Il y a des jours où l'on ressent parfois comme de l'électricité dans l'air. Nous étions 10 pour cette sortie, un samedi de match de l'Euro 2021 de Foot-ball, où la France disputait son match contre la Hongrie, qui s'est soldé par un match nul 1/1.
Notre destination, la cochette, c'est un drôle de nom pour un col ! En effet, la cochette est une jeune truie qui n'a pas donné naissance.
Partir de ce lieu en faisant une boucle via La Trinité pour rejoindre les Tours de Montmayeur fût difficile, en raison de la chaleur moite due à la brume ambiante du taux d'humidité, avec un parcours moyen de 11 Km et 599 mètres de dénivelé positif.
Au col, nous étions à 583 mètres d'altitude et notre destination finale à 799 mètres, mais les sentiers et chemins empruntés descendaient, descendaient encore jusqu'à l'équivalent de 49 étages, soit pour le point le plus bas, 448 mètres.
Certes, les liserons, les aubépines, le lilas d'Espagne, millepertuis, etc.. étaient en fleurs et nos regards pouvaient s'émerveiller de cette beauté, mais il fallait réamorcer la montée avec un dénivelé accru.La partie vers les Granges et les Cantins était très abrupte. Olivier pour tenter de faire oublier la difficulté est devenu passeur d'une maison en ruines.
Lorsque notre chemin a débouché sur la petite route menant aux Tours de Montmayeur, l'effort demandé était impossible à atteindre, du coup, le groupe s'est scindé en deux, vers un lavoir !
Olivier, Éliane et Michel G. ont poursuivi le chemin en direction de la Maison des Résistants, avec des passages très délicats, tandis que Jean-Luc, Martine, Michel B, Mireille, Robert B, Robert S, accompagnés par Jean-Marc ont préféré la montée sur le bitume, bien moins raide mais très longue.
La visite des Tours de Montmayeur est riche d'éléments dans le Comté de Savoie. Nous avons photographié la totalité des panonceaux présents sur le site pour donner à voir.
Au moment du pique-nique, chacune, chacun pouvait faire son choix, des bancs avec pupitres d'écoliers ou bien le long d'un mur à l'ombre, la partie table aménagée étant au soleil.
Sur la seconde Tour, les chèvres ont élu domicile et pour elles, c'était aussi l'heure du repas, avec le trèfle pour herbe douce.
Une étude de 50 pages a été publiée en 2012, vous pouvez la télécharger en PDF sur ce site . Beaucoup d'autres évoquent d'autres thématiques, comme par exemple, le saccage en 1597 par les troupes dauphinoise commandées par le Maréchal de Lesdiguières....
A quelques enjambées, après avoir quitté la 3ème tour du modernisme avec ses relais de télécommunication, 5 ânes, habitués sans doute aux touristes, ont tenu à prendre la pose pour la photo.
Pour le retour vers les voitures, nous avons emprunté le chemin des crêtes, avec au départ plus de montées que de descentes jusqu'à la Chapelle Saint Michel, avant de retrouver un meilleur chemin. Ce fût l'occasion pour Olivier de découvrir l'unique cèpe d'été comestible (boletus aestivalis), puis plus tard un bolet blafard (Suillellus luridus) toxique, pour Jean-Marc des hypholomes en touffes (Hypholoma fasciculare) très toxiques.
Encore beaucoup de photos se sont rajoutées dans le dossier "ETE2021"
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