samedi 12 juin 2021

Sortie du 12 juin 2021 au Col de Proncel


Nous étions onze pour ce déplacement drômois sous un soleil de plomb, soit très exactement le même nombre que la semaine précédente. Onze, au lendemain de l'ouverture de l'Euro 2021 de foot-ball, peut-être fait-il y voir un clin d’œil à notre équipe nationale !

Dans cette équipe, nous avions : Éliane, Jean-Luc, Jean-Marc, Josée, Liliane, Martine, Michel, Mireille, Robert B., Robert S., Sophie. 

Aller dans ce secteur exige de prendre la route des gorges de la Bourne, une merveille naturelle d'érosion karstique.

Peu de dénivelé dans cette balade et un peu moins de 8 kilomètres, mais lorsque l'essentiel de la marche s'opère dans les prairies, les zones d'ombres ne sont pas légion.

Dès le départ en direction du lieu-dit " La Mure ", les cercles des fées ou mycélium annulaire est un phénomène naturel, consistant en une colonie de sporophores pérennants  alignés en une formation plus ou moins circulaire, en sous-bois ou dans les prés. 

Dans ces "ronds de sorcières", nous avons trouvé des marasmes des oréades pour la plupart secs sur pieds, des vesses de loup des prairies, quelques tricholomes de la Saint Georges, mais la plupart étaient colonisés par des vers, une agaric des jachères ou boule de neige.

Dans la matheysine, La Mure nous rappellent ses mines de charbons, ici sur la commune de Vassieux en Vercors, le lien est à faire avec les moulins à grains. Entre le 15ème et le 19ème siècle jusqu'à 8 édifices étaient en activité. En ruines, ils ont été transformés en bergeries en 1830. 

Sur celui qui faisait 6 mètres de haut, les SS l'ont utilisé, comme poste mitrailleuse lors des évènements tragiques de juillet 1944.

De ce point de vue, nous pouvions apercevoir à la fois le village de Vassieux en Vercors, ainsi que le mémorial de la Résistance.

Par endroits, la nature avait déroulé ses tapis de fleurs, serpolet, marguerites blanches ou jaunes, ancolies des alpes, un régal pour les yeux.

Les papillons voltigeaient autour de nous. Jean-Luc est parvenu à capter sur son appareil photo, les lépidoptères, et en plus, passionné d’ornithologie des images d'oiseaux.

Nous avons vu un insecte jaune et noir, ce n’est pas un papillon mais un nevroptère appelé ascalaphe soufré (libeloide coccajus).

Une autre curiosité a attiré notre attention, le scialet couvert, un gouffre dont on ignore la profondeur. Le Vercors, dans sa partie Drôme et Isère renferme de très nombreux souterrains, pour la plupart connus des spéléologues. Nous ne nous sommes pas aventurés plus en avant dans cette cavité.

Notre pique-nique devait avoir pour décor une source, mais cette dernière a du s'assécher, qu'importe, l'ombre de sapins a été propice pour se restaurer, et à la fin pour examiner à la loupe des inflorescences de fleurs.

Au retour au Col de Proncel, Jean-Marc a évoqué le précipice de Corbières mondialement connu.

Un sentier d'accès jalonné de cairns a été aménagé pour se rendre à cet endroit et s'offrir un bol de fraicheur ou s'initier à l'escalade.

Dans le dossier ETE-2021, vous retrouver toutes les photos réalisées par Jean-Marc, Jean-Luc, Michel.

 


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