dimanche 13 mai 2018

Sortie découverte des Iris du Grand Barbu et du musée du Royans, le 13 mai 2018

Malgré la pluie et la baisse vertigineuse de la température, cette sortie découverte proposée par Jacques M. a été maintenue.
Il pleuvait mais pour autant cette pluie n'a pas arrêté les pèlerins de la flore:
14 courageuses et courageux sociétaires étaient présents.
Après notre départ de Sassenage, nous avons fait une première halte à Chabeuil dans la Drôme à proximité de la porte fortifiée du moyen-âge dont la restauration figure dans une charte de 1401. Elle est l'une des trois portes de ville que comptait cette commune à la période médiévale. Un beau trompe l’œil est présent face à cette entrée.
Après une boisson chaude, nous voici repartis en direction de "Les Breytons" pour une visite libre des Iris du Grand Barbu.
C'est un jardin unique en Rhône-Alpes entre Chabeuil et à mi-chemin entre les départementales D154 et D188, selon que vous prenez la direction de Combovin ou bien de Barcelonne. 
Daniel Boris et Françoise nous prêtaient un abri couvert pour pique-niquer, mais compte-tenu des conditions climatiques plutôt hivernales, ils vont exceptionnellement nous  accueillir dans leur maison.
Ce lieu s'appelle les Iris du Grand Barbu, ce nom ne vient pas du fait que le propriétaire soit barbu, mais que cette plante possède une barbe. Des iris barbus nains de 21 cm au grand iris barbus de 71 cm, il existe toute une panoplie de hauteurs différentes.
Malgré la pluie qui s'intensifiait de plus en plus à l'approche de midi, nous avons tenus à faire le tour de ce jardin extraordinaire, en nous émerveillant des différents coloris d'iris: des violets, des mauves, des jaunes, des pourpres, des noirs, des bleus, des blancs, et d'autres avec deux, voire trois couleurs ou plus.
Des noms anglais pour un grand nombre de variétés, comme par exemple le black suited, créé dans d'autres pays, mais aussi le parterre de création du Grand Barbu, avec Montmartre, Fables nomades, Pulsations tribale ou même Tour de France, etc...
Anne et Michel ont pris beaucoup de photos, bien évidemment, les fleurs ne cachent pas les gouttes de pluie. Vous pourrez les découvrir dans notre dossier mai-juin 2018.
Sur le site internet de Daniel Boris, vous pourrez trouver dans les parties "Documentation", toutes les facettes pour activer la création de ces iris.
Nous reprenons ici un passage de ce site concernant l'iris dénommé "Tour de France": "Il comprend des pétales blancs infusés de jaune citron pâle à la base, des sépales veloutés très larges, d'un magnifique jaune d'or soutenu, avec des Barbes d'un jaune orangé, né de parents : (Magharee x Overjoyed) X (Electrique x Romantic Evening)".
Au cours du partage de repas des différentes spécialités culinaires préparées ou emmenées par nos adhérents, avec nos hôtes : Daniel et Françoise, le maitre des lieux nous a donné une mini-conférence sur le croisement des iris barbus. Vous pourrez voir sur leur site, tous les détails pas à pas et dans la vidéo que nous avons réalisée, ses explications verbales.
Sur leur site également, les Iris sont classés par noms, par couleurs, par genres ainsi que les variétés d'iris médians.
Après ce chaleureux accueil, nous nous sommes dirigés en direction de Rochechinard vers le musée du Royans situé dans l'ancien presbytère du XVIIIème siècle.
Ce musée retrace la vie d'autrefois dans cette vallée qui faisait partie du Dauphiné.
Notre guide donnera des anecdotes sur ce passé : le travail de la terre, la cuisine autrefois avec la place des femmes à la fois au champ et à la confection des repas. 
La fabrication des fromages, lorsqu'il y a eu la possibilité d'avoir du lait, d'abord de brebis, ensuite de vaches, avec la villarde. Les méthodes de soins, la culture du ver à soie, les différents métiers qui tournaient autour du forgeron, du grilleur de café ou d'épices qui deviendront les épiciers, des paysans.
Deux heures passionnantes de détails de cette vie, où le guide fera appel à la mémoire des participantes et participants pour susciter l'engouement de l'utilisation de différents outils.
Voir la courte vidéo réalisée par Anne sur l'utilisation du tiret sur la page vidéos.

samedi 12 mai 2018

Sortie botanique du 12 mai 2018 à Gresse-en Vercors

En plein cœur des Saints de glace, une journée ensoleillée, avec par moments du vent, nous a guidés tout au long de cette sortie.
Les hasards du calendrier de la semaine écoulée ont donné deux jours fériés, le 8 mai et l'ascension et de ce fait des absences. Avec les orages nocturnes, nous pensions poussées mycologiques. 
Dans une sortie botanique de printemps, ce que nous apprécions c'est l'éveil de la nature et des fleurs.
Cette année, pas d'orchidées, mais par contre nous avons vu, des tulipes sauvages, des pétasides, pissenlits, différentes gentianes, coucous, céphalanthères, moutarde des champs, narcisses, myosotis, boutons d'or, aneth, renoncules des marais, etc...
Ces différentes fleurs, nous les avons immortalisées à travers de nombreuses photos réalisées par Éliane, Jean-Marc, Jean-Pierre et Michel et rajoutées au dossier mai-juin 2018.
Le point de départ de ce circuit démarrait de l'église de Gresse en Vercors. Sitôt arrivés sur place, les 19 sociétaires présents étaient fin prêts pour aborder les découvertes.
Notre ami Jacques s'est fait un nouveau compagnon canin, en prenant la pose avec lui. Un peu plus loin, c'est une sculpture de vache qui a attiré l'attention de Jean-Marc et des fifilles: Maya et Lune.
Eh oui, avec les mascottes, nous avons eu un grand plaisir de retrouver Babeth, en forme pour sa première sortie 2018.
Botanique, ne veut pas dire pour autant négliger les champignons et les premiers marasmes des oréades seront trouvés par Éliane, les premiers mousserons de Saint Georges par Alessandro.
A nous, les ronds de sorcières qui abritent ces champignons: Michel et Martine se mettront à pied d’œuvre pour les faux mousserons, tandis qu'au loin, José trouvera son bonheur en Saint Georges.
Ce soir au menu, dans 2 ou 3 familles, il y aura du champignon. Nous sommes désolés pour les autres sociétaires qui auront malgré tout suivi le sentier de découverte de Gresse en Vercors et respiré un bon bol d'air frais.
Avec son téléphone, Éliane a voulu immortaliser, de la plaine du Pras les montagnes nous entourant, dans la courte vidéo (ci-dessous). Ainsi, vous verrez les deux soeurs "Agathe et Sophie", le Grand Veymont, etc...
Francesca n'était pas présente, mais au moment du dessert, nous avons bien apprécié son gâteau à l'orange.
La chanson représentant la France au concours eurovision, a pour titre  "Mercy", saurait-elle convaincre les jurys, nous verrons !  En tous cas, dans nos sorties à venir, nous aimerions bien répéter ce titre à une nature généreuse en matière de poussées de champignons, merci, merci !
De fleurs, il en sera encore question demain où une quinzaine d'adhérents se rendront à Chabeuil pour visiter les 500 variétés d'Iris du Grand Barbu et dans l'après midi le musée du Royans.

dimanche 6 mai 2018

Sortie du 5 mai 2018 à Le Peuil de Claix

Pour initier les visiteurs à l'utilité de la zone sensible de la Tourbière du Peuil, de nouveaux panneaux de découverte ont été rajoutés.
La tourbière du Peuil de Claix est l’une des rares zones humides du massif du Vercors ainsi que l’une des dernières tourbières  d’altitude à sphaigne en Isère. 
On peut y observer plus de 200 espèces de fleurs différentes : grande astrance, trolle d’Europe, linaigrette, et drosera (plante insectivore)…
La faune n’est pas en reste avec notamment le bouvreuil pivoine, la grenouille agile, le triton palmé, la libellule déprimée.
Les 20 sociétaires présents ont ainsi pu sous un grand soleil, découvrir pour les nouveaux ou parfaire leurs connaissances pour d'autres ! Il y a même eu des chanceux, 5 morilles ont été cueillies.
La ferme du Punay a été remise à neuf par l'ONF, elle comporte un abri pour les randonneurs.

dimanche 29 avril 2018

Pintade aux morilles et mangues

Nous sommes satisfaits d’avoir obtenu un goût d'exotisme et de saveurs avec cette recette improvisée.

Ingrédients pour 6 personnes :
  • 1 pintade fermière de 1,5 Kg 
  • 250 g de morilles
  • 2 échalottes
  • 1 grosse mangue
  • 20 cl de vin blanc Pouilly-Fuissé
  • Sel, poivre, huile d'olive
Préparation :
La morille crue est toxique, nous les avons faites cuire 45 minutes pour éliminer toutes les toxines.
Dans un faitout, avec 2 cuillères à soupe d'huile d'olive, nous avons fait revenir la pintade découpée en morceaux et mis à part.
Dans ce mélange de gras de pintade et d'huile d'olive, nous avons fait blondir les 2 échalotes finement ciselées et mises en attente sur les morceaux de pintade;
Après, nous avons fait revenir la mangue découpée, avec le sel et le poivre, dans un filet d'huile d'olive. Cette préparation a été rajoutée aux éléments précédemment cités;
Nous avons déglacé le faitout avec les 20 cl de Pouilly-Fuissé, puis nous avons rajouté les morilles, les morceaux de pintade mélangés avec l'échalote, les cubes de mangue.
Nous avons fait cuire le tout durant une heure à feu doux. Pas de crème fraiche pour cette préparation régime, mais vous pouvez en ajouter, de même, les mangues peuvent être remplacées par des abricots secs.
Le tout étant de conserver ce mélange sucré-salé, en laissant aux morilles la capacité de déployer toute leur saveur.

samedi 28 avril 2018

Sortie du 28 avril 2018 à Cholonge

Deux rendez-vous pour cette sortie, en fonction des lieux d'habitations de nos sociétaires, avaient été donnés, le premier sur le parking de Carrefour Market à Sassenage, le second vers la statue Napoléon après Laffrey.
Au total, nous étions 23 friands de découvertes sur la commune de Cholonge dans la matheysine.
De multiples randonnées sont possibles dont celle du tour des lacs : lac mort, de Laffrey, de Petichet, de Pierre-Châtel, pour notre part nous choisirons celui jusqu'au Col du Fond des Sciaux.
Partagés en deux groupes, l'un passera par les Arêtes, l'autre longera le ruisseau du Pré Epaule.
Les bois asséchés n'étaient pas propices à la sortie de morilles et pour la première fois, aucun champignon n'a été cueilli !
Au cours de ces circuits, il y a eu de petites cueillettes de menthe poivrée (Mentha x Piperita) aux multiples vertus, de têtes de violons ou crosses de fougères très appréciées de nos amis canadiens.
Attention, avant toute préparation culinaire de ces crosses, vous devez les brosser, les laver, les faire cuire 15 minutes dans l'eau additionnée de 1 cuillère à café de bicarbonate de soude.
Ces crosses sont un petit bijou de verdure sauvage et rafraîchissant particulièrement riche en protéines et les caroténoïdes qu’elles contiennent procurent des effets antioxydants. Il faut les cueillir et les déguster avec parcimonie. La crosse de fougère est une excellente source de manganèse, de cuivre, de zinc, de vitamine A, de vitamine B3, de vitamine B2, de vitamine C.
Sur le blog "Mon chalet en Morvan", plusieurs recettes sont proposées. Pour notre part, nous testerons ces crosses sous la forme panées. 
Dans le bois du Pont, nous avons fait une autre découverte, une cascade de sève de sapin. Après de multiples recherches cet or des bois ne se consomme pas, mais peut servir dans la confection de bougies, de parfums, etc... (certains s'étaient déjà régalés à l'avance de bonbons à la sève de pin !).
A notre arrivée au Col du Fond des Sciaux, des policiers de l'environnement et de la faune sauvage étaient présents, et avec eux, nous avons pu admirer le vol d'aigles royaux.
Après notre pique-nique, nous nous sommes orientés vers La Coirelle pour rejoindre nos véhicules. Là nous avons trouvé le seul chemin boueux portant le nom de chemin de l'ancienne école.
Au retour une partie du groupe a fait une halte au niveau de l'ancien "Coucoulou" rebaptisé "le piano du Lac", le long du Grand Lac de Laffrey. Monique aura pu savourer un bain de pied dans une eau pas si froide que cela !

Têtes de violons ou crosses de fougères, en salade et panées

Après notre sortie du 28 avril 2018, nous avons voulu tester les crosses de fougères pour le dîner du soir.
Lors de la cueillette, nous avons choisi les spécimens dont la tête était la plus ferme.
Après nettoyage pour enlever les parties noires, les pelures, nous avons suivi scrupuleusement les consignes données dans le billet de la sortie, à savoir:
Avant toute préparation culinaire de ces crosses, vous devez les brosser, les laver, les faire cuire 15 minutes dans l'eau additionnée de 1 cuillère à café de bicarbonate de soude.
Ces crosses sont un petit bijou de verdure sauvage et rafraîchissant particulièrement riche en protéines et les caroténoïdes qu’elles contiennent procurent des effets antioxydants. Il faut les cueillir et les déguster avec parcimonie. La crosse de fougère est une excellente source de manganèse, de cuivre, de zinc, de vitamine A, de vitamine B3, de vitamine B2, de vitamine C.
Nous les avons séchées avec un torchon propre et nous avons séparé la quantité cueillie en 2 portions:
Têtes de violon panées.
Chaque tête de la première portion a été passée dans un œuf battu, ensuite dans une panure avant de les frire dans un peu d'huile de tournesol et du beurre et pour terminer nous avons salé et poivré.
Têtes de violon en salade. 
Nous avons préparé une sauce de salade avec moutarde, ail, basilic, vinaigre et huile d'olive, sel, poivre.
Nous avons mélangé les têtes cuites et bien essorées avec la sauce de salade.
Nos impressions :
Dans la préparation panée, l’œuf et la panure ont pris le dessus au niveau du goût.
Dans la préparation en salade, le goût était à mi-chemin entre l'asperge et l’artichaut.


samedi 21 avril 2018

Sortie du 21 avril 2018 à Saint Julien de Ratz


Un dicton dit : " en avril ne te découvre pas d'un fil"; aujourd'hui, nous aurions pu dire:" en avril, il fait parfois si chaud qu'il est préférable de garder un seul fil pour éviter les coups de soleil !"
Quoique qu'il en soit, les 22 sociétaires de la mycologie de Sassenage pensaient naturellement qu'après la saison pluvieuse, le soleil allait permettre l'explosion de nombreuses morilles.
La première découverte de ce champignon a été faite par Josée, au bord d'un chemin et il aura fallu plus d'une heure avant que la seconde morille grise soit cueillie par Robert S. En somme une affaire familiale, que nous pourrions qualifier de préparatoire à la future omelette du soir.
Entre ces deux épisodes, nous avons sillonné les Gorges du Bret à la découverte de la source.
Avant d'y parvenir, nous avons assisté à la sortie d'étable des 80 vaches sur le Champ Civet pour pâturer l'herbe fraîche de la Chartreuse.
Cette source a un nom: "la Fontaine du Vieil homme", le sentier qui y conduit passe à proximité d'un étang dont les frênes avaient les pieds dans l'eau.
Des paysages splendides, ont-ils vu passer Hannibal avec ses 100 000 guerriers et ses 60 éléphants en 220 avant Jésus-Christ ? 
La première invasion romaine en 140 avant Jésus-Christ qui ont laissé quelques dalles de pierres dans les bois de Ratz ? Ou plus près de nous en 1940 : les troupes d’Hitler, par un curieux rebondissement de l’histoire, reprennent le chemin des Autrichiens de 1814 pour envahir notre région… Le 23 juin 1940, les soldats allemands débouchent au Col de la Placette venant des gorges du Bret et pourchassent jusqu’au hameau des « Routes » et dans les bois environnant les soldats Français en retraite qui cherchaient la même voie de dégagement vers Grenoble que leurs prédécesseurs de 1814 !
Jusqu'en 1784, le village de Saint Julien du Ratz s'est appelé Saint Gelin de Ratz, depuis le 1er janvier 2017, la commune a fusionné avec Pommiers de la Placette pour donner naissance à la commune de La Sure en Chartreuse.
Alors, pourquoi cette source intarissable porte t-elle le nom de Fontaine du Vieil homme ? En des temps très reculés, un étranger, homme d'âge mûr accompagné d'une enfant qui paraissait être sa fille a été aperçu dans cette contrée. Très vite, ils se sont attirés la sympathie du village.
Les malheureux de toute la contrée devinrent leurs protégés et l'objet de leurs
constantes préoccupations. Y avait-il un pauvre dans le dénuement, un malade en danger ? Vite, ils accouraient, apportaient secours et remèdes. Fallait-il panser quelque plaie ? La jeune fille s'en acquittait avec une dextérité qui arrachait aux pauvres gens des cris d'admiration. La besogne terminée, ils faisaient quelques courtes recommandations et se retiraient, comme impatients de rentrer dans leur mystérieuse retraite.
Un matin, la jeune fille a voulu cueillir des nymphéas à la surface du lac, elle glissa et s'y noya. Les bonnes gens s'imaginèrent que le vieillard qu'ils ne voyaient plus, brisé par la douleur était allé rejoindre sa fille dans l'éternel repos.
Un jour, pourtant, ce deuil étrange eut une fin. On rencontra le vieillard portant un vase et se dirigeant du côté des gorges, plusieurs générations plus tard, le vieillard était toujours là !
A la mort de sa fille, fou de douleur, il s'était engagé par vœu à ne manger que du pain et à ne boire que de l'eau claire de la première source qu'il rencontrerait. Cette fontaine jaillissante dont les eaux avaient la propriété de faire vieillir, il est vrai, mais, en revanche, d'empêcher de mourir. De sorte que celui qui désirait la mort et l'appelait à grands cris, comme un remède à la violence de sa tristesse, trouva sans s'en douter une sorte d'immortalité que d'autres achèteraient chèrement. Et c'est depuis ce temps-là que la fontaine qui coule là-bas, dans les profondeurs de l'abîme, porte le nom de fontaine du Vieil-Homme. 
Robert qui a goûté cette eau a t-il vieilli prématurément, tout en se donnant des forces pour durer plus longtemps, l'avenir nous le dira ?
Toujours est-il que la nature a forgé une tête humaine pour veiller sur cette source ! Présage, croyance !
Nous ne sommes qu'à dix jours du Premier mai, les muguets sont un peu en retard, nous n'avons vu qu'un seul portant un brin de clochettes en boutons. Allez, les petits porte-bonheur, il faut vous dépêcher si vous voulez que nous puissions vous porter à la boutonnière !
Nous voici repartis pour essayer de pique-niquer au bord du Lac, des clôtures tout du long ne nous ont pas permis un accès, du coup, nous nous sommes arrêtés dans le premier pré.
Comme à l'accoutumé, nous avons partagé les préparations culinaires dont la fougasse à la crème d’artichaut réalisée par Francesca et bien d'autres choses.
Presque à la fin, Odette à moins d'un mètre de son coin annonce sa première morille, puis Francesca, puis Michel G., puis à nouveau Josée, puis un morillon par Michel G. la famille des Morchellacées s'étaient t-elles données rendez-vous en ces lieux, distants de moins de 100 mètres du stationnement de nos véhicules ?
Le Lac, nous avons fini par le voir avant notre retour dans la cuvette grenobloise.