L'absence de pluie se fait sentir et de fait, les poussées fongiques ne peuvent se faire. Ce samedi, les onze sociétaires présents étaient réunis pour cueillir, au maximum 100 brins de petites fleurs dénommées "vulnéraire des chartreux" (hépyricum nummularium) dans ce massif de la Chartreuse.
La vulnéraire pousse en général à l'abri de ces rochers calcaires, parfois dans
les renfoncements produits par l'érosion de la neige qui creuse le
calcaire lors de la fonte. On dit aussi que ses
racines produisent un acide
capable de creuser la roche calcaire. Ce serait de cette combinaison
chimique du calcaire et de l'acide que naîtrait l'arôme si particulier
de la vulnéraire.
La décoction de cette plante servira à confectionner de délicieuses
tisanes aux vertus antispasmodiques, régulatrices du cycle sanguin et
tonique également.
Elle est souveraine contre les refroidissements.
Comme son nom l'indique, elle a un pouvoir cicatrisant. A la myco, nous l'utilisons en liqueur !
Alors que dans la cuvette grenobloise le thermomètre oscillera avec les 31°, la montée à partir du Pré Orcel se fera sous une relative fraîcheur.
Chaque sortie, nous permet de faire des rencontres: à la Croix de l'Alpe, des australiens et face à ce point de vue, le Mont Blanc.
Les différentes photos de cette sortie se rajoutent au diaporama de juillet-août 2016.
Les sorties des samedi 20 août et 27 août n’apparaîtront sur ce blog qu'à la fin du mois. Le samedi 3 septembre 2016, en raison du forum des associations qui se tient à la Halle des sports "Jeannie Longo", il n'y aura pas de sortie. Nos adhérentes et adhérents pourront lors de cette journée, renouveler leur adhésion pour la saison 2016-2017.
Alors que Bison futé avait prévu une journée noire dans le sens des départs, nous nous sommes retrouvés 18 pour cette sortie de la fin juillet.
Au départ un temps magnifique et ensoleillé nous a conduit certains à alléger leur sac. Nous savions que l'absence de pluie depuis un certain nombre de jours a asséché les bois de nos forêts.
Nous voici partis jusqu'au parking de la croix du Châtelard pour nous diriger vers le Belvèdère de Revoulat, non pas par le chemin presque carossable mais par de petits sentiers à l'ombre procurée par les buis et sapins.
A 10H30, le ciel a commencé à s'assombrir. En effectuant cette ascension de 229 mètres par le Grand Serre, quelques russules dorées (russula aurea) ont été cueillies. Sans être de grande qualité gustative, la russule dorée n'en est pas moins comestible. Comme l'on dit, à défaut de manger des grives, l'on mange du merle !
Une heure plus tard, nous voici parvenus au sommet, en même temps que quelques gouttes de pluie. A partir de ce point de vue, nous pouvions apercevoir un panorama grandiose: les gorges de la Vernaison, l'ancienne route des Grands Goulets et le Vercors avec ses falaises.
Les prévoyants avaient prévu des K-Ways, les autres étaient restés en tee-shirt, mais à peine humidifié par cette petite ondée. Nous ne nous sommes pas trop attardés sur les repas tirés du sac, un autre évènement était beaucoup plus important, fêter le nouveau rôle de grand-père de notre ami Georges !
Comme pour souhaiter la bienvenue au petit Arthur, les oeillets de Montpellier (dianthus hyssopifolius) nous offraient les pétales frangés de leurs fleurs.
Après ce fort instant de partage, nous voici prêts à redescendre aux voitures par le chemin le plus court (1km de moins), avec l'objectif d'un second arrêt un peu plus bas. Le soleil et le ciel bleu se sont décidés à nous honorer par leurs présences.
Les genevriers ont commencé à donner de petits fruits, mais il faudra encore attendre leur mûrissement avant de les cueillir pour les sécher et les utiliser comme condiment.
Dans la vallée, à proximité de la Bourne, les 12 plus courageux sont allés arpenter les pentes abruptes de ces vallons à la recherche de chanterelles. Malgré la sécheresse, il se sera cueilli au total un peu plus de 1Kg de ce précieux champignon à l'odeur d'abricot.
Pour le trajet du retour, nous sommes passés par la Balme de Rencurel, puis le col de Romeyère, la route des Écouges.
Important bouchon à l'entrée du tunnel, mais que faisait donc tous ces véhicules stationnés à cet endroit ?
La réponse à nos interrogations viendra lors de notre arrêt pour admirer la cascade "Gorge du Gordonnet de la Drevenne", du haut de ses 65 mètres de chutes: sur un filin tendu un funambule faisait la traversée de cette Gorge.
Moment de frayeur capté dans la vidéo ci-dessous, lors d'une perte d'équilibre. Ouf ! il a pu se rehisser sur son filin.
Information importante:exceptionnellement, il n'y aura pas de sortie mycologie la semaine prochaine. Samedi 6 août, tous les membres du bureau de notre association seront impliqués au mariage de l'un des leurs. Reprise des sorties, le 13 août, avec rendez-vous à 8H00 prècises, sur le parking de Carrefour Market à Sassenage.
Le temps maussade et brumeux de ce samedi 23 juillet, n'a pas dissuadé la dizaine de sociétaires présents pour cette sortie.
Etant donné la sécheresse, cette sortie sur le plateau de château Julien a permis de contempler de multiples fleurs et les papillons sur ce site protégé et classé natura 2000, un site où le patûrage et le fauchage sont bannis.
Notre groupe a pris son repas au chalet de Malaterre. L'après midi, la descente vers Herbouilly nous a permis de trouver quelques chanterelles, notamment sur la vallée de Saint Julien.
La pose pour l'une des photos du groupe s'est faite autour de la sculpture de l'ours.
Pour le rendez-vous à 4H30, il y a sans doute eu au moins une panne d'oreiller. Après 3 heures de route, nos 11 sociétaires sont parvenus au parking de Fontcouverte. Dans la Vallée, la température oscillait entre -1° et 1°, le café bien chaud tiré des thermos de Martine et Monique a été bien apprécié avant la grande ascension jusqu'au col du Chardonnet situé à 2638 mètres d'altitude.
Face au givre bien présent sur les toiles de tentes du camping, il fallait sans doute avoir bien du courage pour affronter les écarts de température entre la nuit et la journée jusqu'à 30° !
Fortement emmitouflés, nous avons attaqués les pentes nous menant dans un premier temps jusqu'au refuge du Chardonnet situé à 2 223 mètres d'altitude.
Au sol dans les parties herbeuses, des multitudes de plantes et fleurs s'offraient à notre vue, tandis que les différents cols nous apparaissaient: les aiguilles du Raisin, le col du Raisin, la Côte Martine, les Faurets, etc.. La petite vidéo en bas de cet article montre le panorama vu du refuge, ainsi que
la cascade de Fontcouverte qui fait penser de par sa forme à une miniature de celle d'Agua Azul au Mexique.
L'effort à produire va rapidement nous amener à ôter parka, pull pour nous retrouver en tee-shirt? Après le franchissement d'un pont neuf en bois, notre rencontre avec un berger venant du Haut Var et ses 6 chiens sera édifiante: il nous parlera de son troupeau composé de 1700 moutons, des températures négatives de ce mois de juillet.
Tout au long du chemin, le sifflement perçant du cri des marmottes va nous accompagner, l'une d'entre elle, en séance réchauffement sur le GR nous laissera l'approcher à environ 3 mètres.
Marie-Hélène, tout au long de ce circuit ne quittera jamais, le drapeau du Portugal lui servant de paravent.
Après 4 heures de marche et seulement 6,1km parcourus pour déjà 796 mètres de dénivelé, notre groupe fera une halte sur le plateau du Chardonnet, 7 d'entre nous décideront d'aller jusqu'au col du Chardonnet distant d'un kilomètre avec encore 200 mètres de dénivelé, pour avoir la vision sur les
Cols environnants, sur le lac.
A 12H30, le groupe reconstitué se retrouvera pour savourer un porto rosé amené par José et Marie Hélène qui l'avait promis la semaine précédente, en cas de victoire du Portugal dans la coupe d'Europe de Foot-ball. Pour accompagner cet apéritif, Éliane avait concocté un cake aux olives, et Martine un cake aux fruits confits, raisins et rhum pour le dessert.
Notre ami Jean-Marc qui avait oublié sa collation aura été gâté par le partage des 10 autres adhérents.
Compte tenu du temps nécessaire à la descente, des cascades que nous voulions voir, et du temps pour rentrer sur Sassenage, il a fallu assez vite lever le camp. La partie retour sur l'autre versant de la Clarée était plus abrupte et les marmottes étaient sans doute parties faire la sieste.
L'élément supplémentaire que nous avons retenu de cette sortie sous un beau soleil, c'est la multitude de personnes visitant ce décor fabuleux de la Vallée de la Clarée classée au titre des Sites naturels depuis 1992. Nous n'avons effectué qu'un circuit de cette riche Vallée.
Le diaporama juillet-août 2016, s'est étoffé des photos prises par Jean-Marc, Michel, Martine, Jean-Pierre, Georges, Éliane, et Alessandro.
Le beau temps est bien là. Un air de vacances, il était temps !
21 présents pour cette sortie au dessus de THEYS en prenant la route du Rocharey pour stopper les véhicules au parking des Ramiettes.
Même pas frais, il est rare de partir seulement vêtus de tee-shirt à cette hauteur de 1450 mètres le matin. Le pantalon reste de rigueur pour éviter les piqures d'insectes, notamment les tiques.
Dame sècheresse a "égoutté" la forêt : pas un brin d'humidité : pas une goutte d'eau sur les chaussures - rien !
La mousse était raide.
Le Plan du Trou pourtant réputé humide a laissé notre Président pantois, les chanterelles n'ont pas pu pousser : déception !
- 3 petites plaques ont tout de même permis à Babeth, Eliane, et un groupe de 4 adhérentes "oui que des femmes" de remplir une main.
Lors du déjeuner Jean-Marc a expliqué l'histoire de la première ligne hydroélectrique inventée par Aristide Bergès qui a permis d'alimenter en électricité LANCEY avant la ville de PARIS.
Nous avons eu une pensée très amicale pour Michel B. et avons tenu à lui remonter le moral, durant un appel téléphonique sur le coup de midi.
Jacques très gourmet a voulu nous faire gouter les caillettes d'Ardèche, et le fromage du Puy-en-Velay « Artisons » ou « artisous » en auvergnat (pour « artisan ») est le nom vernaculaire donné à certains acariens (Acarus siro) qui vont se développer sur sa croûte. Ce type d'acarien aussi appelé « ciron » participe à l'affinage du fromage.
Avant le retour en plaine Jean-Marc a fêté sa retraite récente en offrant un rafraîchissement bien préservé de la chaleur dans une glacière pour que le bouchon s'élève comme il se doit dans les airs. Merci pour cette finale ! La température des lieux était tout de même montée à 28°.
La semaine prochaine, 16 juillet 2016, la sortie montagne a son départ à 4H30 très précises sur le parking de Carrefour Market.
Vatilieu, un village de l'Isère en impasse, mais dont la beauté se retrouve dans les différentes oeuvres d'art qui l'habitent.
Dès que vous avez dépassé son cimetière, sur la route allant à la croix du plâtre, une première sculpture taillée dans la pierre fait apparaitre différents visages, puis le chemin emprunté vous transportera vers d'autres oeuvres d'art réalisées à partir de matérieux en bois, en fer, en pierre ou jumelant le fer et le verre au cours de la précédente décennie.
Placés comme des totems, le sentier des sculptures de Vatilieu vous enchantera, nous en avons vu 19 au cours de cette ballade à la recherche des chanterelles ou girolles.
Notre groupe composé de 26 sociétaires a apprécié ce mélange d'art et de forêt de châtaigniers propice au développement des champignons de la famille des chanterelles ou des bolets. Simultanément, Jacques autour d'une sculpture trouvera 10 girolles et Michel B. un peu plus loin 14 beaux spécimens.
Il est vrai que la chaleur de ces derniers jours aura asséché les sous bois et que les champignons se seront retrouvés plutôt dans les clairières.
Nous avions un dénivelé peu important, 293 mètres et une distance totale de 10,51Km, encore faut-il ne pas avoir de problème.
Répartis en deux groupe, celui conduit par Jean-Marc devra s'atteler à un souci de ligaments
au niveau du genou d'Odette, mais finalement malgré la douleur, elle préférera pour ne pas géner le groupe, faire le circuit dans son intégralité.
A midi, les deux groupes étaient réunis pour le pique-nique. A quelques encablures le ciel était menaçant et devait déverser des cordes de pluie sur d'autres versants. Finalement, nous serons passés au travers et le casse-croûte n'aura pas été gâché par la pluie.
Sur le chemin du retour, en dehors de quelques lactaires poivrés ou d'une russule fétide, pas de bon comestible.
Peut-être aurons nous plus de chance la semaine prochaine.
Le 16 juillet étant une sortie montagne n'oubliez pas le rendez-vous à 4H30 le matin à destination de la vallée de la Clarée, avec 1 200 mètres de dénivelé.
Pour voir la beauté des différentes sculptures, nous vous donnonns rendez-vous dans le nouveau diaporama "juillet-aout2016" !