Le Plateau de la Molière est un endroit très fréquenté par les randonneuses, randonneurs, vététistes. Les 8 présents de cette sortie mycologique en ont croisés pas mal, venus rechercher de la fraicheur. Mais au fait, quelle est l'origine de ce nom ?Les
traces manuscrites remontent à l'an 1468.
Le Baron de Sassenage qui
était le Maitre de ces lieux en dévoilait l'intérêt dont le sol est
constitué d'argile et de grès.
Au
15ème siècle, chaque français consommait en moyenne entre 1 et 1,5Kg de
pain dont l'ingrédient principal pour le fabriquer, c'est la farine.
Pour
extraire la farine du blé, il fallait disposer d'une meule en grès. Le
prix de chacune d'entre elles équivalait à celui d'une maison !
Ce sont toutes ces meulières qui ont donné le nom de Molière. En 2013, une prospection menée durant trois semaines par 17 étudiantes et étudiants avec leur Professeur d'histoire à l'Université Pierre Mendès-France, Monsieur Alain Belmont a permis de recenser 22 carrières de meules, ce qui parait totalement incroyable à 1600 mètres d'altitude.
Celles et ceux qui viendront sur le plateau de la Molière penseront à ces meules qui sont la clé de l'histoire de notre pain national.
Bernadette, Éliane, Jean-Luc, Jean-Marc, Martine, Olivier et Robert, présents, comme moi, à cette promenade plutôt botanique vont découvrir une information qui ne doit rien à la légende !
Dès le départ de ce circuit, nous nous sommes intéressés aux différentes fleurs et aux papillons les butinant. Des images florales, nous en avons réalisées beaucoup : anémones, gentianes, pensées des Alpes, bicolores, etc....
Des ronds de sorcières, nous en avons vus, mais les deux seuls spécimens de tricholomes de la Saint Georges qui pourront être présentés lors de la fête de la nature de Sassenage, au Parc de l'Ovalie, ce dimanche 22 mai 2022 ont été découverts par Michel et Robert.
Il est vrai que sans pluie, il ne peut y avoir de poussée fongique !
Le charme du plateau de la Molière, ce sont les marmottes qui par rapport à d'autres sites restent craintives malgré la présence humaine importante. Extrêmement vigilante, la marmotte est toujours sur le qui-vive ; son
excellente vue lui permet de détecter un mouvement anormal, même éloigné, du coup, il n'est pas aisé de réaliser des clichés de près !
Les formes en orgues des roches qui entourent la prairie de cet espace naturel sensible font penser à celles qui surplombent les fouilles archéologiques de la Grande Rivoire à Sassenage. Faut-il y voir des similitudes avec le Plateau la Molière-Le Sornin, les géologues se pencheront sans doute un jour sur ces phénomènes, en attendant, nous avons le droit de rêver !
Toutes les images de cette sortie non présentes sur cet article sont placées dans le dossier mai-juin2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire