samedi 17 août 2024

Sortie mycologique du 17 aout 2024 au Crêt du Poulet


Pour la poussée des champignons, la succession d'averses les 3 jours précédant ne pouvait qu'être bénéfiques, était-ce suffisant ? La meilleure façon de se faire son opinion était d'aller voir sur le terrain.

La nuit aura été de plus, particulièrement pluvieuse et à notre rendez-vous de départ à Sassenage, une accalmie nous a permis d'organiser sereinement le covoiturage. En cours de route sur la rocade, les essuies-glace n'étaient pas du luxe.

Ne dit-on pas, pluie du matin n'arrête pas le pèlerin. A notre arrivée au niveau du foyer de ski de fond du Col du Barioz, parapluies, capes ou K-Way, se mariaient avec le décor gris de ce débat de journée pour les 10 sociétaires présents.

Involontairement deux groupes se sont formés, ceux choisissant la méthode échauffement progressif et les autres de prendre au plus court, compte tenu de la distance minimale à parcourir 2,9 Km sur un dénivelé de plus de 320 mètres avant de se retrouver à la barrière finale.

Johan qui connaissait des coins vers le lac dit Crève-Coeur, n'aura pas été mécontent de la grosseur des girolles trouvées. L'ensemble du groupe a pu se mettre en confiance lors de notre escale au Refuge de Pierre Roubet. 

Les vaches et les veaux n'étaient pas allongés mais paissaient paisiblement, l'arrêt de la pluie pourrait durer au moins jusqu'à 17 heures, c'était un bon signe.

Au fur et à mesure de notre ascension, le jaunissement très prononcé des épines d'un nombre important d'épicéas nous inquiète, d'autant que sur un nombre important de forêts des insectes ravageurs conduisent à l'abattage des arbres. Les arbres sont le poumon de la Terre, ils absorbent du gaz carbonique et rejettent l'oxygène essentiel à la vie, filtrent les poussières et les autres polluants de l'air, fournissent un abri aux insectes, oiseaux et petits animaux, en plus d'apporter une ombre rafraichissante.

Comme point de chute pour le casse-croûte en commun, nous avions fait le choix du chalet du Levant, pour se donner le maximum de chances de cueillettes, nous nous sommes répartis en deux groupes, l'un se dirigeant et prospectant  vers la destination finale jusqu'à 13 heures, l'autre partant de la prairie à proximité du refuge du Crêt du Poulet pour rejoindre le point de ralliement.

Blottis dans la mousse ou sous la protection des myrtilliers, les girolles jaunes ou orangées sont présentes en nombre. il ne reste plus qu'à se baisser pour les récolter.

A un moment, deux coups de sifflet ont retentis, c'était le signal du rassemblement, aussi Martine, Michel et Patrick abandonneront la partie pour rejoindre le point de rendez-vous, avec 45 minutes d'avance. 

Sur place, ceux de l'autre groupe ont été moins chanceux et du coup, nous leur donnons les parties non cueillies pour disposer de paniers mieux remplis.

Lorsque la totalité des participants est réunie, la satisfaction est de mise et une partie choisit de récolter davantage, en se donnant 15H15, comme heure de départ afin de ne pas être gêné par le retour des pluies. 

Michel sera le premier à découvrir un cèpe de Bordeaux, format bouchon; un peu plus tard, Martine trouvera des bouchons jumeaux et des paniers se sont davantage remplis.

En redescendant, l'interrogation de mise est comment préparer ces girolles fraiches. 

L'omelette, c'est trop banale, les tagliatelles trop grosses, alors il y a les finestrelles ou les linguines, avec sel, poivre et crème fraiche, c'est un régal assuré.


Les photos de cette sortie complètent l'album du dossier juillet-Août 2024.



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