Pour cette sortie, nous avons assisté à une grande partie de cache cache dite de dépression dynamique entre les nuages. A l'arrivée des 16 sociétaires présents des bancs de brouillard qui se sont dissipés avant de réapparaitre à nouveau.
Lorsque nous nous sommes élancés sur le plateau de l'Arcelle, le premier champignon découvert a été le clitociybe geotropa ou tête de moine, un bon comestible qui peut s'apprécier selon différentes recettes concoctées par nos amis suisses.
Un peu plus loin une annonce d'amanites, allions nous trouver des cèpes? Ce ne sera pas pour tout de suite !
Et voilà qu'au détour de cette avancée, les premières petites chanterelles ou girolles se sont invitées à la balade.
Dans des secteurs un peu plus humides des laccarias laccatas, le petit cousin du laccaria amethystina, au parfum de forêt que seuls les connaisseurs ont cueillis.
Jean-Luc a découvert un énorme paxille enroulé, bah ! Il est, en effet, considéré comme mortel à l'état cru et même encore
souvent toxique lorsque bien cuit. Ses toxines provoquent le plus
souvent des symptômes cardio-vasculaires pouvant aller jusqu'à
l'hémolyse. Il est donc préférable d'en éviter la consommation !
Compte tenu de la météo, nous avions rendez-vous devant la salle hors sac de l'Arselle à midi pour partager nos casses croûtes, nous avons apprécié la consistance de la chair des tomates de l'ami Robert-Marc, avec le goût des saveurs d'antan. La température extérieure n'était que de 14°.
En contre bas, lorsque le brouillard s'est levé, nous avons tenté de compter les chevaux présents, 47, 48, 50.
Nous ne saurons pas avec précision le nombre exact, la parure de certains sortait du commun du paint horse au percheron en passant par le lisutanien !
Que faire après cette collation, la majorité du groupe a choisi de retourner à la cueillette de champignons.
Et voilà que des bolet à pieds rouges (boletus erythropus) ont été découverts !
Ces derniers sont des champignons assez spéciaux. Tout d’abord, peu de gens les cueillent : la couleur rouge fait peur, toxiques crus (ils sont émétiques, c'est-à-dire qu’ils peuvent provoquer des vomissements), peu appétissant à cause de leur bleuissement intense à la moindre blessure, ils sont aussi d’une fermeté extrême. Pour les préparer, il suffit de les ébouillanter pendant une bonne dizaine de minutes. Ce traitement les rend comestible, les attendrit un peu et fait disparaitre le bleuissement pour leur donner une couleur jaune. On prétend que c'est la récompense du mycologue !
Ces derniers sont des champignons assez spéciaux. Tout d’abord, peu de gens les cueillent : la couleur rouge fait peur, toxiques crus (ils sont émétiques, c'est-à-dire qu’ils peuvent provoquer des vomissements), peu appétissant à cause de leur bleuissement intense à la moindre blessure, ils sont aussi d’une fermeté extrême. Pour les préparer, il suffit de les ébouillanter pendant une bonne dizaine de minutes. Ce traitement les rend comestible, les attendrit un peu et fait disparaitre le bleuissement pour leur donner une couleur jaune. On prétend que c'est la récompense du mycologue !
En avançant, des cèpes de bordeaux (boletus edulis), à proximité de meuniers: celui ci pousse de l'état de petit bouchon à sa taille maximale en seulement 4 à 5 jours avant sa déchéance. Autant dire que celles et ceux d'entre-nous qui ont bénéficié de cette poussée en sont sortis ravis.
Et ce n'est pas fini, puisque le long de petits cours d'eau, nous avons cueilli les premières trompettes chanterelles jaunes (Cantharellus lutescens) !
Dans le domaine du particulier, Jean-Marc a trouvé une étoile de terre (geastrum pedicellatum), champignon rare mais non comestible.
Il ne restait plus qu'à redescendre dans le sauna de l'agglomération grenobloise où la température atteignait les 30°. Il faut bien nettoyer ses cueillettes avant d'en savourer l'arôme particulier de chacun de ces champignons. Vous pouvez retrouver toutes les photos réalisées dans le dossier juillet-août 2018.
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