Dans le cadre d'une chaleur fleurtant avec les 22° centigrades avec un beau soleil, il n'a pas été surprenant que nous nous trouvions à 31 pour cette sortie mycologique.
Depuis plusieurs jours, la combinaison vent et soleil est venue assécher les différents bois. Au Peuil de Claix, nous étions à 936 mètres d'altitude, les frênes n'ont encore pas commencé leur bourgeonnement, ne savions qu'aucune morilles serait à l'horizon. Il faudra attendre au moins une dizaine de jours avant la première poussée.
Nous avons fortement apprécié que la commune pour préserver la zone humide installe un parking ! A cet endroit, nous avions cueillis des morilles blondes, des mousserons de Saint Georges: ces champignons ne seront plus présents à cet endroit là !
Avec les 31 présents, nous avons formé deux groupes: l'un conduit par Georges, l'autre par Jean-Marc.
Le webmaster était dans celui de Georges qui s'est déchainé à une allure de marche accélérée. Martine et Michel ont choisi de prendre leur temps, tout leur temps, cueillant ici ou là des hygrophores dont beaucoup étaient un peu asséchés.
Qu'à cela ne tienne, lors du rendez-vous de midi, tous deux figuraient parmi les meilleurs cueilleurs et ils avaient même eu le temps de récolter des pissenlits.
Parmi les plus pressés de ce groupe, Michel C., Robert S. et Jean-Louis qui ont viré à droite du circuit, à tel point qu'ils ont terminé au lieu-dit "Savoyères", égarés dans ces bois à une altitude plus grande, ils ont eu besoin d'être guidés pour parvenir à notre point de rendez-vous dénommé " Terre Grasse".
En toute amitié, les 28 présents qui avaient terminé leur collation, les ont accueillis avec des bravos, un verre de Mâcon ou de Chardonnay, en guise de bienvenue.
Ce type d'aventure, ne plus savoir où aller, nous sommes un certain nombre à y avoir goûté et chacun apprécie de l'aide pour se repérer et fêter les retrouvailles.
Nous étions dans un cadre superbe, avec au loin, la vue sur la barre des Écrins 4 102 mètres. Sur son GPS, Michel a noté un circuit de 8,4Km et 257 mètres de dénivelé.
Faire la fête dans les bois, n'est pas du goût de tout le monde et un groupe se surnommant "les randonneur du silence" a tenu à nous le faire remarquer !
A la descente vers les véhicules, il y avait ceux qui tenaient à cueillir la première morille et d'autres échaudés par la cueillette d'hygrophores avant le repas qui se sont mis à juste raison à chercher et à trouver !
A la sortie, au menu de soir, il y aura des pissenlits mais aussi de nombreux hygrophores. Comme le disait Charles Trenet, il y a de la joie, des champignons et le printemps, il y a de la joie !
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