samedi 13 mai 2023

Sortie botanique du 13 mai 2023 à Gresse en Vercors


La pluie présente l'heure précédant notre rendez-vous sur le parking de l'école Vercors à Sassenage a limité le nombre de participant·e·s pour cette incursion dans le Trièves.

Pour Émilie et ses deux enfants, c'était, après son adhésion samedi dernier, le baptême de l'ambiance au sein de notre association.

Sur l'autoroute en direction de Vif, une image nous a accompagnés, celle d'un immense foulard constitué d'une suite de nuages enveloppant les différentes montagnes qui dans la nuit ont hérité d'un bonnet de neige. Les deux sœurs Agathe et Sophie se sont retrouvées coiffées par la blancheur des flocons.

Le carillon de l'église de Gresse-en-Vercors nous a donné l'heure d'arrivée, 9 heures. Nous avions prévu de nous diriger vers le col des Deux, en nous demandant quelle était la nature de ce nom ! L'employée de l'office du tourisme, nous a fourni la réponse; ce col est à l'altitude de 1222 mètres.

A Gresse, la station météo indique le temps selon l'état de la corde et aujourd'hui, elle était bien mouillée ! La légende de cet appareil sophistiqué est de dire : " Si vous voyez plusieurs cordes, soit vous sortez du bistrot, soit il pleut des cordes ou il y a discorde entre vous "

Les enfants Robin et Jarod se sont retrouvés à l'école de la découverte de la nature. En effet, cette journée était orientée en priorité vers la botanique et les questions fusaient jusqu'au moment où Michel a découvert la première morille blonde. Jean-Marc trouvant la seconde la fit cueillir par les enfants.

Du coup, l'un et l'autre s'imprégneront du biotope présent et réussiront à en trouver par eux mêmes. La petite voix s'écriant : " c'est un frêne ", ne passera pas inaperçue. D'autant que l'inflorescence des bourgeons était parfaite. 

A d'autres moments, chacun voulait savoir s'il pouvait cueillir tel ou tel champignon, et Michel de faire sentir par exemple l'odeur de rave du mycène (mycena pura), qui est toxique.

Une sortie, leçon de choses oblige à se dépasser pour transmettre une connaissance et chaque adulte aura eu son interpellation; du côté de la botanique Bernadette et Jean-Marc, pour les champignons, Alessandro, Michel et Jean-Marc et pour la prospection, Jean-Pierre.

Apprendre les uns des autres, Robin interrogera : " Que font deux mouettes devant de la nourriture ? " Elles se partagent "mouette-mouette" !

Au-dessus d'une colline, Jean-Pierre appellera pour photographier des morilles, les enfants sont arrivés et après la seconde image avec deux spécimens, chacun a demandé s'il pouvait en prendre une, avant d'effectuer les découvertes par eux mêmes ! 

Dans la prairie en dessous, beaucoup de ronds de sorcières; Jean-Marc en dénichera un avec des tricholomes de la Saint Georges et Martine un peu plus loin, un autre rond avec des marasmes des oréades.

La pluie de ces mois derniers a sans doute retardé l'éclosion d'orchidées sauvages :

  • orchis vanille, 
  • orchis du singe, 
  • orchis brulée, 
  • mais aussi gentianes
  • et de nombreuses autre fleurs
 sont dans les clichés réalisés. 

Les gyromitres étaient géantes, mais il importait de montrer les différences avec les morilles et le fait que la maladie de Charcot dans certaines régions peut avoir des liens avec la substance de ce champignon.

Le vent du Sud s'est levé et Jean-Marc a annoncé la pluie; du coup, nous sommes retournés aux voitures, sans être parvenus au Col des Deux. Nous avons tout de même parcourus 4,6 km et 186 mètres de dénivelé, l'équivalent de 62 étages.

A 11H50, la pluie a redoublé d'intensité, nous voici partis pour rejoindre le relais Cynégétique de Saint Andéol, la petite cabane du Trièves qui nous a été prêtée par Jacky Vérité le Président des chasseurs contacté par notre Président.

Cette cabane équivaut à une belle salle de séjour, elle dispose de l'eau, de l'électricité, de toilettes sèches et d'une grande propreté. 

Les différents outils tranchants permettent sans doute de dépecer et découper le gibier. Nous tenons à remercier chaleureusement la société des chasseurs pour ce prêt. A leur demande la photo de groupe de cette sortie a été réalisée devant cette maison.

A la fin du pique-nique, initiation à l'examen de l'inflorescence des fleurs à l'aide d'une grosse loupe.

Nous aurions souhaité poursuivre notre balade, mais l'intensité de la pluie nous en a dissuadés et en arrivant sur la cuvette grenobloise, le soleil était resplendissant, à 15H, nous étions revenus à Sassenage. 

Avec cette sortie les images de  Jean-Luc, Jean-Marc, Michel enrichissent le dossier photos : mai-juin 2023 


samedi 6 mai 2023

Sortie du 6 mai 2023 à Sainte Luce en Beaumont


Initialement, notre sortie était prévue dans la matheysine à Le Périer, une commune qui fin 2018 a fusionné avec Chantelouve. De cette union est née la nouvelle commune de Chantepérier.

Entre l'annonce du lieu et le rendez-vous, Jean-Marc ayant eu des informations sur les poussées a proposé de changer de destination et de nous rendre à Sainte Luce en Beaumont.

Une proposition qui a ravi les 15 sociétaires présent·e·s sur bien des aspects dont nous allons vous entretenir !

Après 1H20 de route, nous voici parvenus au Col de l'Holme pour nous rendre à travers sentiers, bois et prairies à Lampori, au point de vue sur les montagnes environnantes dont l'Obiou, sur la retenue d'eau du barrage du Sautet.

Avant d'admirer ce paysage, nous avons emprunté un sentier assez abrupt et le soleil aidant, de part et d'autres de notre avancée, des tapis de fleurs nous invitaient à la contemplation de la nature. Géranium des Alpes, pensées à 3 couleurs ou bleues, anémones blanches des Alpes (Pulsatilla alpina).

La curiosité qui a le plus attiré notre attention, est l’anémone pulsatille (Pulsatilla vulgaris) une plante vivace très rustique qui poussait dans les pelouses et prés secs des régions alpines, mais elle se fait rare aujourd’hui. 

Une fois en place, la pulsatille, appelée aussi "coquerelle", n’aime pas être dérangée.

C'est à proximité de cette belle princesse que l'ami Walter a aperçu sa première morille conique noire, un heureux présage pour la suite.

Après lui et à une vingtaine de mètres sur le flanc opposé du sentier, Johan s'est senti attiré par une morille noire qui avait autour d'elle des copines blondes et voilà que très vite des mains charitables sont venues l'aider à cueillir les trouvailles.

Tandis qu'ici ou là résonnait l'annonce, encore une, d'autres se demandaient : " et moi, pourquoi, je n'en vois pas !"

La loi de la chance a brillé de façon disproportionnée et après avoir gravi les 360 mètres de dénivelé pour aboutir au pré de Lampori, les sourires des unes ou des uns par rapport à d'autres, n'avaient pas tous le même éclat !

Walter n'aura pas suivi le groupe et aura préféré flirter avec les éoliennes. Dans cette prairie, les 14 autres se seront retrouvés selon des parcours différents, mais réunis autour des sapins pour profiter de l'ombre avec cette vue extraordinaire.

Comme à l'accoutumée, le partage est une règle appréciée au sein de notre collectif, Joëlle avait réalisé des madeleines maison, Jacques des gâteaux aux noix et fleur d'oranger.......

Dans la descente vers les voitures, il se sera trouvé autant de morilles que lors de la montée. Nous pouvons qualifier cette sortie en terme de cueillette d'exceptionnelle.

A proximité des voitures sur 3 ou 4 ronds de sorcières, Michel ou Jean-Marc auront cueillis quelques mousserons de la Saint Georges.

Un nouveau dossier de photos s'ouvre, avec des images de Jean-Marc, Joëlle, Johann, Michel et Philippe, celui de mai-juin 2023

samedi 29 avril 2023

Sortie du 29 avril 2023 au Peuil de Claix


A l'origine, cette sortie devait avoir pour destination la forêt de Velanne, mais les conditions climatiques et les contraintes pesant sur notre Président ont amené les 6 participant·e·s à changer de lieu pour réduire la distance vis à vis de Sassenage.

Cette ambiance était très nuageuse, à ce propos un proverbe tahitien vaut son pesant d'or : " Eparari te mato i te topata ua", ce qui veut dire : " une goutte de pluie peut casser le roc".Et cette succession de gouttes de pluie a donné de très belles cueillettes de champignons !

Voici notre groupe parti en direction du Parking du Peuil de Claix pour effectuer son circuit par le Punais. Les ronds de sorcières regorgeaient de tricholomes de la Saint Georges (calocybe gambosa) très sains !

La Tourbière, Bénédicte l'a découverte au cours de la pause explicative faite par Jean-Marc.

Notre itinéraire est passé par les champs des Gampas, c'est Bénédicte qui a trouvé la première morille, et 5 à 6 autres suivront. Jean-Marc n'a pas pu rester jusqu'au bout, à 11 heures il a confié à Olivier le soin de conduire le groupe vers la cabane de la Robine.

L'ambiance de partage régnant au sein de la mycologie de Sassenage crée des émulations, c'est ainsi que Bénédicte avait apporté une petite spécialité faite maison de biscuits apéritifs au roquefort largement appréciée par le groupe.

Après les morilles, les mousserons de Saint Georges, les marasmes des oréades (marasmius oreades), voici que plus d'une centaine de morillons (mitrophora semilibera) seront découverts au fil de la superbe promenade. Bien évidemment des hygrophores de mars viendront compléter les paniers un peu trop petits, d'autant que les poussées étaient généreuses.

La cabane de la Robine sur son piton rocheux belvédère est petite mais quel abri appréciable pour les 5 sociétaires encore présents, l'occasion de pique-niquer à l'intérieur, c'était chouette.

Des images de nuages, de paniers avec Svetlana et Bénédicte ou bien Olivier, Alessandro, Jean-Marc très soucieux, terminent l'album du dossier réalisé ce jour par Jean-Luc et Jean-Marc : mars-avril2023

 


lundi 24 avril 2023

Omelette aux morilles, façon mère Poulard, revisitée


Nous sommes au cœur de la saison des morilles, un champignon qui nécessite de faire disparaitre les hémolysines, une toxine sous l'effet de la cuisson, voici cette recette :

Ingrédients 2 personnes :

  • 80 à 100g de morilles fraiches
  • 4 œufs
  • 10 cl de crème fraîche 
  • 50g de beurre
  • sel, poivre
  • 1 filet huile tournesol

Préparation et cuisson :

Bien nettoyer les morilles, les couper en lamelles, dans une poêle les faire suer totalement sur le filet d'huile de tournesol durant au moins 10 minutes à feu moyen, au besoin rajouter un peu d'eau, jeter le jus. Nettoyer la poêle, déposer la crème fraiche et les morilles et poursuivre la cuisson durant 10 minutes environ, saler, poivrer et réserver.

 

Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Dans le récipient contenant les jaunes rajouter le mélange crème fraiche morilles pour que les parfums se marient.

Monter les blancs d’œufs en neige ferme, puis rajouter délicatement dans ce mélange le montage précédent de jaunes d’œufs, crème fraiche, morilles.

Beurrer une première poêle avec 30g porter en chauffe sur feu moyen, puis feu doux durant 10 minutes environ jusqu'à ce que le dessus de l'omelette ait pris de la consistance. 

Enlever cette poêle, et faire fondre dans une seconde poêle de plus grand diamètre, les 20 g restant de beurre en l'étalant. Poser cette seconde poêle sur la première et retourner le tout pour terminer la cuisson après 5 à 6 minutes environ.

Il ne reste plus qu'à savourer cette omelette volumineuse et très légère.


dimanche 23 avril 2023

Sortie du 22 avril 2023 à la cabane forestière de l'Echarina


Que de monde pour cette sortie sur le territoire de Saint Paul de Varces, avec 18 présent·e·s !

Était-ce un effet de la nouvelle lune, deux jours plus tôt ? Les astrologues affirment que la Nouvelle Lune, c’est l’occasion d’identifier ce qui ne fonctionne plus pour s’en libérer et faire place à une nouvelle énergie. En décryptant ce message, nous dirions, la semaine dernière pas une morille, il n'était pas possible de faire moins bien !

Compte tenu, de cette affluence, nous avons organisé deux groupes sur deux circuits à partir du lieu-dit "Les Mallets" pour nous diriger vers la cabane forestière de L'Écharina, à proximité du torrent de l'Écharine qui il faut bien le dire était plutôt à sec, si ne n'est un mince filet d'eau.

Le groupe des sportifs conduit par Olivier est parvenu à la Cabane sans avoir entrevu le moindre champignon.

Sur le second groupe conduit par Jean-Marc, Michel avait donné comme consigne d'être appelé à la moindre découverte afin de réaliser des clichés pour le site de la mycologie de Sassenage.

La première découverte sera celle faite par Philippe, des pézizes vésiculeuses (Peziza vesiculosa), non comestibles avec une odeur de terre. Pour mieux sentir ce champignon, Jean-Marc le fendra en deux.

Seconde découverte, par Martine, des entolomes, il en existe une multitude, ceux-ci semblaient appartenir à l'espèce brun-jaune (entoloma sericatum), à odeur de farine, c'est un champignon toxique.

C'est au détour de l'un des lacets nous conduisant vers la cabane qu'à défaut de champignon comestible, alors que les violettes des chiens (Viola canina) étaient nombreuses, l'ami Jean-Marc sortira une petite fiche qu'il avait composée pour nous questionner sur les différences entre la pensée et la violette qui toutes deux sont composées de 5 pétales.


La pensée dispose de 4 pétales dressés et d'un pendant, tandis que la violette a 2 pétales dressés et 3 pendant.

Lorsqu'à 10H15, la cabane forestière est apparue en contrebas de la dernière crête, Robert S. appela :" Michel vient voir !". 

Comme une volée de moineaux, nous nous sommes précipités pour enfin voir et photographier les premières morilles, des blondes (morchella esculenta), il s'en cueillera 6 exemplaires. Quelques instant plus tard, Martine trouvera la 7ème, plus une pézize veinée ou oreille de cochon (disciotis venosa), un morillon ou morille commune (morchella hybrida).

Lorsque l'autre groupe est arrivé, nous nous sommes installés pour pique-niquer, Jean-Marc avait confectionné des toasts à l'ail des ours et Robert B. des portions d'omelette façon mère Poulard. 

Près d'Olivier, sur un bois mort, une petite oreille de Judas ou oreille du Diable (auricularia auricula-judae).

A défaut de champignons, le coteau était bien garnis de pousses d'ail des ours (allium ursinum), la cueillette pouvait commencer, d'autant que sur notre site, nous avons les recettes du pesto et des boutons.

Après le rangement du matériel et la photo de groupe, les 18 participant·e·s sont redescendus ensemble. Sur un replat planté de sapins, cette fois, c'est Johann qui appellera pour la photo de morilles coniques (morchella conica), il s'en trouvera 8 spécimens au total pour les 5 veinard·e·s.

Les autres photos de cette sortie prises par Jean-Luc, Jean-Marc et Michel compléteront le dossier: mars-avril2023

 


samedi 15 avril 2023

Sortie du 15 avril 2023 à Pied Frais


Sur le Parking de l'école Vercors, les passantes ou passants voyant un groupe de 9 personnes se sont sans doute interrogés, en se disant : " Ah, ils sont fous ces mycologues de sortir sous une pluie pareille". 

Parvenus à "Pied Frais" à 700 mètres d'altitude, nous nous sommes dit : "chouette, une accalmie, prenons la photo de groupe !"

Un panonceau annonçait une limitation du ramassage de champignons à 5 litres par personne, mais de part et d'autre du chemin caillouteux, les bois sont relativement pentus.

Au fil du sentier botanique, nous savions que nous pourrions admirer 27 arbres ou arbustes. 

Au-dessus de nous, le ciel se découpait en tranches virant du bleu clair au gris anthracite, comme pour nous prévenir que nous aurions à affronter des conditions météorologiques très changeantes, et ce fût bien le cas !

Première halte rapide, après 40 mètres de dénivelé à la Cabane de Pied Frais, propriété de la commune de La Rivière.

La prêle des champs (Equisetum arvense, également appelée " queue-de-cheval ") est un véritable fossile vivant : elle existe sur notre planète depuis l’ère primaire, il y a plus de 250 millions d’années ! Elles étaient en nombre.

Aujourd’hui, la prêle des champs est essentiellement proposée comme diurétique, pour favoriser l’élimination d’eau par les reins, et comme source de silice, pour stimuler la formation de collagène dans les os, les cartilages et les tendons. 

Elle est parfois présente dans les produits de phytothérapie destinés à faire perdre du poids en raison de son action diurétique. La prêle des champs est également proposée dans le traitement de la goutte (dépôts d’acide urique dans les articulations), des problèmes biliaires, de l’arthrose (rhumatismes), des œdèmes post-traumatiques (gonflements survenant après un choc), des fractures, de l’ostéoporose, et pour favoriser la cicatrisation des plaies. Elle entre également dans la composition de compléments alimentaires destinés à renforcer les cheveux et les ongles.

Si l’activité légèrement diurétique de la prêle des champs a été confirmée chez l’animal, les études cliniques portant sur des patients manquent pour en affirmer l’efficacité chez l’homme.

Enfin, comme pour les autres plantes diurétiques, la prêle des champs n’a jamais prouvé d’intérêt dans les régimes amaigrissants. (Pour plus d'éléments consulter ce site VIDAL)

La traversée de la première rigole entre les torrents était particulièrement glissante, une perte d'équilibre a entraîné un redoublement de précautions.

De tous les arbres présents, c'est la Grosse pièce du Cuchet qui est la plus imposante ! En effet, c'est le sapin pectiné (Abies Alba) le plus grand du Vercors et de l'Isère avec ses 55 mètres de haut, ses 180 cm de diamètre.

Après 4,18km, nous voici parvenus au Refuge du Cuchet, il est 10H35, une petite flambée dans la cuisinière ne sera pas du luxe, mais il faudra un peu d'insistance avant que le feu ne prenne.


A 11H, Johann a sorti de son sac, deux bières de la Brasserie des Cuves de Sassenage, la blonde et une ambrée à la noix, qui servira d'apéro partagé. Mais ce sera les boissons chaudes (Café et tisane de fenouil) qui auront le plus de succès.

50 minutes plus tard, nous voici repartis en marche rapide face à la pluie et au grésil, pour aller retrouver nos véhicules.

Accalmie et moment privilégié pour découvrir le long de plusieurs arbres abattus, des Schizophylles communs. C'est un champignon très toxique dont les spores, peuvent germer dans les voies pulmonaires et provoquer de graves lésions chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli. D'autre part, il contiendrait également certaines toxines.

En redescendant, nous avons fait une halte à une altitude de 380 mètres, parcourus 1,75km, mais sans trouver la moindre morille. Au total notre balade aura été physique avec 10Km et 320 mètres de dénivelé, bien arrosée ☔ 

Les autres photos de cette sortie prises par Jean-Luc, Jean-Marc et Michel ont été rajoutées dans le dossier: mars-avril2023


 

 

samedi 8 avril 2023

Sortie du 8 avril 2023 au Massif des Quatre Seigneurs


Tout de même, neuf sociétaires étaient présent·e·s malgré le début des vacances scolaires et le week-end Pascal, merci à chacune et chacun !

Il faut l'avouer le message de Bernadette parlait de morilles et dans ce cadre la première découverte sera pour Olivier sur la montée des Civières.

Morilles, les autres sociétaires en voulaient et ils n'ont pas été déçus.

Les morilles arrivent quand la floraison printanière et notamment les merisiers sont en fleurs.

A la Rochette, les tapis de violettes, potentilles, aubépines et les orchidées, entre autres rayonnaient avec le soleil bien présent, après les quelques pluies précédant cette journée.

Le groupe a déjeuné au Fournet avec son relais Cyné la Voûte dans une bonne ambiance et le partage.

Nous sommes redescendus sur Romage par le bois de Pisalis. 

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de Pâques.

Les autres photos de cette sortie prises par Jean-Luc et Jean-Marc ont été rajoutées dans le dossier: mars-avril2023