Cette semaine n'avait rien à voir avec les précédentes, du soleil et des températures estivales. Après les successions de pluies, le groupe de 9 personnes participants à cette sortie s'attendait à une bonne cueillette, mais les champignons n'étaient pas légions. Sans doute qu'à 1137 mètres, les pousses seront pour tard.
Du groupe, seule Babette aura sauvé l'honneur de la sortie, avec deux cèpes et une girolle.
En matière de poussées, les amanites étaient au rendez-vous: poussée d'amanites vaginées (Amanita vaginata), cette amanite caractérisée par l'absence d'anneau est classée dans la catégorie des bons comestibles, comme celle des césars, mais au sein de la société mycologique de Sassenage, nous nous sommes fixés comme règle de ne pas cueillir d'amanites.
Ce nom d'amanita vaginata a contribué fortement aux échanges de jeux de mots, lors de notre pique-nique.
Poussée d'amanites panthères (Amanita pantherina), il faut savoir que ce champignon provoque une intoxication où dominent les signes neuropsychiques. L'Amanite panthère est beaucoup plus toxique que l'Amanite tue-mouches qui donne une intoxication du même type mais sans convulsion.
Parlant de toxicité, nous avons rencontré des digitales pourpres, une plante très toxique qui contient de la digitaline ou digitoxine, utilisée comme tonicardiaque.
En redescendant, nous avons fait une halte chez Margot qui se souvenant que lors de notre dernière sortie du 31 octobre 2009, nous avions partagé un gâteau d'anniversaire nous a servi un clafoutis aux cerises. Nous profitons de ce message pour vous donner des nouvelles d'Urko, impressionnant terreneuve chocolat qui est toujours à la recherche d'une femelle pour assurer la descendance (voir notre billet du 31 octobre 2009)
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