samedi 20 août 2022

Sortie du 20 août 2022 aux Seiglières


Après les différents orages intervenus, les 15 sociétaires présents avaient l'espoir de rencontrer, suite au choc thermique, une poussée de cèpes. Il faudra attendre !

Notre première curiosité sera de nous diriger vers la maison forestière du Marais, pour voir, le Hibou des marais ou Hibou brachyote à l’entrebâillement de son refuge, il dort paisiblement.

Dans les bois, l'humidité ambiante est favorable au développement fongique. De ce fait, nous allons cueillir en nous dirigeant vers le Marais, plusieurs variétés.

Olivier a été le premier à détecter des bolets à pied rouge (Neoboletus erythropus), excellent comestible lorsqu'il est bien cuit.

Voilà que quelques minutes plus tard, Bernadette aperçoit au pied d'un arbre un vrai bouchon de champagne (pas le cèpe de Bordeaux, mais celui dérivé du chêne-liège).

L'étang du Marais a perdu une grande partie de son eau. Auprès d'un petit ruisseau, Jean-Pierre et Michel assistent aux difficultés de poissons tentant de gagner des trous plus profonds.

Dans la végétation ambiante, de minuscules chanterelles vestiges de cueilleurs indélicats sont là pour montrer l'absurdité de tels actes. Des pholiotes ridées (Rozite caperata), bon comestible méconnu, sont présentes selon différentes tailles, nous trouverons aussi plusieurs espèces de russules.

Avec ce premier lot, Jean-Marc qui a apporté son ardoise fera une mini exposition mycologique avec révision d'espèces.

Un débat s'engagera sur le sujet bolet ou cèpe. En allant flâner sur le net, les réponses données ne sont pas identiques. Le nom "cèpe" viendrait du gascon "cep" qui signifie "tronc". Selon la classification Linnéenne, les Cèpes sont des Bolets appartenant au genre Boletus et à la section Edules. Seules quatre variétés de Bolets sont appelées Cèpes (Cèpe de Bordeaux, Cèpe d'été, Cèpe des pins et Cèpe bronzé).

Guillaume Eysartier et Pierre Roux, dans la 4ème édition du guide des champignons de France et d'Europe (la référence prônée par les différentes fédérations et sociétés mycologiques) concluent par ces mots : " Il est certain que certains des noms choisis s'effaceront face à d'autres, que de nouveaux apparaitront sans doute... tel est le cheminement de la science parfois difficile à suivre."

Autour de ce circuit plat, des disques en bois poèmes Haïku (le haïku japonais est un poème très court de 17 syllabes, qui immortalise un instant et l’émotion qui s’en dégage. Véritable hymne à la vie, le haïku célèbre l’impermanence des choses. Les contrastes et les particularités de cette forme de poésie en font un art unique) interpellent :

- Ballet automnale; Étoile accrochée à un fil d'arachnide, Tu fais danser les ors de l'érable jusqu'à tomber d'épuisement. 

- Que restera t-il du premier éveil amoureux de la chenille quand elle deviendra papillon ?

- Il faut vieillir pour apprécier les parfums de la mousse et de l'humus. Vieillir et être prêt à finir sous terre. Ô fragrances boisées du dernier soupir.

A l'issue de toutes ces réflexions, il est temps d'affronter un sentier de raccourci digne d'une séance accélérée de musculation, pour nous diriger au plus court vers la cabane Bonnet. 

Ceux qui n'ont plus les jambes de leur jeunesse vont souffrir !

Enfin la route ! Maintenant il faut redescendre pour retrouver le sentier des gardes et nous passerons par les crêtes. De nouveaux champignons s'invitent dans ce parcours, le satyre puant, la calocère visqueuse, russule émétique, polypore. 

Jean-Luc montrera un bouquet de girolles, puis ce sera au tour de Bernadette de concrétiser le prémisse matinal du bouchon par la cueillette du seul cèpe de Bordeaux que nous avons partagé en 15 parts pour l'apéritif du pique-nique.
Les bolets à beaux pieds ou bolets amers sont nombreux....

A 12H15, 14 sociétaires s'étaient attablés devant la cabane. La voix de Jacques à la recherche du rendez-vous nous est parvenue. Lorsqu'il est arrivé, il était très heureux, un secteur empli de fougères et non exploré a révélé plusieurs bolets à pied rouge, sacré Jacquot !

Les photos qui ne sont pas associées à cet article sont consultables dans l'album été2022 , en cliquant sur le lien précédent.

 

samedi 13 août 2022

Sortie du 13 août 2022 au Lac de la Thuile


Si la situation perdure, peut-être faudra t-il changer le nom de notre association ! 

En 2022, rares ont été les sorties permettant aux mycologues de cueillir des champignons.

Pour autant, le moral n'est pas en berne et ce 13 août, nous étions 13 participant·e·s pour cette randonnée autour du lac de la Thuile dans le massif des Bauges en Savoie.

Nous voulons rassurer la municipalité, aucun de nos sociétaires n'a bravé l'interdit consistant à marcher sur l'eau du lac gelé, contrairement aux différentes incivilités décrites sur le panonceau de la commune.

La température extérieure a oscillé entre 24 et 29° sur la période de 10H à 16H. Nous avons bien remarqué que les colchiques faisaient partie des rares fleurs présentes. Les paroles de la chanson de Eddy Louiss commencent par : 

La feuille d'automne emportée par le vent 

En rondes monotones tombe en tourbillonnant 

Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent 

Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été 

L'origine du nom de La Thuile remonte à l’époque de la conquête romaine, quand la route consulaire des Gaules parcourait entièrement le territoire valdôtain, en franchissant la chaîne des Alpes dans sa partie plus occidentale par le biais de l’Alpis Graia (le Col du Petit-Saint-Bernard). 

À cette époque-là, le village s’appelait Ariolica. Ce toponyme a probablement une origine celtique, étant le résultat de la fusion de " ar ", qui signifie " hauteur ", et " lica ", " lumière ", donc " lumière sur le mont ". 

Après la chute de l’Empire Romain La Thuile fut annexée au Royaume des Francs (575 apr. J.-C.) et devint ensuite partie du Royaume de Bourgogne au Xe siècle en prenant le nom de Thuilia. 

Le village passa sous les domaines de la Maison de Savoie, fondée au XIe siècle par Humbert aux Blanches Mains, Comte de Valdigne, jusqu’à l’annexion au Royaume d’Italie (1861). 

Le nom actuel, La Tchoueuille en patois – langue franco-provençale qui réunit les communautés autour du Mont-Blanc – remonte au 1760. Il fut temporairement substitué par Porta Littoria pendant la période fasciste.

L’étymologie fait remonter l’origine du nom au latin tegula (tuile). En effet, en patois on utilise le mot " thuile " pour indiquer les " lose ", des plaques de pierre autrefois extraites à Pont Serrand et sur le Mont du Parc utilisées encore aujourd’hui pour couvrir les habitations. 

Nous ne dirons pas que le pressoir ci-contre remonte à cette époque.

Si le nom commun des habitants du lac est bien les poissons (des cartes de pêche à la journée sont disponibles à l'auberge), celui des personnes physiques  sont les thuillards et thuillardes. 



Nous avons bien gravi les 200 mètres de dénivelé, fait un coucou aux vaches charollaises. 

Le col du Rocher de Manettaz est réputé pour être un point de vue sur les chaînes de la Lauzière, Belledonne, Chartreuse et les vallées de l'Isère et du Grésivaudan, mais il manque surement un aménagement pour mieux admirer le panorama.

La fraicheur poussait à la sieste après le pique-nique. Là-haut, dans le ciel, ce n'était pas les oiseaux qui animaient l'espace, mais 3 parapentes tournoyant au-dessus de nos têtes.

Ce lac du massif des Bauges est équivalent à presque 5 fois l'étang de l'Ovalie à Sassenage; il est chouette.  80 kilomètres séparent les étendues d'eau, du coup, ce n'est pas la porte à côté !

Le four à pain traditionnel fonctionne encore parfaitement, à notre arrivée, nous avons cru que les odeurs de cuisson provenaient de cette bâtisse. 

Le pot de l'amitié à l'auberge a été un moment apprécié. 

La voiture de Martine et Michel, grâce à la ficelle utilisée pour faire revenir la pédale d'embrayage en position haute, nous a permis de rentrer à bon port.

Les photos qui ne sont pas associées à cet article sont consultables dans l'album été2022 , en cliquant sur le lien précédent.


samedi 6 août 2022

Sortie du 6 août 2022 à la cascade du Pissou


Dans cet atmosphère caniculaire, imaginer un havre de fraicheur qui ne soit pas un gouffre ou une grotte tient de l'exploit !

Ce lieu, les 6 sociétaires de la mycologie de Sassenage l'ont testé au travers d'un circuit en partance du Front de France jusqu'à la cascade du Pissou et continuation pour conclure la boucle jusqu'au parking de la Martinette.

Les pluies de la veille ont du être intenses, tant la rivière du Breda apparaissait boueuse, y compris après la jonction des ruisseaux de Combe Madame et du Pleynet.

Sur la montée, nous avons découvert un arbre peu commun (Araucaria araucana) venant du Chili. Son architecture si particulière lui a donné le surnom de désespoir du singe et lui a valu d'être largement planté dans les parcs à travers le monde. 

Son surnom vient d'une plaisanterie faite par un Anglais qui trouvait que les épines sur le tronc et les branches devaient empêcher les singes d'y grimper.  

Les graines, surnommées " piñones ", contiennent 53 % d'eau, 35 % d'amidon, 4,5 % de protéines, 2,2 % de fibres, 1,1 % de lipides ainsi que des minéraux (potassium, phosphore, calcium). Séchées puis cuites, elles servent à préparer des soupes. 

La fabrication du pain appelé « canuto » se fait à partir des graines crues et moulues. On obtient une boisson le « mudai » et un alcool à partir des graines fermentées. 

Des utilisations médicinales sont faites aussi avec la résine de l'araucaria pour soigner les contusions, les ulcères, les douleurs à la tête, les ulcères vénériens (sous forme de pilules), les petites blessures… Elle contient des diterpènes aux propriétés gastro-protectrices, antibactériennes et antifongiques.

Nous voici sur ce sentier, la température extérieure est de 15° maximum, notre climatiseur naturel est réglé un peu trop bas ! Fort heureusement les efforts jusqu'à la cascade du Pissou après le passage du pont sur le Bréda, nous permettent de résister.

La cascade étale sa splendeur, sur les côtés nous trouvons une plante vivace particulière, la dauphinelle élevée (Delphinium elatum) qui a pour autre nom le pied d'alouette. Cette plante est originaire de Sibérie occidentale et de Chine. 

Il y a deux mille ans, les fleurs étaient utilisées comme antidote contre les morsures de scorpion. Aux boutons avant la floraison, les Anciens avaient trouvé une ressemblance avec le dauphin. D’où le nom botanique de la plante, Delphinium.

Au long de ce circuit, nous avons croisé quelques champignons : plutée des cerfs, russules, lenzite du bouleau...

De même, différentes énigmes "Histoires d'Ô" étaient soumises à notre réflexion, nous en sélectionnerons deux: la 8, " Souvent frontière varie..." Bien foi qui s'y fit ! Au Col de la Croix se trouve la frontière entre la France et le Royaune du Piémont Sardaigne. Plus bas, entre le combe Madame et la cascade du Pissou, se déroule une rencontre entre colporteurs et contrebandiers, français? italiens? Où chacun peut-être l'un ou l'autre.

L'énigme 9, souvenir de troc entre pêche et cueillette : La nature dans la vallée est généreuse? Chasse, pêche, cueillette ont permis de développer une cuisine riche et originale. Les fameuses cuisses de grenouilles, le poulet aux écrevisses, la truite saumonée, les champignons... qui ont fait le bonheur de nombreux touristes et curistes.

Le circuit se poursuit sur la partie dite de l'escalade et avant d'atteindre le village, nous allons déjeuner. De retour de Corse, Martine a confectionné des canistrellis au citron et Michel a apporté un rosé d'Aléria. Il est pourtant presque 13 heures et la frilosité du départ se fait ressentir. Ombre ou soleil, les choix seront différents !

Pour revenir aux voitures, il ne fallait pas rater le sentier de la Martinette, ce fut relativement facile !

Après ce bon bol de fraicheur, Gisèle et Michel G., qui eux étaient en vacances sur le Léman, nous ont invité chez eux pour le verre de l'amitié.

Des balades comme celle-ci lorsque les conditions climatiques virent à la canicule ont beaucoup de mérite et ce secteur est bien un havre de fraicheur !

Les autres photos réalisées par Michel et Jean-Marc ont été rajoutées à l'album été2022

mardi 2 août 2022

Balades de la société mycologique des 16 et 30 juillet 2022

Ce mois de juillet 2022 aura été selon les relevés météorologiques, le plus chaud depuis la mise en place des relevés en 1959. Nous allons décrire deux des 3 sorties prévues, en effet celle du 23 juillet a été annulée en raison de la canicule (40°).

Commençons par celle du 16 juillet, qui a eu pour cadre, le massif du Taillefer afin de prendre de l'altitude pour un peu moins de canicule. Nous étions 5 participant·e·s au départ du lac du Poursollet à effectuer la montée douce et agréable dans la forêt des Sagnes.

Cette fois-ci, il y aura eu des champignons ! Olivier a trouvé un boletus aestivalis (cèpe d'été). Ici ou là, le petit groupe a cueilli des girolles boutons, des polypores des brebis, cèpes à pied rouge.  

Notre circuit s'est poursuivi par la montée du pré d'Ornon et les chalets de la Barrière avant de prendre la direction du plateau des lacs.

Pause à la Valette, avant la montée vers le lac Canard, où nos émerveillements avaient pour cadre la beauté florale, dont les linaigrettes fleuries, les splendides vues : au Nord Belledonne, au Sud le Vercors avec la Pyramide (2838 mètres) et le grand Taillefer (2857mètres), à l'Est le grand Galbert (2561mètres), la faune aquatique avec ses truitelles, chevennes, grenouilles.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le lac Fourchu dans son écrin montagnard, dans lequel Jean-Marc et Olivier se sont baignés, avant le casse-croûte.

Retour par les bords du lac dans la combe Nord, où en enfilade les lacs de la Veche, de l'Agneau, Noir et Culasson, sont regroupés.


Nous sommes redescendus par le GR50 sur le Poursollet, puis nous avons fait une halte à l'Alpe du Grand Serre pour le pot de l'amitié avant d'assister à la fête du bucheronnage, et le retour sur Sassenage.

Poursuivons notre récit par la balade du 30 juillet dite au fil de l'eau du Cozon à Entremont le Vieux, dans le massif de la Chartreuse.

Flâner le long des rives du Cozon et de son torrent sont le prétexte à une petite randonnée agréable et pittoresque afin de passer un grand moment rafraîchissant. 

Nous étions 8 présent·e·s pour réaliser ce circuit.

La situation actuelle, avec des pluies qui se font de plus en plus rares, l'assèchement des cours d'eau est de plus en plus préoccupant. 

Quelques jours avant, TF1 avait diffusé un documentaire sur ce secteur concernant la sauvegarde de la faune aquatique. Le Cozon n'a en effet, pratiquement plus d'eau, d'où la nécessité, de réaliser une opération humaine de transvasement des poissons en amont sur des parties plus profondes et mieux loties !

Quelle joie de démarrer cette marche, avec 15° à notre arrivée sur le parking d'Épernay en Chartreuse. Nous avons effectué l'essentiel du parcours décrit sur un nombre important de sites, notre dénivelé se limitant à 200 mètres environ.

Ce torrent a façonné la roche calcaire au fil des millénaires creusant de belles cavités appelées marmites. Il y en a de toutes tailles jusqu'aux géantes !

Le ruissellement se transforme en une suite de cascades s'écoulant sur des pentes habillées de mousses humides. 

Notre pause déjeuner, s'est faite au lieu-dit la Garan.

Afin de se "rafraichir" les pieds, une trempette accompagnée de notre mascotte fétiche du jour, le flamand rose, a permis à nos joyeux drilles d'animer de beaux moments d'éclats de rires.


Au retour, nous nous sommes arrêtés à la cave coopérative d'Entremont le Vieux pour l'achat de fromages, puis rafraichissement à Epernay avant le retour dans la fournaise de Sassenage. Les photos réalisées par Bernadette et Jean-Marc ont été rajoutées à l'album été2022

Rêveries supplémentaires avec la vidéo ci-dessous réalisée par Antoine Salvi, ami de votre webmaster, sur l'une de ses sorties à une période où l'eau était plus abondante.


dimanche 10 juillet 2022

Sortie du 9 juillet 2022 dans le Grand domaine de la forêt de Bonnevaux


L'été est là, avec la succession des beaux jours marqués par un ciel bleu, de la chaleur, mais fort heureusement d'une petite bise très agréable !

Nous étions 5 participant·e·s pour cette découverte des étangs de Bossieu et reprendre une partie du circuit du sentier des moines.

Nous voici au commencement de notre marche avec l'étang " Le Grand Bois", inséré au cœur de la forêt communale de Bossieu qui est équipé de sanitaires, d'un abri pêcheurs et d'une aire de pique-nique.

Avec ses rivières et ses étangs, le territoire de Bièvre Isère, le pays de Berlioz est un lieu idéal pour la pêche en eau douce.

Nous allons nous diriger vers l'étang "Petit Jean" jusqu'à la roulotte des chasseurs pour suivre la prochaine destination, à savoir l'étang "Guy Belle". Sur cet étang, nous allons rencontrer des pêcheurs de carpes. 

Contrairement à d'autres, eux, ne sont pas sur l'étang "Paldoux" qui accueille jusqu'à 8 licenciés maximum, pour la capture de carpes communes ou miroirs ou koïs ou amours blanc.

Dans les bois de feuillus, en dehors de quelques anthurus d'Archer, un champignon remarquable de par sa forme étoilée, dénommé aussi les doigts du Diable, nous n'avons pas découvert de poussée fongique.

Entre ces différents cheminements, le sentier des moines dévoile des vues imprenables sur les massifs du Vercors, de la Chartreuse et de Belledonne.

Nous allons revenir au point de départ pour le déjeuner à l'étang "Grand Bois". Jacques, nous a réservé une surprise avec des ailes et cuisses de poulet en sauce au piment grillé pour un petit barbecue !

L'après-midi, nous avons joué à la pétanque et au Mölkky (l’objectif de ce jeu en bois est de marquer précisément 50 points en renversant des quilles numérotées de 1 à 12).

Nous parlions du pays de Berlioz, alors pour ce retour, nous sommes passés par la Côte Saint André, avec une halte pour le pot de l'amitié avant notre retour sur Sassenage.

Les samedis 16, 23 et 30 juillet, les sorties mycologiques se poursuivront, mais il faudra attendre le 2 août avant que la transcription de ces balades soient retranscrites sur notre site. Le webmaster souhaite de belles cueillettes aux sociétaires qui seront présent·e·s à l'un ou l'autre de ces jours.

 

dimanche 3 juillet 2022

Sortie montagne du 2 juillet 2022 massif des Cerces avec une halte au col du Galibier


Selon les années, la participation de sociétaires de la mycologie Sassenage, à la sortie montagne, a été différente. Sous un ciel bleu pur, 8 courageuses et courageux adhérents ont participé à cette marche.

A la Grave, le thermomètre affichait 4°, la doudoune était recommandée.

Le démarrage pédestre s'est fait à partir du parking du Pont de l'Alpe, au-dessus du Lauzet, à 1710 mètres d'altitude.

Après avoir longé le beau torrent du Rif, nous sommes restés admiratifs devant le chapelet de cascades sautant d'une vasque à l'autre.

A l'arrivée à la vieille chapelle de l'Alpe, nous avons tourné sur le sentier de gauche pour commencer notre tour des arêtes de la Bruyère.

Comme en écho, les marmottes accompagnaient nos pas de leur cris stridents.

La suite sera moins romanesque, avant d'arriver au Grand Lac, le chemin est abrupt et dispose d'un câble pour s'aider à franchir cette brèche. 

Les avis sur ce passage très raide, vont de la remarque, câble sportif à : notre séquence a été effectivement difficile .. ça n’a pas été simple et beaucoup de stress ! 

Être parvenus à franchir cette cheminée, au dessus du Grand Lac situé en contre-bas à 2 282 mètres d'altitude, c'est la récompense de cette randonnée.

D'autant que les vues sur les différents massifs des Écrins, nous ont donné de magnifiques images à retrouver dans le nouveau dossier Eté2022

Nous avons pique-niqué à proximité de cette eau fraiche en admirant les truites qui n'hésitaient pas à s'approcher des rives. 

Nous sommes revenus aux voitures, en empruntant le sentier de la Ponsonnière culminant à 2 470 mètres d'altitude, pour aboutir au sentier Nord des arêtes de la Bruyère.

Le nouvel album commence avec la montagne, des fleurs, des papillons. et cet article se termine par des évocations sur la constitution de la montagne.

Mieux comprendre la formation des montagnes.

La formation géologique de la montagne est décrite sur plusieurs sites internet, citons pour cette réflexion : homoalpinus dont voici un court passage : 

"Les Alpes se sont formées autour de deux anciennes fissures océaniques, comme en témoignent les restes, très écrasés et morcelés, de roches qui se trouvaient autrefois au fond de ces fissures. Elles sont appelées roches ophiolitiques ou ophiolites (on parle de trilogie ophiolitique composée de péridotites serpentinisées, gabbro, basaltes). Les ophiolites des Alpes sont issues de deux océans, l'océan liguro-piémontais déjà cité et un autre, plus petit et plus tardif appelé océan valaisan, apparu au Crétacé (entre 130 et 100 Ma).
C'est au Crétacé inférieur (150 à 110 Ma) que l'océan alpin atteint son extension maximale (entre 500 et 1000 km). Quatre grands bassins sédimentaires se juxtaposent, séparés par des isthmes de terres émergées. Les géologues les nomment : pennique, helvétique, austro-alpin et sud-alpin (les appellations correspondent aux aires géographiques où se trouvent aujourd'hui ces roches). " 

Avec ces termes scientifiques, il n'est pas aisé de s'y retrouver ! La vidéo de l'émission "c'est pas sorcier" de mai 2013 sur la géologie de la France mérite d'être revue :