samedi 6 août 2022

Sortie du 6 août 2022 à la cascade du Pissou


Dans cet atmosphère caniculaire, imaginer un havre de fraicheur qui ne soit pas un gouffre ou une grotte tient de l'exploit !

Ce lieu, les 6 sociétaires de la mycologie de Sassenage l'ont testé au travers d'un circuit en partance du Front de France jusqu'à la cascade du Pissou et continuation pour conclure la boucle jusqu'au parking de la Martinette.

Les pluies de la veille ont du être intenses, tant la rivière du Breda apparaissait boueuse, y compris après la jonction des ruisseaux de Combe Madame et du Pleynet.

Sur la montée, nous avons découvert un arbre peu commun (Araucaria araucana) venant du Chili. Son architecture si particulière lui a donné le surnom de désespoir du singe et lui a valu d'être largement planté dans les parcs à travers le monde. 

Son surnom vient d'une plaisanterie faite par un Anglais qui trouvait que les épines sur le tronc et les branches devaient empêcher les singes d'y grimper.  

Les graines, surnommées " piñones ", contiennent 53 % d'eau, 35 % d'amidon, 4,5 % de protéines, 2,2 % de fibres, 1,1 % de lipides ainsi que des minéraux (potassium, phosphore, calcium). Séchées puis cuites, elles servent à préparer des soupes. 

La fabrication du pain appelé « canuto » se fait à partir des graines crues et moulues. On obtient une boisson le « mudai » et un alcool à partir des graines fermentées. 

Des utilisations médicinales sont faites aussi avec la résine de l'araucaria pour soigner les contusions, les ulcères, les douleurs à la tête, les ulcères vénériens (sous forme de pilules), les petites blessures… Elle contient des diterpènes aux propriétés gastro-protectrices, antibactériennes et antifongiques.

Nous voici sur ce sentier, la température extérieure est de 15° maximum, notre climatiseur naturel est réglé un peu trop bas ! Fort heureusement les efforts jusqu'à la cascade du Pissou après le passage du pont sur le Bréda, nous permettent de résister.

La cascade étale sa splendeur, sur les côtés nous trouvons une plante vivace particulière, la dauphinelle élevée (Delphinium elatum) qui a pour autre nom le pied d'alouette. Cette plante est originaire de Sibérie occidentale et de Chine. 

Il y a deux mille ans, les fleurs étaient utilisées comme antidote contre les morsures de scorpion. Aux boutons avant la floraison, les Anciens avaient trouvé une ressemblance avec le dauphin. D’où le nom botanique de la plante, Delphinium.

Au long de ce circuit, nous avons croisé quelques champignons : plutée des cerfs, russules, lenzite du bouleau...

De même, différentes énigmes "Histoires d'Ô" étaient soumises à notre réflexion, nous en sélectionnerons deux: la 8, " Souvent frontière varie..." Bien foi qui s'y fit ! Au Col de la Croix se trouve la frontière entre la France et le Royaune du Piémont Sardaigne. Plus bas, entre le combe Madame et la cascade du Pissou, se déroule une rencontre entre colporteurs et contrebandiers, français? italiens? Où chacun peut-être l'un ou l'autre.

L'énigme 9, souvenir de troc entre pêche et cueillette : La nature dans la vallée est généreuse? Chasse, pêche, cueillette ont permis de développer une cuisine riche et originale. Les fameuses cuisses de grenouilles, le poulet aux écrevisses, la truite saumonée, les champignons... qui ont fait le bonheur de nombreux touristes et curistes.

Le circuit se poursuit sur la partie dite de l'escalade et avant d'atteindre le village, nous allons déjeuner. De retour de Corse, Martine a confectionné des canistrellis au citron et Michel a apporté un rosé d'Aléria. Il est pourtant presque 13 heures et la frilosité du départ se fait ressentir. Ombre ou soleil, les choix seront différents !

Pour revenir aux voitures, il ne fallait pas rater le sentier de la Martinette, ce fut relativement facile !

Après ce bon bol de fraicheur, Gisèle et Michel G., qui eux étaient en vacances sur le Léman, nous ont invité chez eux pour le verre de l'amitié.

Des balades comme celle-ci lorsque les conditions climatiques virent à la canicule ont beaucoup de mérite et ce secteur est bien un havre de fraicheur !

Les autres photos réalisées par Michel et Jean-Marc ont été rajoutées à l'album été2022

mardi 2 août 2022

Balades de la société mycologique des 16 et 30 juillet 2022

Ce mois de juillet 2022 aura été selon les relevés météorologiques, le plus chaud depuis la mise en place des relevés en 1959. Nous allons décrire deux des 3 sorties prévues, en effet celle du 23 juillet a été annulée en raison de la canicule (40°).

Commençons par celle du 16 juillet, qui a eu pour cadre, le massif du Taillefer afin de prendre de l'altitude pour un peu moins de canicule. Nous étions 5 participant·e·s au départ du lac du Poursollet à effectuer la montée douce et agréable dans la forêt des Sagnes.

Cette fois-ci, il y aura eu des champignons ! Olivier a trouvé un boletus aestivalis (cèpe d'été). Ici ou là, le petit groupe a cueilli des girolles boutons, des polypores des brebis, cèpes à pied rouge.  

Notre circuit s'est poursuivi par la montée du pré d'Ornon et les chalets de la Barrière avant de prendre la direction du plateau des lacs.

Pause à la Valette, avant la montée vers le lac Canard, où nos émerveillements avaient pour cadre la beauté florale, dont les linaigrettes fleuries, les splendides vues : au Nord Belledonne, au Sud le Vercors avec la Pyramide (2838 mètres) et le grand Taillefer (2857mètres), à l'Est le grand Galbert (2561mètres), la faune aquatique avec ses truitelles, chevennes, grenouilles.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le lac Fourchu dans son écrin montagnard, dans lequel Jean-Marc et Olivier se sont baignés, avant le casse-croûte.

Retour par les bords du lac dans la combe Nord, où en enfilade les lacs de la Veche, de l'Agneau, Noir et Culasson, sont regroupés.


Nous sommes redescendus par le GR50 sur le Poursollet, puis nous avons fait une halte à l'Alpe du Grand Serre pour le pot de l'amitié avant d'assister à la fête du bucheronnage, et le retour sur Sassenage.

Poursuivons notre récit par la balade du 30 juillet dite au fil de l'eau du Cozon à Entremont le Vieux, dans le massif de la Chartreuse.

Flâner le long des rives du Cozon et de son torrent sont le prétexte à une petite randonnée agréable et pittoresque afin de passer un grand moment rafraîchissant. 

Nous étions 8 présent·e·s pour réaliser ce circuit.

La situation actuelle, avec des pluies qui se font de plus en plus rares, l'assèchement des cours d'eau est de plus en plus préoccupant. 

Quelques jours avant, TF1 avait diffusé un documentaire sur ce secteur concernant la sauvegarde de la faune aquatique. Le Cozon n'a en effet, pratiquement plus d'eau, d'où la nécessité, de réaliser une opération humaine de transvasement des poissons en amont sur des parties plus profondes et mieux loties !

Quelle joie de démarrer cette marche, avec 15° à notre arrivée sur le parking d'Épernay en Chartreuse. Nous avons effectué l'essentiel du parcours décrit sur un nombre important de sites, notre dénivelé se limitant à 200 mètres environ.

Ce torrent a façonné la roche calcaire au fil des millénaires creusant de belles cavités appelées marmites. Il y en a de toutes tailles jusqu'aux géantes !

Le ruissellement se transforme en une suite de cascades s'écoulant sur des pentes habillées de mousses humides. 

Notre pause déjeuner, s'est faite au lieu-dit la Garan.

Afin de se "rafraichir" les pieds, une trempette accompagnée de notre mascotte fétiche du jour, le flamand rose, a permis à nos joyeux drilles d'animer de beaux moments d'éclats de rires.


Au retour, nous nous sommes arrêtés à la cave coopérative d'Entremont le Vieux pour l'achat de fromages, puis rafraichissement à Epernay avant le retour dans la fournaise de Sassenage. Les photos réalisées par Bernadette et Jean-Marc ont été rajoutées à l'album été2022

Rêveries supplémentaires avec la vidéo ci-dessous réalisée par Antoine Salvi, ami de votre webmaster, sur l'une de ses sorties à une période où l'eau était plus abondante.


dimanche 10 juillet 2022

Sortie du 9 juillet 2022 dans le Grand domaine de la forêt de Bonnevaux


L'été est là, avec la succession des beaux jours marqués par un ciel bleu, de la chaleur, mais fort heureusement d'une petite bise très agréable !

Nous étions 5 participant·e·s pour cette découverte des étangs de Bossieu et reprendre une partie du circuit du sentier des moines.

Nous voici au commencement de notre marche avec l'étang " Le Grand Bois", inséré au cœur de la forêt communale de Bossieu qui est équipé de sanitaires, d'un abri pêcheurs et d'une aire de pique-nique.

Avec ses rivières et ses étangs, le territoire de Bièvre Isère, le pays de Berlioz est un lieu idéal pour la pêche en eau douce.

Nous allons nous diriger vers l'étang "Petit Jean" jusqu'à la roulotte des chasseurs pour suivre la prochaine destination, à savoir l'étang "Guy Belle". Sur cet étang, nous allons rencontrer des pêcheurs de carpes. 

Contrairement à d'autres, eux, ne sont pas sur l'étang "Paldoux" qui accueille jusqu'à 8 licenciés maximum, pour la capture de carpes communes ou miroirs ou koïs ou amours blanc.

Dans les bois de feuillus, en dehors de quelques anthurus d'Archer, un champignon remarquable de par sa forme étoilée, dénommé aussi les doigts du Diable, nous n'avons pas découvert de poussée fongique.

Entre ces différents cheminements, le sentier des moines dévoile des vues imprenables sur les massifs du Vercors, de la Chartreuse et de Belledonne.

Nous allons revenir au point de départ pour le déjeuner à l'étang "Grand Bois". Jacques, nous a réservé une surprise avec des ailes et cuisses de poulet en sauce au piment grillé pour un petit barbecue !

L'après-midi, nous avons joué à la pétanque et au Mölkky (l’objectif de ce jeu en bois est de marquer précisément 50 points en renversant des quilles numérotées de 1 à 12).

Nous parlions du pays de Berlioz, alors pour ce retour, nous sommes passés par la Côte Saint André, avec une halte pour le pot de l'amitié avant notre retour sur Sassenage.

Les samedis 16, 23 et 30 juillet, les sorties mycologiques se poursuivront, mais il faudra attendre le 2 août avant que la transcription de ces balades soient retranscrites sur notre site. Le webmaster souhaite de belles cueillettes aux sociétaires qui seront présent·e·s à l'un ou l'autre de ces jours.

 

dimanche 3 juillet 2022

Sortie montagne du 2 juillet 2022 massif des Cerces avec une halte au col du Galibier


Selon les années, la participation de sociétaires de la mycologie Sassenage, à la sortie montagne, a été différente. Sous un ciel bleu pur, 8 courageuses et courageux adhérents ont participé à cette marche.

A la Grave, le thermomètre affichait 4°, la doudoune était recommandée.

Le démarrage pédestre s'est fait à partir du parking du Pont de l'Alpe, au-dessus du Lauzet, à 1710 mètres d'altitude.

Après avoir longé le beau torrent du Rif, nous sommes restés admiratifs devant le chapelet de cascades sautant d'une vasque à l'autre.

A l'arrivée à la vieille chapelle de l'Alpe, nous avons tourné sur le sentier de gauche pour commencer notre tour des arêtes de la Bruyère.

Comme en écho, les marmottes accompagnaient nos pas de leur cris stridents.

La suite sera moins romanesque, avant d'arriver au Grand Lac, le chemin est abrupt et dispose d'un câble pour s'aider à franchir cette brèche. 

Les avis sur ce passage très raide, vont de la remarque, câble sportif à : notre séquence a été effectivement difficile .. ça n’a pas été simple et beaucoup de stress ! 

Être parvenus à franchir cette cheminée, au dessus du Grand Lac situé en contre-bas à 2 282 mètres d'altitude, c'est la récompense de cette randonnée.

D'autant que les vues sur les différents massifs des Écrins, nous ont donné de magnifiques images à retrouver dans le nouveau dossier Eté2022

Nous avons pique-niqué à proximité de cette eau fraiche en admirant les truites qui n'hésitaient pas à s'approcher des rives. 

Nous sommes revenus aux voitures, en empruntant le sentier de la Ponsonnière culminant à 2 470 mètres d'altitude, pour aboutir au sentier Nord des arêtes de la Bruyère.

Le nouvel album commence avec la montagne, des fleurs, des papillons. et cet article se termine par des évocations sur la constitution de la montagne.

Mieux comprendre la formation des montagnes.

La formation géologique de la montagne est décrite sur plusieurs sites internet, citons pour cette réflexion : homoalpinus dont voici un court passage : 

"Les Alpes se sont formées autour de deux anciennes fissures océaniques, comme en témoignent les restes, très écrasés et morcelés, de roches qui se trouvaient autrefois au fond de ces fissures. Elles sont appelées roches ophiolitiques ou ophiolites (on parle de trilogie ophiolitique composée de péridotites serpentinisées, gabbro, basaltes). Les ophiolites des Alpes sont issues de deux océans, l'océan liguro-piémontais déjà cité et un autre, plus petit et plus tardif appelé océan valaisan, apparu au Crétacé (entre 130 et 100 Ma).
C'est au Crétacé inférieur (150 à 110 Ma) que l'océan alpin atteint son extension maximale (entre 500 et 1000 km). Quatre grands bassins sédimentaires se juxtaposent, séparés par des isthmes de terres émergées. Les géologues les nomment : pennique, helvétique, austro-alpin et sud-alpin (les appellations correspondent aux aires géographiques où se trouvent aujourd'hui ces roches). " 

Avec ces termes scientifiques, il n'est pas aisé de s'y retrouver ! La vidéo de l'émission "c'est pas sorcier" de mai 2013 sur la géologie de la France mérite d'être revue :

lundi 27 juin 2022

Ballade du 25 Juin 2022 à Saint-Martin-en-Vercors


Le Vercors drômois est une destination appréciée en juin, mais finalement, seulement 6 sociétaires étaient présents !

Pourtant, la période des orages et des pluies a commencé dès la fin de notre précédente sortie à Pipay.

L'humidité était perceptible en profondeur, mais pour autant, la poussée de girolles se fait encore désirer !

Nous avons vu des russules charbonnières, amanites rougissantes et amanites panthères, de quoi éveiller la curiosité d'Alessandro qui scrutera les spores de chacune des espèces.

Pour le reste du groupe, ces champignons sont de parfaits éboueurs, ils se nourrissent des matières organiques trouvées dans le sol par l'intermédiaire du mycélium et produisent un humus dont bénéficie l'arbre sous lequel ils se développent.

Au retour, le groupe a pris la décision de passer par la grande forêt d'Herbouilly, l'occasion d'apercevoir 2 chamois dans un pierrier dans la grande plaine.
Une halte dans le village martyre de Valchevrière a été l'occasion de se recueillir, avant de terminer par le pot de l'amitié à Villard de Lans.
 
Samedi 2 juillet, ce sera notre sortie Montagne avec départ à 5 heures sur le parking de l'école Vercors (pas de rendez-vous à 7H45).


dimanche 19 juin 2022

A Pipay, exposition mycologique et barbecue du 18 juin 2022


Les médias ainsi que Madame Régine Millet, Maire n'ont pu honorer l'initiative de la Société mycologique de Sassenage à Pipay sur la commune de Theys, en raison de la commémoration de l'appel du Général De Gaulle. 

Parmi les inscrits, la défection d'un couple, mais nous étions tout de même 32 sociétaires participant·e·s à l'initiative alliant l'exposition, l'initiative festive autour d'un barbecue en des temps de chaleurs excessives.

Profiter, profiter pleinement de la fraicheur de la montagne lorsqu'il y a plus de 10° d'écart de température entre la fournaise de la cuvette grenobloise et Pipay à 1560 mètres d'altitude aura été très appréciable.

Ici, comme la veille dans les sous-bois, la sécheresse limitait le nombre de variétés. C'est autour d'une vingtaine de personnes qui auront fait le déplacement pour tenter d'en apprendre davantage sur les champignons. 


Les panneaux, les albums, les champignons factices, les plantes diverses ont agrémenté le décor créé pour l'occasion.

A quelques dizaines de mètres, Daniel faisait ronfler son appareil à grillade. Pour cette occasion, un saumon bio de 4,kg se faisait bronzer tout doucement afin que ses chairs restent les plus moelleuses, sous l’œil attentif du maitre.

Le choix de l'installation des tables et chaises a très vite était choisi, la salle Hors Sacs bénéficiait de la climatisation naturelle de la nuit précédente, les premiers arrivés sur les lieux ont procédé à cette mise en place. Mais l'heure avançant, il fallait aussi se préoccuper d'autres tâches culinaires. 

Jean-Luc, chargé du barbecue pour les patates, merguez, chipolatas, échines de porc, a mis à contribution Alessandro, les deux Michel et André pour envelopper les petites pommes de terre de feuilles aluminium, avant de s'évertuer un peu plus tard aux cuissons progressives de ces ingrédients.

Progressivement jusqu'à midi, les sociétaires sont arrivés chargés des préparations qu'elles et ils avaient pris soin de réaliser chez eux.

Après le repas partagé, la société mycologique a offert le café aux sociétaires sur la base d'une idée festive à la terrasse du Farinaud. Jean-Marc s'improvisait Chef de Chœur de deux chanson, dont la montagne de Jean Ferrat, avec au premier plan, les deux plus âgés et les deux plus jeunes présents à la sortie.

Nous ne diront pas qu'il n'y a pas eu de cacophonie, mais le principal était l'ambiance bon-enfant, dégagée.

Après cet exploit, plusieurs groupes se sont formés, les boulistes avec des parties de pétanque, les joueurs de cartes, l'exposition et la détente.

A 16H30, commencement de rangement de la partie ouverte au public, certains adhérents voulaient redescendre dans la vallée. Les bras ont un peu manqué pour cette partie plus délicate qui comprend également le nettoyage. Un grand merci à Daniel ainsi notamment qu'à Patrick T., Robert B. Jean-Marc et Michel B.


La fin de la récréation s'est précipitée en raison d'un impératif, la clef devait être rendue à la mairie de Theys, ce qui, en raison de la fermeture du Pont de Brignoud occasionne un détournement de circuit de rentrée.

Grâce au coup de serpillière à frange appuyé de Michel B., la salle hors-sacs est devenue plus reluisante qu'à notre arrivée.

12 sociétaires souhaitaient poursuivent cette journée en apothéose jusqu'au soir: du coup retour à la pétanque. A 18H, le tonnerre grondait au loin et les différents massifs se coiffaient à tour de rôle d'un ciel de plus en plus sombre. Il aura fallu attendre quasiment une heure avant que les premières gouttes ne viennent perturber notre décor. 

Parmi les amis, Robert S. s'était transformé en marathonien de l'averse. L'image ci-contre montre l'effort qu'il a produit !

Une bouteille de Gigondas était restée dans une voiture. Au sein de ces trombes d'eau, il y avait de petits grêlons, nous l'avons mise à refroidir. En moins d'une heure, la température a baissé de 10°.

Cette fraicheur était la bienvenue et pendant que nous nous partagions les denrées, certains ont fini par avoir presque froid !

Avec les images de cette fantastique journée, le dossier mai-juin2022 dépasse allégrement les 1000 photos.

Durant les prochaines semaines jusqu'au 6 août, l'absence du webmaster ne permettra pas d'abonder ce site de façon régulière. 

Profitez pleinement de la période future !