samedi 24 mai 2025

Sortie du 24 mai 2025 aux crêtes de Charande à la Molière


Après avoir contourné la Place Jean Prévost de Sassenage, pour nous diriger vers le Plateau du Vercors, nos véhicules en co-voiturage se sont retrouvés derrière un autobus qui nous aura ralenti tout au long de notre route jusqu'au Centre de vacances le Vertaco à Autrans.

Pour parcourir en voiture les 39 kilomètres séparant le Parking de l'école Vercors jusqu'à celui du Plateau de la Molière, il nous aura fallu 75 minutes. A notre arrivée la température était de 2,5°, les vêtements chauds étaient recommandés.

Dans l'agenda de nos sorties, celle-ci avait une connotation botanique. Parmi les différentes orchidées, l'orchis sureau (Dactylorhiza sambucina) brillait par son développement.

Il est vrai que le Plateau de la Molière est très fréquenté et les 9 sociétaires présents ont connu, au fil des heures, de multiples échanges.

Vératre
L'un des premiers fut de donner des explications sur la différence entre les plans de gentiane et ceux de la vératre. 

Ces plans poussent sur les mêmes terrains, la gentiane possède des feuilles opposées en face à face, adulte ses fleurs sont jaunes. Tandis que la vératre, très toxique a des feuilles alternées et ses fleurs sont blanches.

Les racines de gentiane (Gentiana lutea) sont cueillies par des gentianaires.

Gentiane
La durée de vie du plan de gentiane est de 50 ans environ et il lui faut 10 ans pour sa première floraison. C’est une plante vivace et robuste qui peut être récoltée lorsqu’elle atteint 20 ans de vie

Jean-Luc fit part de ses connaissances. L'extraction des racines demande une bonne condition physique. Le gentianaire plante la fourche du diable dans la terre en s’arcboutant sur le long manche de métal pour faire levier afin d’extraire les racines enfouies dans le sol. Plus les feuilles de la plante (partie externe) sont denses plus les racines seront grosses. 

Les gentianes sont une très grand famille, une trentaine d'espèces sont décomptées en Europe. Aujourd'hui encore, nous avons vu la gentiane bleue des Alpes.

Dans les endroits abrités les narcisses, cette fleur emblématique de la fin de l’hiver, appréciée pour sa jolie floraison étaient bien présentes. La consigne était claire : pas de cueillettes de fleurs, et nous l'avons totalement respectée.

Du côté des sapins, à proximité de la Combe Giraud, nous n'avons pas vu de morilles, par contre, il y avait des champignons, tricholomes blancs (melanoleuca melaleuca), dont nous avons déjà dit qu'ils étaient sans intérêt.

Si les ronds de sorcières sont bien visibles sur les crêtes de Charande, sur place, c'est parfois moins évident !

Après Jean-Marc, ce fût au tour de Martine de découvrir les premiers mousserons de la Saint Georges. Michel réalisa le premier cliché de ce comestible à l'odeur de farine.

Sur un autre rond de sorcières, il y avait foule pour récolter les faux mousserons, ce très bon comestible à l'odeur d'amande amère.

Les cueillettes nous ont pris du temps et du coup, nous ne sommes pas allés jusqu'au Pas de Bellecombe, mais nous avons coupé en montant jusqu'à la crête de Charande par le Pas de l'Ours.

Le passage par le Pas de l'Ours est raide, 87 mètres de dénivelé, que Maya, notre mascotte a gravi en sautillant sur ses petites pattes, quand d'autres ont avoué avoir un peu forcé sur leurs jambes. Nous avons attendu Philippe, parti à la recherche de son couteau oublié sur une table du Gite de la Molière.

Les sifflets des marmottes se répandaient comme autant de notes de musiques. Ici, elles ne sont pas du genre à se laisser approcher et leur témérité ne les autorise pas à s'éloigner des terriers. Avec un temps aussi clair, les vues étaient fantastiques sur les trois pucelles, la Croix de Belledonne, couvertes d'un manteau neigeux refroidissant l'atmosphère. Quelqu'un a cru deviner au loin, les Aiguilles d'Arves en Maurienne.

Beaucoup de randonneurs étaient surpris par nos cueillettes de champignons, l'occasion d'échanger des recettes qui mettaient en appétit.

Demain, à la Fête de la nature de Sassenage, en présentant quelques champignons, il sera sans doute fortement question de préparations, vous serez les bienvenus.

Toutes les photos de cette sortie du 24 mai sont rajoutées à l'album :  Mai-Juin 2025

 



 

dimanche 18 mai 2025

Sortie du 17 mai 2025 à Gresse-en-Vercors


Gresse en Vercors évoque pour beaucoup, le Mont Aiguille qui domine ce village, tout en étant sur la commune de Chichilianne, l'une des sept merveilles du Dauphiné, parfois qualifié comme la plus belle montagne du monde.

Les 8 sociétaires présents, ainsi que Maya devenue la mascotte des sorties ont pu profiter d'une météo au top, sous le soleil et le ciel bleu azur.

Notre petit groupe est parti du parking de Fruitière en direction des prairies et de la piste de Combe Maunette.

Les tulipes sauvages (Tulipa sylvestris) se mêlent aux narcisses (Narcissus), tandis qu'un peu plus loin à la mi-ombre, les trolles (Trollius) se fond féconder par les mouches Chiastochète, qu'ils attirent.

Ces petites mouches sont strictement associées aux fleurs de trolle puisque leurs larves (asticots) se nourrissent spécifiquement des graines situées dans les follicules des trolles.

Les fleurs immortalisées par Georgia dans ces herbes, font partie de la famille de la soldanelle des Alpes (Soldanella alpina).

Face à la petite troupe, au cours de cette pause matinale, le Grand Veymont dont le point culminant se situe à 2 341 mètres avec ses crêtes sommitales nous montre la grandeur de ce Vercors. A nos pieds, les parterres de gentianes printanières (Gentiana verna) s'étalent !

Les premiers tricholomes de la Saint-Georges (Calocybe gambosa) remplissent un panier porté par Denise. L'autre champignon dans ces ronds de sorcières, le faux mousseron (marasmius oreades) est à un stade avancé de son développement.

La beauté de la nature n’empêche en rien l'appétit, le déjeuner aura pour cadre le pont de Serre-Chaud, à proximité du ruisseau de la Daraze pour profiter d'un peu de fraicheur. Il ne restait plus qu'à amorcer la descente sur le Col des Deux, une petite halte à la fontaine de Petits Deux où l'eau coule toute l'année, puis nous sommes revenus par l'ancienne Scierie Garnier sur la D242.

A Gresse en Vercors, l'unique scierie encore en activité, sans interruption depuis 525 ans, c'est la Scierie Martin au hameau des Fraisses. Cette scierie, sur les bords du torrent "la Gresse" a été édifiée en l'an 1490, sous Charles VIII par le seigneur de Gresse, Gaspard de Montmaur. 

En 1780, sous le règne de Louis XVI, Jean-Baptiste Martin va l'acquérir. Cette scierie fonctionne grâce à la force motrice du torrent.  Depuis cette époque, elle s’est transmise de père en fils jusqu’à aujourd’hui. 

Après Jean-Baptiste, il y a eu Placide, Urbain, Enos, Gaston, Jacques et maintenant Philippe, soit sept générations de Martin.

Dimanche 25 mai 2025, nous pourrons vous rencontrer à la fête de la Nature, au Parc de l'Ovalie, la société mycologique de Sassenage y sera !

Les photos réalisées par Jean-Luc, Georgia et Jean-Marc sont à retrouver dans le dossier Mai-Juin 2025


samedi 10 mai 2025

Sortie mycologique du 10 mai 2025 à Sainte Luce-en-Beaumont


Nous étions 18 pour ce périple matheysin au départ du col de l'Holme à Sainte Luce-en-Beaumont à 1207 mètres d'altitude. 

Pour objectif, nous allons sillonner ces pentes ardues jusqu'à Lampori, afin d'admirer la floraison et tenter de découvrir le maximum de morilles.

Avant d'entrer dans le vif du sujet de cette sortie, la semaine dernière, j'ai écrit : "je ne suis pas parvenu à trouver l'énoncé du second quiz, Olivier me fournira l'orthographe pour le traiter !

Voici l'énoncé : Céracé, un adjectif et la réponse : " Dans le glossaire de la mycologie, se dit d’un élément d'un aspect et d'un toucher semblables à de la cire " un champignon porte ce nom, c'est l'hygrophore céracé (Hygrocybe ceracea).

Au départ de notre ascension, après les bleuets des montagnes (Centaurea montana Coerulea), la première plante alpine recouvrant des roches, sera la polygale faux-buis (Polygala chamaebuxus). C'est un sous-arbrisseau rampant dont les feuilles rappellent beaucoup celles du buis. Ses fleurs sont très caractéristiques, blanches et jaunes, surmontées de deux ailes blanches ou roses.
Nous n'avions formé qu'un groupe, avec pour mission de se repérer au sentier principal balisé et de gravir le dénivelé selon le rythme de chacune et chacun. 

Les marcheuses et marcheurs les plus sportifs, sont partis à un train d'enfer, pas forcément dans la même direction, rejoindre secrètement son coin découvert lors d'une précédente sortie à cet endroit.

Le premier champignon sera le coprin suivi de Melanoleuca, de pézizes vesculosa et alborosea, quatre variétés dites comestibles sans intérêt.

Séparés, nous n'avons pas entendu ce cri caractéristique de la première morille. 

Les éclats de voix admiratifs concernaient plutôt les gentianes bleues, les anémones, les pervenches, pensées, orchis  et cette quantité d'autres variétés que vous pourrez découvrir dans le dossier de l'album mai-juin 2025.

Sur cette vallée, il y a peu de frêne, la morille pousse en symbiose avec les genévriers et les sapins: Morilles rotunda, esculenta, deliciosa, conica, etc..

Lorsque la quasi totalité du groupe est parvenu à destination vers 11H20, il a fallu se rendre à l'évidence, la forte bise ne permettait pas de pique-niquer dans de bonnes conditions, de plus la vue sur le barrage du Sautet ou sur les cimes des montagnes environnantes était obstruée par la quantité de nuages présents.

A ce moment-là, les deux champions étaient Olivier, 20 morilles et Jean-Marc 19: photos de ces cueillettes, avant de prendre la décision de redescendre 150 mètres plus bas, afin d'être dans un terrain mieux protégé.

Globalement, le casse-croûte fut assez vite expédié et l'heure de se retrouver aux voitures était 14H30, en poursuivant les recherches.

La plus chanceuse sera Éliane, qui complétera sa cueillette du matin par une trentaine de belles morilles supplémentaires. En faisant le bilan final, nous avons décompté entre 120 et 130 morilles au total. 

Toutes les photos de cette sortie du 10 mai sont rajoutées à l'album :  Mai-Juin 2025

samedi 3 mai 2025

Sortie mycologique du 3 mai 2025 à Chantepérier


Chantepérier est le nom issu des communes de Chantelouve et de celle de Le Périer. 

Dimanche 27 avril à 10H24, un journaliste du Dauphiné Libéré contactait Michel Barrionuevo pour lui demander de réaliser un reportage afin d'expliquer les raisons des baisses de poussées de morilles. Du fait de sa non présence à la sortie de la semaine dernière, il informait ce dernier de son impossibilité immédiate à répondre objectivement.

Ce que l'on peut dire, c'est que la morille est plutôt rare et le biotope est prépondérant. Le ph de la terre est le facteur le plus déterminant pour espérer trouver des morilles, car elles ne tolèrent que des terrains au ph neutre, calcaire, ou juste en dessous. Dans le même temps, l'hygrométrie et les températures jouent également leurs rôles.

Il y a un besoin impératif d'une symbiose ! Cette année, quelques chanceux ont pu réaliser de belles récoltes, mais dans l'ensemble, la conjonction des différents éléments cités n'a pas été au rendez-vous.


Les 15 sociétaires présents auront remarqué des différences sensibles tout au long du circuit. Sur la partie la plus au Sud, les frênes étaient sur un stade avancé et l'herbe dans les prairies plutôt haute, du coup pas une seule morille trouvée.

Au fil des enjambées, des rencontres avec différentes fleurs dont l'ancolie bleue qui illustrera le nouveau dossier de photos pour les mois de mai et juin 2025. 

La beauté se décrit avec la combinaison de couleurs, les plantes florales comme le compagnon rouge, les primevères dont la farineuse ou bien l'officinale, les ornithogales ou dames de onze heures, des orchis comme celui des marais ou le pourpre, distillent les merveilleux tableaux de la nature.

Dans ce ballet coloré, nous avons croisé le petit cheval blanc, peu de temps avant d'amorcer la descente Dessous la Roche.

Dessous la Roche, un hameau, avec de très vielles maisons en pierre, mais aussi sa chapelle dédiée à Saint Antoine de Padoue. Selon la croyance, le solliciter permettrait de retrouver les objets perdus. Dans cette randonnée, l'objet de nos recherches, n'est ni animal, ni végétal mais un saprophyte classé dans le règne fongique !

En abordant la remontée par le versant Nord, les frênes étaient moins ouverts et les premières morilles furent trouvées.

Elles n'étaient pas esthétiquement de la première jeunesse, mais les 9 adhérent·e·s, avec  de 1 à 3 morilles blondes étaient comblés. 

Le pique-nique est toujours l'occasion d'une multitude de partages. Olivier a introduit les questions quiz ! à chaque fois, deux mots sont proposés !

La semaine dernière, les mots proposés étaient vallécule et décurrent.

  • La vallécule, est un petit espace circulaire séparant le pied (stipe) de l'hyménophore (les alvéoles) chez les genres comme les morilles
  • Décurrent, se dit des lamelles de champignons dont l’insertion se prolonge sur le pied. 

Pour cette sortie, le premier était scrobicule : comme dirait les occitans quésaco ? 


Il en aura fallu du temps avant que la réponse ne soit donnée par Olivier: 

  • les scrobicules, ce sont les fossettes dans le chapeau ou le pied d'un champignon. Par exemple, le lactaire délicieux ou le lactaire sanguin sont parsemés de scrobicules.

Je ne suis pas parvenu à trouver l'énoncé du second quiz, Olivier me fournira l'orthographe pour le traiter !

Avant de parvenir aux voitures, la vieille devanture du Bar-Tabac du Commerce et en pâturages, une très belle fontaine ou bien deux bœufs "Highland" à poils longs. L'atout de cette race est ses qualités rustiques qui lui permettent de bien résister au changement climatique. 

Avant de redescendre dans la vallée grenobloise, nous sommes allés faire une visite au Col d'Ornon et sa très belle cascade. Puis, nous avons tentés de compléter les cueillettes. Laurent a trouvé un exemplaire et Natacha aura décroché le pompon avec un total de 7 morilles, sur la vingtaine d'exemplaires découverts. Nous lui disons simplement bravo ! 

Avec ce nouveau mois de mai, un nouvel album voit le jour: celui de Mai-Juin 2025

dimanche 27 avril 2025

Sortie du 26 avril 2025 à Saint Andéol, Vercors

Nous avions 20 adhérent·e·s pour cette balade au cœur du Balcon Est du Vercors, à Saint Andéol. La photo de groupe n'a pas été réalisée, du coup, cet article ne pourra avoir cet accompagnement de portrait global.

Avec un ciel si lumineux, notre premier arrêt pour une pause photos fût au Col de l'Arzelier. 

Les deux sœurs Agathe et Sophie apparaissaient éblouissantes.

Notre second arrêt a été le Parking de Serre-Brion pour le démarrage de cette sortie par l'arête du Clos de Serre-Brion. 

Parvenus sur les prés de Garneyre, la vue sur les rochers de la Peyrouse est splendide. 

Une belle vesse de loup fût découverte.
 

Après le passage délicat par la Combe Crose, nous avons formé deux groupes à l'amorce par le chemin de Croix de Garneyre.

L’itinéraire choisi pour le groupe d'Olivier a emprunté la direction les Prés de Landioche, où la ferme du même nom, produit des fromages de vaches et de chèvres.  

Le circuit de Jean-Marc se dirigea au Ruisseau de Berrieves : cette Combe n'a pas été généreuse puisque qu'aucune morille n'a été aperçue. La cueillette de morilles et de morillons aura donc été très limitée.


Ici ou là, comme le montre les photos réalisées, Orchis mâle, Orchis sureau, Myosotis, Laîche,  Polygala et Gentiane printanière, exhalaient leurs parfums.
 
Nous avons déjeuné à l'intérieur du Relais Cyné de Serre Brion, prêté par la société de chasse de Saint Andéol.
Dans l'ensemble, la météo sera restée clémente ! 

Notre retour sur Sassenage a  emprunté le Col des Deux et nous avons constaté que pour l'heure la floraison habituelle sur Gresse en Vercors, n'est pas au rendez-vous.

Les photos de cette sortie du 26 avril 2025, terminent l'album: DEBUT2025



samedi 19 avril 2025

Sortie ou randonnée au Sappey en Chartreuse ce 19 avril 2025 ?


Dans la nuit entre mercredi et jeudi, la limite pluie-neige s'est abaissée, selon les massifs pouvant être à une altitude de 850 mètres. Jeudi, il n'y avait pas de neige au Sappey en Chartreuse, d'où l'idée de tenter de trouver des hygrophores de mars.

Ce 19 avril, sur le parking du village, nous étions 15 pour tenter cette aventure.

En cheminant sur le GR9, Chamechaude, le plus haut sommet de Chartreuse avec ses 2082 mètres s'était presque totalement débarrassé de sa cape neigeuse, après l'ensoleillement de la veille. Philippe et Joëlle étaient aux anges, Chamechaude, ça leur parle beaucoup.

Si l'an dernier, quelques morilles avaient été cueillies, ce jour pas la moindre morchella en vue, les seuls champignons découverts seront 1 plutée couleur de cerf (Pluteus cervinus), quelques pézizes brillantes (Caloscypha fulgens).  

Martine, trouvera un fragment d'hygrophore de mars qui sera laissé pour un écureuil.

Alors que le sentier pour se diriger vers la cabane de Velouse remontait par la gauche, sous les conseils de Jean-Marc, une partie d'entre nous empruntera une trace de piste de raquette sur la droite et nous voila plongés sur cette sente boueuse et très glissante, avec l'objectif d'une éventuelle découverte mycologique au fond de la Combe.

Très vite, c'est la désobéissance d'une partie du groupe qui s'imposera, en raison du danger. Geneviève, après une petite chute, sans gravité, s'est retrouvée tétanisée, l'aide de Philippe et Patrick lui a permis de sortir de ce mauvais pas. Sur le flanc du coteau abrupte, avec une pente avoisinant les 60°, Michel et Jean-Luc ont dû redoubler d'efforts pour éviter la glissade et l'accident.

L'attente pour retrouver la quasi totalité de 13 des 15 mycologues durera une heure. Manon et Joël parviendront les premiers, au point de rendez-vous.

De cette situation, il importe de tirer toutes les leçons : bannir l'aventure après une succession de jours de pluie et obtenir une solidarité totale du groupe.

Martine qui avait pris le bon chemin, se refusait à faire des parties de montées-descentes inutiles. 

Si la ligne droite permet d'aller au plus court, le secteur des Hallières était totalement à l'Est et le refuge à l'Ouest. Dans ce secteur, les populages des marais (caltha pelustrie) formaient un beau tapis, l'eau qui s'écoulait fera bien son effet de nettoyage des chaussures.

Que la pente fut raide pour parvenir à Velouse. 

350 mètres de dénivelé étaient annoncés pour cette sortie au pays des sappeyards ! En fait, il s'agissait des écarts de hauteurs du point le plus bas, au plus haut. Selon le tracé emprunté, le dénivelé cumulé avoisinera les 500 mètres. Ici ou là, des massages seront peut-être nécessaires pour bien dormir.

Le pique-nique au soleil a été des plus exquis, des sociétaires faisant gouter leurs spécialités ou bien les biscuits, chocolats, etc...

Une voix dira : " aujourd'hui, nous aurions mieux fait d'organiser un concours de recherches d’œufs de pâques ".

En redescendant vers les voitures, chacune et chacun devaient aller à leurs rythmes. Un couple fera le choix de tenter de trouver des hygrophores de mars. Le premier spécimen sera trouvé par Michel, une minute plus tard, ce sera au tour de Martine, 8 exemplaires de ce côté-ci auquel un 9ème se rattachera un peu plus bas.

269 grammes, cela représente une belle omelette.

A votre santé et joyeuses Pâques à nos lectrices et lecteurs. Les photos de cette sortie du 19 avril 2025, sont placées dans l'album: DEBUT2025


lundi 14 avril 2025

Sortie du 12 avril 2025 des Narces au Trou qui Souffle


Après cette succession de belles journées ensoleillées, qu'allions-nous découvrir ?

Parvenus au parking du Crêt aux Narces de Méaudre, nous avons été accueillis par une bonne averse qui fort heureusement aura été de courte durée.

Nous voici partis pour accomplir un périple de 200 mètres de dénivelé !

Par endroits, il restait quelques plaques de neige, Walter et Svitlana ont façonné des boules. Cette neige n'a pas humidifié le terrain resté plutôt sec. Les campagnols ont laissé leurs empreintes au travers des trous de leurs galeries.

Les onze présent·e·s se sont rendus jusqu'à la bergerie Roger Gervasoni. Les seuls champignons découverts, semblaient être des lactaires non comestibles. Sur proposition de Jean-Marc, la décision collective a été prise de ne pas poursuivre l'ascension vers Gros Martel à 1556 mètres d’altitude et de retourner aux véhicules. 

Seconde étape improvisée, le Trou qui souffle, qui tient son nom d'un violent courant d'air soufflant au sortir de terre et que nous avons pu ressentir.

A Davières, l'altitude est de 1085 mètres, c'est sur cette partie que la chance sourira à Svitlana avec 3 petits hygrophores de mars et à Olivier avec son seul spécimen.

Ce fût la seule cueillette de la journée ! 

Comme me le dira Jean-Luc: "bredouilles mais pleinement satisfaits de cette super balade qui s'est terminée après le pique-nique. Les spéléologues s'équipaient pour une descente dans ce réseau urgonien qui compte 50 km de galeries."

Les photos de cette sortie du 12 avril 2025, sont placées dans l'album: DEBUT2025