C'est reparti pour un tour avec les mêmes ou presque, seule Josette était manquante à l'appel. Nous étions donc 6 à cette sortie pour l'hypericum nummularium, autrement dit la vulnéraire des chartreux !
Après la canicule et les alertes oranges de la météo sur le département, nous étions loin d'imaginer être surpris par la fraicheur.
Au pré d'Orcel, le petite laine était la bienvenue, mais au fur
et à mesure de notre ascension, il y eu les passages à se dévêtir, et quelques mètres plus loin se réhabiller de plus en plus chaudement !
En chemin, nous avons rencontré des téméraires qui ont passé la nuit sur le col de l'Alpe, pluie, orages, froid: mais un moral à toutes épreuves !
Le vent, ce vent du Nord qui vous glace, nous n'étions pas préparés à le recevoir, pourtant nous aurions du nous y faire: dans la montée vers le Pré d'Orcel, une maman en anorak tenant contre elle son enfant, a été le signe précurseur de ce rafraichissement !
Les 350 mètres de dénivelés depuis la cabane de l'Allier, nous les
avons franchis allégrement puisque à proximité des rochers de Belles Ombres, la fameuse petite fleur jaune, au goût si particulier s'offrait à nous !
Jean-Marc, nous a rappelé les règles: maximum 100 brins, coupe aux ciseaux ou avec les ongles pour permettre à la plante de se reproduire, une leçon que nous avons tous retenus !
La croix de l'Alpe située à 1 822 mètres franchie entre Isère et Savoie, nous avions deux options, redescendre vers le chalet de l'Alpe pour déjeuner à l'abri, ou bien nous réfugier dans l'une des combes des Rochers de Belles Ombres. Nous avons fait le choix de la seconde solution. Entre temps, le brouillard s'estompait et le soleil devenait dominant.
Un fabuleux spectacle de la nature s'est offert à nos yeux, enfin nous pouvions voir la vallée du Grésivaudan, pas le Mont Blanc décrit comme possibilité, ni même le thé des Alpes.
Francesca aura le bon mot de la fin, nous avons passé une journée superbe !
Après les orages de ces trois jours, nous mycologues savons que les cèpes ne seront au rendez-vous que lorsque l'humidité du mycélium aura dépassé les 30 cm, quand aux girolles, il faut patienter pour que cette humidité atteigne les 50 cm.
A quand les premiers champignons, après la canicule qui a asséché les sols à plus de 2 mètres de profondeur, les volontaires de la semaine prochaine vous le dirons.
En attendant, dégustez avec nous les photos rajoutées dans le diaporama juillet-août 2015.
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