dimanche 10 juillet 2022

Sortie du 9 juillet 2022 dans le Grand domaine de la forêt de Bonnevaux


L'été est là, avec la succession des beaux jours marqués par un ciel bleu, de la chaleur, mais fort heureusement d'une petite bise très agréable !

Nous étions 5 participant·e·s pour cette découverte des étangs de Bossieu et reprendre une partie du circuit du sentier des moines.

Nous voici au commencement de notre marche avec l'étang " Le Grand Bois", inséré au cœur de la forêt communale de Bossieu qui est équipé de sanitaires, d'un abri pêcheurs et d'une aire de pique-nique.

Avec ses rivières et ses étangs, le territoire de Bièvre Isère, le pays de Berlioz est un lieu idéal pour la pêche en eau douce.

Nous allons nous diriger vers l'étang "Petit Jean" jusqu'à la roulotte des chasseurs pour suivre la prochaine destination, à savoir l'étang "Guy Belle". Sur cet étang, nous allons rencontrer des pêcheurs de carpes. 

Contrairement à d'autres, eux, ne sont pas sur l'étang "Paldoux" qui accueille jusqu'à 8 licenciés maximum, pour la capture de carpes communes ou miroirs ou koïs ou amours blanc.

Dans les bois de feuillus, en dehors de quelques anthurus d'Archer, un champignon remarquable de par sa forme étoilée, dénommé aussi les doigts du Diable, nous n'avons pas découvert de poussée fongique.

Entre ces différents cheminements, le sentier des moines dévoile des vues imprenables sur les massifs du Vercors, de la Chartreuse et de Belledonne.

Nous allons revenir au point de départ pour le déjeuner à l'étang "Grand Bois". Jacques, nous a réservé une surprise avec des ailes et cuisses de poulet en sauce au piment grillé pour un petit barbecue !

L'après-midi, nous avons joué à la pétanque et au Mölkky (l’objectif de ce jeu en bois est de marquer précisément 50 points en renversant des quilles numérotées de 1 à 12).

Nous parlions du pays de Berlioz, alors pour ce retour, nous sommes passés par la Côte Saint André, avec une halte pour le pot de l'amitié avant notre retour sur Sassenage.

Les samedis 16, 23 et 30 juillet, les sorties mycologiques se poursuivront, mais il faudra attendre le 2 août avant que la transcription de ces balades soient retranscrites sur notre site. Le webmaster souhaite de belles cueillettes aux sociétaires qui seront présent·e·s à l'un ou l'autre de ces jours.

 

dimanche 3 juillet 2022

Sortie montagne du 2 juillet 2022 massif des Cerces avec une halte au col du Galibier


Selon les années, la participation de sociétaires de la mycologie Sassenage, à la sortie montagne, a été différente. Sous un ciel bleu pur, 8 courageuses et courageux adhérents ont participé à cette marche.

A la Grave, le thermomètre affichait 4°, la doudoune était recommandée.

Le démarrage pédestre s'est fait à partir du parking du Pont de l'Alpe, au-dessus du Lauzet, à 1710 mètres d'altitude.

Après avoir longé le beau torrent du Rif, nous sommes restés admiratifs devant le chapelet de cascades sautant d'une vasque à l'autre.

A l'arrivée à la vieille chapelle de l'Alpe, nous avons tourné sur le sentier de gauche pour commencer notre tour des arêtes de la Bruyère.

Comme en écho, les marmottes accompagnaient nos pas de leur cris stridents.

La suite sera moins romanesque, avant d'arriver au Grand Lac, le chemin est abrupt et dispose d'un câble pour s'aider à franchir cette brèche. 

Les avis sur ce passage très raide, vont de la remarque, câble sportif à : notre séquence a été effectivement difficile .. ça n’a pas été simple et beaucoup de stress ! 

Être parvenus à franchir cette cheminée, au dessus du Grand Lac situé en contre-bas à 2 282 mètres d'altitude, c'est la récompense de cette randonnée.

D'autant que les vues sur les différents massifs des Écrins, nous ont donné de magnifiques images à retrouver dans le nouveau dossier Eté2022

Nous avons pique-niqué à proximité de cette eau fraiche en admirant les truites qui n'hésitaient pas à s'approcher des rives. 

Nous sommes revenus aux voitures, en empruntant le sentier de la Ponsonnière culminant à 2 470 mètres d'altitude, pour aboutir au sentier Nord des arêtes de la Bruyère.

Le nouvel album commence avec la montagne, des fleurs, des papillons. et cet article se termine par des évocations sur la constitution de la montagne.

Mieux comprendre la formation des montagnes.

La formation géologique de la montagne est décrite sur plusieurs sites internet, citons pour cette réflexion : homoalpinus dont voici un court passage : 

"Les Alpes se sont formées autour de deux anciennes fissures océaniques, comme en témoignent les restes, très écrasés et morcelés, de roches qui se trouvaient autrefois au fond de ces fissures. Elles sont appelées roches ophiolitiques ou ophiolites (on parle de trilogie ophiolitique composée de péridotites serpentinisées, gabbro, basaltes). Les ophiolites des Alpes sont issues de deux océans, l'océan liguro-piémontais déjà cité et un autre, plus petit et plus tardif appelé océan valaisan, apparu au Crétacé (entre 130 et 100 Ma).
C'est au Crétacé inférieur (150 à 110 Ma) que l'océan alpin atteint son extension maximale (entre 500 et 1000 km). Quatre grands bassins sédimentaires se juxtaposent, séparés par des isthmes de terres émergées. Les géologues les nomment : pennique, helvétique, austro-alpin et sud-alpin (les appellations correspondent aux aires géographiques où se trouvent aujourd'hui ces roches). " 

Avec ces termes scientifiques, il n'est pas aisé de s'y retrouver ! La vidéo de l'émission "c'est pas sorcier" de mai 2013 sur la géologie de la France mérite d'être revue :