samedi 29 juillet 2023

Sortie du 29 juillet 2023 au Pré de l'Arc et récapitulatif des 15 et 22 juillet.


C'est la reprise du site de la Société mycologique de Sassenage et nous commencerons par décrire la balade de ce jour, au Pré de l'Arc à partir de la station de Prapoutel sur la commune de Laval-en-Belledonne.

Michel de retour d'Irlande, ce jeudi a accepté durant l'indisponibilité de notre Président, Jean-Marc, de servir de guide et de déterminateur pour assurer la sécurité des mycologues. 

Nous étions 9 pour ce parcours sur un dénivelé de 311 mètres et une distance de 5,72km et un beau soleil.

Les variétés de champignons étaient nombreuses, des bolets de fiels, des russules, amanite panthère, etc...

Nous aurions pu réaliser chacune et chacun au moins deux paniers distincts de comestibles.

Un panier de pholiotes ridées ou Rozites Caperata (Cortinarius caperatus) qui étaient très abondantes, ce spécimen toujours inscrit comme comestible et dont nous avons parlé en disant qu'il avait un goût s'apparentant aux cuisses de grenouilles. Aujourd'hui, nous pensons qu'il faut suivre l'avis de plus en plus de scientifiques, ils conseillent de les rejeter. Cette espèce apparaît, en effet comme un extraordinaire accumulateur de césium. Plusieurs analyses de radioactivité ont révélé des taux dépassant de près de 12 fois la dose maximale tolérée par la CEE. Personne n'aura cueilli ce champignon !


Plus sympa, les petits paniers de girolles (Cantharellus cibarius), dont les cueillettes de ces bons comestibles furent belles. 

La girolle est délicieuse, son odeur est agréablement fruitée, semblable à celle de la mirabelle ou de l’abricot sec en légèrement plus acidulée, elle a aussi des vertus bienfaitrices. C’est un végétal très léger et son apport calorique ne dépasse 15kcal/100g, elle facilite en outre le transit intestinal. Très bien pourvue en protéines, elle contient également une quantité importante de minéraux, potassium, phosphore et fer, mais surtout une quantité exceptionnelle de sélénium. Ce nutriment rare, qui entre dans la composition d’enzymes aux effets antioxydants, nous fait souvent défaut. 

La girolle offre, en outre, un échantillon complet de vitamines, toutes les vitamines B, mais aussi des vitamines plus rares : D qui favorise le développement osseux, E qui protège du vieillissement des cellules,  et K qui améliore  la circulation sanguine. C’est un vrai régal,  elle se marie avec toutes les viandes blanches, rôtis et côtes de veau, le rôti de porc et aussi avec le lapin, les poissons nobles (sole et turbot). L’omelette aux girolles est un délice et le foie gras s’en accommode fort bien.

RETOUR SUR LES SAMEDIS 8, 15 ET 22 JUILLET 2023

* La sortie montagne du 8 juillet a été annulée;

* La sortie du 15 juillet avait pour cadre le Col du Grand Cucheron. 13 sociétaires étaient présents pour la montée du Grand Leyat à partir de la Teppe verte. Notre ami Alessandro sur la pente raide encombrée de coupes forestières a glissé sur une branche et sa chute s'est soldée par une blessure. Face à la gravité de la blessure, nous avons fait appel  à un hélicoptère. 
Nous tenons à remercier les adhérents qui ont participé au point de compression, remercier plus particulièrement Bernadette qui a prodigué les premiers soins, Olivier qui s'est démené pour appeler les secours dans cette zone noire de transmission.

Alessandro est sorti de l'hôpital, il va bien, mais il a dû renoncer à son voyage en Jordanie et partira se reposer dans sa famille en Italie.


* La sortie du 22 juillet, c'est Bernadette qui l'a organisée à l'Arselle. 5 sociétaires étaient présents, quelques girolles et chanterelles violettes auront été au menu de cette journée là !

Les photos non présentes sur ce billet figurent dans l'album juillet-août2023

 

dimanche 2 juillet 2023

Sortie du 1er juillet 2023 au Crêt du Poulet


La montée matinale de nos 15 sociétaires s'est faite avec un temps ensoleillé. Il y a beaucoup d'eau qui coule en provenance de la source de la belle Aiguette.

Parvenus au Crêt du Poulet, deux groupes se sont constitués, l'un avec Olivier et le second avec Jean-Marc.

Un constat sera fait dans la forêt de la Grand Teppe, il n'y a pas de poussées, uniquement des petites girolles, quelques russules et des amanites.

Trois beaux spécimens de cèpes des pins seront trouvés par Joël, Laurent et Michel.

En arrivant au Chalet du Levant, nous avons rencontré le brouillard et une fine pluie a démarré.

Comme à chaque sortie, le casse-croûte se sera partagé dans la bonne humeur.

L'après-midi nous sommes redescendus par le Prayet jusqu'au chalet de Pierre Roubet, la pluie s'étant invitée dans cette partie du circuit nous a contraint à une pause, et elle nous a accompagnés jusqu'au parking du foyer de ski de fond du col du Barioz.

Lors du retour sur la vallée du Grésivaudan, nous nous sommes arrêtés à Tencin où le soleil était au rendez-vous.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : 

Le 8 juillet 2023, la Société mycologique aura sa sortie montagne, le compte-rendu sera mis en ligne le lundi 10 juillet.

Ensuite le webmaster sera présent aux sorties dès le 29 juillet.

Les photos non présentes sur ce billet figurent dans le nouvel album juillet-août2023

 

samedi 24 juin 2023

Sortie mycologique du 24 juin 2023 à Saint Martin en Vercors


Un artiste a trouvé sur sa palette un beau bleu et a badigeonné le ciel de cet éclat de couleur ! Alors que le message annonçant cette sortie soulignait le champignon que nous pourrions découvrir : la girolle ! Nous nous sommes retrouvés à treize, plus Charlotte la chienne de Françoise et René.

Nous voilà rendus dans le département voisin, la Drôme. 

Après Saint Julien en Vercors, nous voici parvenus à Saint Martin en Vercors, non pas au Château d'eau, la place étant en partie occupée, mais sur le palier supérieur suffisant pour garer 4 véhicules.

A peine entré dans la partie droite du bois, Olivier sera le premier à trouver une première petite plaque, les girolles n'ont sans doute pas eu le temps de grossir davantage, de ce côté-ci.

Plus loin sur la gauche, la girolle de Monique a plus d'ampleur et mérite largement d'être photographiée.

Ne désespérons pas, suivons la crête ! Pour Laurent, la girolle est une découverte ce sera la première fois qu'il en cueillera et la première fois qu'il pourra la savourer.

La girolle, c'est la perle jaune de nos forêts, elle doit sa réputation à un parfum suave fruité très particulier, à nul autre pareil !

Personne ne reviendra bredouille de cette sortie ! Parfois, elles se cachent et il faudra scruter les feuilles pour les entrevoir.

A côté de ce champignon, Monique trouvera un cèpe des pins, Georgia, Jean-Marc et Michel compléteront le tableau avec des cèpes d'été. 

Les autres champignons, comme les russules, polypores, seront laissés sur place.

Pour le pique-nique, nous descendîmes au bord de la Venaison, dans un endroit aménagé avec bancs et tables.

Après le repas, Jacques et Jean-Marc ont voulu tester la température de l'eau en faisant une trempette des pieds.

Avant le retour sur Sassenage, une petite incursion rapide à la Jarjatte a permis de compléter les cueillettes du matin.

La Jarjatte signifie un terrain envahi de jargeats, vesces sauvages, une plante envahissante. La vesce sauvage est une bonne plante fourragère.

La semaine prochaine, le webmaster ne sera pas en capacité d'écrire l'article de la sortie avant le 3 juillet. Nous vous disons à très bientôt !

D'autres photos se rajoutent au dossier : mai-juin 2023 


 


lundi 19 juin 2023

17 juin 2023, sortie barbecue de la mycologie à Pipay


Désolé, mais n'ayant pas pu être présent, je n'ai pu prendre une photo de groupe, mais ce que chacune ou chacun gardera de cette journée, c'est la joie et la convivialité partagées. 

Cette journée extraordinaire du samedi 17 juin a réuni une quarantaine de sociétaires de la mycologie de Sassenage à Pipay dans le massif de Belledonne, les 7 Laux.

Pour préserver toutes les éventualités, y compris le mauvais temps, nous avions loué auprès de la mairie de Theys la salle communale, et Jean-Marc a récupéré les clefs le matin.

Les tables et chaises ont été installées au devant de la salle, nos adhérent·e·s désirant faire le plein de vitamine D, en provenance des rayons solaires.


Le restaurant "Le Farinaud" a prêté les parasols indispensables pour le partage des victuailles. Bien évidemment, en contre-partie, apéritifs, cafés et glaces ont été consommés sur la terrasse du Farinaud, avec son mobilier renouvelé !

Un petit tour dans les bois s'imposait, mais les champignons étaient absents du fait d'un sol très sec en altitude. Comme nous nous étions engagés, vers 10 heures, l'exposition mycologique a eu lieu, mais à partir des albums photos des précédentes sorties. Deux couples ont pu visionner les différents classeurs.

Daniel, comme les autres années, s'est affairé sur son barbecue pour la cuisson du saumon.

Jean-Luc et Robert B. se sont partagés les rôles : saucisses et merguez pour l'un, côtes d'agneau pour l'autre.

Mais entre ces différentes étapes, Robert B. est allé prospecter dans les bois sur un secteur différent et là, miracle !

Il est revenu avec un très beau spécimen de cèpe des pins (Boletus pinophilus), ce qui a suscité des vocations pour l'après-midi.

A 11H30, avec l'apéritif, dégustation d'amuse-gueules et une heure plus tard, le groupe est passé à table.

Toutes et tous les présents se sont accordés à remercier chaleureusement nos trois cuistots du jour.

Comme lors de retrouvailles familiales, le temps des dégustations culinaires s'est prolongé. Nos sociétaires avaient apporté des entrées, du fromage, des desserts. Philippe et Joëlle diront : "il serait bien de mettre la photo du pain !


Vers 15H30, café en terrasse suivi selon les préférences de parties de pétanque ou bien après le bolet de retour dans le bois, où Éric a été le second chanceux, avec un beau cèpe des pins.

A 19 H, compte tenu des apports, nombreuses et nombreux sont restés pour partager les restes, avant de ranger et nettoyer la salle à 20H30, avant le retour vers les domiciles de chacune et chacun.

Un petit message personnel : "Philippe a oublié dans la salle hors sac de Pipay, un KWay blanc avec un téléphone portable dans la poche. Si quelqu'un l'a trouvé ou emmené en rangeant la salle, merci de nous le signaler au plus tôt."

J'ai reçu des images de Alessandro, Joëlle & Philippe, ainsi que de Babette et Jean-Marc, ces photos se rajoutent au dossier : mai-juin 2023 


lundi 12 juin 2023

10 -11 juin 2023, week-end de la mycologie Sassenage à Remuzat


Ce week-end des 10 et 11 juin 2023 dans la Drôme provençale a failli être parfait, la seule ombre au tableau est dû à la précipitation orageuse intervenue le dimanche à 14H12 durant notre pique-nique.


Avec 35 participant·e·s, nous avons connu la plus forte participation à une sortie annuelle de la Société mycologique de Sassenage. Pour retrouver des chiffres voisins, il faut remonter à l'année 2014 à Céüse, avec 33 personnes, tout comme les 33 de 2011 à Villar d'Arène.

Au départ de Sassenage, les 10 conductrices et conducteurs ont reçu de la part de Jean-Marc, une feuille de route pour cette première journée. La première halte était prévue à Crest sur la Place de la Liberté, le Parking de Champ de Mars étant assez conséquent. Première indiscipline, une ou deux voitures ont pris l'autoroute et du fait du temps gagné ont pu stationner et se rendre au Café du Pont. Pour les autres, la différence d'horaire, liée à la tenue du marché ont rendu la tâche très compliquée.

Que faire ? du coup, proposition a été faite de se rendre au second rendez-vous sur le parking du Silo, château d'eau à proximité de l'auberge des Dauphins sur la forêt de Saoù. Michel avait bien proposé de faire un crochet entre Crest et la forêt à Autichamp, ce village médiéval perché avec de splendides lavoirs, mais, cette proposition ne figurant pas sur le descriptif des routes à prendre, finalement personne ne s'est rendu sur cette commune.

A Saoù aussi, il y avait le marché, lorsque le véhicule conduit par Martine est parvenu à ce second point, il aura fallu attendre plus de 70 minutes pour voir apparaitre les suivants, enfin presque ! Les Roberts ont tourné un peu rapidement la page itinéraire et il leur a fallu rebrousser chemin. Dans cette vallée encaissée, aucun opérateur de téléphonie ne parvient à franchir cette zone blanche.

Les signaux de fumée n'étant pas recommandés dans un bois; il ne nous restait plus qu'à réaliser de petites affichettes pour diriger nos retardataires vers l'auberge des Dauphins.

Nous avions prévu un circuit pédestre par le chemin de Gontardon, avec y compris recherche de marasmes ou mousserons, près des sables blancs. 

Compte tenu du retard et des distances à parcourir, cette option a été abandonnée. Une écuyère dépendant de l'office national des forêts, nous a conseillé un circuit de niveau 2 en terme de difficulté, mais là aussi, deux heures étaient nécessaires pour l'accomplir, c'était de trop.

La seule alternative crédible était de profiter pleinement de cet endroit aménagé pour faire le tour de l'immense Parc, d'apprécier l'allée des cèdres, de pique-niquer sur les endroits aménagés, de visiter le musée de l'Auberge.

Il y a seulement deux ans, en 2021 que l'Auberge des Dauphins, surnommé "le Trianon drômois", avec son salon doré, au style versaillais a ouvert ses portes au public après 70 ans sans visiteurs. 

La forêt de Saoû a été achetée en 1924 par Maurice Burrus, industriel alsacien qui avait fait fortune dans le tabac. "Il décide d'en faire un lieu de tourisme vert et construit ce pavillon, qui est une sorte de folie architecturale, au style néo classique, inspiré de l'architecture Versaillaise."

En 2003, le département achète la forêt de Saoû et l'Auberge avec, pour en faire un musée du patrimoine naturel et historique de la forêt. Le salon doré fut la première partie de l'auberge à rouvrir.

Lieu d’expositions et de programmation culturelle, espace de détente et de rencontres, l’Auberge des Dauphins, maison de site, a pour ambition de susciter l’émotion, d’inciter à la réflexion sur la préservation de l’environnement et d’éclairer les rapports infiniment complexes qu’entretiennent l’être humain et son environnement. Voici le lien pour la visite virtuelle de ce lieu  

Vers midi, tout le groupe pouvait être soulagé, la totalité des présent·e·s au départ de Sassenage était enfin réunie !

Le départ pour la 3ème halte était fixé à 14 heures, il n'y aura eu que 3 retardataires avec moins de 10 minutes. Nous voici partis en direction du Col de Lescou pour une vision panoramique de la Provence.

Une planche attire notre attention, elle porte le message suivant : " Il est interdit de voler du gravier par temps de brouillard "

Toutes les supputations peuvent être de mise face à cet étrange recommandation.

Le temps de repartir que la 4ème halte se profile, un arrêt de 15 minutes dans l'un des plus anciens café de la Drôme qui durera 3 fois plus de temps.

Ce café du Mont Angèle qui doit son nom au point culminant de la Drôme provençale à 1606 mètres offrant des panoramas magnifiques dans les alpages et sur les massifs environnants.  

La tenancière de ce bar ouvert, âgée de 87 ans, n'en revenait pas, toutes les tables, toutes les chaises  de sa terrasse occupées, mais comment faire pour servir une foule aussi impressionnante ?

La solution, nous l'avons trouvé collectivement, Éliane a récupéré un calepin, un stylo et a classé chaque table avec sa commande particulière basée sur les boissons disponibles et comme dans une ruche où chaque abeille remplit sa mission, les unes et les autres se sont dévoués y compris pour le service, l'encaissement. La Grand'mémé avait fixé un tarif quasi unique, la boisson à 3€, il fallut insister pour lui dire que pour une goutte de sirop avec l'eau du robinet, c'était quelque peu exagéré, elle a consentie, une baisse minime. Les règlements devaient s'opérer par table et non de façon individuelle. Pour les billets, elle se dirigeait vers sa cuisine pour les mettre à l'abri.  

A l'intérieur de ce bric-à-brac, les résultats de ces bouquets de fleurs séchés réalisés pour sa petite fille.

Avant de terminer notre périple, nous devions encore faire 2 arrêts, en fonction du retard pris, nous abandonnerons la vue panoramique du col de Pré Guitard pour nous rendre sur la base de loisirs de Cornillon sur l'Oule. Suite au départ précipité, la dernière table n'avait pas terminé la consommation des boissons prises et partira avec du retard.

Philippe sera le seul a osé se baigner, les autres préférant attendre l'arrivée au Village-Club "les Lavandes", d'autres feront le tour de cette étendue d'eau conçue comme un espace de détente et de sport, avec les enchainements de mouvements pour garder la pleine forme. Des photos retracent les différentes postures recommandées.

A 16H45, les 35 sociétaires seront "bagués" avec un bracelet pour circuler en divers endroits et profiter des différents équipements, de la restauration...

Chacune, chacun étaient déchargés de la discipline de groupe. Une douzaine sont allés se baigner dans la piscine, d'autres découvrir le charmant village de Remuzat, d'autres ont fait des parties de pétanque, d'autres pris des photos d’orchis ou d'ophrys apifera, d'autres à suivre les agneaux et moutons et les cris particuliers des bergers, etc...

A 19H30, nous nous sommes retrouvés à la salle de restauration pour partager un buffet composé de crudités, charcuteries, plats chauds, fromage, desserts.

Dimanche, après le petit déjeuner, avoir débarrassé les chambres, la photo de groupe, nous voici partis vers Saint May pour nous rendre au parking situé à quelques centaines de mètres au dessus du Rocher du Caire.

Une recommandation pour éviter d'effectuer des manœuvres sur voie étroite, il est important de bien suivre les panneaux marqués "Vautours", bien tenir sa gauche.

A 10H, chacun à son rythme est venu jusqu'au sommet. Les genets jaune d'or sont en pleine floraison et exalte des senteurs fortement utilisées par les parfumeurs.

Pas besoin de flacon, l'odeur naturelle a accompagné nos pas.

Les vautours habitués à interpréter différents ballets au grès des courants d'air nous jouaient des mélodies, celle de l'approche intempestive, celle de gravir les hauteurs pour ne pas être plus gros que l'avion assurant une liaison régulière et enfin celle de la partie de cache-cache.

Les milliers d'images prises par les paparazzis de la mycologie ne seront au final que quelques unes, tant la précipitation du vol est fulgurante, mais quel plaisir de capter un instant de l'intimité de ce charognard.

Les nuages sont arrivés pour progressivement, changer l'atmosphère, les vols se faisaient moins soutenus, alors progressivement des différents coins, côté croix, coté falaise, côté végétation, nous nous sommes rangés à l'évidence, il était préférable de reprendre le chemin inverse.

Édouard, nous a dit avoir commander un passage à 11H22, le vautour n'a eu qu'une petite minute de retard !

Pour le pique-nique, nous avions choisi l'aire à proximité de l'Oule, une bonne partie d'entre nous, se sont retrouvés pour l'apéro au Restaurant du midi, en ignorant la spécialité maison, une combinaison, sirop de melon, clairette de Die et vin rosé.

En se rendant sur les différentes tables, notre ami René en retirant ses lunettes de soleil a perdu son appareil auditif dans l'herbe, et voila une équipe scrutant chaque bout d'herbe, sans succès. Finalement Patrick, intrigué par ce manège est venu aux nouvelles et à plus de deux mètres du lieu supposé a retrouvé cet amplificateur.

A 14H10, les frangines qui étaient à proximité d'une yourte en pierre ont vu le ciel s'obscurcir, deux minutes plus tard, l'orage s'est déclenché.

L'après-midi, pour celles et ceux qui le souhaitaient, une visite de l'introduction de gypaètes barbus était prévue. La crainte d'être prisonnier de l'orage a dissuadé la plupart, les 9 qui ont suivi seront passés entre les gouttes. Le gypaète barbu est le plus grand vautour de la faune européenne, vous trouverez sur ce site des informations précises.

Nous avons admiré tant de belles choses, savouré des instants merveilleux qu'il m'a semblé préférable d'ouvrir un dossier exclusif Rémuzat2023.