Les 18 participant·e·s avaient une folle envie de découvertes de cèpes, mais voilà la nature est capricieuse et en même temps très généreuse !
A notre arrivée sur le parking de la baraque de Boulac, nous avons formé deux groupes:Jean-Marc aura celui de 8 afin de conduire son équipe de Korfball et Michel 10 pour l'équipe de Lacrosse de champ.
Le Korfball, c'est un peu du basket ball mais tout à fait ; tandis que le Lacrosse tient ses origines des anciennes tribus d’indiens Iroquois (plus de 1000 ans avant JC). Pour écrire ce billet j'ai voulu m'inspirer de ces deux sports.
Jean-Marc entrainera son groupe vers la Fontaine de la Rebellière, avec quelques passages ardus avant de découvrir des parterres de chanterelles en tube (Craterellus tubaeformis), puis des pieds de moutons blancs (Hydnum repandum). Les 8 sont parvenus à remplir leur paniers !
Pour Michel, le sentier emprunté sera celui sous Rouast, avec le franchissement d'un torrent, chacune et chacun a utilisé son génie pour éviter de poursuivre la journée les pieds mouillés, ont-ils réussi leur Lacrosse ? Hier, c'était une crosse en bois qui était mise dans le berceau de chaque nouveau né, aujourd'hui ce fut des milliers de chanterelles en tube, des dizaines de pieds de moutons mis dans chaque panier.
L'endroit sensé être le coin privilégié des chanterelles en tube sera celui où Jean-Michel trouvera l'unique cèpe de Bordeaux (boletus édulis) et ou quelques bolets bai (Imleria badia) seront découverts.
Quelque soit le circuit emprunté, les amanites tue-mouches (Amanita muscaria) étaient légions. D'ordinaire elles accompagnent les poussées de bolets, mais là, les bolets qui n'aiment pas trop le froid préfèrent cette année se réserver pour des périodes plus sèches.
Connaitrons-nous cette phase en 2024, rien n'est certain, d'autant que la forêt s'est bien parée de ses couleurs rouille d'automne !
Sur une partie des bois emprunté, les chasseurs signalaient la battue, pour autant, nous n'avons pas entendu le moindre coup de feu. Michel a demandé à son groupe de rester rassemblé le plus possible, une discipline qui a fonctionné à merveille.
C'était d'autant plus appréciable que les nappes de brouillard n'ont cessé de faire le yoyo, avec par moments une visibilité très réduite et à d'autres une simple grisaille.
A un moment Michel a trouvé un petit secteur avec des trompettes de la mort, aussitôt Lonny (7ans) est venu lui dire : " Michel je ramasse tes trompettes pour les mettre dans mon panier" !
C'est mignon, cette réaction venant d'un enfant.
Nous avions convenu au départ de nous retrouver à 13 heures au Chalet forestier de Pré Gaudet. En choisissant cette heure là, nous sommes venus remplacer les chasseurs qui avaient eu la gentillesse de chauffer un peu la cabane. Les plus frileux d'entre nous ont choisi de manger à l'intérieur, les autres à l'extérieur, sans renoncer pour autant au partage et à la convivialité du groupe.
Pour repartir, nous avons improvisé une boucle supplémentaire qui aura rajouté, un peu plus de dénivelé, sans pour autant aller à l’excès, 269 mètres pour 250 prévus. Le total représentait 8,54 km en moyenne. l'Occasion d'agrémenter la cueillette de macrolépiota rhodosperma
La semaine prochaine, le webmaster qui organise un loto, ne pourra pas être à la sortie, l'article sera publié plus tard.
Les images de cette sortie réalisées par Georgia, Jean-Marc, Joëlle, Marion et Michel sont rajoutées sur l'album du
dossier Septembre-Octobre 2024
Pour une association réaliser la tenue d'une assemblée générale ordinaire est le signe d'une belle vitalité, car elle exprime que le quorum est atteint.
Durant la saison 2023-2024, la société mycologique de Sassenage comptait 97 sociétaires, le quorum a atteindre était donc de 49 présents ou représentés, nous avons été 52.
Avec moins de 30 minutes de retard, l'assemblée a élu à l'unanimité : Michel Barrionuevo comme Président de séance et Bernadette Pellegrin comme secrétaire de séance.
Le Président de séance, après le rappel des règles régissant la vie démocratique d'une association passait la parole à Jean-Marc Buquet, Président sortant pour le rapport moral.
L'activité de notre société est publique et elle est retranscrite semaine après semaine au travers de ce site.
L'assemblée générale du 22 septembre 2023 avait décidé à l'unanimité que la Une de chaque article ne devrait plus être constituée d'une photo de groupe ou montrant des personnes.
Deux exceptions ont eu lieu, l'hommage à Robert Sposito le 20 décembre 2023 et l'assemblée unanime s'est levée pour observer une minute émouvante de silence à la mémoire de notre ami. Robert Bellavia expliquera que Jo, son épouse avait prévu d'être parmi nous, mais qu'un décès dans sa famille, l'en a empêché.
Seconde exception, la mise à l'honneur de notre association, avec l'interview du Vice-président lors de l'émission "le choix d'Angèle" du 7 mars 2024 de BFM-TV, publié sur notre site le 10 mars 2024.
Une association qui rayonne sur le plan national et mondial, suivie par 578 000 personnes, nous en sommes fiers !
Si tant de milliers de personnes à travers 156 des 195 pays au monde se plaisent à lire les récits de nos sorties, dans chacune des langues, nous nous disons BRAVO !
Nous ne faisons pas de portraits idylliques de nos coins que nous révélons, avec parfois de belles cueillettes et à d'autres moments, des paniers plutôt vides !
Le rapport moral du Président a été approuvé à l'unanimité.
Le bilan financier a été présenté par Jean-Luc Bolard, Trésorier sortant. L'assemblée générale de l'an dernier avait instauré, malgré l'apport d'un plat spécifique, la mise en place d'une participation de 5€ de chacun des présents à nos initiatives : fête de fin d'année et barbecue.
La
participation de 99 sociétaires a représenté pour ces 2 initiatives une
entrée en trésorerie de 495€. Le bilan montre que pour la saison
passée, nos comptes dégagent un excédent de 410,42€.
Le bilan financier a donc été approuvé à l'unanimité.
Notre souhait d'élargir notre Conseil d'Administration que nous appelons également bureau, par un renfort supplémentaire pour l'accompagnement des sorties n'a pu se concrétiser.
L'assemblée a donc reconduit à l'unanimité les 9 sortants, à savoir : Jean-Marc Buquet, Jean-Luc Bolard, Bernadette Pellegrin, Alessandro Cresti, Olivier Minez, Monique Pelletier, Joëlle Chaine, Georgia Biasini et Michel Barrionuevo.
Après une très courte interruption de séance, le Conseil d'Administration nouvellement réélu a reconduit chacune et chacun dans ses responsabilités bénévoles.
Jean-Marc Buquet, Président de la Société mycologique de Sassenage a repris les travaux de notre séance, en faisant tout d'abord voter sur proposition de Jean-Luc Bolard, le budget prévisionnel pour la saison 2024-2025, approuvé à l'unanimité.
L'heure était venue de fixer les prochaines échéances : dernière sortie festive le 2 novembre, avec repas partagé grâce à l'apport d'une spécialité salée ou fromage, d'apporter ses couverts, boissons et pain seront fournis par l'association.
La fête de fin d'année se tiendra pour la dernière fois un samedi, le 7 décembre.
Joëlle et Georgia chargées de l'animation ont présenté des exemples possibles de sorties à la journée.
Ce site, rendra compte des perspectives au fur et à mesure de leurs déroulements.
Avant de clore l'assemblée générale, les règles de fonctionnement de nos sorties ont été rappelées et affinées. Nous avons atteint le nombre maximal de sociétaires et nous tenons à préserver la sécurité des sorties. Le jour suivant pour la sortie du 12 octobre, ces règles ont été appliquées dans l'esprit du mandat de cette assemblée générale.
Sur proposition, de l'un des sociétaires présents, l'assemblée unanime, debout a applaudi l'ensemble des membres du bureau pour leurs implications bénévoles et parfois ingrates à la vie de la Société mycologique de Sassenage.
Comme le montre la photo de Une, les adhérents avec leurs apports ont permis de terminer la soirée en se régalant des différents plats apportés.
Et que vive et se poursuive sans discontinuer, cette belle ambiance de partage et de convivialité !
Martine Barrionuevo a assuré les prises de vues de cette assemblée générale, Jean-Marc y a glissé quelques touches lors du pot, la totalité sont rajoutées à l'album du dossier Septembre-Octobre 2024
Nos sorties mycologiques ne sont pas publiques, peuvent y participer les adhérentes et adhérents. Il arrive qu’exceptionnellement nous tolérons un essai, mais celui-ci est très encadré pour des raisons évidentes de sécurité. Le seuil des 100 sociétaires étant franchi, nous ne pouvons admettre de dérogation et il ne peut y avoir d'essai, dès lors ou les demandes nouvelles sont enregistrées, mais ne pourront devenir effectives qu'après la saison en cours jusqu'en 2025, au cas où des sociétaires ne renouvèleraient pas leurs adhésions.
Sur la base de ce principe retenu par l'Assemblée générale du 11 octobre 2024, il a fallu ce matin au départ rappeler des règles : tout d'abord l'obligation que chaque participant soit en possession d'une gilet fluorescent durant la période de la chasse, d'autre-part, un couple d'adhérents ne peut venir accompagné par toute sa famille. Au départ de Sassenage, 25 participant·e·s mais nous avons du refuser la participation de 6 personnes dans les 2 groupes constitués à l'arrivée vers "Les Gorges".
Le groupe des sportifs conduit par Olivier, présenté comme celui à la recherche prioritaire de champignons a réuni 13 personnes, celui de Jean-Marc, dévolu en priorité aux châtaignes n'était que de 6 personnes.
Étant dans le groupe le plus nombreux, lorsque les premières trompettes de la mort ont été découvertes, nous voulions presser le pas du groupe pour nous rendre sur des zones plus fertiles, mais la majorité avait pris une allure de limace durant plus d'une heure, pour à la sortie un petit fond de panier. Lorsque nous sommes parvenus sur les secteurs plus fournis, en permanence, il a fallu tenter d'interrompre la séquence ramassage.
Difficile de conduire un groupe lorsque les bois sont aussi fournis. Dans la descente vers les étangs, nous n'avions perdu qu'une personne, fort heureusement, sortie de la zone blanche, nous avons pu établir le contact et nous retrouver tous ensembles !
Sur certains secteurs le terme de Cornes d'abondance revêtait tout son sens.
Nous avons également trouvés des pieds de moutons, des girolles, des chanterelles cendrées. En longeant les étangs, le pas pressé ne nous a pas permis de partager un moment avec un flamand rose présent sur la rive d'en face.
Au rendez-vous de 12H30, nous sommes arrivés avec 50 minutes de retard. Le premier groupe a sagement attendu et eux aussi ont fait le plein de paniers de Craterellus cornucopioides, ainsi que de belles châtaignes.
Parmi les châtaigniers, deux lépiotes ont été trouvées par Manon, il s'agissait de la lépiote de Konrad (Macrolepiota konradii). Me méfiant des petites lépiotes, j'ai dit : à rejeter !
En fait, elle serait comestible.
Le centre anti-poison de Belgique a réalisé une très belle page sur les champignons toxiques et mortels, je vous invite à prendre connaissance de cet article.
L'enthousiasme régnait lors du pique-nique partagé, interrompu par la pluie à 14H.
Nous avons invité chacune et chacun à lire l'article, "champignons : les bonnes pratiques" pour éviter l'intoxication qui a servi de trame à l'interview de Michel Barrionuevo sur radio Isa. En principe à heure fixe, il devrait pouvoir être entendu, le lundi 14 Octobre. Nous sommes sans nouvelles de celui de Jean-Marc Buquet à France Bleu Isère.
En octobre, nous continuons le rajout des images sur l'album du
dossier Septembre-Octobre 2024
J'ai choisi ce nom parce que la miche évoque à la fois mon prénom et aussi le bon pain d'autrefois. Roulée parce qu'en imaginant cette recette, j'ai voulu rajouter une couche évoquant la buche et d'automne par le choix du champignon incorporé, la chanterelle en tube.
Ingrédients :
Farine bio type 65, 500G
Chanterelles en tube: 350G
Boite tomate pelées entières : 240G
Bûche de chèvre : 90G
Huile d'olive : 15 cl
Basilic séché : 15G
Levure de boulanger sèche 8G
Sel 15 G
Poivre 5G
Oignon: 1 moyen
ail 1 grain
Eau : 150G
Préparation :
J'ai commencé à préparer un pré-levain avec les 150G d'eau, la même équivalence en farine que j'ai laissé reposer 6 heures.
J'ai préparé ma sauce type pizza avec l'oignon que j'ai coupé finement et que j'ai fait rissoler avec une pointe d'huile d'olive (5cl). J'ai rajouté mon grain d'ail ciselé, puis le jus de la boite de tomates pelées, ensuite j'ai émincé les tomates qui ont été incorporées dans la sauce, puis le basilic, 7G de sel et le poivre. A feu doux, j'ai fait mijoter 30 mn.
J'ai fait cuire mes chanterelles pour qu'elles rendent leur jus et incorporé progressivement la buche de chèvre.
Nous voici à l'étape de la constitution de la pâte: au levain, j'ai incorporé les chanterelles avec le jus, rajouté 10 cl d'huile d'olive, 8 G de sel et 320G de farine en pétrissant le tout. Ce pâton, je l'ai laissé se reposer une heure avant de l'étaler au rouleau.
Sur la pâte étalée, j'ai rajouté une couche de sauce tomate et le reste de la farine a été utilisé pour réaliser le roulé que j'ai déposé sur un papier sulfurisé.
3 Heures plus tard, j'ai badigeonné avec le reste de sauce ce pâton avant de l'enfourner durant 30 minutes dans un four réglé à une température de 250°.
A la sortie, après refroidissement j'ai découpé en fine tranches ce résultat exquis pour les papilles.
Un communiqué du Ministère de la Santé via l’ANSES fait état au 13 aout 2024, de 400 cas d’intoxications depuis le 1er juillet.
Parmi ces 400 cas 32 cas graves dont 20 correspondent au syndrome phalloïdien, 2 ont nécessité une greffe hépatique et il y a eu un décès.
Face à cette situation, la société mycologique de Sassenage est sollicitée pour répondre à des interviews afin de conseiller sur la pratique de la cueillette de champignons.
Jean-Marc Buquet a répondu à la sollicitation de France Bleu Isère et Michel Barrionuevo à celle de Radio ISA, et tous deux au Dauphiné Libéré.
Rappelons quelques règles :
Dans l’Isère 30% des forêts sont communales ou domaniales et 70% sont privées.
Dans la forêt, vous n’allez pas faire vos courses.
L’idéal est de disposer d’un panier en osier d’une contenance de 5 litres (c’est la dose maximale de cueillette permise). Si vous n’en possédez pas, utilisez un sac en tissu permettant aux champignons de respirer. Alors pas de sacs plastique, la fermentation rapide altère le champignon ramassé. Quel dommage …. !
Ramasser les sujets jeunes, mais pas trop petits.
Ne mélangez pas les différents champignons entre eux, séparez-les afin de s’assurer qu’aucune contamination d’un mortel ne soit venue perturber le bon comestible.
Le 30 septembre 2024, sur le marché de Vence (06), des Oronges (amanite des Césars) vendues, avaient été en contact avec des œufs d’amanites phalloïdes.
Attention aux confusions :
Ne cueillir que les spécimens que vous connaissez parfaitement et non pas approximativement, les sujets Sains, en veillant à ce qu’ils soient complets (de la tête au pied) pour une détermination la plus proche de la réalité.
Prenons l’exemple des lépiotes : la lépiote élevée et la mamelonnée sont comestibles. La lépiote des jardins ou lépiote vénéneuse ainsi que la lépiote brune, la lépiote de Morgan, sont toxiques.
Si les spécimens que vous connaissez bien se trouvent le long d’une route, ne les cueillez pas. Le champignon est une grosse éponge, des polluants les ont surement imprégnés.
Ne pas se fier à l'application de son téléphone
Sur votre téléphone portable, vous avez téléchargé une application vous permettant la détermination, ne faites pas confiance aux résultats donnés, vérifier encore.
Un champignon, ce n’est pas seulement une image, c’est aussi un biotope, une odeur ; par exemple, le sanguin, le lactaire délicieux ne se trouvent que sous les pins, pas sous les épicéas, les sapins !
De préférence, faites confiance à votre Pharmacien.ne. En cas de doute, il-elle vous renverra vers un déterminateur d’une association mycologique.
Votre pharmacien ou le déterminateur, s’il ne connait pas parfaitement le champignon vous conseillera de vous en débarrasser. Soyez indulgent, il y a plus de 4 000 variétés recensées en France et en Europe, personne n’est en capacité de tout connaitre !
Ne cédez pas à la mode du carpaccio, il faut faire cuire tous les champignons.
Certains nécessitent une durée d’au minimum une quinzaine de minutes, par exemple, le bolet à pied rouge ou bien au printemps, la morille ;
Le champignon n’est ni un légume, ni un fruit, il a son propre règne, le fongique ;
Ce n’est pas parce que le champignon est une source riche en protéines, en fibres, en vitamines et sels minéraux, qu’il faut en abuser.
La recommandation est de limiter en moyenne sa consommation à 200 grammes par adulte et par semaine.
Un champignon décrit comme comestible à un moment donné peut changer de catégorie et devenir impropre à toute consommation. Dans les années 1980, le gyromitre était vendu à l’état sec, comme un excellent comestible, aujourd’hui les progrès de la science ont montré que la maladie de Charcot pouvait être imputée à son composé hautement toxique, la gyromitrine, et au syndrome gyromitrien, par intoxication lente pouvant être mortelle.
Beaucoup de guides décrivent l’armillaire couleur de miel comme un excellent comestible. Il est important de savoir que ce champignon renferme des substances potentiellement toxiques à long terme (intoxications de type gastro-intestinal) : il est donc très déconseillé de le consommer tout comme les autres armillaires.
Des chercheurs analysent sans cesse les espèces et il n’est pas rare de voir des déclassements. Même les plus aguerris d’entre les mycologues sont sensés se tenir informés de tout changement.
Les appellations évoluent également pour permettre une identification homogène entre territoire. C’est le cas des chanterelles nommées girolles, des trompettes chanterelles nommées chanterelles en tubes. …. Etc. Il faut savoir de quoi l’on parle, même si nous avons toujours appelé les girolles chanterelles, l’habitude n’est pas une bonne raison.
En cas d’intoxication: les symptômes peuvent apparaitre parfois 12 heures plus tard : diarrhées, douleurs abdominales, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue… Immédiatement composer le numéro du centre anti-poison.
Sur notre région, c’est celui de Lyon au 04 72 11 69 11, ou alors le 15.
21 adultes et 3 enfants étaient présents pour cette balade dans les bois de Chambaran.
Pourquoi on dit les Chambaran, sans mettre de "s" ? Cette déclinaison dans le département de l'Isère vient du terme ancien "champ bon à rien" !
Comme à chaque fois qu'un plan du lieu est remis à chaque participant, une recette l'accompagne. Celle du jour, concoctée par Jean-Marc avait un lien avec le champignon du moment, la trompette des morts. Allez savoir pourquoi, ce jour, personne n'a pu cueillir ce champignon sur un secteur adapté, avec des châtaigniers !
Sur les deux groupes constitués, la grande poussée concernait l'hygrophoropsis aurantiaca ou fausse girolle. Dans le livre de Guillaume Eyssartier et Pierre Roux : le Guide des champignons France et Europe (le 5ème volume à jour vient de paraitre), les auteurs écrivent : "La fausse girolle est facile à confondre avec la Girolle dont elle se distingue par sa chair molle et insipide et ses lames qui se détachent facilement de la chair du chapeau. "
Second champignon très présent, Armillaria mellea, l'armillaire couleur de miel. Il est important de savoir que l'armillaire couleur de miel renferme des substances potentiellement toxiques à long terme (intoxications de type gastro-intestinal): il est donc très déconseillé de le consommer tout comme les autres armillaires.
Dans le groupe de Jean-Marc, l'Imleria badia ou bolet bai a été découvert, quelques chanterelles en tubes et quelques petits pieds de mouton, quelques Leccinum aurantiacum ou bolet orangé : enfin des comestibles !
Dans le groupe de Olivier, cheminant par une autre combe, quelques Boletus edulis,cèpes de Bordeaux.
La chanson bien connue de cette fleur rencontrée dans la balade montre que le symbolisme du Colchique d'automne est riche et varié. En raison de sa
floraison tardive, il est souvent associé à la mélancolie, aux adieux
et aux souvenirs. Dans certaines cultures, il est également vu comme un
rappel à la fois de la beauté fragile de la vie et de l'inévitabilité du
cycle des saisons. Et oui, c'est la fin de l'été !
A notre arrivée à proximité de l'étang de Digonne, nous sommes allés visiter le refuge réservé uniquement à la société de chasse et que nous aurions pu utiliser si la météo nous était défavorable.
La multitude de variétés présente a donné l'occasion à Jean-Marc après le pique-nique, de présenter une petite exposition permettant aux nouveaux arrivants de se familiariser avec les différentes sortes présentes.
La semaine prochaine, les sociétaires de la mycologie de Sassenage se retrouveront à la maison des clubs, le vendredi 11 octobre pour la tenue de leur assemblée générale. Comme à chaque fois, elle se clôturera par le verre de l'amitié offert par notre association, et les adhérents apporteront de quoi grignoter, tous ensemble.
Régulièrement la société mycologique de Sassenage est mise à l'honneur, ce vendredi 4 octobre, l'article de Maryvonne Mathéoud dans la page Sassenage décrivait la passion de Jean-Marc Buquet; Émilien Terme journaliste du Dauphiné Libéré a interviewé Michel Barrionuevo, jeudi dernier à paraitre bientôt. Par rapport aux intoxications, France Bleu Isère a sollicite Jean Marc Buquet et radio Isa Michel Barrionuevo.
En octobre, nous continuons le rajout des imagessur l'album du
dossier Septembre-Octobre 2024