Parvenus à Le Périer, et après une visite rapide des lieux, nous avons constaté que les frênes n'étaient pas encore à maturité. D'autre part, l'herbe était rase, sans floraison, ce qui était un signe d'absence de poussée fongique.
Parvenus à Le Périer, et après une visite rapide des lieux, nous avons constaté que les frênes n'étaient pas encore à maturité. D'autre part, l'herbe était rase, sans floraison, ce qui était un signe d'absence de poussée fongique.
Le premier tronçon réalisé en 1911 de 6 km allait de Grenoble à Seyssins. 9 ans plus tard en 1920, c'est la fin des travaux avec 39km de voies au total.
Grenoble est à une altitude de 212 mètres et Saint Nizier du Moucherotte à 1170 mètres, fort heureusement, la traction était électrique.
Nous voici lancé sur les traces de cette aventure achevée, il y a 75 ans pour accomplir la seconde section démarrant à une altitude de 700 mètres.
Nous sommes à la recherche des morilles, Jean-Marc sera le premier à en découvrir deux, puis Olivier invitera Michel à photographier sa découverte à la cime d'un talus; bon seigneur, il dira: " je te la laisse, hier j'ai fait une belle cueillette !"
Le long des sentiers ou des voies, les floraisons sont belles, il y a même encore du houx avec des boules. Les orchis maculés et les orchis pâles s'offrent à nos regards.
Les fraisiers des bois sont en fleurs, c'est le printemps avec ses contrastes de la neige de mardi aux fortes chaleurs de ce samedi.
Le circuit initial a été écourté et nous avons pique-niqué au Pré des Arcelles, chacune et chacun pouvant choisir son arbre.
Michel B. a rappelé la sortie annuelle au village vacances de Valloire en Savoie des 1 et 2 juin prochain et les différents désistements. Pour maintenir le prix groupe négocié, nous devons trouver d'ici le 20 avril, 6 personnes, y compris exceptionnellement non membres de notre association. Le samedi serait réservé à la découverte de la flore au Col du Lautaret, chacun apporte son pique-nique. Le diner du soir, la 1/2 chambre, le petit déjeuner et le panier repas ont été négocié à 99€ par personne.
C'est sur le retour que quelques morilles supplémentaires seront découvertes, ainsi que des morillons. Pour Channa, ce sera plutôt des verpes de bohêmes, classées selon différents ouvrages parmi les comestibles. Pourtant, la comestibilité de la Verpe de Bohème ne semble pas faire l’unanimité des mycologues.
C'est cette recommandation que nous avons suivie !
Les images sont rajoutées au dossier mars-Avril 2024
Sur la montée de Jaillères, les parterres de violettes des chiens (viola canina) nous faisaient des haies d'honneur, ce qui ajoute un beau plus pour démarrer une journée sur une pente raide.
Cette trouvaille déclenchera un mouvement de foule parmi les présents, dont une partie cherchera, sans succès, à visualiser les bords encombrés de végétation.
Les pluies qui ont succédé au vent chaud du Sahara n'ont pas été suffisantes pour fournir l'hygrométrie adéquate à la poussée fongique, d'autant que depuis la veille, le schéma de la semaine précédente se renouvèle, le vent assèche les parties les plus humides.
Ou bien," Michel où faut-il aller !" Sauf que la carte ne contenait que 2 coups de stabylo, en rose et en vert, sans flèches et nous n'étions pas tout à fait dans la configuration habituelle.
Suite à un coup de fil, Michel a su conduire la partie du groupe vers le point de ralliement, sauf que Walter et Marc ne seront pas restés dans la même combe.
Sur cette seconde partie, les cueillettes ont été plus belles et quasiment presque tous les sociétaires présents ont trouvé des hygrophores, sauf Michel qui jusqu'à 11H50, s'assurait que le reste du groupe ne se perde pas.
Dommage pour Walter et Marc qui n'ont pu gouter cette préparation, mais de l'avis unanime, ce fût un régal.
Les images sont rajoutées au dossier mars-Avril 2024
Les 19 sociétaires téméraires disponibles à l'occasion de ce week-end pascal, ont entrepris un parcours pédestre au départ du Col du Gourlu sous ce paysage lunaire.
Voici le groupe contemplant au Hameau du Bigot une jolie basse-cour pour coqs et poules, et enfin la première morille fût trouvée par la famille Li au bois de Risatis.
Nous nous sommes arrêtés pour une pause photo au Belvédère du Peuil, avant d'entreprendre la montée de la Rochette.
Les rafales de vent ont projeté une mésange sur un mur de pierres, ce fut une découverte décevante.
Finalement la pluie a fait son apparition juste avant d'arriver au refuge Relais Cyné d'Herbeys.
A la lecture de ce billet, vous aurez compris que le champignon recherché était la Morille, excellent comestible qui exige d'être dégusté avec précaution. Chaque année, il provoque des intoxications, voire des décès.
Blondes ou noires, les morilles (Morchella esculenta, Morchella conica…) sont des champignons comestibles très recherchés. Les morilles sont toxiques crues.
Consommées insuffisamment cuites ou en grande quantité (quelques centaines de grammes), elles peuvent être responsables de symptômes neurologiques, accompagnés ou non de troubles digestifs. Ces symptômes sont parfois précédés de nausées, vomissements, diarrhées, ballonnements, douleurs abdominales. Dix à douze heures après le repas, les patients se plaignent de troubles de la vue, de vertiges, de tremblements, d’instabilité et d’incoordination à la marche.
Parvenus à Seyssinet, le temps a changé et la pluie a cessé ! Le Peuil de Claix nous a accueillis avec son éclaircie, malgré un banc de brouillard.
Pour arpenter cette balade, nous étions douze.
Notre circuit a emprunté le Vallon de la Grande de Mure jusqu'à la forêt de hêtres.
Les hygrophores de mars, sous les feuillages épais étaient bien là !
A 8H précises, 19 d'entre nous sont partis de Sassenage et 2 nous ont rejoints à Miribel les Echelles.
Nous avons formé deux groupes avec comme point de rassemblement la Grange vers 12H30.
Le champignon que chacune et chacun devaient débusquer c'est l'hygrophore de mars qui se planque sous la mousse, les feuilles ou bien les épines d'épicéas.
10 sociétaires avec Jean-Marc remonteront la colline, tandis que le second groupe avec Olivier redescendra jusqu'au niveau de la source de l'écuelle avant de remonter.
En remontant, nous verrons plusieurs pezizes dont l'écarlate, il y a des collybies des cônes d'épicéas, quelques mycènes.
Si au départ, les marzuolus étaient isolés, en franchissant de nouveaux paliers, Svetlana, Laurent, José, Natacha, Martine trouveront de plus gros spécimens et aussi de petites ribambelles.
Le lieu de rendez-vous a changé, cette fois, c'est au sommet de la colline qu'il aura lieu.
Les quelques gouttes auront été éphémères et après le pique-nique, quelques uns ont voulu cueillir des pissenlits.
La forêt a beaucoup changé et de nombreux arbres ont fait l'objet de coupes sanitaires de bois dépérissant. Depuis 2016, les sécheresses successives provoquent un stress hydrique important des sapins et épicéas. Le manque d'eau peut causer la mort des arbres, ou les rendre vulnérables.
Retrouvez toutes les photos de cette sortie, sur le nouvel album Mars-Avril 2024.