samedi 8 juin 2024

Sortie du 8 juin au musée EDF Hydrélec et Col de la Croix de fer


Le dicton de cette journée du 8 juin est : "Quand il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard. A moins que Barnabé, ne lui coupe l'herbe sous le pied" !

Georgia, à l'initiative de cette journée de la visite du Musée EDF Hydrélec avait imaginé arriver sur place à 9H et pouvoir admirer le lac du Verney durant l'heure nous séparant de la visite.

Il ne faisait pas semblant de pleuvoir et les 9 sociétaires ont rapidement choisi d'aller prendre une boisson chaude à Allemond.

A l'heure prévue, nous avons été accueillis de façon charmante par l'hôtesse de ce lieu, avec une photo de groupe offerte par EDF, la remise d'audioguides pour suivre les différentes étapes du circuit et les explications sur la construction de ce musée bâti autour de machines.

Si toutes les énergies ont leurs places dans un musée, l'hydroélectricité en lien avec le barrage de Grand Maison, le plus grand d'Europe a suscité notre curiosité.

L'historique des différentes formes de courant entre continu et alternatif, avec des procédés différents est présent, toutefois, comment ne pas faire de parallèle entre l'essor et l'explosion des différentes énergies, contenus dans la loi de nationalisation du 8 avril 1946 de l'électricité et du gaz.

Il y a 3 milliards d'années, la vie est apparue sur Terre grâce à l'eau. Il aura fallu attendre le 3ème siècle pour voir la naissance de la roue hydraulique, le 6ème siècle pour que cette roue fasse tourner une machine. Du 11ème au 13ème siècle, on construit beaucoup de moulins à eau et à la fin du 19ème siècle, ce sera les premières centrales hydroélectriques.

La roue Pelton est présente en bien des points, à Allemond, à Vaujany et bien évidemment au Musée. Nous ne pouvons que vous inviter à le visiter: Coordonnées

Face aux incertitudes de la météo, Georgia avait obtenu la possibilité de pouvoir utiliser la salle Hors sac sur la commune de Vaujany, en récupérant la clé auprès de l'office du Tourisme. 

Très honorés de cet accueil, nous nous sommes rendus sur cette place et puisqu'il ne pleuvait plus, nous avons pique-niqué face au décor grandiose des chutes d'eau de la Fare.

Alessandro a tenu à fêter avec le groupe, un jour à l'avance, son anniversaire en confectionnant un succulent gâteau à base de pommes.

Dans ce patio, nos voix ont raisonné pour lui chanter nos souhaits les plus sincères et partager ce présent jusqu'à la dernière bouchée !

Voir le barrage du Verney, sans se rendre sur le barrage de Grand-Maison aurait été une ineptie. Du coup, nous avons pris la route pour cette destination.  

Débutée en 1978, la construction de l’aménagement a été terminée en 1985. La mise en service a commencé avec le couplage du premier groupe fin 1985 et les derniers groupes fin 1987.

Le barrage de Grand’Maison se situe à 1700 m d’altitude. De type " poids " en terre et en enrochements, il mesure 560 m de long et 140 m de haut. La retenue peut stocker jusqu’à 140 millions de m3 d’eau. 

La centrale de Grand’Maison se situe 900 m plus bas.

Le barrage du Verney se situe à 770 mètres d’altitude. De type " poids " en terre, il mesure 430 m de long et 42 m de haut. La retenue du Verney représente un réservoir de 15 millions de m3 d’eau, issues essentiellement des eaux turbinées par la centrale.

Nous avons repris la route vers le Col du Glandon, de part et d'autres des champs de narcisses !

Sur place, Alessandro sera le seul à trouver quelques marasmes des oréades. En ce lieu quatre colonnes avec vue imprenable sur le Mont Blanc sont érigées? Difficile aujourd'hui d'apercevoir cette montagne mythique.


Il ne restait plus que 2,5 km avant de nous rendre sur le point le plus haute de notre sortie, le col de la Croix de fer, l'occasion de nous tremper dans l'enchainement botanique des différentes fleurs, du crocus en passant par l'anémone, les gentianes, les pensées bleues ou blanches, etc... 

Du rêve, encore du rêve dans cette belle sortie faite de mille et une découvertes. Retrouvez les photos dans l'album photo créé la semaine dernière : Juin 2024


lundi 3 juin 2024

1er et 2 Juin 2024, la mycologie Sassenage en Maurienne à Valloire


L'organisation d'un week-end de sortie mêlant découvertes et si possible cueillettes de champignons devient délicate lorsque la météo est capricieuse.

Possibilité de passage par le Col du Galibier et visite du jardin du Lautaret, étaient possibles, puis patatras, ouverture du Col repoussée d'une semaine, d'où annulation de la partie botanique. 

Du coup, il a fallu opérer un changement de circuit et de programme en démarrant notre premier rendez-vous d'un groupe de 24 personnes, au musée de l'Opinel à Saint Jean de Maurienne vers 10H45-11H00.

Suite à une nouvelle information des participant·e·s, Suzanne qui doit subir une intervention chirurgicale se désinscrit.

Néaclub avec qui j'ai négocié l'accueil de ces 2 journées au Village-Club Pulka-Galibier à Valloire maintiendra le prix initial global.

Malgré la distance supplémentaire, l'horaire de départ est maintenu à 9H.


Un petit détour sur la route aller, aurait permis de voir à Sainte-Marie-de-Cuines, à flanc de montagne sur une pente abrupte, une œuvre monumentale de 5 000 m2 dont les pièces en aluminium, produites dans la vallée ont été rivetées entre elles: l'Aura !  Cette auréole ouverte faite de 42 000 pièces (autant que de Mauriennais à l’époque de sa création) portent chacune un message gravé par les habitants de la vallée et célébrités (César, Jacques Chirac, Michel Drucker, Bernard Hinault, Nicoletta...). Certains ont fait le déplacement au retour, d'où l'image ci-contre.

Seconde curiosité spectaculaire, la route des  18 lacets  de Montvernier bâtie à flanc de montagne avec ses virages étroits. L’arrivée de cette route a permis aux villages de Montvernier, Montpascal et Montbrunal de ne plus être isolés. Le chantier a débuté en 1931 avec l’ingénieur Boniface Bochet, mais devant la difficulté de la tâche, le chantier s’arrête peu de temps après la construction des premiers lacets…  En mai 1932, une entreprise de Saint-Jean-de-Maurienne reprend les travaux. La route sera réalisée entièrement à la main par 36 ouvriers et à l’aide d’un camion permettant d’acheminer le ciment. En 1933, la construction prend fin après 11 mois de travaux et devient une des routes les plus spectaculaires de Maurienne et de Savoie.

10H55, les 23 de ce groupe peuvent enfin tous se saluer avant de pénétrer dans le musée de l'Opinel à Saint Jean de Maurienne. Le bâtiment historique accueillant le Musée Opinel a été construit en 1932 par Jean Opinel, forgeron-taillandier comme son frère Joseph, le créateur du fameux couteau de poche.

Après avoir quitté leur hameau d'origine de Gevoudaz dans la vallée de l'Arvan au début du XXe siècle, Jean, son fils Daniel puis son petit-fils Jacques ont fabriqué dans l'atelier de Saint-Jean-de-Maurienne, outils et couteaux, jusqu’en 1973 sous la marque Croix de Savoie.  De 1973 à 1985 le bâtiment a ensuite servi d'atelier annexe de l’entreprise Opinel, elle-même déjà implantée dans les faubourgs de Chambéry depuis 1915.

En 1989, Jacques Opinel, petit-neveu de Joseph, transforme le site de Saint-Jean-de-Maurienne en un musée privé et gratuit retraçant l’histoire de l’Opinel. Cette fabuleuse histoire est retracée dans le film en boucle et sur leur site.

Après 1H15 de visite, lors de notre sortie, les sourires illuminent nos visages car le soleil est enfin présent. Bien évidemment la photo de groupe sera faire devant le musée.  Pour le pique-nique, j'ai choisi le Parc aventure de la combe des Moulins. En nous y rendant l'Opinel occupe une stèle dédiée d'un rond-point, mais nous le trouverons coloré dans notre lieu de halte repas, près de la piste de Skate.

Notre arrivée à la Pulka-Galibier est prévue pour 16H, Michel informe de son échange avec Bénédicte, un apéro de bienvenue à 18H30 et le repas à 19H15. Pour occuper la suite des 140 minutes restantes, les avis sont partagés, du coup le groupe se scindera en plusieurs parties, la plus importante optera pour un arrêt au col du Télégraphe à Valloire jusqu'au fort. 


Construit entre 1885 et 1893, le fort du Télégraphe sur le site d'un des relais du télégraphe aérien Chappe de la ligne impériale Paris-Milan. Son architecture polygonale, type Séré de Rivières est adaptée au relief spectaculaire du site. Le fort a servi également de poste de commandement (Bataille des Alpes, 10 au 25 juin 1940) lors de l'offensive italienne sur le secteur Valloire-Valmeinier. 
Valloire est réputée pour être la capitale mondiale de la sculpture éphémère, glace en hiver, foin en été. 
Au sommet du col, à un mois du passage du Tour de France cycliste, le 2 juillet prochain, quoi de plus naturel qu'un vélo, d'où le choix de la photo de Une.
A 16H, il ne manque qu'une voiture. La piscine et le sauna peuvent accueillir les participant·e·s, après avoir récupéré les clés de nos chambres.
Kir à la framboise ou boisson non alcoolisée ont été prévus. Michel, comme il s'y était engagé au lendemain de Noël 2023, rappellera que cette sortie était dédiée à Marc-Robert Sposito qui avait été l'un des premiers à s'inscrire pour cette sortie. Il remerciera Jo d'avoir acceptée d'être parmi nous, l'album photo souvenir passera entre les mains de chacune et chacun.
L'accompagnement de ce pot de bienvenue est sublime. Bénédicte, compte tenu des incertitudes météorologiques nous demandera si nous ne voulions pas échanger le panier repas du lendemain contre un buffet chaud. 
Unanimement le groupe opta pour cet échange fixé à 13H le lendemain.
Le buffet du soir sera à l'image de l'apéro, avec du choix, de la qualité. S’ensuivit une soirée dansante improvisée, comme le dit la chanson jusqu'au bout de la nuit !
Le petit déjeuner aura vu la présence de presque tout le groupe dès 7H30. Jean-Marc a établi le plan d'une balade sensé passer par une passerelle aérienne avec un circuit où, il y a fort longtemps, il y avait plein de morilles ! Michel en charge de ce groupe a fixé l'heure de départ à 8H30. 
Première surprise, lors des crues de fin juillet dernier, les passerelles piétonnes du pont du Diable et des Arolles ont été détruites. Leur reconstruction nécessite des financements et des études structurelles. La communauté de communes Maurienne-Galibier (CCMG), avec la commune, envisage un rétablissement courant 2024. Pour l'instant les pancartes indiquant le cheminement restent en place, mais, il aura fallu rebrousser chemin jusqu'à la D902, pour passer après le torrent. 
Ce circuit de 7,4 km et 484 mètres de dénivelé positif cumulé, aura mis les mollets à rude épreuve sur la partie finale de l'ascension à 1930 mètres, pour zéro morille et 6 chanceux avec marasmes des oréades ou mousserons de la Saint Georges.
Une marmotte, des fleurs en veux tu, en voilà, et notamment des parterres de narcisses, d'orchis mâles.
D'autres membres du groupe guidé par Jean-Marc sur des secteurs plus faciles d'accès auront cueilli des tricholomes.
A 12H45, les cuisiniers nous annonceront que le restaurant était ouvert, finalement la restauration égalera le buffet du samedi soir. Un grand coup de chapeau à toute l'équipe de la Pulka-Galibier pour l'excellence de leurs prestations, dans un beau cadre. Nous avons été chouchoutés et chacune et chacun gardera un souvenir merveilleux de la qualité de cet accueil.
Ce billet est long, à l'image de cette sortie bien remplie ! Dans le nouvel album photo : Juin 2024 , autour de 400 images rappelleront des moments forts.
 

 

dimanche 26 mai 2024

Sortie du 25 mai 2024 à Sainte Luce




Partir du Col de l'Holme jusqu'au Chauvet c'est accomplir 545 mètres de dénivelé positif avec une difficulté mentionnée comme moyenne pour des randonneurs avertis, mais qui pour une partie des dix sociétaires présents aura été plutôt difficile.

Sur la montée de l'Anglot, ce que nous avons avant tout retenu, c'est les magnifiques floraisons alpine. 

C'est Michel C. qui aura trouvé les première morilles.

Au dessus du lieu-dit Lampori, la vue sur le lac du Sautet, avec le beau temps de ce jour est splendide.

Les mollets ont été mis à rude épreuve sur la crête des Baumes.

Nous avons casse-crouter au refuge des Bergers, au-dessus de nos têtes un aigle virevoltait.

Les deux groupes constitués n'ont pas effectué le retour aux voitures par le même circuit. Le groupe de Jean-Marc est passé par le chemin des abreuvoirs par Palanfray; tandis que celui d'Olivier, suite à une erreur de parcours est passé par Devay, héritant d'une belle cueillette.

La leçon à retenir, c'est que nous avons assisté à une poussée tardive, mais pour certains les paniers étaient corrects.


Comme vous le verrez dans l'album photo :  Mai-Juin 2024 , la vue à 360° des paysages et du barrage du Sautet est époustouflante et quelques fleurs s'y sont rajoutées !

La semaine prochaine, il n'y aura pas de rendez-vous le samedi à la même heure, puisque ce sera notre week-end de sortie annuelle avec pour destination du village-club la Pulka-Galibier à Valloire, l'article paraitra le lundi 3 juin 2024.

samedi 18 mai 2024

Sortie mycologique du 18 mai 2024 sur le Plateau de la Molière


Parmi les 13 sociétaires présent·e·s, pour Chantal P. et Odile c'était une première expérience et toutes deux seront reparties avec des cueillettes appréciables.

Le Président du Parc Naturel Régional du Vercors a précisé hier 17 mai 2024 sur France Bleu Isère: " La pression touristique croissante oblige aussi à certains aménagements. 

Ainsi, à la Molière au-dessus d'Autrans, "il a été fait le choix de fermer la route et d'organiser l'accès via des bus, des navettes" et le télésiège va rouvrir. "Le nombre de voitures est devenu trop important sur la Molière ou sur le Sornin, entrainant des risques pour la nature et des risques de sécurité", explique Jacques Adenot. "Ce ne sera pas mis en place sur toute la période d'été, c'est impossible et puis économiquement nous ne sommes pas capables d'assurer une charge pareille. Mais dans les courtes périodes qui sont les plus chargées, on met en place cet accès limité."

Pour permettre à Michel de faire le circuit dans les conditions maximales de sécurité, contrairement aux pratiques antérieures, nous avons fait la boucle en démarrant par le circuit des crêtes. Dans cette aventure, nous n'avions pas pris connaissance de la tenue du Vercors Bike Festival du 18 au 20 mai qui s'est soldée par le passage d'une multitude de vététistes partie depuis la Croix d'Autrans.

L'avantage de cet itinéraire a consisté à repérer et mémoriser depuis le haut des falaises, les ronds de sorcières, et à admirer avant la venue de la pluie les montagnes alentours. 

Que la nature est belle, à partir d'érosion ou de dépérissement d'un morceau de racine, les dames voyaient un petit canard au repos.

Ce qui est dommageable, c'est de n'avoir rencontré aucun champignon comestible dans les espaces boisés autour du sentier jusqu'au Pas de Bellecombe.

En descendant dans les prairies de l'alpage, chacune, chacun a tenté de vérifier les différents cercles des fées, 11 des 13 sociétaires ont eu plus ou moins de chance.

Ces ronds de sorcière matérialisent au sol l'emplacement occupé par le mycélium- constitué d'un réseau de filaments (hyphes) souvent invisibles à l’œil nu. Cette "partie souterraine du champignon" est nommée macromycète.

Le macromycète naît à partir d'une spore (émise par un sporophore), qui, telle une graine, germe et donne un nouvel individu qui croît de manière radiale : il développe ses filaments horizontalement, dans toutes les directions, et comme tous ces filaments s'allongent tous à peu près à la même vitesse, cela donne un organisme plus ou moins circulaire.

Tous les champignons ne produisent pas ce genre de cercles : seuls certains genres de Basidiomycètes (les champignons à chapeau) en sont capables.

Aujourd'hui, ceux que nous avons trouvés sont des tricholomes ou mousserons de la Saint Georges (Calocybe gambosa). Ils possèdent une chair très épaisse, ferme, un peu spongieuse, blanche, immuable, avec une odeur forte de farine. Ils ont des lames adnées, très serrées, à arête onduleuse ou crénelée, blanchâtres puis crème. Ce sont de bons comestibles.


Michel et Pierre ont découvert des Vesses de loup géantes (Calvatia gigantea), c'est un comestible qui doit être absolument frais, la chair complètement blanche. La meilleure préparation consiste à en faire des escalopes à la milanaise.

Pour cela, découper votre champignon en tranches d'un centimètre et demi d'épaisseur, enlever la peau tout autour. Le paner comme une escalope et faire cuire à feu doux dans un mélange de noix de beurre et d'huile de pépins de raisin, par exemple, de chaque côté et pour ajouter une touche finale, un filet de jus de citron sera parfait. Ci-contre, le résultat final avant dégustation !

A midi, le ciel s'est obscurci et nous avons pique-niqué rapidement autour d'une ruine. 30 minutes plus tard, la pluie s'est invitée et assez vite, nous avons pressé le pas pour retourner aux voitures, où le soleil nous attendait. (Une boucle de 8,2km pour 280 mètres de dénivelé positif moyen cumulé).

Comme vous le verrez dans l'album photo :  Mai-Juin 2024 , des images de fleurs et de paysages embellissent les clichés de la semaine dernière. Par contre, nous ne sommes pas parvenus à photographier des marmottes qui, il faut bien le dire n'étaient pas légion !  

samedi 11 mai 2024

Randonnée de la mycologie Sassenage le 11 mai 2024 au Serpaton


Deux jours fériés se succédant, avec le 8 mai et l'Ascension, une messagerie qui a eu des ratés, tous les ingrédients étaient réunis pour une sortie à faible participation.

Nous étions neuf sociétaires pour cette sortie, sous un soleil resplendissant sur la commune de Gresse en Vercors.

Avec ses 8 112 hectares, la commune de Gresse est l'une des plus grandes de l'Isère. Elle se découpe en deux parties distinctes :

  • A l'Ouest, la chaine du Vercors, les grandes montagnes classées en  Réserve Naturelle Nationale;
    A l'Est, la haute vallée de la Gresse.

En arrivant sur ce bel hameau du Choméol, où les fontaines et les nains veillent sur les habitants, nous avons appris qu'à cet endroit les bergers laissaient leurs bêtes se reposer avant d'attaquer, la rude montée vers l'alpage.

En effet, cette destination du Pas de Serpaton, de ce lieu, représente un dénivelé de 448 mètres. 


Sur cette étendue existait déjà au mésolithique et au néolithique un campement d'altitude !

Ici les vaches et les veaux sont de couleurs noire. L’angus ou Aberdeen Angus est une race bovine écossaise. Elle est populairement nommée « Black Angus » pour sa robe de couleur noire.

Pour être précis, c'est exactement après un gain d'altitude de 317 mètres que la première morille blonde a été découverte par Joëlle qui le temps d'une photo avait posé son sac sur le sentier, avant cette belle surprise.

Les fleurs sont magnifiques et tour à tour, nous pouvions nous émerveiller des gentianes naines (Gentiana pumila), de gentianes bleues des Alpes (Gentiana acaulis), de renoncules des montagnes (ranunculus montanus), de violettes à éperon (la viola calcarata), mais aussi de plus communes comme la jonquille, la narcisse, le crocus, etc...

De belles photos complètent le dossier mai-juin 2024.

Au delà de l'aspect floral, la beauté des montagnes, du Mont Aiguille aux Deux Soeurs Agathe et Sophie, est un véritable enchainement majestueux et grandiose.

Les efforts font transpirer et au Pas du Serpaton, le vent provoquait des frissons, de ce fait, nous ne nous sommes pas éternisés à cette altitude. 

C'est en amorçant la redescente que Martine découvrira sa première morille conique. Du coup, branle-bas de combat pour aller inspecter les sapins 200 mètres plus haut, mais nos valeureux mousquetaires reviendront bredouilles.

Nous ferons la pause casse-croûte à proximité de la Croix face à ce panorama idyllique, c'est vers ce secteur que Joël découvrira un morille blonde.

Pour revenir vers les voitures, nous allons nous scinder en deux groupes, l'un sera plus chanceux. Jean-Marc dira, là c'est un sapin et Joëlle s'exclamera une morille, suivie aussitôt par Martine, deux morilles coniques ont été trouvées. Un peu plus loin, Éliane cueillera un morillon, réservé pour Louis. La distance parcourue a été de 8,8km.



 

Les images de la sortie ont été rajoutées à l'album photo :  Mai-Juin 2024