Si pour l'instant les sorties mycologiques n'ont pas repris, le bureau avait pris la décision de maintenir la sortie montagne, en sachant, sur la base de l'expérience qu'il y aurait moins de 10 participant·e·s.
En effet, le selfie montre qu'avec Jean-Marc il y avait Alessandro et Éliane.
Je n'ai eu aucun texte pour rédiger ce billet, je suppose que chacun a du se dire, en 6 mois, Michel a écrit un livre de 680 pages, il saura faire !
J'avais terminé l'écriture de ce billet lorsque j'ai reçu la photo du circuit qui pour moi démarrait au Col de la Bataille culminant à 1 313 mètres d'altitude et qui offre de très beaux points de vues sur les paysages sauvages, environnants caractérisés par un relief escarpé.
Jean Marc a poursuivi en voiture jusqu'au bureau des écogardes à Gardiol à 1 125 mètres. De là, nos trois compères se sont dirigés vers la Combe de Louvaterre avant d'atteindre la Ferme d'Ambel, une grosse bâtisse en pierres de 3 étages. Sans doute, se sont-ils désaltérés à la fontaine aménagée avant de reprendre leur marche.
Direction le Col de Toulau, puis le Pas du Gouillat jusqu'à la Croix d'Ambel, un endroit semblant très venté et propice à la réalisation de clichés, à fleur de coteaux.
Après cette petite halte, nos trois randonneurs ont pris le chemin du Pas de la Garde afin d'apercevoir la Tête de la Dame, cette longue crête du Sud Vercors.Direction le Col de Toulau, puis le Pas du Gouillat jusqu'à la Croix d'Ambel, un endroit semblant très venté et propice à la réalisation de clichés, à fleur de coteaux.
Sous le soleil d'un ciel sans nuage, le sentier vers le Scialet des Quatre Gorges à 1 322 mètres d'altitude parut très éloigné. Scialet est un terme dialectal désignant les gouffres dans les massifs pré-alpins de Savoie et d'Isère (France) : Vercors, Chartreuse, Bauges. Ce scialet a 4 ouvertures, sa particularité c'est cette croute superficielle formant un dôme creux percé de 3 ouvertures !
À l'intérieur, chacun a ressenti la fraicheur presque aussi remarquable que celle de l'entrée des Cuves de Sassenage.
À l'intérieur, chacun a ressenti la fraicheur presque aussi remarquable que celle de l'entrée des Cuves de Sassenage.
Poursuivant leur itinéraire, les pâturages de Tubanet étaient un point depuis ce lieu incontournable pour se rendre à la Pierre de l'Ours à 1 410 mètres d'altitude. L'inscription mentionne : " Honneur aux bucherons Bouillanne et Richaud arrachant le fils du Dauphin aux griffes mortelles de l'ours en début du XIII ème siècle."
Sur internet, j'ai relevé : " La tradition veut que deux bûcherons de la vallée, François Bouillanne
et Michel Richaud, travaillant en forêt du quartier de Malatra qui unit
les hauts plateaux d’Ambel et de Lente, sauvèrent d’une mort certaine et
horrible un chasseur de haute naissance, prince souverain du Dauphiné,
en tuant un ours énorme qui ne lui laissait d’autre choix que ses
griffes ou un saut dans l’abîme. Les deux hommes ayant refusé l’or du
prince, celui-ci les anoblit et leur donna des armes « d’azur à une patte d’ours d’or mise en bande ».
D’autres communautés villageoises cherchent à accaparer l’événement mais l’Histoire tranche en faveur du Pays de Quint."
D’autres communautés villageoises cherchent à accaparer l’événement mais l’Histoire tranche en faveur du Pays de Quint."
À quel moment, nos compères ont cassé une très sobre croûte ? Peut-être lorsqu'ils sont repartis en direction du refuge de Tubanet.
Il ne restait plus qu'à reprendre la Combe de Louvaterre avant de rejoindre la voiture.
Ce plateau est réputé pour le brame du cerf, j'imagine que pour l'entendre, il est préférable de faire ce circuit au début de l'automne à la saison des ruts !
Ce plateau est réputé pour le brame du cerf, j'imagine que pour l'entendre, il est préférable de faire ce circuit au début de l'automne à la saison des ruts !
Les autres photos de Éliane, Jean-Marc et Alessandro démarrent un nouveau dossier été2020, en attendant la levée du nombre maximum de 10 personnes, afin de reprendre les sorties mycologiques.