samedi 28 septembre 2024

Sortie mycologique du 28 septembre 2024 au Plateau de Girieux


Que d'eau, que d'eau, mais une vigueur inégalée pour les onze sociétaires qui ont bravé ces conditions épouvantables !

Sur le terrain les onze ont tenté de maitriser les éléments déchainés, en commençant par la montée de la route vers le col de la Charmette, Michel se transformant en déblayeur de voirie pour ôter les cailloux descendus sous l'effet hydrologique de la pluie.

Parvenus au bas de "Les Plats", d'emblée plusieurs variétés de champignons nous attendent dont : armillaires couleur de miel (Armillaria mellea); guépinies en helvelles (Guepinia helvelloides), clitocybes du bord des routes (Clitocybe rivulosa), Coprins chevelus (Coprinus comatus), etc...

Après, allez savoir pourquoi, cette forte montée de 131 mètres de dénivelé jusqu'à Fontaine Claire s'appelle "Les Plats", à moins qu'il ne s'agisse d'une métaphore culinaire en lien avec les plates côtes servant à la réalisation du Pot au feu !

Après avoir franchi cette gorge, sur un talus, une amanite tue-mouche et tandis que je tente de la photographier, voilà que surgit de cette colline Svitlana, à l'image de la Statue de la Liberté, mais, brandissant 3 magnifiques cèpes de Bordeaux, dans la minutes suivante, elle sera relayée par Monica !

Nous avions prévu de pique-niquer dans le refuge de Girieux, mais en même temps, une battue se déroulait et nos amis chasseurs qui entretiennent ces maisons, nous ont proposé de nous replier sur celle des bois vers Fontaine Claire.

L’abondance de champignons permettait de faire différents choix et parmi eux, les craterelles : la chanterelle en tube (Craterellus tubaeformis), la trompette de la mort (Craterellus cornucopioides), du côté des pieds de mouton l'ombiliqué (Hydnum umbilicatum) et (Hydnum repandum), les coulemelles (Macrolepiota procera), les lactaires semi-sanguin, délicieux et des épicéas. Alessandro sera le troisième à trouver un cèpe.

Nous avions donné le point de rendez-vous à 12H30 à la cabane, mais à 11H40, Michel trempé jusqu'aux os préférera abandonner les recherches et se réfugier à l'abri, il sera suivi dix minutes plus tard par Marion et Jean-Michel qui aura connu une première sortie mémorable. Boire le thé à l'apéro quand l'on grelotte, c'est exquis !

Dans la cabane, il y a un poêle, mais comment l'utiliser, ils trouveront de vieux journaux, Jean-Michel a un briquet, il faut du petit bois et trouver l'astuce de comment l'allumer. Finalement il faudra attendre l'arrivée de Olivier pour parvenir à trouver la bonne solution.

Que la petite flambée fut belle, sans doute un peu courte ! Allez savoir pourquoi, les onze étaient pressés de rentrer chez eux, avec des rêves de douche ou de bain chaud.

Au-delà de la froideur, le plus important est le partage, les images supplémentaires de cette sortie, ont été rajoutées sur l'album du dossier Septembre-Octobre 2024  


samedi 21 septembre 2024

Sortie du 21 septembre 2024 au Col du Banchet dans le Trièves


Lorsque l'on évoque le Trièves en matière de champignons, la première pensée va vers la chanterelle jaune (Craterellus lutescens), ce bon comestible à l'odeur fruitée!

Au départ de Sassenage, 21 sociétaires, et 4 autres attendaient au second rendez-vous du Col du Fau, sans avoir prévenu le Président.

En direction du Col du Banchet, la traversée soudaine d'une horde de sangliers avec leurs marcassins remontant les bois, nous a mis en garde sur les dangers présents en contrebas d'une opération de battue.

A notre arrivée, nous avons formé deux groupes en tenant compte de ce facteur, celui de Jean-Marc remonterait les coteaux par le Peyrard, et celui de Michel, intronisé accompagnateur, prospecterait sur la partie boisée de Pré Bérard et les Blanches de Raud.

Ce que les deux groupes ont constaté à ce niveau là, c'est l'absence d'humidité. 

Fort heureusement, le groupe de Michel était composé de sociétaires plus aguerris aux sorties et lorsque des choix différents ont été proposés, Michel a accepté d'être délesté d'une partie des 13 chercheurs de champignons.

Les chanterelles jaunes bien souvent étaient petites, voire minuscules; il y a bien eu quelques pieds de mouton, mais nos adhérent·e·s n'auront pas la capacité d'inviter largement à la dégustation de leurs collectes. Le souvenir qu'elles et ils garderont est celui des panoramas de nos montagnes et bien sûr du Mont Aiguille.

Souvenir du pique-nique avec ses partages qui font vibrer l'amitié. Sur le site, des changements sont apparus, le lien vers l'adhésion a été remplacé par une phrase annonçant que nous avions atteint le maximum d'adhérents, et puisque de plus en plus, nous sommes sollicités pour accompagner des sorties, nous ne disposons pas des capacités pour répondre positivement. 

Nous avons rajouté des images supplémentaires de cette sortie, merci à Georgia, Jean-Luc, Jean-Marc, Joëlle et Michel, sur le nouvel album du dossier Septembre-Octobre 2024

samedi 14 septembre 2024

Sortie mycologique du 14 septembre 2024 aux Seiglières



La goutte froide a fait chuter fortement les températures et les sommets se sont pelliculés de blanc. Cela n'a pas freiné les ardeurs et à l'heure du rendez-vous, deux sociétaires ont choisi de changer de destination. A 8 heures, les 6 voitures se sont élancées direction le Parking des Seiglières.

L'une d'entre elles se retrouvera bloquée à la sortie de l'U2 vers Gières, un fou du volant est venu la percuter par l'arrière, le choc a blessé à la tête Georgia, du coup il a fallu faire intervenir les pompiers et différents examens et radios ont été pratiqués.

Joëlle, Philippe, Jean-Luc et Georgia ont dû renoncer à cette sortie. Aussi, les images de cette sortie leur apporteront un maigre réconfort ! 

Tous les participantes et participants témoignent leur affection à Georgia et souhaitent que cet incident ne soit qu'un mauvais souvenir à effacer des mémoires. Nous n'avons pas d'écho des dégâts du véhicule de Philippe.

Sur place, nous avons formé deux groupes de 9 sociétaires, avec une destination identique pour le pique-nique, la cabane A. Bonnet, l'un passant par le circuit de l'étang des marais chauds et l'autre par le Marais avec un objectif commun, réaliser une mini exposition mycologique.

Du côté des Marais chauds, pas d'image et de petites cueillettes. 

Avec Jean-Marc, le groupe s'est d'abord dirigé vers la table d'orientation du Marais des Seiglières, avec des vues splendides sur la vallée grenobloise, Véronique a cru entrevoir sa maison des Côtes de Sassenage et les 4 femmes et 4 hommes ont posé pour la postérité.

Le plus chanceux du début de cette balade sera Pierre qui dénichera des coulemelles ou lépiote élevées (Macrolepiota procera), puis après la séquence point de vue, les 2 Martine trouveront les premiers cèpes de Bordeaux (Boletus édulis).

Pour varier le nombre de spécimens différents, nous iront faire un tour dans le Marais pour cueillir des pholiotes ridées (Cortinarius caperatus), des chanterelles jaunes (Craterellus lutescens). D'autres variétés plutôt rares seront découvertes comme le tricholome prétentieux (Tricholoma portentosum)....

Lorsque l'on est descendu à 1000 mètres et que la cabane est à 1298 mètres, il faudra crapahuter en tentant des respecter l'horaire défini. La nouvelle Martine sera chanceuse en découvrant une plaque de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides), et dès l'annonce une partie du groupe comme une volée de moineaux se précipitera. Elle ne renouvèlera pas cette erreur avec une petite plaque de girolles.

A l'heure fixée, les 18 seront au rendez-vous, les nouvelles sociétaires nous ont fait gouter spécialités ou composition comme la brioche à la tapenade, le cantal, le chocolat du Pérou, etc... Sympa, l'entrée en matière, nous avons apprécié !

Jean-Marc a disposé sur des plaques de mousse les différentes espèces afin de les présenter. Lonny, comme le montre cette image, ne voulait rien rater des explications données. 

Concernant les différentes odeurs, la seule acceptée unanimement fut celle de l'Agaricus sylvicola. Sophie fera remarquer que dans les bois, il y avait souvent une odeur d'anis, la russule à odeur d'anis (Russula fragrantissima). Le site mycodb recense 44 espèces différentes à l'odeur anisé.

Sur le chemin du retour, à l'arrivée sur la route, il manquait Louis qui est allé à juste titre, visiter l'un de ses coins, avec encore de belles girolles.

Nous avons rajouté des images supplémentaires de cette sortie sur le nouvel album du dossier Septembre-Octobre 2024


samedi 7 septembre 2024

La Mycologie Sassenage au Forum de la vie associative ce 7 septembre 2024


L'ouverture au public a été avancée à 9H et la clôture à 13H. En amont, Martine et Michel sont allés cueillir, la veille, différentes variétés de champignons.

En cours de chemin, à deux reprises, ils ont été interpelés : " Vous êtes la Société mycologique de Sassenage, nous sommes de fidèles internautes de votre site ". 

L'un rajoutera : " comment expliquer que vous soyez moins nombreux aux dernières sorties"; tandis que l'autre rajoutera: "vous êtes la boussole de l'Isère, à partir de vos écrits, je sais si cela vaut le coup d'aller voir, ou pas !"

Cette exposition a surpris et plu aux cueilleuses et cueilleurs qui imaginent le début de la saison à l'approche de l'automne. 

Répéter l'agenda de notre association avec des sorties de mi-mars à la fin octobre, surprenait. Avant le forum, 3 nouveaux sociétaires nous ont rejoints et durant ces 4 heures, 13 nouveaux complètent la Société mycologique. A ces seize, dont Sophie qui revient, nous souhaitons la bienvenue.

Samedi 14 septembre, à n'en pas douter, nous devrions être plus nombreux. Avec cette nouvelle saison, nous allons apprendre à faire plus ample connaissance, le cap des 100 sociétaires sera dépassé, nous aurons à gérer cette nouvelle situation !

Un nouveau dossier a été créé contenant quelques images supplémentaire, celui de Septembre-Octobre 2024




samedi 31 août 2024

Sortie mycologique du 31 aout 2024 au Collet d'Allevard


Au foot, une équipe est composée de 11 joueurs, c'est le nombre des présents pour une sortie gentillette, le dénivelé annoncé de 150 mètres aura été respecté.

Quelle idée de vouloir stationner au plus près du départ du sentier raquettes, même si la place ne manque pas. 

La sacro-sainte propriété privée, exclut ce type de liberté et 3 habitants sont venus nous demander d'aller garer nos 3 véhicules ailleurs, à moins d'une centaine de mètres en amont ! Nous nous sommes exécutés.

Le sentier à raquettes a commencé par un faux plat, un peu trop pentu pour les participant·e·s ayant choisi de prioriser cette balade, du fait de sa facilité. 

De part et d'autre les gentianes croisettes en fleurs accompagnaient notre marche, quoi de plus agréable que de contempler ces beautés.

Par un pur hasard, le groupe s'est scindé en deux, Jean-Marc et Alessandro étaient au petits soins pour guider Manon, effectuant sa première avec le monde de la mycologie.

Michel se chargera des 7 autres et en chemin des randonneurs feront la réflexion : " vos paniers sont vides !"

Du côté de Jean-Marc, des cèpes, des pieds de moutons et des russules étaient trouvés.

Michel fit le choix de se rendre directement à la cabane des Mouilles et conseilla de chercher autour, après avoir trouvé son premier cèpe bouchon.

Aussitôt, cela a donné du baume au cœur, d'autres cèpes, quelques girolles. Au fur et à mesure de la remontée, l'humidité se faisait plus présente, d'où ce nom des Mouilles. Georgia et Joelle seront ravies de la trouvaille de plaques de chanterelles en tubes (Craterellus tubaeformis).

Nous avions rendez-vous à midi et dans la demi heure restante, Michel et Jean-Luc tentèrent de visiter la partie plus basse et, en réalisant le cliché d'un cèpe pour l'image de Une, Michel perdit son appareil photo et après avoir déniché un secteur d'une quarantaine de cèpes de Bordeaux en file indienne. C'est, en voulant immortaliser cette séquence qu'il se rendra compte de cette perte.

Appelé par le groupe pour casser la croûte, il attendra le moment du dessert pour tenter de retrouver ce Canon. Moins de cinq minutes plus tard, un cri de joie raisonnait, l'objet perdu avait été récupéré.

Le dessert aura était très collectif, avec les figues de chez René, la réalisation de la tarte par Babeth, son transport par Jean-Marc et la découpe par Manon. Pas commode la division en onze parts, mais chacune et chacun aura apprécié, en demandant à Michel de complimenter la pâtissière.

Dans une équipe, il y a des rôles différents pour cette sortie si les premiers cèpes dominent, il manquait le champignon que nous n'avons cessé de trouver au cours des 11 dernières semaines, les girolles. Le chanceux sera Michel, après le pique-nique, en empruntant des secteurs abruptes. 

Nous pouvons dire, après 14 jours sans pluie, pas de grosses cueillettes, mais une diversification très prononcée  des différentes variétés, à suivre le 14 septembre équipé bien sur d'un gilet fluo, la chasse étant ouverte !

La semaine prochaine, PAS DE SORTIE :

Samedi 7 septembre 2024, notre association participera au forum de la vie associative de Sassenage à la Halle Jeannie Longo, ouverte au public de 9H à 13H. 

Bien évidemment, sans attendre, chacune et chacun de nos sociétaires ainsi que les nouvelles et nouveaux pourront renouveler ou demander leurs adhésions pour la Saison 2024-2025, en utilisant ce lien : https://www.sassenage.net/mycologie-sassenage/

Les photos de cette sortie, agrémentées par Georgia, Jean-Luc, Jean-Marc, Joëlle, Manon et Michel sont les dernières rajoutées à l'album du dossier juillet-Août 2024

 

samedi 24 août 2024

Sortie mycologique du 24 aout 2024 au Chalet du Bout


Il est important de tout maitriser dans le cadre d'une sortie. Celle de ce jour était annoncée avec un départ du Gleyzin jusqu'au Chalet du bout avec 400 mètres de dénivelé positif. En recevant le message Georgia a annoncé qu'elle avait entendu que la route du Gleyzin serait fermée en raison du trial "l’Échappée Belle de Belledonne". La solution de repli est de partir du Plan de la Vache, mais cette solution est bien plus éprouvante !

L’Échappée belle, c'est quoi ? C'est l'ultra traversée de Belledonne entre le 23 et le 25 août 2024 selon 3 types d'épreuves :

- L'intégrale partie de Vizille, vendredi et qui terminera son périple à Aiguebelle pour une Course à pied de 152 Km et 11 390mètres de dénivelé positif

- Le parcours des crêtes, partie ce matin d'Allevard et qui nous a bloqués un temps jusqu'après le passage du dernier inscrit, le périple se termine aussi à Aiguebelle le parcours est de 63 Km et 4 770 mètres de dénivelé positif

- La Traversée Nord, 92 km et 6 740 mètres de dénivelé positif pour un circuit, partie ce matin du Fond de France jusqu'à Aiguebelle.

Finalement cette sympathique manifestation dont nous souhaitons un plein succès, avec un nombre moins important d'abandons que les années précédentes aura eu des répercussions sur les 16 sociétaires présents pour cette sortie.

Parvenus au Plan de la Vache, nous tenterons de réduire les distances du très long chemin forestier en empruntant des sentiers de raccourcis : beaucoup d'arbres sont tombés et bloquent quelque peu le passage, un à un, nous franchirons ces différents obstacles. 

Lonny, lors de ces passages pourra cueillir quelques girolles et trompettes chanterelles.

Sur le grand carrefour, pas d'autres voies que la poursuite du sentier jusqu'à une intersection et un chemin plus abrupte raccourcissant la distance, avec possibilité de trouver éventuellement des girolles. 4 volontaires pour cette solution.

Parvenus à la barrière, gros cafouillage, les GPS indiquent qu'en allant droit, le Chalet du Bout sera accessible à 200 mètres, Jean-Marc proposera une autre solution avec un sentier boueux devenant impasse. Jean-Louis, Martine et Michel choisiront de franchir les obstacles à travers bois sur des pentes raides. C'est à cet endroit que les perspectives de quelques girolles cueillies seront, compte tenu du terrain accidenté, rendu possibles !

L'absence totale de pluie durant toute la semaine n'a en rien favorisé la moindre poussée. Il n'y a que sur quelques coins un peu plus humides de façon naturelle ont vu émerger quelques champignons comestibles : girolles, pieds de mouton, vachottes. Soyons honnêtes, il n'y a pas eu de cueillettes mémorables, à la rigueur quelques centaines de grammes !

La vachotte, c'est le lactaire à lait abondant (Lactifluus volemus), c'est un comestible qui a une odeur forte d'écrevisses en train de cuire, ou d'artichauts.

Après la pause repas, Jean-Marc a souhaité réaliser la photo de groupe au pied du sapin de Henri IV, en disant : "plus de 400 ans vous contemple avec cet arbre remarquable".

La descente pour rejoindre les véhicules en empruntant la route forestière a été éprouvante, en raison du soleil, de la chaleur (29°, à cette altitude, c'est pas commun). Petit lot de consolation, les campanules à larges feuilles (campanula latifolia); elles font penser aux gentianes bleues.

Cette semaine encore, les photos de la sortie complètent l'album du dossier juillet-Août 2024.


samedi 17 août 2024

Sortie mycologique du 17 aout 2024 au Crêt du Poulet


Pour la poussée des champignons, la succession d'averses les 3 jours précédant ne pouvait qu'être bénéfiques, était-ce suffisant ? La meilleure façon de se faire son opinion était d'aller voir sur le terrain.

La nuit aura été de plus, particulièrement pluvieuse et à notre rendez-vous de départ à Sassenage, une accalmie nous a permis d'organiser sereinement le covoiturage. En cours de route sur la rocade, les essuies-glace n'étaient pas du luxe.

Ne dit-on pas, pluie du matin n'arrête pas le pèlerin. A notre arrivée au niveau du foyer de ski de fond du Col du Barioz, parapluies, capes ou K-Way, se mariaient avec le décor gris de ce débat de journée pour les 10 sociétaires présents.

Involontairement deux groupes se sont formés, ceux choisissant la méthode échauffement progressif et les autres de prendre au plus court, compte tenu de la distance minimale à parcourir 2,9 Km sur un dénivelé de plus de 320 mètres avant de se retrouver à la barrière finale.

Johan qui connaissait des coins vers le lac dit Crève-Coeur, n'aura pas été mécontent de la grosseur des girolles trouvées. L'ensemble du groupe a pu se mettre en confiance lors de notre escale au Refuge de Pierre Roubet. 

Les vaches et les veaux n'étaient pas allongés mais paissaient paisiblement, l'arrêt de la pluie pourrait durer au moins jusqu'à 17 heures, c'était un bon signe.

Au fur et à mesure de notre ascension, le jaunissement très prononcé des épines d'un nombre important d'épicéas nous inquiète, d'autant que sur un nombre important de forêts des insectes ravageurs conduisent à l'abattage des arbres. Les arbres sont le poumon de la Terre, ils absorbent du gaz carbonique et rejettent l'oxygène essentiel à la vie, filtrent les poussières et les autres polluants de l'air, fournissent un abri aux insectes, oiseaux et petits animaux, en plus d'apporter une ombre rafraichissante.

Comme point de chute pour le casse-croûte en commun, nous avions fait le choix du chalet du Levant, pour se donner le maximum de chances de cueillettes, nous nous sommes répartis en deux groupes, l'un se dirigeant et prospectant  vers la destination finale jusqu'à 13 heures, l'autre partant de la prairie à proximité du refuge du Crêt du Poulet pour rejoindre le point de ralliement.

Blottis dans la mousse ou sous la protection des myrtilliers, les girolles jaunes ou orangées sont présentes en nombre. il ne reste plus qu'à se baisser pour les récolter.

A un moment, deux coups de sifflet ont retentis, c'était le signal du rassemblement, aussi Martine, Michel et Patrick abandonneront la partie pour rejoindre le point de rendez-vous, avec 45 minutes d'avance. 

Sur place, ceux de l'autre groupe ont été moins chanceux et du coup, nous leur donnons les parties non cueillies pour disposer de paniers mieux remplis.

Lorsque la totalité des participants est réunie, la satisfaction est de mise et une partie choisit de récolter davantage, en se donnant 15H15, comme heure de départ afin de ne pas être gêné par le retour des pluies. 

Michel sera le premier à découvrir un cèpe de Bordeaux, format bouchon; un peu plus tard, Martine trouvera des bouchons jumeaux et des paniers se sont davantage remplis.

En redescendant, l'interrogation de mise est comment préparer ces girolles fraiches. 

L'omelette, c'est trop banale, les tagliatelles trop grosses, alors il y a les finestrelles ou les linguines, avec sel, poivre et crème fraiche, c'est un régal assuré.


Les photos de cette sortie complètent l'album du dossier juillet-Août 2024.