, culturel et économique, voyait le jour pour mettre en valeur le site de l’ancienne Chartreuse de Prémol. Projet sans suite, du fait de la crise financière de cette année-là et d’un changement organisationnel des communautés de communes impactant Vaulnaveys-le-Haut. 

Ce n’est qu’en 2019 que, après des études préliminaires et quelques opérations ponctuelles dont la mise en sécurité des ruines de la Chartreuse, Grenoble-Alpes Métropole (dont fait partie Vaulnaveys-le-Haut depuis 2014) décide de faire réaliser des travaux pour la conservation de la Porterie et des voûtes . 

Le constat se révélait alarmant, le bâtiment de la Porterie et les voûtes étant "extrêmement fragilisés". Les travaux ont pour objet de consolider les voûtes, de mettre hors d’air et hors d’eau l’ancienne Porterie avec la restauration des façades et des murs de refends, la purge des anciens enduits et leur réfection à la chaux, et enfin la construction d’une charpente traditionnelle avec couverture en ardoises naturelles.

Les photos qui ne sont pas associées à cet article sont consultables dans l'album été2022 , en cliquant sur le lien précédent.

 

samedi 20 août 2022

Sortie du 20 août 2022 aux Seiglières


Après les différents orages intervenus, les 15 sociétaires présents avaient l'espoir de rencontrer, suite au choc thermique, une poussée de cèpes. Il faudra attendre !

Notre première curiosité sera de nous diriger vers la maison forestière du Marais, pour voir, le Hibou des marais ou Hibou brachyote à l’entrebâillement de son refuge, il dort paisiblement.

Dans les bois, l'humidité ambiante est favorable au développement fongique. De ce fait, nous allons cueillir en nous dirigeant vers le Marais, plusieurs variétés.

Olivier a été le premier à détecter des bolets à pied rouge (Neoboletus erythropus), excellent comestible lorsqu'il est bien cuit.

Voilà que quelques minutes plus tard, Bernadette aperçoit au pied d'un arbre un vrai bouchon de champagne (pas le cèpe de Bordeaux, mais celui dérivé du chêne-liège).

L'étang du Marais a perdu une grande partie de son eau. Auprès d'un petit ruisseau, Jean-Pierre et Michel assistent aux difficultés de poissons tentant de gagner des trous plus profonds.

Dans la végétation ambiante, de minuscules chanterelles vestiges de cueilleurs indélicats sont là pour montrer l'absurdité de tels actes. Des pholiotes ridées (Rozite caperata), bon comestible méconnu, sont présentes selon différentes tailles, nous trouverons aussi plusieurs espèces de russules.

Avec ce premier lot, Jean-Marc qui a apporté son ardoise fera une mini exposition mycologique avec révision d'espèces.

Un débat s'engagera sur le sujet bolet ou cèpe. En allant flâner sur le net, les réponses données ne sont pas identiques. Le nom "cèpe" viendrait du gascon "cep" qui signifie "tronc". Selon la classification Linnéenne, les Cèpes sont des Bolets appartenant au genre Boletus et à la section Edules. Seules quatre variétés de Bolets sont appelées Cèpes (Cèpe de Bordeaux, Cèpe d'été, Cèpe des pins et Cèpe bronzé).

Guillaume Eysartier et Pierre Roux, dans la 4ème édition du guide des champignons de France et d'Europe (la référence prônée par les différentes fédérations et sociétés mycologiques) concluent par ces mots : " Il est certain que certains des noms choisis s'effaceront face à d'autres, que de nouveaux apparaitront sans doute... tel est le cheminement de la science parfois difficile à suivre."

Autour de ce circuit plat, des disques en bois poèmes Haïku (le haïku japonais est un poème très court de 17 syllabes, qui immortalise un instant et l’émotion qui s’en dégage. Véritable hymne à la vie, le haïku célèbre l’impermanence des choses. Les contrastes et les particularités de cette forme de poésie en font un art unique) interpellent :

- Ballet automnale; Étoile accrochée à un fil d'arachnide, Tu fais danser les ors de l'érable jusqu'à tomber d'épuisement. 

- Que restera t-il du premier éveil amoureux de la chenille quand elle deviendra papillon ?

- Il faut vieillir pour apprécier les parfums de la mousse et de l'humus. Vieillir et être prêt à finir sous terre. Ô fragrances boisées du dernier soupir.

A l'issue de toutes ces réflexions, il est temps d'affronter un sentier de raccourci digne d'une séance accélérée de musculation, pour nous diriger au plus court vers la cabane Bonnet. 

Ceux qui n'ont plus les jambes de leur jeunesse vont souffrir !

Enfin la route ! Maintenant il faut redescendre pour retrouver le sentier des gardes et nous passerons par les crêtes. De nouveaux champignons s'invitent dans ce parcours, le satyre puant, la calocère visqueuse, russule émétique, polypore. 

Jean-Luc montrera un bouquet de girolles, puis ce sera au tour de Bernadette de concrétiser le prémisse matinal du bouchon par la cueillette du seul cèpe de Bordeaux que nous avons partagé en 15 parts pour l'apéritif du pique-nique.
Les bolets à beaux pieds ou bolets amers sont nombreux....

A 12H15, 14 sociétaires s'étaient attablés devant la cabane. La voix de Jacques à la recherche du rendez-vous nous est parvenue. Lorsqu'il est arrivé, il était très heureux, un secteur empli de fougères et non exploré a révélé plusieurs bolets à pied rouge, sacré Jacquot !

Les photos qui ne sont pas associées à cet article sont consultables dans l'album été2022 , en cliquant sur le lien précédent.

 

samedi 13 août 2022

Sortie du 13 août 2022 au Lac de la Thuile


Si la situation perdure, peut-être faudra t-il changer le nom de notre association ! 

En 2022, rares ont été les sorties permettant aux mycologues de cueillir des champignons.

Pour autant, le moral n'est pas en berne et ce 13 août, nous étions 13 participant·e·s pour cette randonnée autour du lac de la Thuile dans le massif des Bauges en Savoie.

Nous voulons rassurer la municipalité, aucun de nos sociétaires n'a bravé l'interdit consistant à marcher sur l'eau du lac gelé, contrairement aux différentes incivilités décrites sur le panonceau de la commune.

La température extérieure a oscillé entre 24 et 29° sur la période de 10H à 16H. Nous avons bien remarqué que les colchiques faisaient partie des rares fleurs présentes. Les paroles de la chanson de Eddy Louiss commencent par : 

La feuille d'automne emportée par le vent 

En rondes monotones tombe en tourbillonnant 

Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent 

Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été 

L'origine du nom de La Thuile remonte à l’époque de la conquête romaine, quand la route consulaire des Gaules parcourait entièrement le territoire valdôtain, en franchissant la chaîne des Alpes dans sa partie plus occidentale par le biais de l’Alpis Graia (le Col du Petit-Saint-Bernard). 

À cette époque-là, le village s’appelait Ariolica. Ce toponyme a probablement une origine celtique, étant le résultat de la fusion de " ar ", qui signifie " hauteur ", et " lica ", " lumière ", donc " lumière sur le mont ". 

Après la chute de l’Empire Romain La Thuile fut annexée au Royaume des Francs (575 apr. J.-C.) et devint ensuite partie du Royaume de Bourgogne au Xe siècle en prenant le nom de Thuilia. 

Le village passa sous les domaines de la Maison de Savoie, fondée au XIe siècle par Humbert aux Blanches Mains, Comte de Valdigne, jusqu’à l’annexion au Royaume d’Italie (1861). 

Le nom actuel, La Tchoueuille en patois – langue franco-provençale qui réunit les communautés autour du Mont-Blanc – remonte au 1760. Il fut temporairement substitué par Porta Littoria pendant la période fasciste.

L’étymologie fait remonter l’origine du nom au latin tegula (tuile). En effet, en patois on utilise le mot " thuile " pour indiquer les " lose ", des plaques de pierre autrefois extraites à Pont Serrand et sur le Mont du Parc utilisées encore aujourd’hui pour couvrir les habitations. 

Nous ne dirons pas que le pressoir ci-contre remonte à cette époque.

Si le nom commun des habitants du lac est bien les poissons (des cartes de pêche à la journée sont disponibles à l'auberge), celui des personnes physiques  sont les thuillards et thuillardes. 



Nous avons bien gravi les 200 mètres de dénivelé, fait un coucou aux vaches charollaises. 

Le col du Rocher de Manettaz est réputé pour être un point de vue sur les chaînes de la Lauzière, Belledonne, Chartreuse et les vallées de l'Isère et du Grésivaudan, mais il manque surement un aménagement pour mieux admirer le panorama.

La fraicheur poussait à la sieste après le pique-nique. Là-haut, dans le ciel, ce n'était pas les oiseaux qui animaient l'espace, mais 3 parapentes tournoyant au-dessus de nos têtes.

Ce lac du massif des Bauges est équivalent à presque 5 fois l'étang de l'Ovalie à Sassenage; il est chouette.  80 kilomètres séparent les étendues d'eau, du coup, ce n'est pas la porte à côté !

Le four à pain traditionnel fonctionne encore parfaitement, à notre arrivée, nous avons cru que les odeurs de cuisson provenaient de cette bâtisse. 

Le pot de l'amitié à l'auberge a été un moment apprécié. 

La voiture de Martine et Michel, grâce à la ficelle utilisée pour faire revenir la pédale d'embrayage en position haute, nous a permis de rentrer à bon port.

Les photos qui ne sont pas associées à cet article sont consultables dans l'album été2022 , en cliquant sur le lien précédent.


samedi 6 août 2022

Sortie du 6 août 2022 à la cascade du Pissou


Dans cet atmosphère caniculaire, imaginer un havre de fraicheur qui ne soit pas un gouffre ou une grotte tient de l'exploit !

Ce lieu, les 6 sociétaires de la mycologie de Sassenage l'ont testé au travers d'un circuit en partance du Front de France jusqu'à la cascade du Pissou et continuation pour conclure la boucle jusqu'au parking de la Martinette.

Les pluies de la veille ont du être intenses, tant la rivière du Breda apparaissait boueuse, y compris après la jonction des ruisseaux de Combe Madame et du Pleynet.

Sur la montée, nous avons découvert un arbre peu commun (Araucaria araucana) venant du Chili. Son architecture si particulière lui a donné le surnom de désespoir du singe et lui a valu d'être largement planté dans les parcs à travers le monde. 

Son surnom vient d'une plaisanterie faite par un Anglais qui trouvait que les épines sur le tronc et les branches devaient empêcher les singes d'y grimper.  

Les graines, surnommées " piñones ", contiennent 53 % d'eau, 35 % d'amidon, 4,5 % de protéines, 2,2 % de fibres, 1,1 % de lipides ainsi que des minéraux (potassium, phosphore, calcium). Séchées puis cuites, elles servent à préparer des soupes. 

La fabrication du pain appelé « canuto » se fait à partir des graines crues et moulues. On obtient une boisson le « mudai » et un alcool à partir des graines fermentées. 

Des utilisations médicinales sont faites aussi avec la résine de l'araucaria pour soigner les contusions, les ulcères, les douleurs à la tête, les ulcères vénériens (sous forme de pilules), les petites blessures… Elle contient des diterpènes aux propriétés gastro-protectrices, antibactériennes et antifongiques.

Nous voici sur ce sentier, la température extérieure est de 15° maximum, notre climatiseur naturel est réglé un peu trop bas ! Fort heureusement les efforts jusqu'à la cascade du Pissou après le passage du pont sur le Bréda, nous permettent de résister.

La cascade étale sa splendeur, sur les côtés nous trouvons une plante vivace particulière, la dauphinelle élevée (Delphinium elatum) qui a pour autre nom le pied d'alouette. Cette plante est originaire de Sibérie occidentale et de Chine. 

Il y a deux mille ans, les fleurs étaient utilisées comme antidote contre les morsures de scorpion. Aux boutons avant la floraison, les Anciens avaient trouvé une ressemblance avec le dauphin. D’où le nom botanique de la plante, Delphinium.

Au long de ce circuit, nous avons croisé quelques champignons : plutée des cerfs, russules, lenzite du bouleau...

De même, différentes énigmes "Histoires d'Ô" étaient soumises à notre réflexion, nous en sélectionnerons deux: la 8, " Souvent frontière varie..." Bien foi qui s'y fit ! Au Col de la Croix se trouve la frontière entre la France et le Royaune du Piémont Sardaigne. Plus bas, entre le combe Madame et la cascade du Pissou, se déroule une rencontre entre colporteurs et contrebandiers, français? italiens? Où chacun peut-être l'un ou l'autre.

L'énigme 9, souvenir de troc entre pêche et cueillette : La nature dans la vallée est généreuse? Chasse, pêche, cueillette ont permis de développer une cuisine riche et originale. Les fameuses cuisses de grenouilles, le poulet aux écrevisses, la truite saumonée, les champignons... qui ont fait le bonheur de nombreux touristes et curistes.

Le circuit se poursuit sur la partie dite de l'escalade et avant d'atteindre le village, nous allons déjeuner. De retour de Corse, Martine a confectionné des canistrellis au citron et Michel a apporté un rosé d'Aléria. Il est pourtant presque 13 heures et la frilosité du départ se fait ressentir. Ombre ou soleil, les choix seront différents !

Pour revenir aux voitures, il ne fallait pas rater le sentier de la Martinette, ce fut relativement facile !

Après ce bon bol de fraicheur, Gisèle et Michel G., qui eux étaient en vacances sur le Léman, nous ont invité chez eux pour le verre de l'amitié.

Des balades comme celle-ci lorsque les conditions climatiques virent à la canicule ont beaucoup de mérite et ce secteur est bien un havre de fraicheur !

Les autres photos réalisées par Michel et Jean-Marc ont été rajoutées à l'album été2022

mardi 2 août 2022

Balades de la société mycologique des 16 et 30 juillet 2022

Ce mois de juillet 2022 aura été selon les relevés météorologiques, le plus chaud depuis la mise en place des relevés en 1959. Nous allons décrire deux des 3 sorties prévues, en effet celle du 23 juillet a été annulée en raison de la canicule (40°).

Commençons par celle du 16 juillet, qui a eu pour cadre, le massif du Taillefer afin de prendre de l'altitude pour un peu moins de canicule. Nous étions 5 participant·e·s au départ du lac du Poursollet à effectuer la montée douce et agréable dans la forêt des Sagnes.

Cette fois-ci, il y aura eu des champignons ! Olivier a trouvé un boletus aestivalis (cèpe d'été). Ici ou là, le petit groupe a cueilli des girolles boutons, des polypores des brebis, cèpes à pied rouge.  

Notre circuit s'est poursuivi par la montée du pré d'Ornon et les chalets de la Barrière avant de prendre la direction du plateau des lacs.

Pause à la Valette, avant la montée vers le lac Canard, où nos émerveillements avaient pour cadre la beauté florale, dont les linaigrettes fleuries, les splendides vues : au Nord Belledonne, au Sud le Vercors avec la Pyramide (2838 mètres) et le grand Taillefer (2857mètres), à l'Est le grand Galbert (2561mètres), la faune aquatique avec ses truitelles, chevennes, grenouilles.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le lac Fourchu dans son écrin montagnard, dans lequel Jean-Marc et Olivier se sont baignés, avant le casse-croûte.

Retour par les bords du lac dans la combe Nord, où en enfilade les lacs de la Veche, de l'Agneau, Noir et Culasson, sont regroupés.


Nous sommes redescendus par le GR50 sur le Poursollet, puis nous avons fait une halte à l'Alpe du Grand Serre pour le pot de l'amitié avant d'assister à la fête du bucheronnage, et le retour sur Sassenage.

Poursuivons notre récit par la balade du 30 juillet dite au fil de l'eau du Cozon à Entremont le Vieux, dans le massif de la Chartreuse.

Flâner le long des rives du Cozon et de son torrent sont le prétexte à une petite randonnée agréable et pittoresque afin de passer un grand moment rafraîchissant. 

Nous étions 8 présent·e·s pour réaliser ce circuit.

La situation actuelle, avec des pluies qui se font de plus en plus rares, l'assèchement des cours d'eau est de plus en plus préoccupant. 

Quelques jours avant, TF1 avait diffusé un documentaire sur ce secteur concernant la sauvegarde de la faune aquatique. Le Cozon n'a en effet, pratiquement plus d'eau, d'où la nécessité, de réaliser une opération humaine de transvasement des poissons en amont sur des parties plus profondes et mieux loties !

Quelle joie de démarrer cette marche, avec 15° à notre arrivée sur le parking d'Épernay en Chartreuse. Nous avons effectué l'essentiel du parcours décrit sur un nombre important de sites, notre dénivelé se limitant à 200 mètres environ.

Ce torrent a façonné la roche calcaire au fil des millénaires creusant de belles cavités appelées marmites. Il y en a de toutes tailles jusqu'aux géantes !

Le ruissellement se transforme en une suite de cascades s'écoulant sur des pentes habillées de mousses humides. 

Notre pause déjeuner, s'est faite au lieu-dit la Garan.

Afin de se "rafraichir" les pieds, une trempette accompagnée de notre mascotte fétiche du jour, le flamand rose, a permis à nos joyeux drilles d'animer de beaux moments d'éclats de rires.


Au retour, nous nous sommes arrêtés à la cave coopérative d'Entremont le Vieux pour l'achat de fromages, puis rafraichissement à Epernay avant le retour dans la fournaise de Sassenage. Les photos réalisées par Bernadette et Jean-Marc ont été rajoutées à l'album été2022

Rêveries supplémentaires avec la vidéo ci-dessous réalisée par Antoine Salvi, ami de votre webmaster, sur l'une de ses sorties à une période où l'eau était plus abondante.