Parcours sur la route impériale qui doit son nom au fait que Napoléon 1er ait signé par décret l'autorisation à la compagnie Ling d'acheminer les grumes de bois de la forêt de Lente vers l'Isère et les ports de Marseille et Toulon.
Cette route impériale est devenue mystérieusement le chemin des chartreux !
Le chemin des chartreux était, en fait, les restes de la première
route de Combe Laval construite en 1805-1807.
A cette occasion ont été creusés deux tunnels appelés à tort tunnels des moines et un pont a été érigé sur le Cholet que la tradition populaire a attribué aux Chartreux, parfois en le datant du XI° siècle alors que ceux-ci n'étaient pas encore installés au Val Sainte Marie de Bouvante.
A cette occasion ont été creusés deux tunnels appelés à tort tunnels des moines et un pont a été érigé sur le Cholet que la tradition populaire a attribué aux Chartreux, parfois en le datant du XI° siècle alors que ceux-ci n'étaient pas encore installés au Val Sainte Marie de Bouvante.
Comme l'écrit le site Royans d'Hier et d'aujourd'hui : "Il reste donc l'histoire rectifiée grâce à ces découvertes qui permettent de rendre à César ce qui lui appartient, de sortir de l'oubli une part de notre histoire et de perpétuer le souvenir de ces hommes qui ont conçu et réalisé une route spectaculaire, dans des conditions extrêmement difficiles."
Passage par le pont sur le Cholet dit: des chartreux, bâti en pierre de tufs, facile à tailler et surtout disponible tout autour, le pont a servi à acheminer diverses marchandises et particulièrement du vin provenant de Choranche.
(D'après certains ce chemin servait à transporter vers les forges du Comte de Sassenage, le charbon de bois des hauts plateaux).
(D'après certains ce chemin servait à transporter vers les forges du Comte de Sassenage, le charbon de bois des hauts plateaux).
En haut du col, par un treuil activé par une machine descendaient les lourdes charges, ce qui a donné son nom à ce col: Col de la Machine, situé près de l'extrémité de la reculée karstique de Combe Laval.
Il relie les communes de Saint-Jean-en-Royans et de Bouvante.
Il relie les communes de Saint-Jean-en-Royans et de Bouvante.
Le petit chemin pavé nous a conduits à la cascade de Frochet. La cascade de Frochet présente la caractéristique d’être une cascade de tuf appelé aussi travertin. Cette roche calcaire à alvéoles se forme dans une eau à forte teneur en calcaire. Lorsqu’il y a une rupture de pente, l’eau brassée se dégaze. Le gaz carbonique dissous s’évapore, ce qui provoque la précipitation de carbonate.
Ceci est accentué par l’intervention de la végétation (fougères, mousses et algues) qui après absorption du gaz carbonique, s’encroûte dans le carbonate. Ces débris végétaux disparaissent ensuite en partie par fermentation, ce qui donne l’aspect caverneux à cette roche. Ces roches s’accumulent, formant des massifs de tuf qui s’empilent les uns sur les autres, d'où cette image de conte fantastique !
L'heure était adéquate pour casser une petite croûte au bord du Torrent du Cholet.
Au fond de la vallée, le magnifique monastère orthodoxe Saint Antoine le Grand fondé par le Révérend Père Placide Deseille et son compagnon d’ascèse le Père Séraphin dans un écrin de verdure d'une vallée restée sauvage, un joyau d'art sacré : 600 m2 de fresques de style byzantin réalisées par un des meilleurs artistes russes contemporains. construit en 1978.
Dans cette promenade, au sentier inondé, nous n'avons pas trouvé la moindre morille, tout juste une pézize micropode (peziza micropus). Les pézizes d'Autriche, écarlates, orangées, veinées, oreilles de Judas sont, bien cuites, de bon comestibles.
Les photos de la balade non présentes dans ce billet prises par Anne et Jean-Marc sont dans le dossier mars-avril 2019.
Ceci est accentué par l’intervention de la végétation (fougères, mousses et algues) qui après absorption du gaz carbonique, s’encroûte dans le carbonate. Ces débris végétaux disparaissent ensuite en partie par fermentation, ce qui donne l’aspect caverneux à cette roche. Ces roches s’accumulent, formant des massifs de tuf qui s’empilent les uns sur les autres, d'où cette image de conte fantastique !
L'heure était adéquate pour casser une petite croûte au bord du Torrent du Cholet.
Au fond de la vallée, le magnifique monastère orthodoxe Saint Antoine le Grand fondé par le Révérend Père Placide Deseille et son compagnon d’ascèse le Père Séraphin dans un écrin de verdure d'une vallée restée sauvage, un joyau d'art sacré : 600 m2 de fresques de style byzantin réalisées par un des meilleurs artistes russes contemporains. construit en 1978.
Dans cette promenade, au sentier inondé, nous n'avons pas trouvé la moindre morille, tout juste une pézize micropode (peziza micropus). Les pézizes d'Autriche, écarlates, orangées, veinées, oreilles de Judas sont, bien cuites, de bon comestibles.
Les photos de la balade non présentes dans ce billet prises par Anne et Jean-Marc sont dans le dossier mars-avril 2019.
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