Nous étions 10 sociétaires de la mycologie de Sassenage pour cette première sortie champignons de l'année 2019.
Après les pluies de la semaine écoulée, ce samedi nous a accueilli sous un soleil resplendissant.
Pour la première fois, le circuit de la balade a démarré par la visite de l'Oratoire de la Séverine.
Le panneau vers cette stèle nous fournit les détails suivants: " Lors de la
démolition de l’ancienne église en 1876, on confia une statuette de la vierge
et une autre de Sainte Anne à une femme qu’on appelait la « Ména ».
Celle-ci les déposa dans un bois qu’elle possédait au lieu-dit des Grangettes, contre un rocher. Elle y aménagea une petite maisonnette de bois. Quand elle
mourut, Séverine Vivier, qu’elle avait élevée, hérita de ses biens et continua
d’entretenir la petite chapelle. Lorsqu’elle-même mourut, elle légua le bois
aux assomptionnistes qui la restaurèrent.
Puis, quand les religieux de
l’Alumnat quittèrent Miribel, les bois furent vendus à M. Guy Cayer-Barrioz et
l’oratoire continua d’être entretenu.
En 2006, les «mousquetaires»,
nos bénévoles retraités la reconstruisirent en pierre, sur son lieu d’origine
(l’oratoire avait entre-temps été déplacé). Une statue en plâtre de la Vierge a
remplacé celle en bois qui trône aujourd’hui près de la chapelle de la Vierge,
dans l’église. Quant à la statuette de Sainte Anne, elle s’est envolée au cours
d’une tempête en 1982 et ne fut jamais retrouvée."
Cet oratoire a été inauguré le 8 décembre 2011.
Jean-Marc nous a parlé du trou du loup et du Rocher qui pleure, ce sera sans doute l'occasion d'une future balade à partir du parking Notre Dame du Château. J'ai retrouvé les éléments sur le blog d'Antoine Salvi.
Après l'Oratoire, notre groupe a commencé la recherche des champignons, celui qui était le plus présent en nombre de spécimens était le collybie des cônes (strobilurus stephanocystis), à ne pas confondre avec le mycène à pied laiteux classé parmi les non comestibles.
Un peu plus haut, ce fut la découverte des premiers hygrophores de mars (Hygrophorus marzuolus) en quantité très limitée. Vers 11H30 arrivée vers une prairie tous les adhérents ont fait une belle cueillette de jeunes pousses de pissenlits, avant de partager le repas assis au soleil, avec par exemple, le jambon cru gagné par Babette dans une tombola d'un concours de belote.
En redescendant vers la voiture sur des zones un peu plus humides, Robert B. et Jean-Marc trouveront les premiers spécimens dignes d'être pris en photo.
Du coup, chacune et chacun se sont attelés à rechercher davantage les hygrophores, alors si l'on vous dit que les plus gros ont été découverts par Éliane, les adhérent·e·s de la mycologie de Sassenage ne seront pas surpris.
Pas du tout démotivés, Jean-Marc et Robert trouveront une petite mine d'une quarantaine de ces hygrophores cachés côte à côte, sous la mousse.
Au retour, entre les collybies à bien trier, l'hygrophore ou les pissenlits à nettoyer, il y aura de quoi faire !
Mais quel plaisir pour nos papilles de savourer ces merveilles que la nature nous a offertes.
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