samedi 2 mai 2015

Sortie du 2 mai 2015 à Freydières

Les années et les saisons se succèdent, sans qu'une année ou une saison particulière ne ressemble à celle qui l'a précédée. Cette année par exemple, la période de l'hygrophore de mars aura commencé un petit peu plus tard, suite à un enneigement important.
Lors de la sortie de ce jour, nous avons pu nous apercevoir que la fin de la pousse de ce champignon était imminente.
La morille qui pousse lorsque la jacinthe des bois est en fleur, que les premiers bourgeons sur les frênes ou noisetiers apparaissent, n'a pas connu cette année le choc thermique du à l'augmentation rapide de la température après une période de
froid, combiné à une bonne humidité, du coup, les morilles se sont faites plus rares et pour en trouver, il faut les rechercher maintenant sur une altitude de 1 400 mètres.
Cette sortie, avec les 23 sociétaires présents sur Freydières devait permettre de trouver ces deux champignons. Au final, nous avons recensé 48 hygrophores, ce qui représente plutôt une maigre cueillette.
Nous avons éprouvé un réel plaisir, malgré le maintien de la vigilance orange pour les pluies et inondations, suite à l'épisode très humide du premier mai, d'être accompagné par des périodes ensoleillées.
Les bois ont été ravinés par l'intensité des pluies, rendant les terrains plus glissants !
Après le moment de convivialité du pique-nique, un certain nombre d'entre nous ont choisi de faire quelques parties de pétanque dans un espace prêté gracieusement par la Gelinotte, le bar-restaurant à proximité de l'étang de
Freydières.
Tandis que d'autres ont préféré accroître leurs cueillettes, ce qui a permis de découvrir dans un pré, la fontaine Joseph R. Riboud.
Ensemble, nous avons achevé cette journée par le verre de l'amitié à la Gelinotte, en prélude au concert "les improbables" prévu ce soir à 21H !
Avec le changement de mois, un nouveau diaporama s'ouvre pour mai et juin 2015.

vendredi 1 mai 2015

Repas gastronomique à l'école hôtelière du Clos d'or, ce 30 avril 2015

La particularité de cette sortie gastronomique était d'apprécier les différents plats préparés par les élèves de l'école hôtelière du Clos d'Or.
Pour le plaisir, 
Robert-Marc avait cueilli, 
le matin, 
le muguet
de son jardin
pour offrir un petit bouquet
à chacun des 30 convives.

A l'apéritif pour accompagner le kir ou le vin blanc chardonnay du Val de Loire, nous avons dégusté en mise en bouche, une verrine tomates et mozzarella en mousse.

Puis vint l'entrée, avec une salade lyonnaise revisitée, sans pommes de terre, ni de harengs, mais du saucisson lyonnais, œuf poché, lardons, salade feuilles de chêne, tomate cerise, noisettes, pistaches. Fourchettes et couteaux étaient rangés soigneusement sur la table,
les jeunes serveurs nous diront de les utiliser dans un ordre précis, de l'extérieur de l'assiette vers l'intérieur. 

Pour nous désaltérer, un vin rouge du Languedoc-Roussillon " les Amandiers" faisait partie des propositions inscrites au menu, et des pichets d'eau.

Le plat du jour a été servi dans une assiette rectangulaire, il se composait d'un pilon et des morceaux de volaille farcie, accompagnés d'un riz madras aux morceaux d'ananas frais et des petits légumes glacés (carottes, courgettes, oignons).
En matière de fromage, nous avions le choix entre un fromage blanc à la crème avec son coulis de fruits rouges et crème fraîche ou une assiette de fromages affinés avec Cantal, Langres, chèvre cendrée.
Pour terminer en beauté, un tiramisu dans une coupe pour que nos papilles gustatives puissent s'en donner à cœur joie, juste avant un expresso.

Nous disons un grand merci, aux élèves, aux professeurs de ce lycée hôtelier du Clos d'or, pour ce sympathique accueil !


samedi 25 avril 2015

Sortie du 25 avril 2015 au refuge des Feuilles à Méaudre

Il n'y a pas de mystère, pour la floraison des champignons, l'humidité est indispensable !
Voilà quasiment deux semaines que la hauteur des gouttes d'eau n'est pas suffisante pour former un pastis, autant dire dans ce cas que les morilles se font désirer .
Qu'à cela ne tienne, nous avons des forêts en altitude et la neige est une précieuse ressource. C'est avec cette philosophie que les 26 sociétaires présents ont choisi d'arpenter les vallons entourant le refuge des Feuilles de Méaudre.
Il n'est pas étonnant que des taggeurs réalisent un fresque disant: Welcome Champipote" sur ce refuge.
Dans un creux découvert par Odette, il y plusieurs années, Babette a trouvé 7 minuscules morilles délicious.
Nous avions formé deux groupes, dans celui conduit par Georges, nous avons rencontré "le grand témoin", un arbre âgé de 150 ans en 1995 qui avait à ce moment là une hauteur de 38 mètres et un tour de 2,77 mètres.
Collybies ou hygrophores ont accompagné les cueillettes satisfaisantes des deux groupes, la palme du meilleur cueilleur revenant cette semaine à Jacques.
A l'heure du pique-nique, contrairement à certaines annonces météorologiques, c'est le soleil qui s'est invité à cette sortie, du coup, nous avons choisi de nous rassasier autour d'un feu de camp, en appréciant à l'apéritif, une quiche aux hygrophores et morilles concoctée par Babette.
Pour profiter pleinement de cette journée agréable, nous nous sommes ensuite dirigés vers les télésièges de la station. Du côté des creux enneigés, nous
pouvions trouver des hygrophores et sur le replat de petits pissenlits, alors que dans la plaine, il y a déjà quelques semaines que la floraison est achevée.
Merci dame nature, d'être si généreuse avec nous: la salade et les champignons agrémenteront ici et là quelques plats différents. Le diaporama printemps 2015 contient à présent 176 photos.
Information : Depuis la semaine dernière, suite à la coupure de la route vers Villard d’Arène pour 8 semaines au moins, nous avons pris des contacts et nous pouvons indiquer à nos adhérentes et adhérents que nous seront accueillis à Ceüse pour la sortie annuelle des 5 et 6 juin 2015.
Découvrez ci-dessous la courte vidéo sur notre feu de camp

samedi 18 avril 2015

Sortie du 18 avril 2015 au Désert Jean Jacques Rousseau

Les 23 participants à cette sortie sont partis fredonnant " gare aux morilles", la plupart y croyait: nous avions connu de chaudes journées et quelques pluies le jeudi et vendredi, le moral était là !
De la montée, il n'en manque pas. Du chemin de la Poya pour franchir le canyon dit " du coup de sabre" ; curiosité géologique qui d'après un habitant du secteur doit son nom au fait que vue du ciel cette voie semble avoir été découpée au sabre !
Il y a deux ans, vers chaque emplacement comprenant des chatons de frênes, nous avions trouvé des morilles, des morillons ou des pézizes, mais aujourd'hui, rien ! 
Mais alors pas un seul petit bout qui ressemble à une de ces variétés de champignons des Pezizales et de la famille des Morchellaceae.
Qu'à cela ne tienne, nous avons cueilli des asperges sauvages, en fait, il s'agit de jeunes pousses de tamier qui se consomment comme des asperges. Le surnom de ces jeunes pousses est: "herbe aux femmes battues", dû aux propriétés anti-ecchymotiques (contre les ecchymoses) et analgésiques (contre la douleur) de sa racine noire. D'ailleurs en anglais, la plante se nomme blackeye root, racine d'œil au beurre noir !
Son autre nom "responchon", que les amateurs de cuisine sauvage ramassent pour les cuisiner comme les asperges sauvages.
Et pour calmer la toux, nous avons cueilli la pulmonaire officinale (Pulmonaria officinalis).
La pulmonaire par son mucilage, son tanin et ses saponines est émolliente, expectorante, astringente et diurétique. Elle a été utilisée depuis l'antiquité pour traiter les maladies des voies respiratoires.
Restons dans le culinaire puisque cette sortie a permis de cueillir l'ail des ours (Allium ursinum). L'Ail des ours est une plante médicinale très ancienne connue des Celtes et des Germains. On en a retrouvé des restes dans des habitations du Néolithique. Depuis quelques années, il a retrouvé une popularité du fait de sa haute teneur en vitamine C et de ses propriétés amaigrissantes. Les adhérents de la société mycologique de Sassenage, en font du pesto.
Notre oeil a également été attiré par toutes sortes de plantes, comme les pervenches (la Vinca major et la vinca minor), ou bien l'Arum italicum ou gouet d'italie.
Fort heureusement, Robin aura trouvé une dizaine de mousserons de Saint Georges (Calocybe gambosa). Finalement, il y aura eu, un tout petit peu de champignons, mais que la ballade fut agréable !
A notre retour aux voitures, Odette nous a réservé la surprise de fêter ensemble, son anniversaire. Nous lui souhaitons de longues, très longues années au sein de notre société.
Pour le week-end des 5 et 6 juin, nous recherchons une solution de repli dans les Hautes Alpes compte tenu du blocage de la route de Briançon, suite à la fermeture du tunnel du Chambon pour au moins 8 semaines. De ce fait, notre sortie à l'hôtel "Le Faranchin" est compromise.


samedi 11 avril 2015

Sortie du 11 avril 2015 au Peuil de Claix

Dans le cadre d'une chaleur fleurtant avec les 22° centigrades avec un beau soleil, il n'a pas été surprenant que nous nous trouvions à 31 pour cette sortie mycologique.
Depuis plusieurs jours, la combinaison vent et soleil est venue assécher les différents bois. Au Peuil de Claix, nous étions à 936 mètres d'altitude, les frênes n'ont encore pas commencé leur bourgeonnement, ne savions qu'aucune morilles serait à l'horizon. Il faudra attendre au moins une dizaine de jours avant la première poussée.
Nous avons fortement apprécié que la commune pour préserver la zone humide installe un parking ! A cet endroit, nous avions cueillis des morilles blondes, des mousserons de Saint Georges: ces champignons ne seront plus présents à cet endroit là !
Avec les 31 présents, nous avons formé deux groupes: l'un conduit par Georges, l'autre par Jean-Marc.
Le webmaster était dans celui de Georges qui s'est déchainé à une allure de marche accélérée. Martine et Michel ont choisi de prendre leur temps, tout leur temps, cueillant ici ou là des hygrophores dont beaucoup étaient un peu asséchés.
Qu'à cela ne tienne, lors du rendez-vous de midi, tous deux figuraient parmi les meilleurs cueilleurs et ils avaient même eu le temps de récolter des pissenlits.
Parmi les plus pressés de ce groupe, Michel C., Robert S. et Jean-Louis qui ont viré à droite du circuit, à tel point qu'ils ont terminé au lieu-dit "Savoyères", égarés dans ces bois à une altitude plus grande, ils ont eu besoin d'être guidés pour parvenir à notre point de rendez-vous dénommé " Terre Grasse".
En toute amitié, les 28 présents qui avaient terminé leur collation, les ont accueillis avec des bravos, un verre de Mâcon ou de Chardonnay, en guise de bienvenue.
Ce type d'aventure, ne plus savoir où aller, nous sommes un certain nombre à y avoir goûté et chacun apprécie de l'aide pour se repérer et fêter les retrouvailles.
Nous étions dans un cadre superbe, avec au loin, la vue sur la barre des Écrins 4 102 mètres. Sur son GPS, Michel a noté un circuit de 8,4Km et 257 mètres de dénivelé.
Faire la fête dans les bois, n'est pas du goût de tout le monde et un groupe se surnommant "les randonneur du silence" a tenu à nous le faire remarquer !
A la descente vers les véhicules, il y avait ceux qui tenaient à cueillir la première morille et d'autres échaudés par la cueillette d'hygrophores avant le repas qui se sont mis à juste raison à chercher et à trouver !
A la sortie, au menu de soir, il y aura des pissenlits mais aussi de nombreux hygrophores. Comme le disait Charles Trenet, il y a de la joie, des champignons et le printemps, il y a de la joie !

samedi 4 avril 2015

Sortie du 4 avril 2015 au Col des Mouilles

Un dicton dit: la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin, en cette veille pascale, nous étions 13 mycologues prêts à braver les conditions météorologiques.
La destination choisie n'avait rien du hasard, face aux turbulences, la taverne de l’Écureuil pouvait nous offrir un coin au sec, au moment de la pause de midi.
Sur notre chemin, nous avons croisé la rose de Noël ou rose du Carême, une dénomination plus appropriée un week-end
de Pâques. Cette plante de la famille des renonculacées se nomme "helleborus niger", c'est une plante toxique qui contient de l'helléborine qui paralyse le sytème nerveux et qui agit sur le cœur, mais qu'est-ce qu'elle est belle !
Autour d'elle, il y avait des collybies des cônes, ce petit champignon goûteux que nous espérions cueillir en quantité, pour parfumer des omelettes, des tagliatelles à la crème fraiche et au poivre ou en accompagnement d'andouillettes.
Entre tous, nous avons également trouvé une dizaine d'hygrophores de mars que nous avons offert aux restaurateurs de la Taverne de l’Écureuil.
Qu'importe, les faibles cueillettes, ensemble, nous avons fêté l'anniversaire de Martine en direct et par téléphone celui d'Odette, en vacances à Saint Nazaire. Martine avait confectionné pour cet évènement, une tarte
selon une méthode basque au chocolat et piment d'Espelette, avec un caramel à la bière de Sassenage, nos papilles savourent encore ce mélange subtil, la coupe de champagne a bien accompagné ce dessert, et celui du gâteau au yaourt aux pommes, fabriqué par Éliane.
Après le festin, les amoureux des parties de cartes, se sont adonnés au tarot ou à la belote, tandis que d'autres sont partis cueillir des pissenlits ou des collybies des cônes (à ne surtout pas confondre avec les mycènes, très nombreux (mycena galericula) qui ont une odeur de javel). Les crocus transpercent le sol, pour dire aussi, nous voilà ! (toutes les photos dans le diaporama printemps 2015)

samedi 28 mars 2015

Sortie du 28 mars 2015 au col des mille Martyrs

Un soleil étincelant en début de matinée, et encore une bonne participation pour cette seconde sortie mycologique qui a réuni 28 sociétaires.
La semaine dernière avait été excellente en matière de cueillettes, fallait-il franchir un palier supplémentaire pour retrouver les mêmes conditions ?
C'est ce que nous avons fait en nous rendant au Col des mille Martyrs à près de 1 000 mètres d'altitude. En fait, ce nom rappelle, non pas 1 000 martyrs, mais 10 000 martyrs crucifiés sur le Mont Ararat en Arménie en juin de l'an 120. (photos dans diaporama printemps 2015)
Nous nous sommes répartis en 3 groupes, ceux qui privilégiaient la
cueillette des collybies et ceux qui préféraient les hygrophores. Nous avions choisi comme point de ralliement pour le casse-croûte, le lieu-dit "la Montagne".
Si d'ordinaire, le groupe de Jean-Marc rassemble les adhérents qui ont un peu plus de difficultés à arpenter les dénivelés, après une descente de 226 mètres, il a fallu remonter la pente, et du coup, le parcours pour mettre en appétit a représenté 8,1Km. Partis à la recherche de nappes de collybies, les nappes les plus nombreuses qu'ils auront aperçues étaient celles de primevères.
A 11H30, le premier groupe conduit par Michel C. était sur place, il sera rejoint une heure plus tard par les deux autres groupes.
Le constat établi par les 3 groupes, était identique: de maigres cueillettes, du fait qu'il y a encore trop de plaques de neige, trop de froideur à cette altitude.
Collectivement, nous avons décidé après le repas de redescendre en voitures sur une autre forêt, celle de la grande Chartreuse.
Soudain, la pluie s'est invitée dans notre ballade, qu'à cela ne tienne 24 d'entre nous se rendront dans ce bois, de façon éparpillée.
Ce choix a t-il été le meilleur ? Sans doute, en tout cas, dans le circuit comprenant le webmaster, nous avons croisé une ramasseuse d'hygrophores qui seulement après une heure de cueillette avait rempli son panier, grâce à des spécimens de tailles imposantes. Par curiosité, nous lui avons demandé quel était son prénom, il nous répondit: Éliane de Miribel les Échelles.
Comme c'est bizarre, nous à la société mycologique, notre championne des cueillettes d'hygrophores, se prénomme également Éliane, alors nous
sommes allés rechercher la signification de ce prénom et nous avons trouvé ceci: Le prénom Éliane serait dérivé du grec hêlios qui signifie "soleil". On lui attribue aussi une origine hébraïque, il serait ainsi issu du terme Eliyahu qui signifie "Dieu".
Il n'est pas étonnant dans ce cas, d'avoir autant de chance pour la cueillette des champignons, si le soleil et Dieu sont de la partie !