En raison de la bise, il
faisait frisquet ce samedi matin sur le parking de l'école Vercors.
Les 20 sociétaires
présent·e·s ont été confronté·e·s à un choix de sortie mycologique se résumant
à l'hygrophore de mars ou à la morille !
Deux excellents champignons
qui méritent une attention particulière pour en trouver, tant ils se confondent
avec leurs terrains de pousse.
Nous avons voté en tenant
compte des conditions climatiques qui favorisent les poussées ! 13 voix se sont
portées pour aller à la recherche des hygrophores de mars, la majorité a
tranché !
Nous voici partis pour le
pays des Miribelain·e·s, on peut expliquer le toponyme "Miribel" de
trois façons différentes :
- Il peut être formé sur le verbe latin MIRARE (regarder) et BELLUS (beau).
- Il peut avoir une origine celtique : "MYR" (ruisseau) et "BEL" (cime, montagne)
- En latin, "BELLUM" est relatif à la guerre, "MIRIBELLUM" pourrait donc signifier "Lieu d'où l'on voit bien pour faire la guerre"
Quant au reste du toponyme,
lès signifie "près de", il s'agit donc de Miribel près des Échelles.
Nous nous sommes répartis en
deux groupes, un de 8 sous la houlette d'Olivier pour les plus sportifs, le
second de 12 sous la houlette de Jean-Marc, avec 2 itinéraires différents et un
rendez-vous à 12H30 vers la borne dite "La Montagne" pour le casse
croute commun.
Le premier groupe est passé
vers la croix du Col des Mille Martyrs. La légende nous raconte que le lundi de
Pentecôte, on se rendait à pied de Miribel jusqu'à l'église des Carmes à
Pont-de-Beauvoisin (Savoie) auprès des reliques des dix mille martyrs
rapportées en 1492 de la croisade par Jacques de Clermont, en passant par le
Col des Mille Martyrs.
Le bois environnant était
désigné sous le nom de "Mirmatu" par la carte de Cassin (nous
supposons qu'il s'agissait d'une déformation probable de 1000 martyrs).
Pour le second groupe une montée
pépère à travers bois, sentiers, la partie la plus pénible est la marche sur
route goudronnée.
Les deux groupes se sont
rejoints à l'heure prévue, il y avait eu des cueillettes différentes selon les
personnes, de rien à quelques beaux spécimens d'hygrophores de mars.
La particularité, c'est
cette borne qui délimite les communes de Miribel, de Saint Aupre et de Merlas.
Robert S. a choisi de sa poser sur les 3 communes en même temps pour casser la
croûte, le reste se répartissant sur l'une ou l'autre des communes.
Le Gros avantage de ce point particulier est qu'il vous protège de la bise, ce qui a été fort appréciable, lorsque le mercure ne parvient pas à dépasser les 8°.
Le Gros avantage de ce point particulier est qu'il vous protège de la bise, ce qui a été fort appréciable, lorsque le mercure ne parvient pas à dépasser les 8°.
Au retour, les deux groupes
sont restés dans la même configuration et ont suivi des itinéraires différents.
Bilan de cette sortie, tous
les sociétaires ont trouvé des hygrophores, en somme une belle cueillette !
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