Dans une poêle wok mettre 8cl d'huile d'olive, plonger les oignons ciselés et cuire d'abord à feu vif pour les saisir et ensuite à feu doux, saler, poivrer et achever l'essentiel de la cuisson. Réserver
Dans cette même poêle, nous allons opérer de la même façon avec les frites hôtelières, en remuant fréquemment, saler, poivrer, puis nous allons réserver.
Avec les chanterelles jaunes (dans mon cas, elles étaient déshydratées, je les ai trempées 20minutes dans de l'eau tiède, puis enlevé ce jus à travers une passoire); dans la poêle j'ai fait précuire en rajoutant sel, poivre et 1 Cuillère à café de Basilic séché.
Dans mon moule, j'ai réalisé les couches successives : oignons, pommes de terre, chanterelles, puis les 4 tomates pelées tranchées en lamelles.
Dans un saladier, j'ai réalisé une omelette très mousseuse avec les 12 œufs.
J'ai étalé uniformément cette préparation sur mon moule.
J'ai fait chauffer mon four à 180° et j'ai enfourner pour une durée de 20 minutes.
Ce même jour, se tenait le 34ème forum de la vie associative de Sassenage devant la Halle des Sports Jeannie Longo. Lors des prises de paroles ouvrant ce forum, la Société mycologique a été excusée de ne pas être présente.
Les 21 personnes en liste d'attente, ne pourront pas toutes, être accueillies au sein de notre association.
27 sociétaires ont participé à cette sortie, alors que la poussée fongique n'est pas encore au rendez-vous.
Cette sortie semblait avoir attisé les ardeurs des optimistes. Les orages de la semaine précédente, l'alternance des pluies et du soleil annonçait peut-être une poussée, pourquoi pas !
Les plateau de l'Arselle à 1636 mètres d'altitude et ses abords vastes ont pu permettre la formation de 2 groupes à l'arrivée sur le parking du foyer du ski. Jean-Marc et Olivier se partagèrent les participants 13 & 14.
Jean-Marc annonça rester sur le plateau, pour un parcours facile de la découverte des Tourbières. Olivier suivit le sentier menant à la baraque Font Froide à 1 540 mètres en contre-bas.
La forêt mouillée ne rendit pas l'espoir que chacun avait mis en cette sortie : quelques pieds de mouton, des vesses de loup, rosés des prés, Bernadette dénichant des girolles et Manon un bolet faux-royal.
La baraque en bois est petite, nous n'avons pas de renseignement sur sa construction. La remontée sur le plateau s'effectua par la forêt, une pente raide assez difficile, souvent caillouteuse. Une surprise a tout de même ébloui nos regards, dans une trouée, un magnifique panorama s'est ouvert sur le Taillefer.
Une fois sur le plat, les deux groupes se sont rejoints. Les paniers étaient restés assez vides, tout le monde avait essayé de déposer des spécimens dans celui du Président : une amanite tue-mouche, une Gomphide rose, une petite lépiote élevée, russules, cortinaires, laccaria, clytocibe....
Ensemble nous avons parcouru le reste du sentier, parfois les pieds dans le marais, par la salinière, toujours à l'affut de cèpes, mais en vain.
Une allée de bruyères nous accompagna pour ce retour au foyer du ski, où nous allions pique-niquer sur les tables en bois, Lonny marchant en tête car la faim se faisait sentir.
Pendant que Monique offrait un peu de sa quiche aux cèpes, Olivier renoua avec sa question "QUIZZ du jour".
"Qu'est-ce que signifie LARICICOLE ? ". Aucun bonne réponse, malgré des pistes, et nous avons donné notre langue au chat : "Toutes espèces végétales poussant sous les Mélèzes".
José et Marie-Hèlène, revenant du Portugal nous ont fait goûter des biscuits aux cacahuètes, un, mis de côté pour Michel, merci.
Les photos réalisées ce 6 septembre par Manon et Martine sont en ligne sur le nouveau dossier : Septembre-Octobre 2025
Malgré la pluie matinale qui a freiné quelques ardeurs, nous étions 19 à cette sortie sur le massif de Belledonne.
Jean-Marc avait concocté un grand tour passant par la table d'orientation, le Marais, la Cabane A.Bonnet et le chemin des Gardes, au total 11,5Km. Le peu de dénivelé annoncé s'est transformé sur le terrain en ascension de 118 étages, soit 354 mètres.
Dès le départ de ce circuit, les premiers champignons étaient des mycènes roses (Mycena rosea), toxiques.
A proximité de la table d'orientation, compte tenu de l’épaisseur du brouillard, nous nous sommes dirigés vers le Marais sur un sentier ardu qui nous a permis de gravir 98 mètres de dénivelé.
A cet endroit, des billes de bois tractées par des chevaux de traits, nous ont offert un joli spectacle. L'harmonie entre les avancées des animaux guidés par la voix du maitre, était impressionnante.
Les 19, se sont répartis en différents points, ici ce fut plutôt russules charbonnières, ailleurs chanterelles en tubes, pas de grosses quantités, mais juste le plaisir de ne pas revenir bredouille !
Compte tenu de la longueur du circuit, des élans ont été réfrénés, alors qu'il restait des spécimens comestibles.
Sur le sentier, quelques girolles ont été trouvées dont celle en photo dénichée par Jacques qui l'a offerte à Michel, en lui disant: " avec 1 seul champignon, je vais faire quoi ? "
José se plait à parcourir les bois, à un moment il sera en bas et quelques minutes plus tard au-dessus de la troupe. Ces différents mouvement de va et vient lui ont porté chance puisqu'il a découvert un sparassis crépu, dit la morille d'automne (Sparassis crispa). Ce champignon à l'odeur de cannelle est un très bon comestible.
Ce champignon n'est pas facile à nettoyer, il faut le faire tremper dans de l’eau vinaigrée en le secouant un peu pour enlever le
plus de cochonneries possibles. Ensuite déchirez le en morceaux que vous
allez passer sous l’eau courante en les nettoyant avec un pinceau.
Mettez les à égoutter au fur et à mesure.
Le champignon doit être blanchi 5 mn à l’eau bouillante, ce qui a pour
but non seulement d’éviter des erreurs de sous cuisson mais aussi de
peaufiner le nettoyage. En effet, au bout de 5 mn débarrassez à l’aide
d’un écumoire pour plonger les morceaux de champignons dans un saladier
d’eau glacée. Vous allez alors voir remonter à la surface tout un tas
d’impuretés que vous n’avez plus qu’à enlever avec une cuillère. Égouttez, séchez le champignon avec un essuie tout. J'ai trouvé cette recette de la cuisine de Nat, très sympathique, rendez-vous sur son site
Lorsque nous sommes arrivés à la baraque A.Bonnet, un groupe de jeunes étudiantes et étudiants lyonnais venait de faire cuire des pâtes, du coup, nous avons installé une table supplémentaire, sortie les bancs et une chaise, histoire d'échanger et de partager nos apports respectifs.
Après ce pique-nique, 7 personnes ont souhaité raccourcir ce long trajet en descendant directement aux voitures, les 12 autres sur un sentier étroit et souvent glissant dit du chemin des gardes ont pu voir au loin, la cascade de l'Oursière, tout en regardant continuellement leurs pieds pour éviter le faux-pas.
Ce circuit complet est de 12,8km et il faut compter environ 5 heures pour faire cette boucle complète. Pour notre part, nous avons fait la partie entre la cabane et les Seiglières. De préférence, il faut éviter les lendemains pluvieux !
La semaine prochaine, la Société mycologique de Sassenage a fait le choix de poursuivre ses sorties plutôt que de participer au forum de la vie associative.
Nous avons 17 personnes en liste d'attente. Les sociétaires actuels seront prioritaires pour la ré-adhésion qui s'ouvrira dans les jours à venir.
Après la tenue de notre Assemblée générale du 19 septembre, en fonction des places vacantes, nous ouvrirons la possibilité de l'adhésion aux demandes en cours.
Les photos réalisées sur cette sortie, seront les dernières qui complèteront le dossier : ÉTÉ 2025
Dans les prairies, les colchiques (Colchicum alpinum) étaient nombreux, est-ce le signe de la fin de l'été ?
Une chose en tout cas est certaine, avec la participation de 17 sociétaires imaginant entrevoir, après les quelques minis pluies des jours précédents, des parterres de champignons, aucune girolle, pas de cèpe et pas de lépiote en bordure de forêt.
Nous sommes partis du parking de La Conversaria à Villard de Lans en direction des prairies de Machiret.
Sur le chemin, nous avons croisé un beau spécimen d'escargot, signe de l'humidité ambiante, un peu plus loin, ce fut un serpent, plutôt signe de sécheresse.
La mousse dans les bois était belle, mais il a fallu gravir du dénivelé avant de découvrir les premiers champignons:
russule émétique, chapeau rouge saumon (Russula emetica) qui malgré sa bonne odeur fruitée d'abricot est toxique
russule fétide, chapeau brun crème (Russula foetens) son odeur désagréable de corne brulée, n'incite pas à la consommation
coprin chevelu, un peu vieux (Coprinus comatus), c'est un bon comestible lorsqu'il est très jeune
Vesse de loup (lycoperdon piriforme) bon comestible
Au fil des sentiers, les fleurs de carlines et chardons laineux de montagne tentaient de rivaliser avec le faux safran
Du côté des fruits, nous avons trouvé : pommes sauvages, framboises, groseilles, noisettes.
Sur le Belvédère de Pierre Berchue, nous pouvions voir d'en-haut la commune de Villard de Lans et nous en avons profité pour réaliser la photo de groupe.
Nous voici partis vers la Fontaine de Font Froide, sur le chemin à 1440 mètres, les 2 rochers dressés de Pierre Brochia sont sur une partie plutôt plane et herbeuse et dans quelques instant, c'est la partie très caillouteuse qu'il faudra gravir !
En différents points, nous rencontrons des vaches et des veaux.
Pour contraindre les jeunes à assurer leur subsistance, en cessant d'allaiter leur mère, des anneaux anti-tétée ont été placés sur leurs narines.
Sur les 130 mètres de dénivelé, par moments la difficulté vient de la terre ou des pierres mouillées.
Progressivement l'ascension nous mène vers la Fontaine de Font Froide. Plus haut, dans des temps très lointains sur le sentier qui mène au col de l’Arc se trouve un replat orienté au sud.
Abrité du vent, il a été fréquenté par les hommes préhistoriques vers
10 000 ans av.J-C, alors que les glaciers disparaissaient. Plus de 1000 objets en silex ont été découverts à la suite de travaux réalisés pour le captage de la fontaine toute proche C’est la présence de l’eau et du silex, ainsi que la bonne exposition du
site qui ont attiré les chasseurs de la Préhistoire sur ce lieu.
Tout la haut se dresse la Cabane
de Font Froide. L'abri rénové par le Parc Naturel Régional du Vercors,
en lien avec la mairie de Lans en Vercors et Villard de Lans, dispose de
deux pièces avec table et banc.
Le Conseil Municipal des Jeunes et les services techniques ont fortement contribué, avec l'ensemble des acteurs, à la réussite de ce projet de rénovation de l'abri de Font Froide à 1570 mètres.
Le temps du casse-croute partagé se fera autour de cet abri. La fréquentation de ce chemin est très importante et durant notre périple, nous croiserons la route de plusieurs dizaines de personnes.
Une très belle balade ou un bolet orangé des chênes (Leccinum aurantiacum) a été trouvé par Johan.
Au total, notre circuit a été de 9,8 Km et nous avons cumulé 473 mètres de dénivelé.
Les photos réalisées par Bernadette, Manon et Michel ont été rajoutées dans le dossier : ÉTÉ 2025
Compte tenu d'un dénivelé d'au moins 500 mètres, par ces journées très chaudes, voire caniculaires, le rendez-vous au Parking de l'école Vercors à Sassenage était avancé pour un départ à 7 heures.
6 sociétaires étaient présents pour affronter cette fabuleuse journée.
A 8H30, le groupe a pu s'élancer du parking de la Teppe Verte situé à 1518 mètres.
La montée s'est effectuée par le Col su Champet via la baraque de la Jasse. Le thermomètre affichait à peine 17° et il importait de réaliser plusieurs pauses.
Sous le Col du Champet, il y avait des champignons: des russules !
C'est au Col du Champet à 1722 mètres que la première difficulté est apparue: un passage raide mais sécurisé jusqu'aux Crêtes des Mollards.
A 1880 mètres, la seconde pause s'imposait pour admirer le panorama magnifique sur la Chartreuse et les Bauges, alors qu'au Nord, le Mont-Blanc s’offrait à la vue des participantes et participants.
Arrivée à 10H45 au Sommet du Grand Chat à 1992 mètres, l'échange avec un groupe de jeunes qui lui effectuait la traversée de Belledonne, a été sympathique.
Pour se rendre au lac des Grenouilles, il fallait descendre par les Trois Mollards.
A midi et demi, le refuge de l'Arbérétan à 1750 mètres était en vue, ce sera la pause casse-croûte.
Pour l'après-midi, deux groupes se sont formés avec des objectifs de cueillettes différentes:
1er groupe, les myrtilles
2ème groupe, légèrement plus bas, les framboises.
Sous ce grand beau temps, la température était de 24° au refuge.
En descendant sur le chemin du retour, Jean-Marc a trouvé un jeune cèpe, il est vrai qu'à cet endroit les amanites tue-mouches étaient nombreuses.
A 17 H, le groupe était de retour sur Sassenage, là le thermomètre affichait 37°.
Les photos réalisées par Bernadette, Georgia, Jean-Marc, Joelle et Philippe ont été rajoutées dans le dossier : ÉTÉ 2025
La saison des vacances a un impact sur la participation aux sorties. Nous étions 4 au rendez-vous du Parking de l'école Vercors à Sassenage et 2 sur celui de Le Champ-Près-Froges.
A défaut de champignon, nous avons choisi Val Pelouse pour la cueillette de myrtilles. Ce fruit a lui aussi souffert des conditions climatiques: nos récoltes potables, ont été bien moindres que celles d'autres années.
Nous sommes allés sur la partie Sud de cette ancienne station de Ski et il nous aura fallu 1 heure depuis le Parking de Val Pelouse, pour atteindre ce point.
Comme depuis le moyen-âge, génisses et veaux sont présents en été dans cet alpage.
Les pentes sont raides et entre les myrtilliers, les rhododendrons et les airelles des marais, il y a parfois des crevasses d'une bonne vingtaine de centimètres et il arrive que ces dévers occasionnent des chutes qui vous font perdre votre récolte.
Dans l'un de ces trous, Michel B. s'est coincé le pied droit sur des racines de rhododendrons. En voulant se défaire de cette mauvaise posture, le lacet s'est défait et la chaussure est restée coincée.
Il lui aura fallu beaucoup d'efforts pour remettre son pied dans la chaussure et pour rejoindre le groupe installé plus haut à l'ombre pour le pique-nique.
Les bienfaits de la myrtille sauvage :
La myrtille contient de puissants antioxydants. Elle possède aussi des flavonoïdes, des tanins et des
anthocyanes. Avec, entre autres, des vitamines A, B, C et E, elle aide à
lutter contre le vieillissement cellulaire, du type varices, en
favorisant la solidité des parois du système vasculaire. Elle est aussi
réputée agir sur la vision en diminuant le risque de maladie liées à la
vue, comme la DLMA.
Notre champion pour cette sortie aura été Joël G.
Avec la succession de journées chaudes ou caniculaires, le champignon se
retrouve déboussolé et de ce fait, place les mycologues dans
l'incertitude de prévisions de poussées fongiques.
L'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement ( l'INRAE) nous apprend qu'un arbre peut interagir simultanément avec plusieurs centaines d’espèces
de champignons symbiotiques, par exemple des bolets, des lactaires, des
cortinaires ou des amanites. En forêt, toute perturbation
environnementale a un impact néfaste sur cette diversité.
Ces études démontrent que toutes perturbations, d’origine naturelle
ou anthropique, retentissent sur les interactions symbiotiques en
équilibre plus ou moins instables. Les connaissances actuelles sur les
relations forêt-champignons montrent donc clairement que tout projet à
long terme de gestion durable des ressources forestières doit se
préoccuper de la stabilité des interactions complexes entre champignons
et végétaux. Toute réduction de la biodiversité fongique d’un sol
représente donc une menace réelle pour la stabilité et la durabilité
d’un écosystème forestier.
À peine 5 % des
cinq millions d’espèces fongiques de notre planète sont identifiés et
répertoriés. Il est donc indispensable de multiplier les expéditions
mycologiques dans les « points chauds de biodiversité »
afin de parfaire notre connaissance de la stupéfiante diversité des
champignons. Ainsi, nous pourrons les protéger et mieux comprendre leurs
rôles biologiques et écologiques.