samedi 24 août 2024

Sortie mycologique du 24 aout 2024 au Chalet du Bout


Il est important de tout maitriser dans le cadre d'une sortie. Celle de ce jour était annoncée avec un départ du Gleyzin jusqu'au Chalet du bout avec 400 mètres de dénivelé positif. En recevant le message Georgia a annoncé qu'elle avait entendu que la route du Gleyzin serait fermée en raison du trial "l’Échappée Belle de Belledonne". La solution de repli est de partir du Plan de la Vache, mais cette solution est bien plus éprouvante !

L’Échappée belle, c'est quoi ? C'est l'ultra traversée de Belledonne entre le 23 et le 25 août 2024 selon 3 types d'épreuves :

- L'intégrale partie de Vizille, vendredi et qui terminera son périple à Aiguebelle pour une Course à pied de 152 Km et 11 390mètres de dénivelé positif

- Le parcours des crêtes, partie ce matin d'Allevard et qui nous a bloqués un temps jusqu'après le passage du dernier inscrit, le périple se termine aussi à Aiguebelle le parcours est de 63 Km et 4 770 mètres de dénivelé positif

- La Traversée Nord, 92 km et 6 740 mètres de dénivelé positif pour un circuit, partie ce matin du Fond de France jusqu'à Aiguebelle.

Finalement cette sympathique manifestation dont nous souhaitons un plein succès, avec un nombre moins important d'abandons que les années précédentes aura eu des répercussions sur les 16 sociétaires présents pour cette sortie.

Parvenus au Plan de la Vache, nous tenterons de réduire les distances du très long chemin forestier en empruntant des sentiers de raccourcis : beaucoup d'arbres sont tombés et bloquent quelque peu le passage, un à un, nous franchirons ces différents obstacles. 

Lonny, lors de ces passages pourra cueillir quelques girolles et trompettes chanterelles.

Sur le grand carrefour, pas d'autres voies que la poursuite du sentier jusqu'à une intersection et un chemin plus abrupte raccourcissant la distance, avec possibilité de trouver éventuellement des girolles. 4 volontaires pour cette solution.

Parvenus à la barrière, gros cafouillage, les GPS indiquent qu'en allant droit, le Chalet du Bout sera accessible à 200 mètres, Jean-Marc proposera une autre solution avec un sentier boueux devenant impasse. Jean-Louis, Martine et Michel choisiront de franchir les obstacles à travers bois sur des pentes raides. C'est à cet endroit que les perspectives de quelques girolles cueillies seront, compte tenu du terrain accidenté, rendu possibles !

L'absence totale de pluie durant toute la semaine n'a en rien favorisé la moindre poussée. Il n'y a que sur quelques coins un peu plus humides de façon naturelle ont vu émerger quelques champignons comestibles : girolles, pieds de mouton, vachottes. Soyons honnêtes, il n'y a pas eu de cueillettes mémorables, à la rigueur quelques centaines de grammes !

La vachotte, c'est le lactaire à lait abondant (Lactifluus volemus), c'est un comestible qui a une odeur forte d'écrevisses en train de cuire, ou d'artichauts.

Après la pause repas, Jean-Marc a souhaité réaliser la photo de groupe au pied du sapin de Henri IV, en disant : "plus de 400 ans vous contemple avec cet arbre remarquable".

La descente pour rejoindre les véhicules en empruntant la route forestière a été éprouvante, en raison du soleil, de la chaleur (29°, à cette altitude, c'est pas commun). Petit lot de consolation, les campanules à larges feuilles (campanula latifolia); elles font penser aux gentianes bleues.

Cette semaine encore, les photos de la sortie complètent l'album du dossier juillet-Août 2024.


samedi 17 août 2024

Sortie mycologique du 17 aout 2024 au Crêt du Poulet


Pour la poussée des champignons, la succession d'averses les 3 jours précédant ne pouvait qu'être bénéfiques, était-ce suffisant ? La meilleure façon de se faire son opinion était d'aller voir sur le terrain.

La nuit aura été de plus, particulièrement pluvieuse et à notre rendez-vous de départ à Sassenage, une accalmie nous a permis d'organiser sereinement le covoiturage. En cours de route sur la rocade, les essuies-glace n'étaient pas du luxe.

Ne dit-on pas, pluie du matin n'arrête pas le pèlerin. A notre arrivée au niveau du foyer de ski de fond du Col du Barioz, parapluies, capes ou K-Way, se mariaient avec le décor gris de ce débat de journée pour les 10 sociétaires présents.

Involontairement deux groupes se sont formés, ceux choisissant la méthode échauffement progressif et les autres de prendre au plus court, compte tenu de la distance minimale à parcourir 2,9 Km sur un dénivelé de plus de 320 mètres avant de se retrouver à la barrière finale.

Johan qui connaissait des coins vers le lac dit Crève-Coeur, n'aura pas été mécontent de la grosseur des girolles trouvées. L'ensemble du groupe a pu se mettre en confiance lors de notre escale au Refuge de Pierre Roubet. 

Les vaches et les veaux n'étaient pas allongés mais paissaient paisiblement, l'arrêt de la pluie pourrait durer au moins jusqu'à 17 heures, c'était un bon signe.

Au fur et à mesure de notre ascension, le jaunissement très prononcé des épines d'un nombre important d'épicéas nous inquiète, d'autant que sur un nombre important de forêts des insectes ravageurs conduisent à l'abattage des arbres. Les arbres sont le poumon de la Terre, ils absorbent du gaz carbonique et rejettent l'oxygène essentiel à la vie, filtrent les poussières et les autres polluants de l'air, fournissent un abri aux insectes, oiseaux et petits animaux, en plus d'apporter une ombre rafraichissante.

Comme point de chute pour le casse-croûte en commun, nous avions fait le choix du chalet du Levant, pour se donner le maximum de chances de cueillettes, nous nous sommes répartis en deux groupes, l'un se dirigeant et prospectant  vers la destination finale jusqu'à 13 heures, l'autre partant de la prairie à proximité du refuge du Crêt du Poulet pour rejoindre le point de ralliement.

Blottis dans la mousse ou sous la protection des myrtilliers, les girolles jaunes ou orangées sont présentes en nombre. il ne reste plus qu'à se baisser pour les récolter.

A un moment, deux coups de sifflet ont retentis, c'était le signal du rassemblement, aussi Martine, Michel et Patrick abandonneront la partie pour rejoindre le point de rendez-vous, avec 45 minutes d'avance. 

Sur place, ceux de l'autre groupe ont été moins chanceux et du coup, nous leur donnons les parties non cueillies pour disposer de paniers mieux remplis.

Lorsque la totalité des participants est réunie, la satisfaction est de mise et une partie choisit de récolter davantage, en se donnant 15H15, comme heure de départ afin de ne pas être gêné par le retour des pluies. 

Michel sera le premier à découvrir un cèpe de Bordeaux, format bouchon; un peu plus tard, Martine trouvera des bouchons jumeaux et des paniers se sont davantage remplis.

En redescendant, l'interrogation de mise est comment préparer ces girolles fraiches. 

L'omelette, c'est trop banale, les tagliatelles trop grosses, alors il y a les finestrelles ou les linguines, avec sel, poivre et crème fraiche, c'est un régal assuré.


Les photos de cette sortie complètent l'album du dossier juillet-Août 2024.



samedi 10 août 2024

Sortie de la mycologie Sassenage ce 10 aout 2024 au Plan du Trou


Ce samedi 16 départements étaient  en vigilance orange canicule, dont l'Isère. Demain cette alerte concernera 28 départements. C'est dire combien un bol de fraicheur aura été profitable aux 9 sociétaires de cette balade.

A 8 H, la température extérieure à Sassenage était de 20°. A notre arrivée 75 minutes plus tard, à 1,5km du Plan du Trou, c'était un petit 15°, et il a fallu revêtir une petite laine pour démarrer la randonnée.

Laurent, aura été le premier à débusquer des champignons, avec d'abord quelques pieds de moutons et la première girolle de la sortie.

L'absence de pluie s'est fait ressentir en pénétrant dans la forêt des Ramiettes, où le sol crissait sous nos pas. Pour la plupart d'entre elles, les girolles trouvées se planquaient dans la mousse. De nombreux spécimens ont commencé à sécher sur place. De plus, c'est la 7ème semaine consécutive où nous cueillons sans discontinuer des girolles. 

Parmi les 9 présents, Jean-Luc, suite à une opération délicate, a pu pour la première fois en 2024 accomplir la totalité des 5,8km parcourus avec un dénivelé de 192 mètres et bien évidemment nous l'avons applaudi lors de notre casse-croute commun !

Jean-Marc aura réussi à remplir aux 2/3 son petit panier, et sans exception, chaque participant·e aura de quoi se composer ce soir ou demain une bonne poêlée de girolles.

Le panneau indicateur de directions au lieu-dit "Ramiettes" montre bien qu'en montagne pour parcourir une distance égale, il faut selon le dénivelé plus au moins de temps. Par exemple pour effectuer 5,1 Km en se rendant au Col du Barioz 1H30, et à Theys 2H15.

A 15H, nous avons pris le chemin du retour. En altitude le thermomètre a grimpé à 23°, 75 minutes plus tard à Sassenage il faisait 35°.

Les photos de cette sortie dont une pierre fossilisée ont été rajoutées à l'album de juillet-Août 2024.

lundi 5 août 2024

Sortie du 3 aout 2024 au Poursollet


Avec la canicule présente, l'heure de départ a été avancée à 7H et la destination avait pour cadre le Massif du Taillefer.

L'idée de fraicheur a eu pour impact, la progression de sociétaires présents qui étaient 9 au total.

Le départ de la balade s'est effectué en partant du Lac Punay par le GR 50. 

Aussitôt dans la forêt, Eliane a trouvé un beau cèpe des pins (boletus pinophilus).
D'un lac à l'autre, nous nous sommes retrouvés autour de celui du Poursollet, là, après la traversée du ruisseau du Taillefer, nous avons découvert nos premières girolles.


Arrivée sur les haut des Sagnes où nous avons trouvés plusieurs plaques de petites chanterelles (Cantharellus pallens).
La montée par la Graviere des Puntis a été difficile mais fructueuse puisque nous avons croisés quelques beaux cèpes des pins

La pause déjeuner a eu pour cadre, la prairie des Puntis à l'abri du vent et de la brume.

Soleil pour le retour que nous avons entrepris par le pré d’Ornon. Sur la descente du chemin de la Barrière, une espèce de moins en moins présente, la chanterelle violette.

Avec la belle floraison montagnarde, nous n'avons pu résister à l'arrêt photos sur les grandes astrances avec leurs magnifiques fleurs roses étoilées.

Nous avons du quitter cet univers en passant par le chalet du Poursollet et son joli lac vert émeraude avant le retour dans la Cuvette pour retrouver la chaleur étouffante qui la caractérise !

Les photos de cette sortie ont été rajoutées à l'album de juillet-Août 2024.

Retour sur la sortie du 27 juillet 2024 à le Jas de la Ferrière


Cette fin juillet sent davantage les vacances, nous n'avions que 4 adhérents.

Le grand beau temps ne peut que magnifier ce hameau fleuri de la Ferrière, sa charmante fontaine et ses maisons en pierres de taille

Nous avons démarré notre itinéraire par le Premonet avec sa végétation luxuriante aux abords du ruisseau de la ville.

Lors de notre grimpette musclée sur la montée du Muret, nos regards sur les bas côtés montraient plusieurs variétés de champignons (lactaire poivré, laccaria, russule )
Parvenus au ruisseau de Chamusson, enfin les premières girolles s'offraient à nous.

Allez savoir pourquoi, sur un bas côté, un tapis de Craterellus cornucopioides, autrement dit de trompettes de la mort apparaissait !

En arrivant sur les ruine du Jas de la Ferriere,dans cette belle forêt mixte du haut Bréda ,très humide les chanterelles étaient là !
Nous avons casse-crouté au Jas ( le mot Jas est un ancien nom provençal qui signifie petite bergerie isolée )
Pour nous, la descente fut plus pénible car elle prenait un versant sud. Mais le retour dans la  Vallée  des 4 mousquetaires laisse le souvenir d'une ballade réussie 

Les photos de cette sortie ont été rajoutées à l'album de juillet-Août 2024.

Retour sur la sortie du 20 juillet 2024 à Saint Martin en Vercors


Une participation maigrichonne, malgré la très belle journée sous un grand soleil, puisque nous n'étions que 6 sociétaires.

Nous avons choisi de stationner au niveau du deuxième palier, dit "les Ayards".
Au premier regard sur le sol, sous les épicéa et les feuillus de gros dégâts se faisaient jour avec beaucoup de pousses et de feuilles perforées.

Même si ce n'était pas un grande surprise, la tristesse du décor rongé par l'intensité de l'orage de grêle du 12 juillet, 8 jours auparavant, montre que la nature a besoin de temps pour panser ses plaies !
Sur la première pente des Ayards, les chanterelles dansent- mais attention- sous le tapis de branchages dû à la tempête, il était difficile de les apercevoir.
Malgré tout, cueillettes acceptables pour nos 6 valeureux participants
Sur le grand chemin des Palas dans la grande combe: ho, surprise,  de très beaux cèpes d’été nous attendaient !
Au retour sur les Ayards, notre ami Robert B. a été gâté par le nombre de chanterelles présentes.
Nous avons déjeuné sur l'herbe au lieu-dit:le Bard !
Au début de l'après-midi, nous avons prospecté les pentes des Malicheres à la recherche de canthellarus cibarius, Gomphus clavatus, Russula cyanoxantha, boletus aestivalis, c'est à dire : girolles, chanterelles violettes, russules charbonnières et cèpes d’été.
Forts satisfaits, nous avons effectué un retour agréable par la route des Gorges de la Bourne !

Les photos de cette sortie ont été rajoutées à l'album de juillet-Août 2024. 


Retour sur la sortie du 13 juillet 2024 au Balcon de Belledonne


Au Col de la croix des Adrets, pour les 11 adhérent·e·s présent·e·s, le dénivelé était de 250 mètres.
Au départ nous avons rencontré un paysan travaillant sur des coupes de bois attaquées par le scolyte (parasite des sapinières )
 
Puis, nous avons pris le chemin au nord sur Hurtières où le vent et la tempête de la veille avaient provoqué plusieurs déracinements de grand arbres et rendu les sentiers très glissants et boueux.

Ensuite dans les forêts du Dot, nous avons cueilli nos premières chanterelles.
Arrivé·e·s au lieu-dit des Tigneux, ce petit hameau fleuri de toute beauté, nous ne pouvions rêver de meilleur cadre pour notre pause.

Nous avons continué sur le chemin de Rodesse situé en plein sud. Les bois, non entretenus étaient remplis de ronciers, de ce fait, nous n'avons trouvé que très peu de chanterelles.
Après notre passage au village des Adrets, nous sommes monté·e·s à la grange d’Hurtières  pour notre pause déjeuner à l'ombre des grands  frênes. De cet endroit, nous pouvions admirer le beau panorama sur la chaine de Belledonne.
Avant le retour aux voitures, il était important de contempler la statue du grand totem de Crêt Chazay, avec sa table d’orientation.

Les photos de cette sortie ont été rajoutées à l'album de juillet-Août 2024.