samedi 14 septembre 2024

Sortie mycologique du 14 septembre 2024 aux Seiglières



La goutte froide a fait chuter fortement les températures et les sommets se sont pelliculés de blanc. Cela n'a pas freiné les ardeurs et à l'heure du rendez-vous, deux sociétaires ont choisi de changer de destination. A 8 heures, les 6 voitures se sont élancées direction le Parking des Seiglières.

L'une d'entre elles se retrouvera bloquée à la sortie de l'U2 vers Gières, un fou du volant est venu la percuter par l'arrière, le choc a blessé à la tête Georgia, du coup il a fallu faire intervenir les pompiers et différents examens et radios ont été pratiqués.

Joëlle, Philippe, Jean-Luc et Georgia ont dû renoncer à cette sortie. Aussi, les images de cette sortie leur apporteront un maigre réconfort ! 

Tous les participantes et participants témoignent leur affection à Georgia et souhaitent que cet incident ne soit qu'un mauvais souvenir à effacer des mémoires. Nous n'avons pas d'écho des dégâts du véhicule de Philippe.

Sur place, nous avons formé deux groupes de 9 sociétaires, avec une destination identique pour le pique-nique, la cabane A. Bonnet, l'un passant par le circuit de l'étang des marais chauds et l'autre par le Marais avec un objectif commun, réaliser une mini exposition mycologique.

Du côté des Marais chauds, pas d'image et de petites cueillettes. 

Avec Jean-Marc, le groupe s'est d'abord dirigé vers la table d'orientation du Marais des Seiglières, avec des vues splendides sur la vallée grenobloise, Véronique a cru entrevoir sa maison des Côtes de Sassenage et les 4 femmes et 4 hommes ont posé pour la postérité.

Le plus chanceux du début de cette balade sera Pierre qui dénichera des coulemelles ou lépiote élevées (Macrolepiota procera), puis après la séquence point de vue, les 2 Martine trouveront les premiers cèpes de Bordeaux (Boletus édulis).

Pour varier le nombre de spécimens différents, nous iront faire un tour dans le Marais pour cueillir des pholiotes ridées (Cortinarius caperatus), des chanterelles jaunes (Craterellus lutescens). D'autres variétés plutôt rares seront découvertes comme le tricholome prétentieux (Tricholoma portentosum)....

Lorsque l'on est descendu à 1000 mètres et que la cabane est à 1298 mètres, il faudra crapahuter en tentant des respecter l'horaire défini. La nouvelle Martine sera chanceuse en découvrant une plaque de trompettes de la mort (Craterellus cornucopioides), et dès l'annonce une partie du groupe comme une volée de moineaux se précipitera. Elle ne renouvèlera pas cette erreur avec une petite plaque de girolles.

A l'heure fixée, les 18 seront au rendez-vous, les nouvelles sociétaires nous ont fait gouter spécialités ou composition comme la brioche à la tapenade, le cantal, le chocolat du Pérou, etc... Sympa, l'entrée en matière, nous avons apprécié !

Jean-Marc a disposé sur des plaques de mousse les différentes espèces afin de les présenter. Lonny, comme le montre cette image, ne voulait rien rater des explications données. 

Concernant les différentes odeurs, la seule acceptée unanimement fut celle de l'Agaricus sylvicola. Sophie fera remarquer que dans les bois, il y avait souvent une odeur d'anis, la russule à odeur d'anis (Russula fragrantissima). Le site mycodb recense 44 espèces différentes à l'odeur anisé.

Sur le chemin du retour, à l'arrivée sur la route, il manquait Louis qui est allé à juste titre, visiter l'un de ses coins, avec encore de belles girolles.

Nous avons rajouté des images supplémentaires de cette sortie sur le nouvel album du dossier Septembre-Octobre 2024


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