Après les passages neigeux jusqu'en plaine, la chute des températures s'est imposée aux 20 sociétaires présents pour cette journée de découvertes à Lyon.
La proposition de cette sortie initiée par Jacques a ravi tous les participants.
Tout d'abord, la découverte du Musée des Confluences dans la presqu'île entre Rhône et Saône, ouvert au public depuis le 19 décembre 2014.
Ouvrage alliant le métal et le verre conçu par l'agence autrichienne Coop Himmelb(l)au Wolf D. Prix & Partner, l'architecture suggère l'infinie diversité des connaissances et la pluralité des vocations d'un espace mixte, un lieu de découverte, d'
Au premier étage, les expositions temporaires dont celle dénommée "Vénenum" le poison dans tous ses états.
Du fruit défendu empoisonné par le serpent au temps biblique dans le jardin d’Éden pour Adam et Ève, à nos jours, l'exposition est riche de mille détails.
L'histoire au fil des époques des empoisonneurs et empoisonnés, nous montre les dangers des espèces minérales, végétales, animales.
La nature recèle d'innombrables poisons: bactéries, micro-algues, champignons, plantes et animaux comptent de multiples espèces produisant des poisons biologiques.
Mais aussi, les manipulations guerrières des humains: des flèches empoisonnées aux inventions bactériologiques qui tuent.
Sur les fiches, des chiffres qui font frémir: 100 000 morts par an dans le monde, suite à des morsures de serpents venimeux.
Animaux, insectes, mollusques, poissons : nous connaissons des variétés à classer comme dangereuses, mais nous étions loin d'imaginer que la petite salamandre commune tachetée avait la peau munie de glandes qui secrètent une fine couche de mucus contenant un alcaloïde neurotoxique, le samandrin !
A 12H30, nous nous étions donné rendez-vous pour nous rendre au centre commercial "Confluence" pour nous restaurer, un déjeuner qui ne s'est pas fait sans mal, les différents restaurants étaient débordés.
A l'heure prévue pour prendre la navette fluviale "Vaporetto", certains n'avaient pas commencer à se restaurer.
Fallait-il maintenir le déplacement, compte tenu que la navette suivante était à 14H50 ? Nous avons choisi d'embarquer pour une promenade sur la Saône avec se péniches jusqu'à l'arrêt Hôtel de ville-Saint Paul.
Avant de parcourir les vielles ruelles du vieux Lyon, nous voici sur la passerelle Saint Vincent, pour admirer l'immeuble en trompe l’œil "la fresque des lyonnais" sur une superficie de 800 m2 représentant 24 personnages historiques lyonnais et 6 personnages contemporains, réalisée en 1994-1995 par la Cité de la Création.
De retour sur la rive d'arrivée par la passerelle suspendue de couleur rouge, nous voilà à déambuler dans les vieilles rues pavées étroites. Notre accompagnateur d'un jour Maxime, nous a fait pénétrer dans des cours intérieures par
Tout au long de notre parcours les boutiques de souvenirs, de gourmandises, et les "bouchons" lyonnais nous invitaient à nous réchauffer d'un vin chaud, de gaufres et crêpes cuites devant nous, sans oublier la marionnette "Guignol" !
Pourquoi ce nom de "bouchons lyonnais", il semble que l'origine viendrait d'un petit fagot de paille ou de brindilles qui servait à nettoyer les chevaux des voyageurs dans les relais offrant le gite et le couvert, le branchage est devenu aujourd'hui l'enseigne utilisée par les restaurateurs.
Le temps nous a manqué pour gravir les marches conduisant à la Basilique Notre Dame de Fourvière. Notre périple lyonnais se termina par la Cathédrale Saint Jean Baptiste, avant de revenir à pied sur un long parcours rejoindre les voitures restées aux abords du Musée des Confluences.
Quatre d'entre nous fatigués par les distances et le froid, ont pris les transports en commun.
Beaucoup de photos ont été prises, celles de l'intérieur de l'exposition ne peuvent être publiées, les autres sont mises dans le nouveau dossier intitulé "Décembre2017".
Information sur la sortie "Houx":
Après prospection et compte tenu des conditions climatiques du week-end prochain, la sortie Houx du samedi 9 décembre est annulée.
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