Sortie du 6 mai 2017 à Méaudre

Pour ce samedi, nous pouvions allégrement entonner: il pleut, il pleut bergère, rentre tes blancs moutons. Face au déluge de 10H, il y a bien longtemps que ces charmants animaux s'étaient mis à l'abri, par contre un biche étonnée de voir à proximité de son territoire, les 11 adhérent-e-s présents, nous a observés.

Sans doute, se disait-elle, ils sont fous ces champignonneurs. 

Avec une telle météo pluvieuse, nous avons fait une première flambée pour le séchage des vêtements au refuge des feuilles.

Et les champignons, nous direz-vous: si, si un hygrophore a été trouvé !

En fin de matinée, les joueurs de tarot ont fait leur partie à la bougie.

A 109 mètres d'altitude en plus, c'était la pause repas, d'où une seconde flambée.

Le Méaudret était en cru, nous sommes redescendus sur Sassenage en début d'après-midi, après un échange de boules de neige.

Dimanche 7 mai le matin, la société mycologique sera présente sur marché du Bourg à Sassenage; les curieux pourront toujours feuilleter les albums photos.

Quand à la prochaine sortie du samedi 13 mai, c'est notre sortie botanique. Pour l'instant la météo annonce des éclaircies avec possibilité de faibles averses, pour faire des photos, il serait préférable que la pluie ne vienne pas nous perturber.

Recette culinaire printanière: asperges sauvages aux cèpes

Une exclusivité de Jean-Marc

Ingrédients:

• Asperges sauvages (compter 30 à 40 par personne)
• Cèpes tranché (congelé ou séché)
• Pommes de terre
• Beurre, sel de Guérande, persil, poivre 

Suivi de la Recette :

1. Laver les asperges sauvages à l'eau fraiche, puis essuyer dans un torchon;
2. Couper les asperges 8 à 10 cm de long, faire des ballotins de 10 à 15 asperges ficelées;
3. Faire cuire à la vapeur les asperges en ballotins (juste cuite, mais pas trop, il ne faut pas qu'elles se ramollissent);
4. Faire imbiber dans de l'eau tiède, les cèpes tranchés pour leur redonner une texture fraiche, puis essuyer dans un torchon;
5. Faire rissoler les cèpes: aller et retour dans le beurre, puis mettre de côté une ou deux tranches pour la purée, couper ces  tranches en petits morceaux, saler, poivrer;
6. Faire cuire à la vapeur les pommes de terre, puis après épluchage, transformer en purée, saler, poivrer;
7. Prendre les ballotins et avec un cure-dent, piquer les cèpes sur les ballotins;
8. Servir chaud accompagné d'une purée mélangée avec les petits morceaux de cèpes;
9. Présentation avec un brin de persil, pour la décoration et le goût

Sortie du 29 avril 2017 à Montaud via Malleval

Il faisait frisquet ce matin, -1° au thermomètre. La veille il avait neigé à seulement 600 mètres d'altitude. Pourtant la journée aura été radieuse !

Nous étions 8 au rendez-vous pour effectuer un circuit inédit sur la commune de Malleval.

Parvenus aux gorges du Nan, les espaces étaient enneigés, mais nous voulions au moins voir la cascade de Malleval. La glace et la hauteur de neige sur le chemin y conduisant, nous ont dissuadé de poursuivre l'aventure. Du coup, nous avons seulement visité, photographié le panorama dont la cuvette de Malleval.

Après avoir quitté cette charmante bourgade et son église, nous sommes redescendus vers une autre commune, Montaud et son parking près de l'église.

Nous n'avions aucune carte, mais tout de même 3 adhérents munis de GPS, c'est donc Olivier qui sera notre guide pour cette ballade.

Dans un premier temps, nous sommes descendus, avons traversé une route goudronnée pour redescendre encore, marché sur le bitume avant de trouver un sentier nous conduisant à la Dent de Moirans.

Par moment, la glace et la neige, sous nos pieds, mais rien à voir avec la situation à Malleval.

Pourtant, ici aussi, en voyant l'épaisseur de la laine des moutons, nous nous sommes dit qu'ils étaient bien protégés par leur couette naturelle.

En chemin, Anna dira à Jean-Marc: je ne connais rien aux arbres, en montrant un hêtre, notre ami Olivier lui dira de retenir cette ritournelle " Le charme d'Adam, c'est d'être à poil", en fait il faut décomposer "le Charme à dents": les feuilles du charme sont dentelées "Hêtre à poil", les feuilles du hêtre ressemblent à celles du charme, la différence étant qu'elles ont des poils !

Pas de champignon en vue, parvenus à un point de vue, vers 12H20, le décor nous a tellement plu que nous avons décidé collectivement de rester sur place pour pique-niquer.

Jean-Marc, n'a  pas besoin de la table d'orientation, pour citer une à une toutes les montagnes face à notre vue de la Grande Sure dans la Chartreuse (1 929 mètres) à la Sure dans le Vercors (1 613 mètres).

Nous avions envisagé un temps de pique-niquer à la cabane de la renardière, cela tombe bien, elle est sur le circuit en direction de la Dent de Moirans.

Nous venions à peine de partir que notre ami Alessandro découvre 2 morilles blondes presque côte à côte, du coup, nous nous sommes mis à chercher, sans rien trouver.

Nous avons visité la cabane, vu les falaises du Bec de Moirans, nous avions déjà gravi plus de 400 mètres de dénivelé et il nous faudrait amorcer la descente par d'autres circuits.

Entre temps, le soleil avait rempli sa mission: faire fondre la neige, l'inconvénient étant qu'il fallait prendre garde de ne pas glisser !

A un moment, il a fallu se rendre à l'évidence, le dernier sentier emprunté nous éloignait des voitures, nous avons coupé à travers champ, pour retrouver la bonne direction, puis le bitume sous la chaleur.

Sous forme de blague, Michel dira: "après tout, puisqu'il faut remonter, les 2 chauffeurs seraient sympas, d'aller chercher les voitures". Une proposition acceptée ! Nous étions trois à être parvenus à ce premier parking, quand Jean-Marc demandera à une personne, si elle ne voulait pas le remonter jusqu'au village. Nos conducteurs, se sont ainsi épargnés cette grimpette, comme quoi, il y a des gens sympas !

Le 7 mai prochain, sur le marché du Bourg de Sassenage, Jean Marc tiendra un stand, à l'invitation de la commune. En principe, il devrait pleuvoir de mardi à jeudi, sans la baisse des températures observée durant la semaine écoulée. C'est tout de même plus sympa de présenter de vrais champignons plutôt que des photos.

Avec cette sortie, dans le diaporama mars-avril 2017, vous serez gâtés, avec les photos prises par Anne, Jean-Marc et Michel.

 

Sortie du 22 avril 2017 à Saint Paul de Varces

Cette semaine, le département de l'Isère a été placé en vigilance sécheresse. La terre a soif, il manque 40% de pluie.

Sur le circuit, les 11 adhérent-e-s présents ont pu constater l'état des ruisseaux à sec. Aujourd'hui encore, il a fait très chaud.

De ce fait, notre groupe avait pour mission de cueillir du muguet. A quelques mètres de l'un des points, il y avait également de l'ail des ours. La photo à doite montre du

côté pouce, la feuille du muguet et du côté auriculaire, la feuille de l'ail des ours.

La feuille du muguet est très toxique, la feuille de l'ail des ours est comestible et relève  certaines préparations, comme les pâtes, les escargots, etc... Au moment de la cueillette, il est important de faire très attention à ne pas commettre d'impair ; l'odeur de l'ail des ours est le guide.

Une autre plante a été trouvée, le nom donné la semaine dernière était la raiponce qui est une campanule comestible, mais n'ayant pas trouvé de photo permettant l'authentification, il est préférable de s'abstenir de la cueillir.

Malgré cette sécheresse, Anne a réussi à trouver une belle poignée de tricholomes de la Saint Georges.

Concernant le muguet, chacune et chacun sera repartis avec de faibles quantités.

Parmi les curiosités qui ont attiré notre attention, il y a eu l'ouvrage d'art du torrent de Varces destiné à retenir les arbres lors des crues. Sur la statue de Saint Paul, un essaim d'abeilles a élu domicile.

Comme coin de pique-nique, nous avions choisi la prairie du Monument aux morts consacré aux maquisards. A partir de ce point de vue, la chaine de Belledonne s'étalait sous nos yeux.

La semaine prochaine, de mardi à jeudi, il pourrait y avoir quelques averses. Espérons qu'elles seront suffisantes pour humidifier les prairies ou les bois. Sans eau, il n'y a pas de champignon !

Sortie du 15 avril 2017 du Col du Barioz au Plan de la Malade

Avec ce week-end pascal, nous nous sommes retrouvés à 14 sociétaires.

Au départ cela devait être un petit dénivelé de 200 mètres, au final il aura été de 409 mètres.

Du Col du Barioz au hameau de la Coche, une courte descente sur un chemin un peu boueux par endroit, pas une seule morille, mais une curieuse rencontre avec un épagneul breton.

Sa maitresse, nous a dit pas de souci, il vous accompagnera et ensuite il reviendra à la maison. 

Parvenus à la Chapelle Notre Dame de Lourdes, il était là à nous attendre, comme pour nous dire:" ne vous en faites pas, je sais où vous allez et je vais vous guider"

Clin d'oeil de la nature pour ces Pâques, un pré avec de nombreux agneaux qui bêlaient. Poursuivre le chemin tout droit nous aurait amené à la Combe, tourner à gauche c'était se diriger vers les Bruns, un chemin plus court pour se rendre au Plan de la Malade. Et bien, l'épagneul breton, s'était assis dans la bonne direction ! Allez les amis, la route, c'est par là.

Descendre, descendre, cela suppose de remonter par la suite. Notre descente depuis le Col du Barioz était dejà de 271 mètres.

Alors pour atteindre la petite maison en pierre du Plan de la Malade, la pente était raide et herbeuse, le soleil jouait son rôle de réchauffeur de l'atmosphère. Des frênes, il y avait, mais la terre était aride. Seul, notre ami Louis sera parvenu à trouver une mini morille.

Sur ce Plan de la Malade, le vent doit être particulièrement violant par moment, au point de redessiner la souche et le départ du tronc d'un pommier, lui donnant des effets de vagues.

Comme à l'ordinaire, le pique-nique a été sympa du côté des adhérents, ce qui l'était moins, c'était la présence de gros tiques.

Nous pensions revenir pèpères aux voitures sur un chemin plat, départ à 1 110 mètre d'altitude, arrivée à 1 042 mètres, sauf que la partie entre le Plan et la Combe était une succession de montées et descentes, sur un chemin très étroit et glissant.

Parvenus à l'orée du Bois de Champ Berthoux, nous avons eu droit à un spectable désolant d'arbres déracinés, un sol aride avec des crevasses d'une largeur de 5 millimètres. Est-ce l'effet des coupes franches réalisées sur ce secteur ? Nous ne le savons pas !

Notre diaporama, mars-avril 2017, s'étoffe de photos d'animaux, de fleurs, de bourgeons, soit 89 photos de plus, réalisées par Anne, Éliane, Jean-Marc et Michel. Compte tenu des prévisions météo annoncées pour la semaine à venir, notre sortie sera plutôt orientée pour la cueillette du muguet.

Sortie du 8 avril 2017 sur le Massif des Quatre Seigneurs

30 adhérent-e-s ont eu une grande envie de profiter du beau soleil annoncé.

Divisés en 3 groupes pour une marche parfois longue et parfois difficile, nos sociétaires étaient prêts à affronter la recherche des fameuses morilles, le plus goûteux des champignons d'avril.

Le chapeau pour se protéger du soleil, le tee-shirt et un vêtement léger, suffisaient.

Au moment du repas, les 3 groupes se sont retrouvés sur la Montagne du Mulet, en surplomb du village d'Herbeys.

Pour décor, de gauche à droite, nous pouvions déterminer la Chaine de Belledonne avec le Dôme de Chamrousse et sa Croix, le Taillefer enneigé, l'Alpes du Grand Serre, et dans le lointain l'Obiou, le Grand Ferrand, jusqu'au Col de Festre et le plateau de Bûr que l'on pouvait encore distinguer dans ce ciel clair.

Tout à droite, le Mont Aiguille dépassait légèrement en arrière plan.

Côté cueillettes, à 12H30, 7 espèces différentes de

champignons ont été trouvées: des pézizes, des morilles blondes,
coniques, grises, des verpes de bohême, gyromitres et des mousserons de Saint Georges.

Il n'y a pas de lézard, José et Marie Hélène sont les deux champions de la journée !

Après le repas, Anna a déniché deux vesses de loup.

La chaleur sur le chemin du retour n'a pas permis d'agrémenter la quantité trouvée le matin.

Tout le monde, n'a pas été en mesure de terminer le parcours pédestre Pour 5 personnes fatiguées, il a fallu utiliser les voitures pour ce retour.

Beaucoup de photos ont été faites, elles complètent le diaporama, mars-avril 2017.

Sortie du 1er Avril 2017 à Poliénas

Le ciel grisâtre était au rendez-vous de cette première sortie morilles de l'année.

Les 15 adhérent-e-s, en co-voiturage se sont dirigés vers Poliénas. Sur place et tout au long de cette sortie, une pluie fine et continue nous a accompagnés.

Nous voici partis pour grimper la montée par le bois de Côte Belle. Du haut de ces 473 mètres, nous avions la vue sur la vallée de l'Isère.

Dans ce secteur, il n'y a pas de refuge, le pique-nique se fera sous un énorme noisetier déjà en feuilles.Les imperméables sont restés indispensables.

Le retour s'est effectué par le chemin des Roches de Verdun. Ce site, renferme de nombreuses espèces protégées et menacées, dont certaines fortement !

Parmi elles, les deux orchidées spécifiques que nous n'avons pas rencontrées en cette période.

• L'Orchis "Homme-pendu" doit son nom à la forme mimant un corps humain. Cette belle orchidée affectionne les stations de pleine lumière sur calcaire. 
• L'Ophrys araignée qui est couverte d'une pilosité brune marquée d'une tâche glabre d'un bleu-violet étincelant 

Par contre, nous avons aperçu, une majestueuse ferme équestre que nous avons immortalisée par l'image.

Quand aux morilles, les quelques unes trouvées étaient de beaux calibres.

Nous avons visité le pittoresque village de Poliénas avec son église romane et sa place d'autrefois.

En ce qui concerne la semaine à venir, la tendance météo est à l'amélioration en fin de semaine.