Que de monde pour cette sortie sur le territoire de Saint Paul de Varces, avec 18 présent·e·s !Était-ce un effet de la nouvelle lune, deux jours plus tôt ? Les astrologues affirment que la Nouvelle Lune, c’est l’occasion d’identifier ce qui ne fonctionne
plus pour s’en libérer et faire place à une nouvelle énergie. En décryptant ce message, nous dirions, la semaine dernière pas une morille, il n'était pas possible de faire moins bien !
Compte tenu, de cette affluence, nous avons organisé deux groupes sur deux circuits à partir du lieu-dit "Les Mallets" pour nous diriger vers la cabane forestière de L'Écharina, à proximité du torrent de l'Écharine qui il faut bien le dire était plutôt à sec, si ne n'est un mince filet d'eau.
Le groupe des sportifs conduit par Olivier est parvenu à la Cabane sans avoir entrevu le moindre champignon.
Sur le second groupe conduit par Jean-Marc, Michel avait donné comme consigne d'être appelé à la moindre découverte afin de réaliser des clichés pour le site de la mycologie de Sassenage.
La première découverte sera celle faite par Philippe, des pézizes vésiculeuses (Peziza vesiculosa), non comestibles avec une odeur de terre. Pour mieux sentir ce champignon, Jean-Marc le fendra en deux.
Seconde découverte, par Martine, des entolomes, il en existe une multitude, ceux-ci semblaient appartenir à l'espèce brun-jaune (entoloma sericatum), à odeur de farine, c'est un champignon toxique.
C'est au détour de l'un des lacets nous conduisant vers la cabane qu'à défaut de champignon comestible, alors que les violettes des chiens (Viola canina) étaient nombreuses, l'ami Jean-Marc sortira une petite fiche qu'il avait composée pour nous questionner sur les différences entre la pensée et la violette qui toutes deux sont composées de 5 pétales.
La pensée dispose de 4 pétales dressés et d'un pendant, tandis que la violette a 2 pétales dressés et 3 pendant.
Lorsqu'à 10H15, la cabane forestière est apparue en contrebas de la dernière crête, Robert S. appela :" Michel vient voir !". Comme une volée de moineaux, nous nous sommes précipités pour enfin voir et photographier les premières morilles, des blondes (morchella esculenta), il s'en cueillera 6 exemplaires. Quelques instant plus tard, Martine trouvera la 7ème, plus une pézize veinée ou oreille de cochon (disciotis venosa), un morillon ou morille commune (morchella hybrida).
Lorsque l'autre groupe est arrivé, nous nous sommes installés pour pique-niquer, Jean-Marc avait confectionné des toasts à l'ail des ours et Robert B. des portions d'omelette façon mère Poulard.
Près d'Olivier, sur un bois mort, une petite oreille de Judas ou oreille du Diable (auricularia auricula-judae).A défaut de champignons, le coteau était bien garnis de pousses d'ail des ours (allium ursinum), la cueillette pouvait commencer, d'autant que sur notre site, nous avons les recettes du pesto et des boutons.
Après le rangement du matériel et la photo de groupe, les 18 participant·e·s sont redescendus ensemble. Sur un replat planté de sapins, cette fois, c'est Johann qui appellera pour la photo de morilles coniques (morchella conica), il s'en trouvera 8 spécimens au total pour les 5 veinard·e·s.
Les autres photos de cette sortie prises par Jean-Luc, Jean-Marc et Michel compléteront le dossier: mars-avril2023