Selon les années, la participation de sociétaires de la mycologie Sassenage, à la sortie montagne, a été différente. Sous un ciel bleu pur, 8 courageuses et courageux adhérents ont participé à cette marche.
A la Grave, le thermomètre affichait 4°, la doudoune était recommandée.
Le démarrage pédestre s'est fait à partir du parking du Pont de l'Alpe, au-dessus du Lauzet, à 1710 mètres d'altitude.
Après avoir longé le beau torrent du Rif, nous sommes restés admiratifs devant le chapelet de cascades sautant d'une vasque à l'autre.
A l'arrivée à la vieille chapelle de l'Alpe, nous avons tourné sur le sentier de gauche pour commencer notre tour des arêtes de la Bruyère.
Comme en écho, les marmottes accompagnaient nos pas de leur cris stridents.
La suite sera moins romanesque, avant d'arriver au Grand Lac, le chemin est abrupt et dispose d'un câble pour s'aider à franchir cette brèche.
Les avis sur ce passage très raide, vont de la remarque, câble sportif à : notre séquence a été effectivement difficile .. ça n’a pas été simple et beaucoup de stress !
Être parvenus à franchir cette cheminée, au dessus du Grand Lac situé en contre-bas à 2 282 mètres d'altitude, c'est la récompense de cette randonnée.
D'autant que les vues sur les différents massifs des Écrins, nous ont donné de magnifiques images à retrouver dans le nouveau dossier Eté2022
Nous avons pique-niqué à proximité de cette eau fraiche en admirant les truites qui n'hésitaient pas à s'approcher des rives.
Nous sommes revenus aux voitures, en empruntant le sentier de la Ponsonnière culminant à 2 470 mètres d'altitude, pour aboutir au sentier Nord des arêtes de la Bruyère.
Le nouvel album commence avec la montagne, des fleurs, des papillons. et cet article se termine par des évocations sur la constitution de la montagne.
Mieux comprendre la formation des montagnes.
La formation géologique de la montagne est décrite sur plusieurs sites internet, citons pour cette réflexion : homoalpinus dont voici un court passage :
"Les Alpes se sont formées autour de deux anciennes fissures océaniques, comme en témoignent les restes, très écrasés et morcelés, de roches qui se trouvaient autrefois au fond de ces fissures. Elles sont appelées roches ophiolitiques ou ophiolites (on parle de trilogie ophiolitique composée de péridotites serpentinisées, gabbro, basaltes). Les ophiolites des Alpes sont issues de deux océans, l'océan liguro-piémontais déjà cité et un autre, plus petit et plus tardif appelé océan valaisan, apparu au Crétacé (entre 130 et 100 Ma).
C'est au Crétacé inférieur (150 à 110 Ma) que l'océan alpin atteint son extension maximale (entre 500 et 1000 km). Quatre grands bassins sédimentaires se juxtaposent, séparés par des isthmes de terres émergées. Les géologues les nomment : pennique, helvétique, austro-alpin et sud-alpin (les appellations correspondent aux aires géographiques où se trouvent aujourd'hui ces roches). "
Avec ces termes scientifiques, il n'est pas aisé de s'y retrouver ! La vidéo de l'émission "c'est pas sorcier" de mai 2013 sur la géologie de la France mérite d'être revue :
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