Nous étions vingt et trois, dont fait exceptionnel, deux invitées en provenance, l'une du Loir-et-Cher, l'autre de Saône et Loire. Contrairement au 16 septembre dernier, la pluie a été remplacée par le soleil. Il y a 8 jours, la neige recouvrait le sommet du Taillefer. Après les grosses chaleur, la nature s'était réveillée et pourrait ainsi donner ses merveilles, aux creux des forêts.
Sur le Parking du Poursollet, Jean-Marc muni d'une ardoise propose d'initier invités et nouveaux à se réunir en cercle et commence à dessiner les principaux champignons dont il faudra se méfier : les amanites dont la phalloïde, la tue-mouche. La présence du meunier et de ses amanites, peut signifier la proximité d'un cèpe.
Dans cette forêt domaniale appartenant à l'État, les deux cèpes le plus souvent rencontrés, sont celui des pins et le Bordeaux.
Michel était satisfait de la présence de Olivier, il avait préparé son GPS, mais allez savoir pourquoi machinalement, il le déposera sur la plage arrière de sa voiture. Toujours est-il, les deux groupes se sont formés, avec des itinéraires différents avec un même lieu de rendez-vous vers 13H, la prairie de Le Puntis.
Sur le groupe de Jean-Marc, nous serons douze et le premier palier a permis des découvertes de cèpes de Bordeaux, un bon début !
Georgia, prêtera son couteau à Philippe pour ses trouvailles et un peu plus loin, elle annonce la perte de son couteau !
Nous voici partis vers les Sagnes jusqu'au croisement de la fameuse pancarte verte qui annonce l'entrée dans l'Alpage du Poursollet, avec des réserves.
L'article 547 du code civil stipule: "les fruits naturels ou industriels de la Terre, les fruits civils, le Croît des animaux, appartiennent au propriétaire par droit d'accession." Sur la commune de Livet et Gavet, il y a des forêts domaniales appartenant à l’État et d'autres communales. Où sont les frontières ?
C'est en arrivant vers ce panneau que Michel, s'exclamera : " j'ai perdu mon GPS ! ". Il ne se souviendra pas à quel moment il l'avait utilisé pour la dernière fois.
Qu'importe, le groupe se dirigera vers le Pré d'Ornon, une étendue avec des plaines donnant un relief particulier à ce secteur, entre herbe jaunie, chevaux dans la nature et chalet. Une partie de dépaysement fort appréciée, où durant une quinzaine de minutes, nous nous sommes délectés.
Compte tenu des distances à parcourir, la jauge du rendez-vous sur Les Puntis était fixée vers 13H, 13H30, le groupe des douze ayant un circuit plus court est parvenu vers 12H45, avec il faut bien le dire, une petite faim.
Les ondes ne parviennent pas à se frayer un chemin et ce n'est que vers 13H que le contact a pu s'établir. à 13H20, les vingt et trois étaient ensemble.
Les cueillettes de la matinée étaient similaires au niveau des deux groupes, l'après-midi, nous avions un double objectif :
- gagner du temps dans la descente en prenant garde aux difficultés, notamment les barres rocheuses, tout en veillant à retrouver de nouveaux spécimens;
- puis, lorsque nous serions parvenus au carrefour de la pancarte verte, tenter de retrouver le GPS de Michel, sur la base du circuit qu'il aura parcouru.
L'inventaire des champignons comestibles cueillis donnera des cèpes de Bordeaux (boletus edulis) quelques cèpes des pins (boletus pinophilus); des russules belette (russula mustelina) un comestible appréciable de consistance craquante sous la dent, mais dont le goût a besoin d'être réhaussé; gomphide glutineux (gomphidus glutinosus) ils font parties des boletales; des lépiotes élevées ou coulemelles (macrolépia procera) et enfin quelques girolles (cantarellus cibarius).
Bien évidemment, le GPS ne sera pas trouvé sur le circuit emprunté, mais le couteau de Georgia, Oui ! Le Ouf de soulagement viendra à l'arrivée aux voitures, lorsque Denise se souvenant que Michel avait parlé d'un bandeau "Côte d'Or" le verra, avec à son bout le fameux GPS Montana 700 !
Les photos non présentes sur ce billet figurent dans l'album Septembre-Octobre2023