samedi 27 mai 2023

Sortie du 27 mai de la mycologie de Sassenage au Plateau de la Molière


Les sorties démarrant sous le soleil n'ont pas été fréquentes, du coup il est de bon ton d'annoncer la couleur, même si au retour nous avons essuyé une bonne averse en redescendant sur Sassenage, bien à l'abri dans les voitures.

Parmi les 14 présentes ou présents, nous avions Gabriele, âgé de 9 ans, un véritable expert en questions à répétition.

Mardi, il sera en classe verte, et à cette occasion, il aura un atout indéniable, avec une succession de réponses à ses interrogations.

Pour l'instant sur le Plateau de la Molière, les bovins ne sont pas encore arrivés, mais la chaine d'abreuvoir est prête à les accueillir. Ainsi commencera ce périple de 8 km sur un dénivelé positif de 272 mètres, le point le plus haut étant Charande à 1 709 mètres.

Des fleurs, il y en avait et bien évidemment la consigne était de les admirer, de les photographier, mais de ne pas les cueillir.

Les fleurs jaunes des pissenlits, sont connues et aujourd'hui elles remplissaient le rôle de réserve de suc pour les abeilles ou bien pour les papillons.

Les fleurs de myosotis incarnent au niveau de la symbolique, la fidélité et l'amour éternel.

Fidélité, amour éternel, c'est quoi ? C'est ta maman et ton papa répètes leur que tu aurais voulu leur offrir des myosotis !

Michel, tu les prends bien en photo pour que je puisse les montrer !

Évoquons les gentianes bleues des Alpes ! Elles possèdent des feuilles effilées groupées en rosette et des fleurs campanulées à 5 lobes. Ces fleurs sont d'un bleu profond et velouté quasiment sans équivalent dans le règne végétal.

Les pensées, les pâquerettes, les narcisses, etc..., des images supplémentaires vont rejoindre le dossier très floral commencé, au début de ce mois.

Des ronds de sorcières, il y en avait. Les premiers champignons présents possédaient un pied trop fin et n'avaient pas l'odeur de farine caractérisant les tricholomes de la Saint Georges, nous avons choisi de les laisser sur place.

Bien plus loin, dans un rond de sorcière, Martine a fait une découverte très originale, celle de morilles rondes, au total il y aura eu 20 spécimens trouvés.

A partir de cet instant la totalité du groupe a tenté de renouveler cet exploit, des ronds de sorcières avec des faux mousserons ou marasmes des oréades, dans d'autres, il y avait des tricholomes de la Saint Georges.

De très belles cueillettes se sont faites.

Dans le même temps, observer les marmottes des Alpes, Jean-Luc et Michel auront réalisé des clichés.

La marmotte est le deuxième plus gros rongeur de France après le castor. Son corps allongé est recouvert d'une fourrure beige sur le ventre, grise au niveau des oreilles et de la tête et marron sur le reste du corps. Elle se nourrit de racines, de feuilles et de tiges de fleurs. Elle vit entre 15 et 18 ans et la femelle met bas entre 2 et 4 marmottons en une seule portée annuelle.

Les colonies de marmottes se protègent de leurs prédateurs naturels (principalement l'aigle royal) en se cachant dans leur terrier, dès que retentit le sifflement d'alerte des marmottes sentinelles. 

La marmotte est un animal qui hiberne dans un terrier profond, sa température interne diminue jusqu'à 5°C et son cœur ralentit entre 1 et 2 battements par minute.

Nous quittons les marmottes, vers le pas de Bellecombe, où le dénivelé de 74 mètres sur une distance d'à peine 500 mètres, se fera pour notre héros du jour presque au pas de course. De cette cime, il encouragera les plus anciens à redoubler d'efforts !

Il est midi passé, notre groupe choisira au regard de la température ressentie une zone à l'ombre.  La table et les bancs sous l'effet du temps et de la moisissure du bois se sont écroulés, mais 3 valeureux mycologues parviendront à lui redonner un semblant de stabilité, prêts pour le pique-nique, les partages habituels qui permettent la convivialité.

Faire le retour vers les voitures en longeant le sentier des crêtes permet d'admirer le paysage, mais attention à ne pas s'approcher de trop en raison de l'aplomb des falaises.

Jean-Pierre fait remarquer qu'une concrétion de calcaire fait penser à un grand champignon, Robert trouvera l'unique morille conique au bord du sentier.

Le petit panier de Jean-Marc aura donné des envies au cours des  nombreuses rencontres et échanges avec les personnes présentes, de la région ou en provenance d'autres départements, nous avons parlé de ce site, avons nous susciter de nouvelles adhésions à la société mycologique ? L'avenir nous le dira !

Sur cette sortie nous avons les images de Bernadette, Jean-Luc, Jean-Marc, Joëlle et Michel qui se rajoutent au dossier photos : mai-juin 2023 


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