Caprices du temps, annonce météo, plongent toujours les adhérent·e·s dans une grande incertitude pendant la semaine précédant cette initiative festive.
Cette année, les orages violents annoncés, la vigilance dans notre département, les annulations des activités extérieures de la veille, pour la fête de la musique, étaient particulièrement stressants.
Le seul rendez-vous fixé était à Pipay.
Le ciel déployait son immense rideau brumeux, avec les nuages accrochés à la montagne.
Un agneau à la broche nécessite près de 7 heures, nos amis Robert B. et Robert S. ont commencé très tôt l'allumage du foyer, il en a été de même pour le barbecue avec saumon de notre ami Daniel A.
Jean-Marc, optimiste était là également pour installer les tables, chaises et parasols sur la terrasse prêtée par Agnès, la gérante du restaurant le Farinaud.
Les Robert, prévoyants avaient installé une bâche et lorsque la pluie est arrivée vers 10H30, ils étaient à l'abri, chez Daniel, le foyer du barbecue était abrité, mais pas le cuisinier du jour.
De fine, la pluie est devenue plus insistante, comme si des mains invisibles disposaient d'un tamis à trous inégaux.
Combien de temps, cette situation allait-elle, perdurer ? N'ayant pas la réponse, nous avons choisi la solution de repli dans la salle hors-sacs, toute proche.
Avec pour commencer, l'installation de la salle, Babette, Josée, Martine et les 2 Michel, rejoints par les sociétaires qui arrivaient.
Ces différentes manœuvres n'ont pas permis de disposer de suffisamment de temps pour rafraichir suffisamment le vin blanc et rosé.
L'apéro pouvait commencer avec notamment des merguez, des olives, des poulpes préparés par Robert B., le saumon destiné par priorité à celles et ceux qui n'aiment pas l'agneau, etc...
Pour remercier l'accueil du Farinaud, quelques convives ont pris l'apéro au bar.
Les Roberts sont arrivés avec le méchoui pour la découpe, et Hervé s'est aussi improvisé assistant boucher.
Il était temps de faire rentrer la soixantaine de sociétaires présents dans la salle à manger.
Avant de se servir, Jean-Marc a tenu à faire à Arthur, l'éloge de son grand père Georges, notre accompagnateur disparu le 6 février dernier:
"Georges nous disait, un jour mon petit fils Arthur viendra à la société mycologique de Sassenage, il est là aujourd'hui, avec Émeline, la fille de Georges, son papa. Nous avons édité un album souvenir en 2 exemplaires, l'un pour sa fille, l'autre que nous conservons à la mycologie et nous voulons vous le remettre. Nous avons aussi une pensée pour Nicole Moya disparue le 16 mai dernier, Georges l'appréciait beaucoup, ils avaient la même maladie, je n'étais pas là pour les écouter, mais ce combat contre la maladie devait les rapprocher, lui qui était si attentif aux autres."
Après ce moment fort émotif, nous sommes passés à table, avec les différents préparations culinaires apportées.
Dehors, le voile nuageux commençait à s'estomper lentement, les 66 présents allaient-ils avoir droit au soleil à la fin du repas ?
Après les desserts, la pluie a cessé et vers 15H, nous avons pu aller sur la terrasse du Farinaud prendre un café ou une autre boisson. Le soleil était là !
Les équipes de pétanqueurs se sont mises en place, les joueurs de cartes en faisant de même.
Martine a décidé d'aller faire un tour dans ces beaux bois, mais à 1 585 mètres d'altitude, pas de chanterelles, ni de bolets, pour l'instant.
Après le rangement et nettoyage de la salle, un petit groupe a grignoté les restes, avant de redescendre dans la vallée vers 21 heures avec toujours le soleil.
Avec Agnès, la gérante du Farinaud, nous avons arrêté la date du dimanche 15 septembre à midi, pour un repas de remerciements à l'accueil reçu.
Dans les photos rajoutées au dossier mai-juin 2019, vous pourrez admirer les cloches qui constituent une partie du décor intérieur du restaurant.
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