Allez savoir pourquoi sur la même chaine de montagne, d'un massif à l'autre situé sur le même versant, le taux d'humidité peut être totalement différent.
Compte tenu de ces conditions, Jean-Marc avait fait le bon choix pour les 18 sociétaires présents. Au menu, chacune et chacun devaient franchir autour de 400 mètres de dénivelé sur deux circuits différents.
L'ascension pour les sportifs avait pour point de chute, le Grand Caillou à 1642 mètres et les deux groupes devaient se retrouver à proximité de la colonie du Pré de l'Arc.
Des pholiotes ridées ou rozites capérata qui sont de bon comestibles, un délice lorsqu'elles sont mélangées à des cuisses de grenouilles.
Au niveau de la famille des bolets, nous avons pu trouver, des cèpes de Bordeaux, quelques cèpes des pins, des badius ou bolets bai pour les parties comestibles. Mais aussi des bolets radicans, des beaux pieds qui eux sont à rejeter.
Entre les différents paliers, plusieurs cabanes ou abris imagés de Lynx, ont été posés. Nous ignorons quel est leur usage mais nous avons été intrigués par ces édifices.
Au Grand Caillou 6 des sept sportifs disposaient de belles cueillettes, Michel, rien ! Alors Pierre lui a offert un cèpe et quelques minutes plus tard, Michel a trouvé son unique cèpe.
Dans la descente vers ce lieu à trouver, des perdrix avaient décidé de s'amuser entre elles, à la veille de l'ouverture de la chasse. Nos pas les ont effrayées.
Avec vingt minutes de retard, nous avons fini par tous nous retrouver. Jean-Marc qui avait cueilli précédemment des russules belettes, les avait faites cuire dans un vinaigre de Xérès, avant de les mettre à l'huile d'olive, c'est une belle réussite.
Les kilomètres et les dénivelés doivent être compensés, rien de tel qu'une petite sieste.
Les autres photos sont rajoutées à l'album Septembre-Octobre 2020.
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