Depuis de longues années, Laurence Robin luttait contre une maladie cruelle, la même qui a emporté notre ami Georges en février 2019.
Lorsque votre combat se ressemble, l’amitié prend le pas et Laurence aura fait un bel hommage à Georges en rappelant ces luttes, tandis que Michel Barrionuevo s'exprimait au nom de la Société mycologique de Sassenage.
Sa dernière sortie avec la mycologie de Sassenage, a eu lieu le 27 avril 2019 au Peuil de Claix, elle était dans une période de rémission de ce cancer qui rongeait son corps.
L'image de cet en-tête montre Laurence telle qu'elle était, simple et attachée au bien-être animal.
Hervé, son compagnon nous a appris la disparition de Laurence, le 13 juillet.
Elle va beaucoup nous manquer, d’autant qu’à une période, après sa formation de guide, elle s’était dite disponible pour accompagner certaines sorties de la mycologie.
Les obsèques de Laurence auront lieu
Samedi 17 juillet 2021 à 10H, à la salle Omni-cultes de La Tronche (PFI)et nous avons invité nos sociétaires à accompagner dans cette épreuve douloureuse, Hervé que nous assurons de toute notre sympathie et de nos condoléances amicales.
Les sorties mycologiques reprendront le samedi 24 juillet 2021.
La montagne, notamment celle vêtue de forêts, nous l'arpentons très régulièrement au cours de nos sorties mycologiques.
Une fois l'an, le but de la sortie montagne c'est la découverte de paysages grandioses dans des secteurs où la neige en été, continue à s'agripper aux glaciers.
Cette montagne là, elle demande un effort plus grand, plus intense et de préférence une bonne condition physique.
Les onze présent·e·s ont pu savourer la beauté de la Romanche qui est le réservoir naturel en eau potable d'une partie des communes de la région grenobloise, avec les différents torrents et cascades qui l'alimentent.
A peine parvenus au Parking de la Gravière, après le Pied du Col nous avons ressenti la fraicheur matinale 6 à 7° maximum, presque pas de nuages accrochés aux sommets, les premiers sifflets des marmottes nous souhaitant la bienvenue.
Les glaciers, nous allons en voir : celui d'Arsine, du Peigne, du Casset, du Clot Boucharet, mais avant cela, au bout de la piste du GR54, il faut franchir le raidillon des Voûtes et ses multiples lacets après le pont en bois surplombant le torrent de l'Homme.
Nous sommes dans le Parc National des Écrins, et, au détour de l'un de ces lacets, Jean-Marc, Éric et Jean-Luc apercevront des édelweiss (leontopodium alpinum), une plante rare et protégée appelée aussi pied-de-lion, étoile d'argent, immortelle des neiges ou étoile des glaciers.
Un peu plus loin, Michel contemple les parterres de dryade à huit pétales (dryas octopetala), en se disant qu'il aimerait bien en trouver ailleurs que dans un parc où il est strictement interdit de cueillir quoi que ce soit. Ces fleurs servent à confectionner une tisane ou un excellent digestif, d'où ses noms de thé des Alpes ou thé suisse.
Nous avons atteint le pallier du GR54 en faux plat et nous allons approcher les premières marmottes. La vue laisse entrevoir, le lac et la commune de Villar-d'Arêne et Jean-Marc nous contera la légende liée au Pas d'Anna Falque, à découvrir sur la vidéo ci-dessous.
Voici ce qu'en dit ce site : " Il y a très longtemps, les gens voyaient parfois «lou foultrou», esprits follets aux pouvoirs maléfiques accompagnés de leur jument. Anna Falque, descendue fêter la St Jean au Pied du col, s’était vêtue d’une robe aux couleurs très vives, malgré l’interdiction de sa mère. Après une folle soirée, Anna rentra escortée par une troupe de joyeux lurons. Au pied des lacets du chemin appelé «les voûtes», une cavale apparut.
Tous purent l’enfourcher. Aussitôt, cette jument bondit dans une grande flamme avec un ricanement sournois, emportant à jamais la désobéissante Anna Falque et ses quelques amis."
Après cette récréation ludique, la route s'est poursuivie avec de plus en plus de marmottes paisibles que nous pouvions assez bien approcher.
Selon l'étymologie son nom latin est mus montis, « souris de la montagne ». Le site Wikipédia rajoute : " D'après Émile Littré, auteur du Dictionnaire de la Langue Française, Marmontain est l'un des anciens noms français de la marmotte ; espagnol et portugais : marmota ; italien : marmotta, marmotto ; pays de Coire : murmont ; ancien haut allemand : muremanto, muremunti ; du latin murem montanum ou murem montis : rat de montagne.
La marmotte est appelée siffleux car, au moindre danger, elle émet un cri (son d'origine laryngée)
puissant pour donner l'alerte d'un danger aux autres marmottes, qui vont
alors se réfugier dans leur terrier. La marmotte de cette vallée est sans doute habituée à la présence humaine et nous avons eu droit à des clichés où elle posait devant son terrier.
En plus des marmottes, seulement un seul chamois a été aperçu et bien entendu, plusieurs troupeaux de vaches, et petits veaux.
Après avoir laissé sur notre droite le refuge de l'Alpe, un nouveau raidillon : le Rif de la Planche se dressait devant nous jusqu'au Col d'Arsine, où nous pensions être parvenus à destination, quelques uns évoquant d'aller au Lac du Glacier d'Arsine indiqué à 45 minutes plus haut.
Les temps mentionnés à certains points, n'ont qu'une valeur indicative, par exemple après le parking de la Gravière, le Col d'Arsine était donné à 2 H, et au col d'Arsine (altitude 2 348 mètres) pour la descente à 3H, il y a sans doute des corrections à apporter quelque part !
Nous n'irons pas au Lac du Glacier d'Arsine, en effet sur notre feuille de route, la destination finale mentionnée était le Réou d'Arsine en contrebas de 90 mètres. Jean-Luc, dont c'était la première excursion avec un tel dénivelé depuis son opération du genou, avait un sac très lourd du fait du poids de ses appareils photos, mais pas question de s'en séparer.
Cette descente à 20%, il allait falloir la remonter ensuite, mais pour l'heure la retenue d'eau turquoise en provenance du torrent de la Pointe du Réou d'Arsine était un cadre idéal pour pique-niquer.
Ce 10 juillet correspondait au jour anniversaire du mariage de Martine et Michel, il y a 22 ans, ou 8 036 jours et pour l'occasion un Chablis bien frais remplaçait le Viré-Clessé habituel. Trinquer pour l'occasion entretient la franche camaraderie qui prédomine au sein de la société mycologique de Sassenage.
La température de l'eau si nous en croyons le site dédié au lac d'Arsine est comprise entre 3,5° et 4°. Les photos des abords pentus très caillouteux de ce site montrent que le choix du Réou était le meilleur !
Quelques courageux ont osé mettre les pieds dans l'eau, l'attitude renversante de Jean-Marc montre la difficulté à dépasser les deux minutes à une telle température.
Les 7,84 km de l'aller vers ce point méritaient de courts instants de sieste. Éric a bien capté et immortalisé cette petite fatigue momentanée.
En remontant de nouveau vers le col d'Arsine, Michel a été attiré par des pensées (tricolore, bicolore, jaune, blanche, violette) dont la première partie du nom latin commence par viola.
Après quelques mètres, Michel a senti, le poids des ans dans l'effort à fournir sur ce premier raidillon. Jean-Marc a prodigué des conseils, se servir davantage du bâton en faisant avancer le pied droit, en inspirant fortement, ramener le pied gauche au même niveau en expirant et recommencer à son rythme cet enchainement. Lorsque l'on n'est pas entrainé à coordonner ses mouvements pour qu'ils deviennent naturels, le cerveau a du mal à enregistrer la cadence à suivre.
Après le Col d'Arsine, la descente des raidillons n'a pas été de tout repos, choisir le pied à poser en premier, s'aider du bâton, sur cette partie une seule petite chute.
La partie en faux plat avec plusieurs haltes aura permis d'économiser des forces, Jean-Luc et Michel en avaient bien besoin. Lors de la dernière halte, en fonction de la distance à parcourir, nous avions prévu d'arriver aux voiture à 17H.
Le poids de la fatigue de Michel en a décidé autrement, il aura fallu une heure supplémentaire où s'appuyant parfois sur le sac de Jean-Marc et avec Éric retenant une éventuelle chute, souvent il se sera dit: " j'ai grimpé comme de rien et là dans la descente, j'ai peur " !
La camaraderie et l'esprit de soutien, c'est ce qu'il retient de cette épreuve longue de 15,68 km avec 898 mètres de dénivelés cumulés.
Plusieurs centaines de photos ont été réalisées durant cette sortie montagne, vous y verrez des paysages, des fleurs, des marmottes, des oiseaux dont les oiseaux :
cocardes à bec jaune "traquet motteux",
un insecte sur le rocher,
un plécoptère sur l'orchis brulée,
un papillon, la méditée des digitales,
le chamois et une vertèbre et même des champignons.
Elle sont stockées dans un nouveau dossier "Montagne2021", merci à nos photographes, Éliane, Éric, Jean-Luc, Jean-Marc, Martine, Michel. Ci-dessous, régalez-vous avec la vidéo, les mimiques, bonne randonnée.
Face à une météo très incertaine, le choix du lieu de la sortie s'est opéré en tenant compte de ce critère ainsi que de celui de l'altitude.
Jusqu'à 12H30, les treize présents plus (Olympe) ont apprécié la vadrouille sans pluie.
Les variétés de champignons les plus répandues n'étaient pas celles que l'on cueille pour des préparations culinaires.
Tenez, le lactaire poivré (lactarius piperatus), son odeur est un peu acide et son lait est très piquant. Sa consommation est fortement déconseillée, un ouvrage daté de 2013 indique : unefoisséchéetréduitenpoudre,onpeututilisercelactairecommedupoivre. L'auteur a peut-être confondu ce champignon avec l'hydne imbriqué (sarcodon imbricatus) que nous avons testé !
Il y avait aussi des russules jolies (russula lépida), mais comme pour sa cousine, la russule emetique (russula emetica), il est préférable de la laisser sur place pour apporter une touche de rose au sous-bois. Troisième spécimen très présent le bolet pomme de pin (atrobilomyces strobilaceus), il vous fera penser aux écailles de l'hydne imbriqué, il est photogénique mais non comestible. Que dire des œufs du diable ou satyre puant (phallus impudicus), même si parfois il est décrit comme comestible lorsqu'il est débarrassé de sa gangue gluante à l'état juvénile, inutile de jouer les testeurs.
Les amanites les plus nombreuses que nous avons observées étaient les panthères (amanita pantherina), leur présence n'a pas signifié pour autant abondance de cèpe d'été (boletus aestivalis).
Dans cette sortie, Jean-Luc un nouvel adhérent a pu tester le bolet à beau pied (boletus calopus), un non comestible au gout très amer. Jean-Marc lui a également montré le bleuissement du bolet à pied rouge (neoboletus erythropus), un excellent comestible qui nécessite 20 minutes de cuisson pour l'apprécier pleinement.
En matière de cueillette, Christian décroche la palme des girolles (cantharellus cibarius) et Éliane celle des cèpes d'été.
Au flot de l'étang, les cannes et canards avaient décidé de faire des défilés de leurs jeunes canetons pour nous faire admirer leurs plumages. Il est dommageable que le soleil jouant le rôle de projecteur des couleurs ne ce soit pas manifesté !
A NOTER :
Samedi 10 juillet 2021, ce sera la sortie montagne avec un départ à 6H, pour accomplir un dénivelé d'environ 640 mètres, il n'y aura pas sortie mycologique !
Nous étions 9 pour cette sortie ensoleillée et nous avons accompli un périple de 10,7 Km, sur une ascension cumulée de 513 mètres.
Le départ était plutôt raide et par moments les chemins avaient les stigmates laissés par les successions d'orages de la semaine.
Pour Joce et Christian qui venaient pour la première fois depuis la reprise de sorties, certains passages pouvaient être éprouvants, mais tout notre petit monde aura été enchanté par les cueillettes.
Au fil des combes, quelques girolles nous attendaient, pour commencer, nous évoquerons la cantharellus cibarius à l'odeur fruitée de mirabelle, mais aussi la cantharellus pallens, la pruineuse à l'odeur d'abricot. Une même famille qui possède des particularités gustatives différentes.
Le champignon roi de la sortie a été sans conteste, le cèpe d'été (boletus aestivalis), j'ai choisi de vous mettre une photo familiale de papa, maman et ses bébés bolets.
Certes il n'a pas le panache du cèpe de Bordeaux, du cèpe bronzé ou du cèpe des pins, mais en poêlée aillée et persillée avec vin blanc sec, beurre et crème fraiche, il se marie très bien !
Ceux qui sont plutôt soupe, le prépareront en veloutée avec des noisettes. Il y a toujours celles et ceux qui les préfèrent en omelette mélangés à de l'échalotte finement ciselée. Le champignon est avant tout un condiment, cuit dans le vinaigre et mis en pots avec des aromates et du piment et de l'huile d'olive, vous pourrez le conserver pour les soirées raclettes, tartiflettes, c'est génial !
Beaucoup de cèpes d'été, mais nous avons également vu beaucoup d'amanites rougissantes (amanita rubescens). De très nombreux sites mettent en valeur ce champignon en précisant que la cuisson doit se faire à haute température en jetant l'eau contenant la toxine qui s'attaque aux globules rouges, dénommée rubescenslysine. Dans notre société mycologique nous avons fait le choix de ne cueillir aucune amanite.
De très nombreuses variétés de champignons étaient en présence, d'abord les russules : charbonnières, verdoyantes, belette; également des têtes de moine (clitocybe geotropa), des oreilles de cochon mal nommés "chanterelles violettes" (gomphus clavatus).
Les photos non présentes dans ce billet ont été rajoutées au dossier "ETE2021", bon visionnage !
Il y a des jours où l'on ressent parfois comme de l'électricité dans l'air. Nous étions 10 pour cette sortie, un samedi de match de l'Euro 2021 de Foot-ball, où la France disputait son match contre la Hongrie, qui s'est soldé par un match nul 1/1.
Notre destination, la cochette, c'est un drôle de nom pour un col ! En effet, la cochette est une jeune truie qui n'a pas donné naissance.
Partir de ce lieu en faisant une boucle via La Trinité pour rejoindre les Tours de Montmayeur fût difficile, en raison de la chaleur moite due à la brume ambiante du taux d'humidité, avec un parcours moyen de 11 Km et 599 mètres de dénivelé positif.
Au col, nous étions à 583 mètres d'altitude et notre destination finale à 799 mètres, mais les sentiers et chemins empruntés descendaient, descendaient encore jusqu'à l'équivalent de 49 étages, soit pour le point le plus bas, 448 mètres.
Certes, les liserons, les aubépines, le lilas d'Espagne, millepertuis, etc.. étaient en fleurs et nos regards pouvaient s'émerveiller de cette beauté, mais il fallait réamorcer la montée avec un dénivelé accru.
La partie vers les Granges et les Cantins était très abrupte. Olivier pour tenter de faire oublier la difficulté est devenu passeur d'une maison en ruines.
Lorsque notre chemin a débouché sur la petite route menant aux Tours de Montmayeur, l'effort demandé était impossible à atteindre, du coup, le groupe s'est scindé en deux, vers un lavoir !
Olivier, Éliane et Michel G. ont poursuivi le chemin en direction de la Maison des Résistants, avec des passages très délicats, tandis que Jean-Luc, Martine, Michel B, Mireille, Robert B, Robert S, accompagnés par Jean-Marc ont préféré la montée sur le bitume, bien moins raide mais très longue.
La visite des Tours de Montmayeur est riche d'éléments dans le Comté de Savoie. Nous avons photographié la totalité des panonceaux présents sur le site pour donner à voir.
Au moment du pique-nique, chacune, chacun pouvait faire son choix, des bancs avec pupitres d'écoliers ou bien le long d'un mur à l'ombre, la partie table aménagée étant au soleil.
Sur la seconde Tour, les chèvres ont élu domicile et pour elles, c'était aussi l'heure du repas, avec le trèfle pour herbe douce.
Une étude de 50 pages a été publiée en 2012, vous pouvez la télécharger en PDF sur ce site . Beaucoup d'autres évoquent d'autres thématiques, comme par exemple, le saccage en 1597 par les troupes dauphinoise commandées par le Maréchal de Lesdiguières....
A quelques enjambées, après avoir quitté la 3ème tour du modernisme avec ses relais de télécommunication, 5 ânes, habitués sans doute aux touristes, ont tenu à prendre la pose pour la photo.
Pour le retour vers les voitures, nous avons emprunté le chemin des crêtes, avec au départ plus de montées que de descentes jusqu'à la Chapelle Saint Michel, avant de retrouver un meilleur chemin. Ce fût l'occasion pour Olivier de découvrir l'unique cèpe d'été comestible (boletus aestivalis), puis plus tard un bolet blafard (Suillellus luridus) toxique, pour Jean-Marc des hypholomes en touffes (Hypholoma fasciculare) très toxiques.
Encore beaucoup de photos se sont rajoutées dans le dossier "ETE2021"
Nous étions onze pour ce déplacement drômois sous un soleil de plomb, soit très exactement le même nombre que la semaine précédente. Onze, au lendemain de l'ouverture de l'Euro 2021 de foot-ball, peut-être fait-il y voir un clin d’œil à notre équipe nationale !
Dans cette équipe, nous avions : Éliane, Jean-Luc, Jean-Marc, Josée, Liliane, Martine, Michel, Mireille, Robert B., Robert S., Sophie.
Aller dans ce secteur exige de prendre la route des gorges de la Bourne, une merveille naturelle d'érosion karstique.
Peu de dénivelé dans cette balade et un peu moins de 8 kilomètres, mais lorsque l'essentiel de la marche s'opère dans les prairies, les zones d'ombres ne sont pas légion.
Dès le départ en direction du lieu-dit " La Mure ", les cercles des fées ou mycélium annulaire est un phénomène naturel, consistant en une colonie de sporophores pérennants alignés en une formation plus ou moins circulaire, en sous-bois ou dans les prés.
Dans ces "ronds de sorcières", nous avons trouvé des marasmes des oréades pour la plupart secs sur pieds, des vesses de loup des prairies, quelques tricholomes de la Saint Georges, mais la plupart étaient colonisés par des vers, une agaric des jachères ou boule de neige.
Dans la matheysine, La Mure nous rappellent ses mines de charbons, ici sur la commune de Vassieux en Vercors, le lien est à faire avec les moulins à grains. Entre le 15ème et le 19ème siècle jusqu'à 8 édifices étaient en activité. En ruines, ils ont été transformés en bergeries en 1830.
Sur celui qui faisait 6 mètres de haut, les SS l'ont utilisé, comme poste mitrailleuse lors des évènements tragiques de juillet 1944.
De ce point de vue, nous pouvions apercevoir à la fois le village de Vassieux en Vercors, ainsi que le mémorial de la Résistance.
Par endroits, la nature avait déroulé ses tapis de fleurs, serpolet, marguerites blanches ou jaunes, ancolies des alpes, un régal pour les yeux.
Les papillons voltigeaient autour de nous. Jean-Luc est parvenu à capter sur son appareil photo, les lépidoptères, et en plus, passionné d’ornithologie des images d'oiseaux.
Nous avons vu un insecte jaune et noir, ce n’est pas un papillon mais un nevroptère appelé ascalaphe soufré (libeloide
coccajus).
Une autre curiosité a attiré notre attention, le scialet couvert, un gouffre dont on ignore la profondeur. Le Vercors, dans sa partie Drôme et Isère renferme de très nombreux souterrains, pour la plupart connus des spéléologues. Nous ne nous sommes pas aventurés plus en avant dans cette cavité.
Notre pique-nique devait avoir pour décor une source, mais cette dernière a du s'assécher, qu'importe, l'ombre de sapins a été propice pour se restaurer, et à la fin pour examiner à la loupe des inflorescences de fleurs.
Au retour au Col de Proncel, Jean-Marc a évoqué le précipice de Corbières mondialement connu.
Un sentier d'accès jalonné de cairns a été aménagé pour se rendre à cet endroit et s'offrir un bol de fraicheur ou s'initier à l'escalade.
Dans le dossier ETE-2021, vous retrouver toutes les photos réalisées par Jean-Marc, Jean-Luc, Michel.