lundi 12 juin 2023

10 -11 juin 2023, week-end de la mycologie Sassenage à Remuzat


Ce week-end des 10 et 11 juin 2023 dans la Drôme provençale a failli être parfait, la seule ombre au tableau est dû à la précipitation orageuse intervenue le dimanche à 14H12 durant notre pique-nique.


Avec 35 participant·e·s, nous avons connu la plus forte participation à une sortie annuelle de la Société mycologique de Sassenage. Pour retrouver des chiffres voisins, il faut remonter à l'année 2014 à Céüse, avec 33 personnes, tout comme les 33 de 2011 à Villar d'Arène.

Au départ de Sassenage, les 10 conductrices et conducteurs ont reçu de la part de Jean-Marc, une feuille de route pour cette première journée. La première halte était prévue à Crest sur la Place de la Liberté, le Parking de Champ de Mars étant assez conséquent. Première indiscipline, une ou deux voitures ont pris l'autoroute et du fait du temps gagné ont pu stationner et se rendre au Café du Pont. Pour les autres, la différence d'horaire, liée à la tenue du marché ont rendu la tâche très compliquée.

Que faire ? du coup, proposition a été faite de se rendre au second rendez-vous sur le parking du Silo, château d'eau à proximité de l'auberge des Dauphins sur la forêt de Saoù. Michel avait bien proposé de faire un crochet entre Crest et la forêt à Autichamp, ce village médiéval perché avec de splendides lavoirs, mais, cette proposition ne figurant pas sur le descriptif des routes à prendre, finalement personne ne s'est rendu sur cette commune.

A Saoù aussi, il y avait le marché, lorsque le véhicule conduit par Martine est parvenu à ce second point, il aura fallu attendre plus de 70 minutes pour voir apparaitre les suivants, enfin presque ! Les Roberts ont tourné un peu rapidement la page itinéraire et il leur a fallu rebrousser chemin. Dans cette vallée encaissée, aucun opérateur de téléphonie ne parvient à franchir cette zone blanche.

Les signaux de fumée n'étant pas recommandés dans un bois; il ne nous restait plus qu'à réaliser de petites affichettes pour diriger nos retardataires vers l'auberge des Dauphins.

Nous avions prévu un circuit pédestre par le chemin de Gontardon, avec y compris recherche de marasmes ou mousserons, près des sables blancs. 

Compte tenu du retard et des distances à parcourir, cette option a été abandonnée. Une écuyère dépendant de l'office national des forêts, nous a conseillé un circuit de niveau 2 en terme de difficulté, mais là aussi, deux heures étaient nécessaires pour l'accomplir, c'était de trop.

La seule alternative crédible était de profiter pleinement de cet endroit aménagé pour faire le tour de l'immense Parc, d'apprécier l'allée des cèdres, de pique-niquer sur les endroits aménagés, de visiter le musée de l'Auberge.

Il y a seulement deux ans, en 2021 que l'Auberge des Dauphins, surnommé "le Trianon drômois", avec son salon doré, au style versaillais a ouvert ses portes au public après 70 ans sans visiteurs. 

La forêt de Saoû a été achetée en 1924 par Maurice Burrus, industriel alsacien qui avait fait fortune dans le tabac. "Il décide d'en faire un lieu de tourisme vert et construit ce pavillon, qui est une sorte de folie architecturale, au style néo classique, inspiré de l'architecture Versaillaise."

En 2003, le département achète la forêt de Saoû et l'Auberge avec, pour en faire un musée du patrimoine naturel et historique de la forêt. Le salon doré fut la première partie de l'auberge à rouvrir.

Lieu d’expositions et de programmation culturelle, espace de détente et de rencontres, l’Auberge des Dauphins, maison de site, a pour ambition de susciter l’émotion, d’inciter à la réflexion sur la préservation de l’environnement et d’éclairer les rapports infiniment complexes qu’entretiennent l’être humain et son environnement. Voici le lien pour la visite virtuelle de ce lieu  

Vers midi, tout le groupe pouvait être soulagé, la totalité des présent·e·s au départ de Sassenage était enfin réunie !

Le départ pour la 3ème halte était fixé à 14 heures, il n'y aura eu que 3 retardataires avec moins de 10 minutes. Nous voici partis en direction du Col de Lescou pour une vision panoramique de la Provence.

Une planche attire notre attention, elle porte le message suivant : " Il est interdit de voler du gravier par temps de brouillard "

Toutes les supputations peuvent être de mise face à cet étrange recommandation.

Le temps de repartir que la 4ème halte se profile, un arrêt de 15 minutes dans l'un des plus anciens café de la Drôme qui durera 3 fois plus de temps.

Ce café du Mont Angèle qui doit son nom au point culminant de la Drôme provençale à 1606 mètres offrant des panoramas magnifiques dans les alpages et sur les massifs environnants.  

La tenancière de ce bar ouvert, âgée de 87 ans, n'en revenait pas, toutes les tables, toutes les chaises  de sa terrasse occupées, mais comment faire pour servir une foule aussi impressionnante ?

La solution, nous l'avons trouvé collectivement, Éliane a récupéré un calepin, un stylo et a classé chaque table avec sa commande particulière basée sur les boissons disponibles et comme dans une ruche où chaque abeille remplit sa mission, les unes et les autres se sont dévoués y compris pour le service, l'encaissement. La Grand'mémé avait fixé un tarif quasi unique, la boisson à 3€, il fallut insister pour lui dire que pour une goutte de sirop avec l'eau du robinet, c'était quelque peu exagéré, elle a consentie, une baisse minime. Les règlements devaient s'opérer par table et non de façon individuelle. Pour les billets, elle se dirigeait vers sa cuisine pour les mettre à l'abri.  

A l'intérieur de ce bric-à-brac, les résultats de ces bouquets de fleurs séchés réalisés pour sa petite fille.

Avant de terminer notre périple, nous devions encore faire 2 arrêts, en fonction du retard pris, nous abandonnerons la vue panoramique du col de Pré Guitard pour nous rendre sur la base de loisirs de Cornillon sur l'Oule. Suite au départ précipité, la dernière table n'avait pas terminé la consommation des boissons prises et partira avec du retard.

Philippe sera le seul a osé se baigner, les autres préférant attendre l'arrivée au Village-Club "les Lavandes", d'autres feront le tour de cette étendue d'eau conçue comme un espace de détente et de sport, avec les enchainements de mouvements pour garder la pleine forme. Des photos retracent les différentes postures recommandées.

A 16H45, les 35 sociétaires seront "bagués" avec un bracelet pour circuler en divers endroits et profiter des différents équipements, de la restauration...

Chacune, chacun étaient déchargés de la discipline de groupe. Une douzaine sont allés se baigner dans la piscine, d'autres découvrir le charmant village de Remuzat, d'autres ont fait des parties de pétanque, d'autres pris des photos d’orchis ou d'ophrys apifera, d'autres à suivre les agneaux et moutons et les cris particuliers des bergers, etc...

A 19H30, nous nous sommes retrouvés à la salle de restauration pour partager un buffet composé de crudités, charcuteries, plats chauds, fromage, desserts.

Dimanche, après le petit déjeuner, avoir débarrassé les chambres, la photo de groupe, nous voici partis vers Saint May pour nous rendre au parking situé à quelques centaines de mètres au dessus du Rocher du Caire.

Une recommandation pour éviter d'effectuer des manœuvres sur voie étroite, il est important de bien suivre les panneaux marqués "Vautours", bien tenir sa gauche.

A 10H, chacun à son rythme est venu jusqu'au sommet. Les genets jaune d'or sont en pleine floraison et exalte des senteurs fortement utilisées par les parfumeurs.

Pas besoin de flacon, l'odeur naturelle a accompagné nos pas.

Les vautours habitués à interpréter différents ballets au grès des courants d'air nous jouaient des mélodies, celle de l'approche intempestive, celle de gravir les hauteurs pour ne pas être plus gros que l'avion assurant une liaison régulière et enfin celle de la partie de cache-cache.

Les milliers d'images prises par les paparazzis de la mycologie ne seront au final que quelques unes, tant la précipitation du vol est fulgurante, mais quel plaisir de capter un instant de l'intimité de ce charognard.

Les nuages sont arrivés pour progressivement, changer l'atmosphère, les vols se faisaient moins soutenus, alors progressivement des différents coins, côté croix, coté falaise, côté végétation, nous nous sommes rangés à l'évidence, il était préférable de reprendre le chemin inverse.

Édouard, nous a dit avoir commander un passage à 11H22, le vautour n'a eu qu'une petite minute de retard !

Pour le pique-nique, nous avions choisi l'aire à proximité de l'Oule, une bonne partie d'entre nous, se sont retrouvés pour l'apéro au Restaurant du midi, en ignorant la spécialité maison, une combinaison, sirop de melon, clairette de Die et vin rosé.

En se rendant sur les différentes tables, notre ami René en retirant ses lunettes de soleil a perdu son appareil auditif dans l'herbe, et voila une équipe scrutant chaque bout d'herbe, sans succès. Finalement Patrick, intrigué par ce manège est venu aux nouvelles et à plus de deux mètres du lieu supposé a retrouvé cet amplificateur.

A 14H10, les frangines qui étaient à proximité d'une yourte en pierre ont vu le ciel s'obscurcir, deux minutes plus tard, l'orage s'est déclenché.

L'après-midi, pour celles et ceux qui le souhaitaient, une visite de l'introduction de gypaètes barbus était prévue. La crainte d'être prisonnier de l'orage a dissuadé la plupart, les 9 qui ont suivi seront passés entre les gouttes. Le gypaète barbu est le plus grand vautour de la faune européenne, vous trouverez sur ce site des informations précises.

Nous avons admiré tant de belles choses, savouré des instants merveilleux qu'il m'a semblé préférable d'ouvrir un dossier exclusif Rémuzat2023.



dimanche 4 juin 2023

La Mycologie de Sassenage à la fête de la nature le 4 juin 2023


Finalement, cette fête de la nature 2023 organisée au Parc de l'Ovalie à Sassenage se sera déroulée dans de bonnes conditions.

L'orage et les pluies auront attendu la fin des festivités.

Nous avions les albums de nos sorties, ils auront été largement feuilletés, d'où la naissance de vocations d'adhésions à notre association. Nous souhaitons la bienvenue à Danièle qui aura été la première à franchir le pas, ainsi qu'à Mickaël et son fils Maxime.








samedi 3 juin 2023

Sortie du 3 juin 2023 au Col de l'Allimas


Cette nouvelle randonnée aura été avant tout botanique avec pour décor le Grand Veymond et le Mont Aiguille et les sommets alentours en toile de fond panoramique.

L'objectif du circuit était de découvrir la cabane Bertrand par les crêtes de Somme Longue, mais à midi, il a fallu se raviser en voyant le ciel s'obscurcir et s'arrêter vers la Croix surplombant la vallée de Gresse en Vercors.


La météo avait annoncé l'activité orageuse à quatorze heures et c'est bien vers cette heure là que ce phénomène s'est produit, mais avant, le soleil et le ciel bleu ont accompagné les douze participant·e·s à cette balade réunissant les générations de 7 à 81 ans.

Thomas, bien entrainé après son courseton aura apprécié grandement la marche sur l'herbe, parfois la boue, les roches, les racines devenues glissantes en raison  des orages des heures précédant notre venue.

Au niveau des fleurs, en plus des gentianes bleues des Alpes et autres fleurs énumérées en d'autres lieux, nous évoquerons les anémones, carvis, trolles, lis de St Bruno, orchis mâles, centaurées, érines des Alpes, etc...

Côté champignons, quelques tricholomes de la Saint Georges, d'ailleurs à ce propos, le premier cueilli aura été celui par Thomas, notre héros du jour, des pézizes couronnées toxiques (sarcosphaera coronaria)... Les quelques variétés trouvées figureront sur le stand de la Société mycologique de Sassenage, demain dimanche 4 juin 2023, lors de la fête de la nature qui se tient au Parc de l'Ovalie.

Informations sur les 2 prochaines sorties de juin :

  • Samedi 10 juin et dimanche 11 juin, la Société mycologique réalise sa sortie annuelle détente dans la Drôme provençale;
  • Samedi 17 juin, la Société mycologique effectue sa sortie barbecue à Pipay, avec exposition de champignons
Les articles concernant ces deux sorties seront publiés les lundi suivants !

Après les 582 photos déjà présentes, nous avons les images de Bernadette, Jean-Luc, Jean-Marc et Michel qui se rajoutent au dossier photos : mai-juin 2023 

mercredi 31 mai 2023

Le vautour fauve


Les 10 et 11 juin 2023, la société mycologique de Sassenage sera dans la Drôme provençale à Remuzat, voici les éléments envoyés par Jean-Luc Bolard:

Le vautour fauve est un rapace diurne qui plane dans le ciel des Baronnies depuis sa réintroduction. Le plus grand des oiseaux de France, sa hauteur posé au sol est de 110 cm. Son envergure varie entre 240 et 280 cm; pour un poids de 8 à 11 kg. 


EXTRAIT DU SITE OISEAUX.NET HABITAT 

Le vautour fauve fréquente les paysages ouverts avec falaises et dénivelés importants. Ceci correspond à ce que l'on pourrait appeler région de moyenne montagne. Il apprécie les climats chauds et ensoleillés, aussi peut-on fréquemment l'observer sur les corniches, les rebords des failles et dans les cavernes des massifs méditerranéens. 

COMPORTEMENT TRAITS DE CARACTÈRE

Les vautours fauves vivent en colonies et prospectent en grandes orbes. Quittant la colonie dès l'aurore, ils ne la réintègrent qu'en fin d'après-midi. Les couples se forment à vie. Les adultes sont sédentaires tandis que les juvéniles et les immatures entament une migration à partir de l'automne vers l'Afrique et jusqu'au sud du Sahara. VOL Incapable de pratiquer le vol battu pendant une longue période, il profite des courants ascendants pour s'élever dans les airs. 

ALIMENTATION ET RÉGIME 

Le vautour fauve est nécrophage strict, c'est à dire qu'il se nourrit exclusivement de cadavres. Son bec puissant est capable de déchirer les tissus les plus résistants mais sa morphologie et ses grosses pattes de poule inaptes à la préhension le rendent incapable de s'attaquer à la moindre proie vivante. Son odorat est faible mais sa vue est exceptionnelle si bien que, lorsqu'un vautour aperçoit une charogne, mouton, chèvre ou izard, il alerte l'ensemble de la colonie et c'est la curée. Quoiqu'ils ne dédaignent pas la chair putréfiée, les vautours fauves préfèrent la consommer fraîche. Les carcasses sont intégralement nettoyées et ils ne restent que les os qui sont dévolus aux gypaètes barbus. 

REPRODUCTION NIDIFICATION 

Le nid est constitué de quelques branches, en général peu nombreuses à cet altitude, sur des falaises, des parois rocheuses, dans des cavités, à l'abri d'assaillants éventuels. L'accouplement s'effectue fin décembre et la femelle pond un œuf unique dans le courant du mois de janvier. L'incubation est d'autant plus difficile qu'elle se déroule en plein cœur de l'hiver et dure de 48 à 55 jours. L'éclosion a donc lieu entre fin mars et début avril. L'élevage du poussin dure entre 110 et 115 jours et ses chances de survie augmentent dans la proportion où la fonte des neiges fait apparaître plus ou moins de cadavres jusque là dissimulés.

 

samedi 27 mai 2023

Sortie du 27 mai de la mycologie de Sassenage au Plateau de la Molière


Les sorties démarrant sous le soleil n'ont pas été fréquentes, du coup il est de bon ton d'annoncer la couleur, même si au retour nous avons essuyé une bonne averse en redescendant sur Sassenage, bien à l'abri dans les voitures.

Parmi les 14 présentes ou présents, nous avions Gabriele, âgé de 9 ans, un véritable expert en questions à répétition.

Mardi, il sera en classe verte, et à cette occasion, il aura un atout indéniable, avec une succession de réponses à ses interrogations.

Pour l'instant sur le Plateau de la Molière, les bovins ne sont pas encore arrivés, mais la chaine d'abreuvoir est prête à les accueillir. Ainsi commencera ce périple de 8 km sur un dénivelé positif de 272 mètres, le point le plus haut étant Charande à 1 709 mètres.

Des fleurs, il y en avait et bien évidemment la consigne était de les admirer, de les photographier, mais de ne pas les cueillir.

Les fleurs jaunes des pissenlits, sont connues et aujourd'hui elles remplissaient le rôle de réserve de suc pour les abeilles ou bien pour les papillons.

Les fleurs de myosotis incarnent au niveau de la symbolique, la fidélité et l'amour éternel.

Fidélité, amour éternel, c'est quoi ? C'est ta maman et ton papa répètes leur que tu aurais voulu leur offrir des myosotis !

Michel, tu les prends bien en photo pour que je puisse les montrer !

Évoquons les gentianes bleues des Alpes ! Elles possèdent des feuilles effilées groupées en rosette et des fleurs campanulées à 5 lobes. Ces fleurs sont d'un bleu profond et velouté quasiment sans équivalent dans le règne végétal.

Les pensées, les pâquerettes, les narcisses, etc..., des images supplémentaires vont rejoindre le dossier très floral commencé, au début de ce mois.

Des ronds de sorcières, il y en avait. Les premiers champignons présents possédaient un pied trop fin et n'avaient pas l'odeur de farine caractérisant les tricholomes de la Saint Georges, nous avons choisi de les laisser sur place.

Bien plus loin, dans un rond de sorcière, Martine a fait une découverte très originale, celle de morilles rondes, au total il y aura eu 20 spécimens trouvés.

A partir de cet instant la totalité du groupe a tenté de renouveler cet exploit, des ronds de sorcières avec des faux mousserons ou marasmes des oréades, dans d'autres, il y avait des tricholomes de la Saint Georges.

De très belles cueillettes se sont faites.

Dans le même temps, observer les marmottes des Alpes, Jean-Luc et Michel auront réalisé des clichés.

La marmotte est le deuxième plus gros rongeur de France après le castor. Son corps allongé est recouvert d'une fourrure beige sur le ventre, grise au niveau des oreilles et de la tête et marron sur le reste du corps. Elle se nourrit de racines, de feuilles et de tiges de fleurs. Elle vit entre 15 et 18 ans et la femelle met bas entre 2 et 4 marmottons en une seule portée annuelle.

Les colonies de marmottes se protègent de leurs prédateurs naturels (principalement l'aigle royal) en se cachant dans leur terrier, dès que retentit le sifflement d'alerte des marmottes sentinelles. 

La marmotte est un animal qui hiberne dans un terrier profond, sa température interne diminue jusqu'à 5°C et son cœur ralentit entre 1 et 2 battements par minute.

Nous quittons les marmottes, vers le pas de Bellecombe, où le dénivelé de 74 mètres sur une distance d'à peine 500 mètres, se fera pour notre héros du jour presque au pas de course. De cette cime, il encouragera les plus anciens à redoubler d'efforts !

Il est midi passé, notre groupe choisira au regard de la température ressentie une zone à l'ombre.  La table et les bancs sous l'effet du temps et de la moisissure du bois se sont écroulés, mais 3 valeureux mycologues parviendront à lui redonner un semblant de stabilité, prêts pour le pique-nique, les partages habituels qui permettent la convivialité.

Faire le retour vers les voitures en longeant le sentier des crêtes permet d'admirer le paysage, mais attention à ne pas s'approcher de trop en raison de l'aplomb des falaises.

Jean-Pierre fait remarquer qu'une concrétion de calcaire fait penser à un grand champignon, Robert trouvera l'unique morille conique au bord du sentier.

Le petit panier de Jean-Marc aura donné des envies au cours des  nombreuses rencontres et échanges avec les personnes présentes, de la région ou en provenance d'autres départements, nous avons parlé de ce site, avons nous susciter de nouvelles adhésions à la société mycologique ? L'avenir nous le dira !

Sur cette sortie nous avons les images de Bernadette, Jean-Luc, Jean-Marc, Joëlle et Michel qui se rajoutent au dossier photos : mai-juin 2023 


samedi 20 mai 2023

Sortie du 20 mai 2023 de la mycologie Sassenage au Col de Carri


C'est exceptionnel, pour cette balade dans la Drôme avec 13 sociétaires, il n'a pas plu !

Après Villard-de-Lans, les gorges de la Bourne avant de franchir la frontière du département voisin et en avançant vers notre point de départ de randonnée, le brouillard se levait et il ne nous quittera pas.

Comme le chante si bien, Grand Corps Malade et Louane :

"Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanterChanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventerAlors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage
"
 
Derrière le brouillard, pas le moindre gazouillis d'oiseaux, eux aussi ont préféré rester au nid. Par contre, que de parterres de fleurs, parmi les orchidées, l'orchis sureau (Dactylorhiza sambucina), aussi bien les pourpres que les jaunes, les crocus printaniers, l'Erythronium dent de chien, les scilles à deux feuilles, etc...
Allions-nous entrevoir, une ou des morilles coniques noires des sapins ?  
Les saints de glace, selon des croyances populaires européennes du Haut Moyen Âge, sont une période climatologique située autour de saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais, traditionnellement fêtés les 11, 12 et 13 mai de chaque année, c'est à dire il y a une semaine, ils jouent les prolongations ...

Nous nous sommes mis à la recherche de ce champignon sur le secteur Pot de la Casserole, mais disons-le, ce coin a du rencontrer une bise continue, tant la froideur était omniprésente.
Nous n'avons pas eu plus de succès sur la plaine de Fauchier mais par contre, derrière le brouillard sur le côté en direction de Plaine Longue des immenses tapis de pensées sauvages, avec un alignement de photographes pour immortaliser cette tapisserie terrienne. De l'autre côté, c'est un autre tableau que nous pouvions admirer, celui de la multitude de jonquilles.
Quelques uns ont démarré la cueillette de pissenlits, histoire de ne pas revenir totalement bredouilles.
Au loin, derrière le brouillard, le refuge de Crobache allait pouvoir nous accueillir.
Nous ne sommes pas parvenus à faire une petite flambée, mais quel régal de passer un moment à l'abri de l'humidité.
Jean-Marc avait dressé la nappe sur l'une des deux tables et nous allions pouvoir tous ensemble déguster la quiche aux cèpes réalisée par Babette. Une réussite, d'autant plus appréciable que la quantité de bolets édulis rehaussait la saveur de ce plat. Unanimement, nous tenons à remercier et à féliciter Babette pour cette réalisation et cette attention particulière aux mycologues !
Sur le cahier du refuge, un randonneur venu avec un âne a évoqué dans son écrit, le brouillard, nous ne pouvions que confirmer la persistance de ce temps.
Pour faire la photo des présentes et présents à cette sortie, le brouillard ne nous a laissé que quelques secondes de répit. 

Mais voilà que cinq calières et cavaliers sont arrivés, l'une d'entre eux s'est portée volontaire pour refaire la totalité du groupe et le brouillard est revenu !
Sur la descente, un arbre tombé sur le sentier vers Pré Bellet faisait penser à une immense araignée, était-ce un présage ?
Qu'importe, comme le dit la chanson, chanter l'espoir, l'envie de croire qu'on peut tout réinventer, et voila l'équipe qui se met à faire le haka de la morille : "elles sont où, elles sont où, les morilles !"
50 mètres plus loin, Martine s'écrie : " j'ai trouvé une morille".  
Cette morille de 1,5 cm, il fallait la voir ! et voilà qu'elle sera photographiée, qu'une seconde sera trouvée par Éliane à 20 cm de la première et une troisième à 1 mètre en aval par Bernadette.
Du coup le groupe a cherché davantage, Philippe a trouvé la sienne plus bas.
Ce brouillard, il importait de le quitter, nous avons pris nos voitures pour nous rendre au col de Proncel et nous mettre en quête de découvertes de marasmes des oréades et de tricholomes de la Saint Georges.

Tout le monde pourra ce soir déguster une petite quantité de l'un ou de l'autre de ces champignons.

Sur cette sortie nous avons les images de Bernadette, Jean-Luc, Jean-Marc, Jean-Pierre, Michel et Philippe qui se rajoutent au dossier photos : mai-juin 2023