dimanche 12 septembre 2021

Sortie du 11 septembre 2021 à Prapoutel


Cette journée a démarré bizarrement, au premier rendez-vous de Sassenage, 5 participant·e·s pour une seule voiture. A Champ-près-Froges , 3 participant·e·s et 3 véhicules, du coup nous nous sommes organisés pour équilibrer le co-voiturage. A Tencin il n'y avait plus de véhicule derrière nous. Après contact avec les occupant·e·s, un voyant signalait une panne et un retour s'imposait pour changer de véhicule.

Le rendez-vous d'attente était donné au col des Ayes, puis nous nous sommes retrouvés physiquement à Prapoutel, mais sans Michel G. qui avait préféré retourner chez lui, pour faire examiner sa voiture.

Les sept sociétaires encore présents amorcent la montée du sentier lorsque qu'un SMS parvient à Michel B. annonçant que Damien son petit fils de 15 ans, avait fait une mauvaise réaction à la seconde injection de vaccin Moderna avec des marqueurs cardiaques pas bons du tout.

Cette annonce a jeté un froid au groupe, d'autant que Damien a déjà participé à plusieurs randonnées avec la mycologie de Sassenage. Fallait-il tout annuler, collectivement nous avons décider de poursuivre la sortie.

Un autre évènement viendra perturber notre balade. La 3ème édition de l'enduro VTT des 7 Laux avait lieu pendant ce week-end là. Ce n'est pas moins de 200 participants qui concourent à cette épreuve, et bien évidemment nos circuits se croisèrent à plusieurs moments.

La montagne est un territoire qui se partage et nous respecterons cet adage !

Sur le tracé de notre circuit, nous avions tenu à identifier les deux zones où la prospection était la plus avantageuse. Sur cette première partie, bien que nous étions au 3ème jour de la nouvelle lune, si les russules, les cortinaires et les tricholomes étaient assez nombreux, le premier bolet trouvé aura été un cèpe bai (Xerocomus badius). C'est un bon comestible lorsqu'il est jeune et plusieurs seront trouvés pour accompagner le prochain plat de Jacques.

Jeudi et vendredi matin, il y a eu des séquences de pluie, mais elles ne sont pas visibles dans les bois. Martine aura cette expression : " ici, c'est un peu moins sec !"

D'ordinaire, l'on parle plus volontiers d'humidité, mais sur ce versant le mot est bien trouvé. 

Lorsque nous parviendrons sur les passages pierreux, des zones humides permettront de trouver des girolles par Martine, Michel, Jacques, Walter, un cèpe bronzé (boletus aerus) par Éliane, un cèpe de Bordeaux (boletus edulis) par Olivier. Et hop, voici la photo que nous avons réalisée de cette composition bien sympathique.

Du Gros Caillou à la Colonie du Pré de l'Arc, le sentier est étroit et fréquenté par les vététistes. Nous annonçons aux présents d'éviter ce passage, c'est pourtant ce chemin que Liliane prendra, alors que la totalité du groupe descendra par la forêt en cueillant au passage des myrtilles ou des girolles.

La discipline de l'équipe est primordiale et doit être respectée. Se voyant perdue, un échange téléphonique avec Michel B. a permis de poursuivre la route sans incident.

Nous avons eu quelques gouttes de pluie, en arrivant sur le bâtiment de la Colonie, mais très vite la situation a changé et nous avons partagé notre pique-nique à l'air libre et attablés.

Pour le retour vers les voitures, nous avons choisi de descendre les prairies. A un moment, nous avons entrevus des lépiotes, pas la coulemelle (macrolépia procera), mais une autre variété, sans doute la lépiote de Josserand qui peut posséder un anneau coulissant et qui se révèle mortelle. 

Tout le groupe a suivi les recommandations de Michel et a laissé les champignons sur place.

Dans le petit bois en contrebas, quelques cèpes de Bordeaux ont été cueillis, le plus fier était notre ami Jacquot.

Il y avait beaucoup de monde à Prapoutel, en plus des VTT, les services de secours : quad, motos, hélicoptère donnant une note bruyante dans ce si beau paysage.

mercredi 8 septembre 2021

Pizza aux cèpes et jambon cru

À travers cette recette, nous vous donnons des astuces pour combiner les saveurs et réussir pleinement à créer une pizza maison.

Pour la pâte 

Ingrédients :

  • 120 g Farine bio type 150
  • 240 g Farine bio type 65
  • 2 g de levure de boulanger sèche
  • 8 g de sel
  • 8 cl d'huile d'olive
  • 220 g d'eau

Préparation de la pâte :

16 heures avant de pouvoir l'enfourner, vous réalisez "un poolish" avec les 120g de Farine bio type 150, les 2 g de levure sèche et 120 g d'eau, vous mélangez jusqu'à obtenir une consistance de pâte à crêpe, vous couvrez et laissez reposer la préparation au moins 14 heures.

Dans cette mixture très alvéolée, vous rajoutez 200 g d'eau, les 8cl d'huile d'olive, les 8 g de sel et les 240 g de Farine bio type 65, vous pétrissez jusqu'à ce que le pâton se détache bien de votre récipient, réservez en couvrant.

La Sauce :

Ingrédients:

  • 1/2 oignon
  • 1/2 grain d'ail
  • 1 c-à-c de basilic
  • 1/2 c-à-c d'origan
  • 10 g de sel, 4g de poivre
  • 1 boite de pulpe fine de tomates 400g
  • 3 c-à-s d'huile d'olive

Préparation de la sauce : après avoir hacher finement le moitié de mon oignon, je le fais revenir dans l'huile d'olive jusqu'au début de la coloration, puis je rajoute la totalité de la boite de pulpe fine de tomate, le sel, le poivre, le basilic. Lorsque le mélange atteint de petits bouillons, je rajoute le demi grain d'ail haché très finement, puis l'origan. Je fais mijoter le tout durant une heure à très petit feu.

Les champignons :

Ingrédients :

  • 900 g de cèpes frais de Bordeaux (boletus edulis) 
  • 15 g de sel
  • 8 cl d'huile d'olive
  • 4 g de poivre moulu

La cuisson :

Dans une poêle, je fais frémir l'huile d'olive et je rajoute en une seule fois la totalité de mes cèpes tranchés en lamelles, pour leur faire rendre leur jus. Je me sépare de ce jus et je rajoute le sel et poivre pour une seconde cuisson. (Cette opération permet au champignon de ne pas trop mouiller la préparation finale lors de la cuisson)

Le dressage :

Ingrédients :

  • 10 tranches de jambon cru
  • Les cèpes cuits
  • 150 g de mozzarella de bufflonne

Étaler le pâton pour obtenir un rectangle de 40X30 cm, le disposer sur du papier de cuisson au fond d'une plaque pour votre four.

Rajouter une couche de la sauce que vous aurez laissé refroidir, les tranches de jambon cru et disposer les cèpes par dessus. Pour lier le tout, la mozzarella sera râpée en divers points.

Il ne reste plus qu'à faire cuire 20 minutes environ  dans un four à une température de 220°.

Bonne dégustation


 

samedi 4 septembre 2021

Sortie du 4 Septembre 2021 à Bachat-Bouloud


Compte tenu de l'hygrométrie indispensable à l'apparition de certains champignons, il fallait sur notre secteur géographique une altitude autour des 1 700 mètres pour espérer avoir quelques cueillettes.

Pour aboutir à ce constat, deux jours auparavant, une prospection sur différents niveaux a été menée, puis un circuit a été imaginé, laissant une grande place à la recherche de variétés.

Pour cette première sortie depuis longtemps, sans le soutien éclairé de Jean-Marc, Michel et Olivier n'avaient pas droit à l'erreur.

Le dénivelé annoncé était de 200 mètres, il sera de 223 mètres et la distance parcourue de 4,4 km, autant dire une balade très facile.

Le fait que le premier samedi de septembre est consacré par la plupart des communes au lancement du démarrage de la vie associative a conduit quelques sociétaires à être absents.
Nous étions au total 8 adhérent·e·s présent·e·s et en nous basant sur les annonces du site de course de côte de Chamrousse pour cette montée historique qui se tient durant le week-end, nous avions donné rendez-vous sur D111 menant au Luitel et Vaulnavey le Haut, le long du parcours de golf. 

Parvenu à Bachat-Bouloud, en entrant dans les bois, Martine qui fermait la marche, a interpelé le groupe : "alors personne n'a vu le beau cèpe !". Cette découverte si rapide était-elle un présage ?

Un peu plus haut, c'est Louis tout heureux qui s'exclamait : " il y a des sanguins ! ". Et voilà notre petit monde scrutant le sol mouillé par la pluie très récente.

Face à la présence importante de clavaires ramarias, nous pourrions nous demander s'il s'agissait d'un effet de l'humidité ambiante. Les hydnes imbriqués également étaient légions, mais imbibés d'eau.

Walter dira : " je n'ai pas encore trouvé de cèpe, mais des pieds de moutons autour du rôti de veau cela fera bien l'affaire ! "

Michel après avoir trouvé son premier bolet, va le nettoyer et se dire : "et si je le prenais en photo". Une cinquantaine de mètres plus loin, invité par Jean-Luc à cueillir des chanterelles violettes, il s'est rendu compte de la perte de son couteau, oublié à l'emplacement de la précédente découverte.

En raison des incertitudes sur la météo, nous avons commencé notre pique-nique à 11H45. A cette heure là, plusieurs groupes cherchaient des espaces aménagés, cette fois, nous étions les premiers.
A quelques envolées les cris du tétras Lyre faisait partie de la symbiose du chasseur Walter et du photographe animalier Jean-Luc, nous levions les yeux vers le ciel pour l'apercevoir !

Sur le chemin du retour, celles et ceux qui voulaient compléter leurs paniers ou sacs en toile ont pu le faire.

Au total, il y aura eu de la chanterelle violette, quelques girolles, des pieds de moutons, des cèpes.

En voiture, la descente vers l'Arselle, Vaulnavey le Haut, ne nous a pas été autorisée, nous sommes passés par la route des Seiglières.

Louis, Éliane, Martine et Michel ont fait une halte pour aller voir vers la Baraque A.Bonnet, l'évolution de la poussée, 2 cèpes trouvés, quelques girolles, mais surtout un parterre de polypores des brebis. Nous n'avons prélevé que le quart de la surface recouverte par les albatrellus ovinus.

Un nouveau dossier "Septembre-Octobre2021" a été créé pour rassembler les photos non présentes dans l'article. 

A compter de la semaine prochaine 11 septembre, nous porterons un gilet fluorescent, la saison de la chasse démarre et il est primordial d'être visible.

samedi 28 août 2021

Sortie du 28 août 2021 au Rocher de Monteynard


Aujourd'hui, nous étions sur la dernière sortie "dite de l'été". Ce drôle d'été plutôt arrosé aura permis, en particulier, de très belles cueillettes de girolles.

En attaquant l’ascension de la Butte de Pipay, pour les 8 sociétaires, c'est la pholiote ridée (cortinarius caperatus ou rozites caperatus) qui décrochait la médaille de la montée, avant que Bernadette ne découvre le premier cèpe des pins (boletus pinophilus).

Après le franchissement de la crête à 1820 mètres d'altitude, c'est sur la partie "les Plagnes" que quelques cèpes de Bordeaux (boletus edulis), des girolles, cette fois c'était la cantharellus friesii, plus petite qui était présente. Une multitude d'amanites panthères ou tue mouches, de meuniers, nous disaient, c'est par là qu'ils faut chercher les cèpes !

La cueillette un peu meilleure a amené Bernadette, Michel et Pierre à s'attarder dans cette partie du bois, il y a bien eu un coup de fil d'Olivier, mais il n'est pas parvenu immédiatement à son destinataire. Lorsque ce petit groupe est remonté sur la cime, il a vite compris que les cinq autres attendaient sous un vent glacial.

Le smartphone a signalé l'appel reçu ! Les ondes ont tendance à être très capricieuses particulièrement dans les zones les moins peuplées dont la montagne. 

La montagne est belle avec ses tapis de fleurs, dont certaines plus rares, comme la campanule barbue blanche. 

Pour rejoindre le Rocher de Monteynard et déjeuner abrité du vent, il fallait traverser des pâturages et des marais, zones sensibles de tourbières avec des plantes ligneuses basses, mais aussi des fleurs, dont la beauté mérite d'être immortalisée sur des photos.

Marcher dans les marais, en tentant d'éviter au maximum le bain de pieds, n'est pas aisé et ce passage, nous l'avons abordé chacune ou chacun à nos rythmes.

Sur la terre ferme, une grande partie du groupe s'est aventurée à franchir une colline. 

En passant près d'un troupeau, je me suis demandé pourquoi, les veaux se cachaient derrières leurs mères, j'ai vite compris en entendant ce message: "inutile de monter, le Rocher est de l'autre côté !". Ce rire bovin était leur façon de se moquer des humains.

Le groupe, par le haut ou par le bas est parvenu au point de rendez-vous. Jean-Marc, nous a annoncé que Babette avait réalisé un quiche aux cèpes et girolles à l'occasion de cette sortie. Du coup, décision collective de faire la photo de groupe autour de cette belle mise en bouche, aux cotés de quelques spécimens cueillis le matin.

Il y avait tellement de félicitations à adresser à Babette que du coup, Michel a voulu prendre une photo avec son téléphone portable, lui faire un MMS chaleureux. Très vite, il est devenu blême et a annoncé la perte du smartphone.

Immédiatement, des appels ont été tentés, mais nous n'entendions pas cette sonnerie si caractéristique de la musique de HK "On lâche rien !"

Le groupe, s'est empressé de terminer le casse-croûte et collectivement et solidairement a choisi de refaire le trajet sur la même trace que celle empruntée par Michel, en passant des coups de fils réguliers vers son portable. A un moment, les appels aboutissaient directement sur le répondeur, dans ce cas, c'était un très mauvais signe annonçant une zone blanche et puis, Jean-Luc dit: "cette fois 4 sonneries", nouvel essai, une voix a répondu.

Michel était loin de se douter qu'une ange gardienne retrouverait dans ce marais son téléphone. La voix était celle de Sylvie qui se rendait au Crêt du Bœuf. Ce fût l'enchantement, avec elle, il a convenu des formalités pour le récupérer.

Du coup, changement d'itinéraire, avec abandon du circuit précédent et passage vers le Bois de Brûla.  

 

Pour étendre les surfaces de pâturages, des épicéas ont été abattus, c'est un spectacle désolant qui nous attend jusqu'à la croix.

Le chemin pour redescendre a été très long, après une descente jusqu'à 1503 mètres, c'est sur un sentier plat et large qu'il aura fallu accomplir les 9,6 Km et nos 626 mètres d'ascension.
Les sorties mycologiques des samedis 4, 11 et 18 septembre 2021 seront conduites par Michel, Vice-Président et Olivier, accompagnateur. 

Nous souhaitons de bonnes vacances et un bon repos à Babette et Jean-Marc.

Toutes les autres photos non présentes dans cet article achèvent de compléter le dossier ETE2021.


samedi 21 août 2021

Sortie du 21 août 2021 sur le Plateau de l'Arselle



Durant ce week-end se déroule sur St Martin d'Uriage et Chamrousse le championnat de France de ski roue. De ce fait, ce samedi les RD 524 et 280 étaient coupées à la circulation de 13H à 20H.

Favoriser le co-voiturage exigeait de trouver un autre lieu pour le stationnement, un circuit différent pour nous rendre au Plateau de l'Arcelle, en prenant la RD111 plutôt que le passage par les Seiglières.

Les huit sociétaires présent·e·s se sont regroupé·e·s dans deux véhicules. Sur les 50 premiers mètres, Martine a découvert deux minis bolet. Était-ce un signe prédateur d'une suite agréable ?

Ce qui sera déterminant, ce n'est pas que des cèpes de Bordeaux (boletus edulis), des pins (boletus pinophilus) ait été trouvés mais c'est la multitude de variétés présentes pour faire une exposition de sporophore ou carpophore (organe reproducteur des champignons supérieurs) après le casse-croûte.

Éliane a découvert une plaque de girolles (cantharellus cibarius) sur un petit espace; pour Jean-Luc, ce fut des polypores des brebis (albatrellus ovinus), pour Édouard d'autres girolles (cantharellus pallens) ou des hydnes imbriqués (sarcodon imbricatus). D'autres trouvailles, des pieds de moutons  barbe de chèvre (hydnum repandum) ou roussissant (hydnum rufescens), des chanterelles violettes (gomphus clavatus).

En traversant un marais sur une plateforme aménagée en bois, il y avait des bolets. Pour les déterminer avec certitude, il aurait fallu prélever au moins un exemplaire et l'étudier.

Le mycologue est le spécialiste qui procède à l'inventaire des champignons présents en milieu naturel.

A chaque sortie, nous avons une pensée très émue pour notre ami Alessandro qui est l'un de nos déterminateurs, actuellement dans le coma, suite à un accident. Nous suivons grâce à Francesca les évolutions, la semaine prochaine, il pourra bénéficier d'examens plus approfondis.

Le mycophage, c'est celui qui se nourrit de moisissures et du coup, tous ceux qui consomment des champignons en sont (Homme, insecte, animal, arbre, etc...)


Dit d'une façon plus élégante, le mycophage est une personne qui déguste le champignon. Il part en forêt dans le seul but de ramasser la perle rare et de la cuisiner ensuite. 

Quant au mycologue, certes, il aime se nourrir de ses cueillettes, mais il étudie le champignon de manière scientifique. Une fois ramassé, le mycologue classe le champignon par famille, ordre et genre. Une chose est sûre, tous deux sont des mycophiles, des amis des champignons. 

Se balader dans les bois lorsque la température dans la cuvette grenobloise dépasse les 30°, permet en plus des cueillettes de faire le plein d'énergie. La chaleur, même les batraciens rencontrés étaient à la recherche d'endroits plus tempérés !

Nous avons en moyenne parcouru 9,7km, avec seulement 378 mètres d'ascension, une sortie bien tranquille.

Lors de l'exposition mycologique, des promeneuses se sont intéressées à la présentation faite par Jean-Marc. Comme à chaque fois, la grande leçon à retenir, c'est de ne cueillir que les espèces dont vous être totalement surs, au moindre doute, voir avec une ou un pharmacien, une ou un mycologue.

Ci-dessous vous pourrez visionner la vidéo réalisée à l'occasion de cette exposition.

 

samedi 14 août 2021

Sortie du 14 août 2021 au Chalet du Bout par le Gleyzin


D'ordinaire, la société mycologique de Sassenage lorsqu'elle se rendait au Chalet du Bout, commençait son circuit par le Plan de la Vache. Ce sentier non abrité, ce qui par temps caniculaire ensoleillé nécessitait à minima plus d'une heure dix sans faire de haltes, paraissait impossible.

Pour la première fois, donc, nous sommes partis du Parking du Gleyzin pour une ascension plus sportive, plus courte et à l'abri du soleil, grâce à la protection naturelle des arbres. 

Certes, le chemin est très caillouteux et il n'y a pas de points possibles pour les cueillettes avant d'arriver au Chalet du Bout. Sur le Parking l'indication mentionnée était d'une heure, c'est très exactement le temps que les 8 sociétaires présent·e·s ont mis, en s'autorisant plusieurs haltes brèves pour la récupération musculaire.

Le champignon roi de la sortie était la Girolle et le secteur le plus propice celui menant à la montagne de Combe Grasse.

Le groupe s'est scindé en deux, avec notamment Bernadette, Éliane, Martine et Michel faisant le choix de se diriger de préférence vers l'intersection du Lac Léa et du Refuge de l'Oule à 1 590 mètres. Tandis que Jean-Marc, Jean-Pierre, Monique et Olivier sont restés sur une altitude autour de 1 450 mètres.

Lorsque nous nous sommes retrouvés tous ensemble pour déjeuner, le nombre de girolles  cueillies de part et d'autres devaient être similaire, la seule donnée en faveur de la hauteur étant la grosseur des spécimens.

L'après-midi, à nouveau deux groupes, Michel remplaçant Olivier dans celui de Jean-Marc. 

Monique a trouvé un cèpe jumelé à deux têtes et un cèpe orangé, Michel un bolet édulis, mais aussi des trompettes chanterelles grises en tubes (cantharellus tubaeformis). 

Du côté de l'autre groupe, Bernadette a trouvé deux cèpes, Éliane un !

Une petite visite aux sapins d'Henri IV âgés d'environ 400 ans dont la circonférence fait 610 centimètres et la hauteur 30 mètres s'imposait, d'autant que des arbres ont été frappés par la foudre !

Au final, ce fut une belle sortie avec des cueillettes intéressantes. En moyenne 11 kilomètres parcourus et entre 500 et 780 mètres de dénivelés.

Retrouvez les autres photos réalisées par Jean-Marc et Michel sur le dossier ETE2021.