mercredi 31 mai 2023

Le vautour fauve


Les 10 et 11 juin 2023, la société mycologique de Sassenage sera dans la Drôme provençale à Remuzat, voici les éléments envoyés par Jean-Luc Bolard:

Le vautour fauve est un rapace diurne qui plane dans le ciel des Baronnies depuis sa réintroduction. Le plus grand des oiseaux de France, sa hauteur posé au sol est de 110 cm. Son envergure varie entre 240 et 280 cm; pour un poids de 8 à 11 kg. 


EXTRAIT DU SITE OISEAUX.NET HABITAT 

Le vautour fauve fréquente les paysages ouverts avec falaises et dénivelés importants. Ceci correspond à ce que l'on pourrait appeler région de moyenne montagne. Il apprécie les climats chauds et ensoleillés, aussi peut-on fréquemment l'observer sur les corniches, les rebords des failles et dans les cavernes des massifs méditerranéens. 

COMPORTEMENT TRAITS DE CARACTÈRE

Les vautours fauves vivent en colonies et prospectent en grandes orbes. Quittant la colonie dès l'aurore, ils ne la réintègrent qu'en fin d'après-midi. Les couples se forment à vie. Les adultes sont sédentaires tandis que les juvéniles et les immatures entament une migration à partir de l'automne vers l'Afrique et jusqu'au sud du Sahara. VOL Incapable de pratiquer le vol battu pendant une longue période, il profite des courants ascendants pour s'élever dans les airs. 

ALIMENTATION ET RÉGIME 

Le vautour fauve est nécrophage strict, c'est à dire qu'il se nourrit exclusivement de cadavres. Son bec puissant est capable de déchirer les tissus les plus résistants mais sa morphologie et ses grosses pattes de poule inaptes à la préhension le rendent incapable de s'attaquer à la moindre proie vivante. Son odorat est faible mais sa vue est exceptionnelle si bien que, lorsqu'un vautour aperçoit une charogne, mouton, chèvre ou izard, il alerte l'ensemble de la colonie et c'est la curée. Quoiqu'ils ne dédaignent pas la chair putréfiée, les vautours fauves préfèrent la consommer fraîche. Les carcasses sont intégralement nettoyées et ils ne restent que les os qui sont dévolus aux gypaètes barbus. 

REPRODUCTION NIDIFICATION 

Le nid est constitué de quelques branches, en général peu nombreuses à cet altitude, sur des falaises, des parois rocheuses, dans des cavités, à l'abri d'assaillants éventuels. L'accouplement s'effectue fin décembre et la femelle pond un œuf unique dans le courant du mois de janvier. L'incubation est d'autant plus difficile qu'elle se déroule en plein cœur de l'hiver et dure de 48 à 55 jours. L'éclosion a donc lieu entre fin mars et début avril. L'élevage du poussin dure entre 110 et 115 jours et ses chances de survie augmentent dans la proportion où la fonte des neiges fait apparaître plus ou moins de cadavres jusque là dissimulés.

 

samedi 27 mai 2023

Sortie du 27 mai de la mycologie de Sassenage au Plateau de la Molière


Les sorties démarrant sous le soleil n'ont pas été fréquentes, du coup il est de bon ton d'annoncer la couleur, même si au retour nous avons essuyé une bonne averse en redescendant sur Sassenage, bien à l'abri dans les voitures.

Parmi les 14 présentes ou présents, nous avions Gabriele, âgé de 9 ans, un véritable expert en questions à répétition.

Mardi, il sera en classe verte, et à cette occasion, il aura un atout indéniable, avec une succession de réponses à ses interrogations.

Pour l'instant sur le Plateau de la Molière, les bovins ne sont pas encore arrivés, mais la chaine d'abreuvoir est prête à les accueillir. Ainsi commencera ce périple de 8 km sur un dénivelé positif de 272 mètres, le point le plus haut étant Charande à 1 709 mètres.

Des fleurs, il y en avait et bien évidemment la consigne était de les admirer, de les photographier, mais de ne pas les cueillir.

Les fleurs jaunes des pissenlits, sont connues et aujourd'hui elles remplissaient le rôle de réserve de suc pour les abeilles ou bien pour les papillons.

Les fleurs de myosotis incarnent au niveau de la symbolique, la fidélité et l'amour éternel.

Fidélité, amour éternel, c'est quoi ? C'est ta maman et ton papa répètes leur que tu aurais voulu leur offrir des myosotis !

Michel, tu les prends bien en photo pour que je puisse les montrer !

Évoquons les gentianes bleues des Alpes ! Elles possèdent des feuilles effilées groupées en rosette et des fleurs campanulées à 5 lobes. Ces fleurs sont d'un bleu profond et velouté quasiment sans équivalent dans le règne végétal.

Les pensées, les pâquerettes, les narcisses, etc..., des images supplémentaires vont rejoindre le dossier très floral commencé, au début de ce mois.

Des ronds de sorcières, il y en avait. Les premiers champignons présents possédaient un pied trop fin et n'avaient pas l'odeur de farine caractérisant les tricholomes de la Saint Georges, nous avons choisi de les laisser sur place.

Bien plus loin, dans un rond de sorcière, Martine a fait une découverte très originale, celle de morilles rondes, au total il y aura eu 20 spécimens trouvés.

A partir de cet instant la totalité du groupe a tenté de renouveler cet exploit, des ronds de sorcières avec des faux mousserons ou marasmes des oréades, dans d'autres, il y avait des tricholomes de la Saint Georges.

De très belles cueillettes se sont faites.

Dans le même temps, observer les marmottes des Alpes, Jean-Luc et Michel auront réalisé des clichés.

La marmotte est le deuxième plus gros rongeur de France après le castor. Son corps allongé est recouvert d'une fourrure beige sur le ventre, grise au niveau des oreilles et de la tête et marron sur le reste du corps. Elle se nourrit de racines, de feuilles et de tiges de fleurs. Elle vit entre 15 et 18 ans et la femelle met bas entre 2 et 4 marmottons en une seule portée annuelle.

Les colonies de marmottes se protègent de leurs prédateurs naturels (principalement l'aigle royal) en se cachant dans leur terrier, dès que retentit le sifflement d'alerte des marmottes sentinelles. 

La marmotte est un animal qui hiberne dans un terrier profond, sa température interne diminue jusqu'à 5°C et son cœur ralentit entre 1 et 2 battements par minute.

Nous quittons les marmottes, vers le pas de Bellecombe, où le dénivelé de 74 mètres sur une distance d'à peine 500 mètres, se fera pour notre héros du jour presque au pas de course. De cette cime, il encouragera les plus anciens à redoubler d'efforts !

Il est midi passé, notre groupe choisira au regard de la température ressentie une zone à l'ombre.  La table et les bancs sous l'effet du temps et de la moisissure du bois se sont écroulés, mais 3 valeureux mycologues parviendront à lui redonner un semblant de stabilité, prêts pour le pique-nique, les partages habituels qui permettent la convivialité.

Faire le retour vers les voitures en longeant le sentier des crêtes permet d'admirer le paysage, mais attention à ne pas s'approcher de trop en raison de l'aplomb des falaises.

Jean-Pierre fait remarquer qu'une concrétion de calcaire fait penser à un grand champignon, Robert trouvera l'unique morille conique au bord du sentier.

Le petit panier de Jean-Marc aura donné des envies au cours des  nombreuses rencontres et échanges avec les personnes présentes, de la région ou en provenance d'autres départements, nous avons parlé de ce site, avons nous susciter de nouvelles adhésions à la société mycologique ? L'avenir nous le dira !

Sur cette sortie nous avons les images de Bernadette, Jean-Luc, Jean-Marc, Joëlle et Michel qui se rajoutent au dossier photos : mai-juin 2023 


samedi 20 mai 2023

Sortie du 20 mai 2023 de la mycologie Sassenage au Col de Carri


C'est exceptionnel, pour cette balade dans la Drôme avec 13 sociétaires, il n'a pas plu !

Après Villard-de-Lans, les gorges de la Bourne avant de franchir la frontière du département voisin et en avançant vers notre point de départ de randonnée, le brouillard se levait et il ne nous quittera pas.

Comme le chante si bien, Grand Corps Malade et Louane :

"Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanterChanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventerAlors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage
"
 
Derrière le brouillard, pas le moindre gazouillis d'oiseaux, eux aussi ont préféré rester au nid. Par contre, que de parterres de fleurs, parmi les orchidées, l'orchis sureau (Dactylorhiza sambucina), aussi bien les pourpres que les jaunes, les crocus printaniers, l'Erythronium dent de chien, les scilles à deux feuilles, etc...
Allions-nous entrevoir, une ou des morilles coniques noires des sapins ?  
Les saints de glace, selon des croyances populaires européennes du Haut Moyen Âge, sont une période climatologique située autour de saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais, traditionnellement fêtés les 11, 12 et 13 mai de chaque année, c'est à dire il y a une semaine, ils jouent les prolongations ...

Nous nous sommes mis à la recherche de ce champignon sur le secteur Pot de la Casserole, mais disons-le, ce coin a du rencontrer une bise continue, tant la froideur était omniprésente.
Nous n'avons pas eu plus de succès sur la plaine de Fauchier mais par contre, derrière le brouillard sur le côté en direction de Plaine Longue des immenses tapis de pensées sauvages, avec un alignement de photographes pour immortaliser cette tapisserie terrienne. De l'autre côté, c'est un autre tableau que nous pouvions admirer, celui de la multitude de jonquilles.
Quelques uns ont démarré la cueillette de pissenlits, histoire de ne pas revenir totalement bredouilles.
Au loin, derrière le brouillard, le refuge de Crobache allait pouvoir nous accueillir.
Nous ne sommes pas parvenus à faire une petite flambée, mais quel régal de passer un moment à l'abri de l'humidité.
Jean-Marc avait dressé la nappe sur l'une des deux tables et nous allions pouvoir tous ensemble déguster la quiche aux cèpes réalisée par Babette. Une réussite, d'autant plus appréciable que la quantité de bolets édulis rehaussait la saveur de ce plat. Unanimement, nous tenons à remercier et à féliciter Babette pour cette réalisation et cette attention particulière aux mycologues !
Sur le cahier du refuge, un randonneur venu avec un âne a évoqué dans son écrit, le brouillard, nous ne pouvions que confirmer la persistance de ce temps.
Pour faire la photo des présentes et présents à cette sortie, le brouillard ne nous a laissé que quelques secondes de répit. 

Mais voilà que cinq calières et cavaliers sont arrivés, l'une d'entre eux s'est portée volontaire pour refaire la totalité du groupe et le brouillard est revenu !
Sur la descente, un arbre tombé sur le sentier vers Pré Bellet faisait penser à une immense araignée, était-ce un présage ?
Qu'importe, comme le dit la chanson, chanter l'espoir, l'envie de croire qu'on peut tout réinventer, et voila l'équipe qui se met à faire le haka de la morille : "elles sont où, elles sont où, les morilles !"
50 mètres plus loin, Martine s'écrie : " j'ai trouvé une morille".  
Cette morille de 1,5 cm, il fallait la voir ! et voilà qu'elle sera photographiée, qu'une seconde sera trouvée par Éliane à 20 cm de la première et une troisième à 1 mètre en aval par Bernadette.
Du coup le groupe a cherché davantage, Philippe a trouvé la sienne plus bas.
Ce brouillard, il importait de le quitter, nous avons pris nos voitures pour nous rendre au col de Proncel et nous mettre en quête de découvertes de marasmes des oréades et de tricholomes de la Saint Georges.

Tout le monde pourra ce soir déguster une petite quantité de l'un ou de l'autre de ces champignons.

Sur cette sortie nous avons les images de Bernadette, Jean-Luc, Jean-Marc, Jean-Pierre, Michel et Philippe qui se rajoutent au dossier photos : mai-juin 2023 

 

samedi 13 mai 2023

Sortie botanique du 13 mai 2023 à Gresse en Vercors


La pluie présente l'heure précédant notre rendez-vous sur le parking de l'école Vercors à Sassenage a limité le nombre de participant·e·s pour cette incursion dans le Trièves.

Pour Émilie et ses deux enfants, c'était, après son adhésion samedi dernier, le baptême de l'ambiance au sein de notre association.

Sur l'autoroute en direction de Vif, une image nous a accompagnés, celle d'un immense foulard constitué d'une suite de nuages enveloppant les différentes montagnes qui dans la nuit ont hérité d'un bonnet de neige. Les deux sœurs Agathe et Sophie se sont retrouvées coiffées par la blancheur des flocons.

Le carillon de l'église de Gresse-en-Vercors nous a donné l'heure d'arrivée, 9 heures. Nous avions prévu de nous diriger vers le col des Deux, en nous demandant quelle était la nature de ce nom ! L'employée de l'office du tourisme, nous a fourni la réponse; ce col est à l'altitude de 1222 mètres.

A Gresse, la station météo indique le temps selon l'état de la corde et aujourd'hui, elle était bien mouillée ! La légende de cet appareil sophistiqué est de dire : " Si vous voyez plusieurs cordes, soit vous sortez du bistrot, soit il pleut des cordes ou il y a discorde entre vous "

Les enfants Robin et Jarod se sont retrouvés à l'école de la découverte de la nature. En effet, cette journée était orientée en priorité vers la botanique et les questions fusaient jusqu'au moment où Michel a découvert la première morille blonde. Jean-Marc trouvant la seconde la fit cueillir par les enfants.

Du coup, l'un et l'autre s'imprégneront du biotope présent et réussiront à en trouver par eux mêmes. La petite voix s'écriant : " c'est un frêne ", ne passera pas inaperçue. D'autant que l'inflorescence des bourgeons était parfaite. 

A d'autres moments, chacun voulait savoir s'il pouvait cueillir tel ou tel champignon, et Michel de faire sentir par exemple l'odeur de rave du mycène (mycena pura), qui est toxique.

Une sortie, leçon de choses oblige à se dépasser pour transmettre une connaissance et chaque adulte aura eu son interpellation; du côté de la botanique Bernadette et Jean-Marc, pour les champignons, Alessandro, Michel et Jean-Marc et pour la prospection, Jean-Pierre.

Apprendre les uns des autres, Robin interrogera : " Que font deux mouettes devant de la nourriture ? " Elles se partagent "mouette-mouette" !

Au-dessus d'une colline, Jean-Pierre appellera pour photographier des morilles, les enfants sont arrivés et après la seconde image avec deux spécimens, chacun a demandé s'il pouvait en prendre une, avant d'effectuer les découvertes par eux mêmes ! 

Dans la prairie en dessous, beaucoup de ronds de sorcières; Jean-Marc en dénichera un avec des tricholomes de la Saint Georges et Martine un peu plus loin, un autre rond avec des marasmes des oréades.

La pluie de ces mois derniers a sans doute retardé l'éclosion d'orchidées sauvages :

  • orchis vanille, 
  • orchis du singe, 
  • orchis brulée, 
  • mais aussi gentianes
  • et de nombreuses autre fleurs
 sont dans les clichés réalisés. 

Les gyromitres étaient géantes, mais il importait de montrer les différences avec les morilles et le fait que la maladie de Charcot dans certaines régions peut avoir des liens avec la substance de ce champignon.

Le vent du Sud s'est levé et Jean-Marc a annoncé la pluie; du coup, nous sommes retournés aux voitures, sans être parvenus au Col des Deux. Nous avons tout de même parcourus 4,6 km et 186 mètres de dénivelé, l'équivalent de 62 étages.

A 11H50, la pluie a redoublé d'intensité, nous voici partis pour rejoindre le relais Cynégétique de Saint Andéol, la petite cabane du Trièves qui nous a été prêtée par Jacky Vérité le Président des chasseurs contacté par notre Président.

Cette cabane équivaut à une belle salle de séjour, elle dispose de l'eau, de l'électricité, de toilettes sèches et d'une grande propreté. 

Les différents outils tranchants permettent sans doute de dépecer et découper le gibier. Nous tenons à remercier chaleureusement la société des chasseurs pour ce prêt. A leur demande la photo de groupe de cette sortie a été réalisée devant cette maison.

A la fin du pique-nique, initiation à l'examen de l'inflorescence des fleurs à l'aide d'une grosse loupe.

Nous aurions souhaité poursuivre notre balade, mais l'intensité de la pluie nous en a dissuadés et en arrivant sur la cuvette grenobloise, le soleil était resplendissant, à 15H, nous étions revenus à Sassenage. 

Avec cette sortie les images de  Jean-Luc, Jean-Marc, Michel enrichissent le dossier photos : mai-juin 2023 


samedi 6 mai 2023

Sortie du 6 mai 2023 à Sainte Luce en Beaumont


Initialement, notre sortie était prévue dans la matheysine à Le Périer, une commune qui fin 2018 a fusionné avec Chantelouve. De cette union est née la nouvelle commune de Chantepérier.

Entre l'annonce du lieu et le rendez-vous, Jean-Marc ayant eu des informations sur les poussées a proposé de changer de destination et de nous rendre à Sainte Luce en Beaumont.

Une proposition qui a ravi les 15 sociétaires présent·e·s sur bien des aspects dont nous allons vous entretenir !

Après 1H20 de route, nous voici parvenus au Col de l'Holme pour nous rendre à travers sentiers, bois et prairies à Lampori, au point de vue sur les montagnes environnantes dont l'Obiou, sur la retenue d'eau du barrage du Sautet.

Avant d'admirer ce paysage, nous avons emprunté un sentier assez abrupt et le soleil aidant, de part et d'autres de notre avancée, des tapis de fleurs nous invitaient à la contemplation de la nature. Géranium des Alpes, pensées à 3 couleurs ou bleues, anémones blanches des Alpes (Pulsatilla alpina).

La curiosité qui a le plus attiré notre attention, est l’anémone pulsatille (Pulsatilla vulgaris) une plante vivace très rustique qui poussait dans les pelouses et prés secs des régions alpines, mais elle se fait rare aujourd’hui. 

Une fois en place, la pulsatille, appelée aussi "coquerelle", n’aime pas être dérangée.

C'est à proximité de cette belle princesse que l'ami Walter a aperçu sa première morille conique noire, un heureux présage pour la suite.

Après lui et à une vingtaine de mètres sur le flanc opposé du sentier, Johan s'est senti attiré par une morille noire qui avait autour d'elle des copines blondes et voilà que très vite des mains charitables sont venues l'aider à cueillir les trouvailles.

Tandis qu'ici ou là résonnait l'annonce, encore une, d'autres se demandaient : " et moi, pourquoi, je n'en vois pas !"

La loi de la chance a brillé de façon disproportionnée et après avoir gravi les 360 mètres de dénivelé pour aboutir au pré de Lampori, les sourires des unes ou des uns par rapport à d'autres, n'avaient pas tous le même éclat !

Walter n'aura pas suivi le groupe et aura préféré flirter avec les éoliennes. Dans cette prairie, les 14 autres se seront retrouvés selon des parcours différents, mais réunis autour des sapins pour profiter de l'ombre avec cette vue extraordinaire.

Comme à l'accoutumée, le partage est une règle appréciée au sein de notre collectif, Joëlle avait réalisé des madeleines maison, Jacques des gâteaux aux noix et fleur d'oranger.......

Dans la descente vers les voitures, il se sera trouvé autant de morilles que lors de la montée. Nous pouvons qualifier cette sortie en terme de cueillette d'exceptionnelle.

A proximité des voitures sur 3 ou 4 ronds de sorcières, Michel ou Jean-Marc auront cueillis quelques mousserons de la Saint Georges.

Un nouveau dossier de photos s'ouvre, avec des images de Jean-Marc, Joëlle, Johann, Michel et Philippe, celui de mai-juin 2023