Bien avant le lever du jour, la pluie jouait aux castagnettes espagnoles sur le rebord des balcons. Castañuelas signifie "petites châtaignes" !
19 sociétaires , avec pour la plupart des vêtements imperméables étaient prêts à affronter les aléas climatiques.
Finalement, les gouttes ont préféré s'abstenir de tomber pendant notre périple dans les bois de la commune de Saint Siméon de Bressieux.
Déjà sur le parking de l'étang Les Essarts, les premiers cèpes de bordeaux ont été cueillis.
Dans les Chambarans, les cèpes poussent principalement sous les châtaigniers et pour se dresser le sporophore doit soulever de larges feuilles, de ce fait le pied n'est pas aussi ventru que celui qui se développe sur Belledonne ou le Vercors, par exemple. La couleur du chapeau est beaucoup plus claire.
Dans cette poussée, les cèpes ont tendance à croître plus rapidement et par conséquent, la mousse ou tube verdira beaucoup plus vite.
Dans le second groupe prospectant autour de l'étang, les amanites "Tue-mouches" étaient beaucoup plus nombreuses que les Clitopilus prunulus ou meuniers.
Aux abords des bois, il y avait des lépiotes élevées ou coulemelles, de temps en temps, nous avons aussi pu rencontrer quelques pieds de moutons et cèpes orangés. Après cette sortie, la satisfaction de revenir chez soi avec un belle cueillette aura été grande.
Nous avons cassé la croûte au bord de l'étang et avant de repartir, Marylène et Danièle n'arrêtaient pas de dire encore un, encore un !
Au début de ce billet, j'ai fait un clin d’œil aux châtaignes, plusieurs ont souhaité collecter ce fruit. La châtaigne fut longtemps la base de l'alimentation humaine dans des
régions entières. On appelait d'ailleurs le châtaignier " l'arbre à
pain " mais aussi " l'arbre à saucisses " car les châtaignes servaient
aussi à l'alimentation des porcs. La méthode de pelage facile de Martine a conquis 9 000 personnes de plus en une semaine, soit plus de 60 000 vues !
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