samedi 13 juillet 2019

Sortie du 13 juillet 2019 au départ du Marais des Seiglières

La température de saison, et non plus la canicule, a fortement été appréciée par les 11 sociétaires présents. Est-il besoin de le préciser, les femmes sont bien plus courageuses que les hommes.
Nous aurions pu penser un instant être au cœur du film de François Ozon "8 femmes" qui suscite rires et émotions.
Pour la plupart d'entre nous, le circuit concocté par Jean-Marc aura été nouveau.
Après le lacet des Clots, nous avons tous découvert la cabane du même nom à 1 370 mètres d'altitude, et selon une inscription en partie visible, elle daterait de l'année 1 875.
A la cabane des Clots, nous avons rencontré l'un des animateurs de l'association "Les sentiers de Saint Martin d'Uriage" qui s'est impliqué dans sa rénovation, y apportant des touches personnelles. 
Le cabinet d'aisance, pour qui sa petite fille disait les t'aoulettes, eh bien, c'est le nom donné à ce petit espace ! 
Il nous indiquera également la fabrication des targettes en bois, avec un mot patois que nous n'avons pas retenu.
Son récit de l'utilisation de cette cabane diffère de l'histoire contée par Louise Calvi sur le cabanon perdu du Comte de Saint Ferriol. (Voir)
Le Comte Louis de Saint Ferriol, héritier de la famille de Langon a fait construire en 1 850, sous la cour centrale du Château de Saint Martin d'Uriage, une orangerie ouverte côté sud. 25 ans plus tard dans le cabanon des Clots à une époque où labourage et pâturage étaient encore les deux mamelles de la France, ainsi qu’en attestaient de solides instituteurs, la petite masure connut de beaux moments. Était-ce avec la bergère et son troupeau ? Nul ne le sait ! 
Pour réaliser certains exploits dans le noir, il n'y a pas forcément besoin de porteurs de chandelles.
Nous sommes sur une sortie mycologique et même si aujourd'hui, la recherche première était la cueillette de fraises des bois, Odette a découvert quelques spécimens de chanterelles. 
Les amanites étaient en nombre, en particulier la rougissante (amanita rubescens). Lorsqu'elle est bien cuite, c'est un bon comestible, mais elle se révèle toxique sévère à l'état cru. Nous n'avons pas cueilli ce champignon, ni d'ailleurs l'amanite panthère qui peut lui ressembler.
Beaucoup de plutée du cerf (plutens cervinus), au niveau de sa comestibilité, nous dirons qu'elle est sans intérêt.
Au niveau des bolets, les deux variétés les plus présentes étaient les beaux pieds (boletus calopus) et les amers ou de fiels (Tylopilus felleus) qui sont non comestibles. Quelques pieds rouges, dont le nom scientifique depuis 2015, est : Neoboletus erythropus, un bon comestible lorsqu'il est bien cuit.
Et les fraises, il y aura quelques tartes ou sorbets qui seront confectionnés, mais aussi de la confiture (sic).
Le long du circuit, les millepertuis brillaient sous l'éclat de leurs fleurs jaunes, Le nom latin Hypericum viendrait du grec hyper eikona : "qui chasse les fantômes". Les noms de perforatum et de millepertuis ("pertuis" voulant dire trou) traduisent l'aspect perforé des feuilles. En effet, si on les regarde par transparence, on observe qu'elles semblent creusées d'un grand nombre de petits trous. Il s'agit en fait de petites poches remplies de résine et d'une huile volatile.. Dans le groupe, personne ne devait être stressé, il n'y a pas eu de cueillette.
Entre la cabane des Clots et la cabane Bonnet, nous sommes passés par la combe de Casserousse et son télésiège.
Juste avant le repas, Éliane est allée à la découverte de quelques chanterelles oubliées, tandis que les hommes installaient table, bancs et chaises.
Autour de chaque casse-croûte, il y a toujours des histoires qui se rappellent à nos mémoires, comme celle de Jean-Claude Killy, devenu la star des jeux olympiques de Grenoble sur la piste de Casserousse en 1968. 
Nous n'étions pas sous les palétuviers de l'opérette "Toi c'est Moi", mais Pauline Carton qui nous a quitté en 1974 a été de la conversation.
Au total, 11 kilomètres parcourus avec 377 mètres de dénivelé positif. Dans 3 semaines, il sera peut-être question de framboises, les arbustes étant relativement fleuris, avec le début de la formation du fruit. 
Toutes les photos de la sortie sont dans le dossier Juillet-août 2019.

dimanche 7 juillet 2019

Sortie montagne du 6 juillet 2019 dans la vallée du Haut Breda

La balade avec en point de mire le lac du Léat avait été faite le 7 juillet 2012, en passant par le chalet du Bout.
Ce 6 juillet 2019, le départ a eu lieu de Sassenage à 6 heures en direction de la commune de la Ferrière qui depuis le début de cette année fait partie avec Pinsot de la commune nouvelle du Haut Breda.
Au lieu-dit la Pierre Zephir à 1 329 mètres d'altitude, les 4 adhérent·e·s présents ont démarré leur ascension par le chemin de Tigneux, la Combe de Roland pour faire une première halte au Chalet de Tigneux à 1 702 mètres en compagnie d'un berger avec son chien et ses moutons qui a accepté de prendre les photos où nos 4 randonneurs sont immortalisés.
Après ces 373 mètres de dénivelé positif, la petite troupe est allée jusqu'à le lac du Léat en faisant un second arrêt au Chalet Hippolyte Chassande-Baroz à 1 650 mètres, puis à nouveau grimpette par la Croix du Léat jusqu'à la pierre du Pin à 1 904 mètres, encore 254 mètres supplémentaires de dénivelé positif.
Redescente sur le lac pour casser la croûte et ensuite,
passage par le Crêt du Tambour à 1 737 mètres, avant de redescendre vers la voiture et de savourer le verre de l'amitié à Allevard.
Les nouvelles photos ont été placées dans le nouveau document "Juillet-Août 2019".

lundi 1 juillet 2019

Sortie montagne du 29 juin 2019 au Col du Glandon

Face à la canicule ambiante depuis plusieurs jours, nous avons décidé de prendre un bon bol d'air frais en altitude.
Il n'y avait que 6 sociétaires pour cette sortie au Col du Glandon à 1 992 mètres d'altitude. A 9h30, la température atteignait déjà les 22 degrés, alors que dans la cuvette grenobloise nous avions une douzaine de degrés de plus. 
Le petit groupe est monté au lac de la Combe par les sources du torrent du Glandon.
Parvenus au lac à 2 220 mètres, les Aiguilles d'Argentière s'offraient à nos regards. La fraîcheur apportée par les bans de neige était appréciable !


Le spectacle de la floraison alpine nous a montré les lys orangés, les lys Saint Bruno, les gentianes, rhododendrons, anémones, tulipes, etc...

Nous avons rencontré un botaniste qui nous a appris  pourquoi les orchidées s'appellent orchis : " Elle doit son nom à cette particularité : deux tubercules dont l'un est lisse et clair, et l'autre brun et flétri... avec une ressemblance, décrite par un botaniste masculin du XVI ou XVIIème, d'une paire de testicules d'homme... du latin orchis et du grec orkhidion = testicule ! "

L'eau plutôt glaciale, non propice à la baignade, permettait la courte trempette des pieds et de se rafraîchir avant la pause casse-croûte.
Marie-Hélène et Louis ont décidé de prospecter plus haut sur la casse de l'Argentière.
Retour sur le col du Glandon, ensuite nous nous sommes arrêtés au col de la Croix de Fer, où les motos de collection étaient rassemblées.
La descente dans la fournaise grenobloise avec une température extérieure de 39°, fort heureusement, la climatisation des véhicules était appréciable pour la ramener à 25°.

dimanche 23 juin 2019

Sortie Méchoui du 22 juin 2019 à Pipay

Caprices du temps, annonce météo, plongent toujours les adhérent·e·s dans une grande incertitude pendant la semaine précédant cette initiative festive.
Cette année, les orages violents annoncés, la vigilance dans notre département, les annulations des activités extérieures de la veille, pour la fête de la musique, étaient particulièrement stressants.
Le seul rendez-vous fixé était à Pipay.
Le ciel déployait son immense rideau brumeux, avec les nuages accrochés à la montagne.
Un agneau à la broche nécessite près de 7 heures, nos amis Robert B. et Robert S. ont commencé très tôt l'allumage du foyer, il en a été de même pour le barbecue avec saumon de notre ami Daniel A.
Jean-Marc, optimiste était là également pour installer les tables, chaises et parasols sur la terrasse prêtée par Agnès, la gérante du restaurant le Farinaud.
Les Robert, prévoyants avaient installé une bâche et lorsque la pluie est arrivée vers 10H30, ils étaient à l'abri, chez Daniel, le foyer du barbecue était abrité, mais pas le cuisinier du jour.
De fine, la pluie est devenue plus insistante, comme si des mains invisibles disposaient d'un tamis à trous inégaux.
Combien de temps, cette situation allait-elle, perdurer ? N'ayant pas la réponse, nous avons choisi la solution de repli dans la salle hors-sacs, toute proche.
Avec pour commencer, l'installation de la salle, Babette, Josée, Martine et les 2 Michel, rejoints par les sociétaires qui arrivaient.
Ces différentes manœuvres n'ont pas permis de disposer de suffisamment de temps pour rafraichir suffisamment le vin blanc et rosé.
L'apéro pouvait commencer avec notamment des merguez, des olives, des poulpes préparés par Robert B., le saumon destiné par priorité à celles et ceux qui n'aiment pas l'agneau, etc...
Pour remercier l'accueil du Farinaud, quelques convives ont pris l'apéro au bar.
Les Roberts sont arrivés avec le méchoui pour la découpe, et Hervé s'est aussi improvisé assistant boucher.
Il était temps de faire rentrer la soixantaine de sociétaires présents dans la salle à manger.

Avant de se servir, Jean-Marc a tenu à faire à Arthur, l'éloge de son grand père Georges, notre accompagnateur disparu le 6 février dernier:

"Georges nous disait, un jour mon petit fils Arthur viendra à la société mycologique de Sassenage, il est là aujourd'hui, avec Émeline, la fille de Georges, son papa. Nous avons édité un album souvenir en 2 exemplaires, l'un pour sa fille, l'autre que nous conservons à la mycologie et nous voulons vous le remettre. Nous avons aussi une pensée pour Nicole Moya disparue le 16 mai dernier, Georges l'appréciait beaucoup, ils avaient la même maladie, je n'étais pas là pour les écouter, mais ce combat contre la maladie devait les rapprocher, lui qui était si attentif aux autres."
Après ce moment fort émotif, nous sommes passés à table, avec les différents préparations culinaires apportées.
Dehors, le voile nuageux commençait à s'estomper lentement, les 66 présents allaient-ils avoir droit au soleil à la fin du repas ?
Après les desserts, la pluie a cessé et vers 15H, nous avons pu aller sur la terrasse du Farinaud prendre un café ou une autre boisson. Le soleil était là !
Les équipes de pétanqueurs se sont mises en place, les joueurs de cartes en faisant de même.
Martine a décidé d'aller faire un tour dans ces beaux bois, mais à 1 585 mètres d'altitude, pas de chanterelles, ni de bolets, pour l'instant.
Après le rangement et nettoyage de la salle, un petit groupe a grignoté les restes, avant de redescendre dans la vallée vers 21 heures avec toujours le soleil.
Avec Agnès, la gérante du Farinaud, nous avons arrêté la date du dimanche 15 septembre à midi, pour un repas de remerciements à l'accueil reçu.
Dans les photos rajoutées au dossier mai-juin 2019, vous pourrez admirer les cloches qui constituent une partie du décor intérieur du restaurant.

samedi 15 juin 2019

Sortie du 15 juin 2019 à l'étang de Fouaty


Un épisode de pluie intense au démarrage de cette journée. Que faire ? Le dicton selon lequel, pluie du matin, n'arrête pas le pèlerin, allait-il s'avérer exact !
Deux coups de fil de Jean-Marc, le premier annonçait qu'il était préférable d'annuler la sortie et le second pour dire, il y a du monde au rendez-vous sur le parking, nous allons faire cette balade.
Finalement, 10 sociétaires ont été volontaires pour tenter de trouver des cèpes d'été, autrefois appelés boletus aestivalis. Le second nom donné à ce champignon est le bolet réticulé, aujourd'hui, il se nomme boletus reticulatus.
Parvenus à proximité de l'étang de Fouaty, c'est le soleil qui nous accompagnera sur ce circuit.
En chemin, nous avons trouvé des hypholomes en touffe (hypholoma fasciculare), puis des amanites panthères (Amanita pantherina) et à quelques pas les premiers cèpes d'été découverts par José. Ces sujets s'étaient déjà reconvertis en maison d'accueil pour les vers.
Lorsque l'on cherche une solution sur internet, on vous dit de poser les chapeaux mousse en l'air sur une assiette, de filmer hermétiquement et d'attendre 1 ou 2 heures, les vers cherchant à respirer sortent du champignon, si vous attendez assez longtemps, ils vont s'asphyxier, ensuite il ne reste plus qu'à retirer le film et les vers accrochés.
A la société mycologique de Sassenage, nous préférons cueillir des champignons sains. C'est ainsi qu'une dizaine de ces maisons à vers auront été laissées sur place.
Après les amanites panthères, les amanites citrines (amanita citrina) et à proximité son cèpe d'été.
Peut-être étions-nous encore sur une altitude trop importante. Dans ce même secteur Bernadette, au cours de la semaine avait cueilli son kilo, mais aujourd'hui, malgré l'humidité, le bolet réticulé, en lisière de bois, s'est un peu fait désirer.
L'hygrométrie et les branchages au sol peuvent avoir pour effet des chutes, nous en aurons comptabilisés 2 au cours de cette sortie.
Chez nos sociétaires, il y a l'école de ceux qui annoncent leurs découvertes pour permettre à d'autres de mieux visualiser le champignon et ceux qui préfèrent rester discrets.
Par précaution, nous avions choisi de casser la croûte dans un refuge, le soleil et le ciel bleu, nous ont fait opter pour les tables et bancs extérieurs.
A ce moment là, nous comptabilisions 10 spécimens sains et quelques petites chanterelles.
Par rapport à l'alerte météo orange sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, prévue vers 14H, l'Isère n'était pas mentionnée, mais, on ne sait jamais. Nous avons décidé de faire un tour dans la forêt de Varacieu, Éliane qui discutait sur le sentier a dit: " là à gauche, un cèpe", et voilà que notre petite troupe a bifurqué sur la sente herbeuse, José trouvant 2 jeunes bolets siamois, plus un autre.
Au moment de quitter les lieux avant l'orage, nous en étions à 16 bolets sains.
Dès le démarrage en voiture, la pluie nous a accompagnés sur quelques kilomètres. A Vinay, où nous avons partagé le verre de l'amitié, le temps était gris, très vite il a viré au noir.
En redescendant, le ciel s'est abattu sur nous, se transformant en un gigantesque distributeurs de glaçons.
D'une part, il y avait le tintamarre provoqué par cette chute perpendiculaire de grêlons sur la carrosserie, obligeant à trouver le plus rapidement possible un mur de protection, d'autre part les feuilles des arbres se retrouvaient hachées par cette tornade.
Ce n'était pas l’apocalypse avec des grêlons pesant un talent (environ 30,276kg), mais à minima de la grosseur des glaçons que nous produisons pour rafraîchir nos boissons.
Plus loin, des noyers déracinés, des branches jonchant la route, un paysage qui pourrait correspondre à une catastrophe naturelle.
Pris dans un bouchon, Jean-Marc a contourné l'obstacle en passant par le Col de Montaud, mais dans ce passage nous avons évité un cerisier déraciné, et vu la toiture d'un hangar envolée sur le côté.
Plus de peur que de mal, apparemment les voitures ne sont pas cabossées !
Les photos prises par Jean-Marc et Michel ont été rajoutées au dossier mai-juin 2019.

Information pour le 22 juin 2019 :
Pas de rendez-vous à 8H pour la sortie, chaque sociétaire qui se sera inscrit avant le lundi 17 juin viendra par ses propres moyens à Pipay. Robert B. préparera l'agneau grillé, Daniel A. le saumon, merguez et saucisses, chacune et chacun apporteront, une entrée, fromage ou dessert, pour partager un moment fort de convivialité.

samedi 8 juin 2019

Sortie annuelle des 7 et 8 juin 2019 aux balcons du lac d'Annecy et plateau du Semnoz

Lors de notre assemblée générale en septembre 2018, nous avions pris la décision collective de renouer avec les sorties annuelles de la Société mycologique, comme à Villard d'Arène ou bien à Ceüze dans les Hautes Alpes en demi-pension.
Michel Barrionuevo avait proposé pour la sortie 2019 la destination du village de vacances "Les Balcons du Lac d'Annecy" à Sévrier.
La date qui permettait de disposer de places suffisantes était celle du week-end de la Pentecôte, c'est ainsi que 22 sociétaires se sont retrouvés ce vendredi 7 juin.
En fonction des disponibilités des uns et des autres, les départs se sont échelonnés, mais à 19H30, tous les inscrits ont pu se retrouver au moment de l'apéro.
Le vendredi aura été très venté, les sociétaires promeneurs pour redécouvrir le lac d'Annecy ne seront pas restés très longtemps sur les berges de Sévrier, d'autant que le ciel devenait menaçant.
L'apéro à la Taverne du lac pouvait se gagner, à condition d'être celui ou celle qui répondra au maximum de questions, allant des 7 merveilles historiques du monde, aux 7 merveilles géologiques, aux 11 joueurs de la coupe du monde de 1998, aux différents acteurs ayant joué le rôle de James Bond, etc... Au final, c'est Olivier qui a remporté le mojito de ce jeu.
Notre groupe a rejoint les 22 places réservées pour partager un copieux buffet.
A 21 heures, les adeptes du foot sont allés regarder ce premier match féminin de la coupe du monde, remporté par 4 à 0 par la France, tandis que d'autres ont participé à la seconde animation, loto.
Les joueuses et joueurs de la société mycologique ont raflé les quines sacs garnis : Babette, Jean-Luc, Marina. Le reblochon et les panonceaux changés après une rénovation des bâtiments étaient les points communs aux gains. 
Par contre, nous avons fait connaissance avec le loto savoyard qui se joue debout avec un unique carton, c'est un peu le qui perd gagne, puisque lorsqu'un numéro est tiré, vous vous asseyez et au final, celui qui a son carton entièrement vierge gagne.
Après une nuit de repos, c'est le soleil filtrant au travers des rideaux occultants qui nous a accueilli. Pour un samedi, c'était une petite grasse matinée: dès 7h30, nos adhérent·e·s ont gouté le petit déjeuner sympathique.
Nous avons quitté le village de vacances à 9H15 pour franchir le col de Leschaux, puis monter sur le Plateau du Semnoz à presque 1 700 mètres d'altitude. Le moins que l'on puisse dire avec la petite bise, c'est qu'il faisait frisquet, à peine 9 degrés !
Compte tenu des capacités physiques des présent·e·s, nous ne ferons pas le circuit initial prévu, d'où nous aurions pu apercevoir le lac d'Annecy, pour remonter et faire les crêtes menant sur un autre point de vue, celui sur le lac du Bourget.
En chemin, nous avons rencontré un drôle de personnage à l'entrée d'une fromagerie finement décorée de peintures et d'ustensiles anciens. D'ailleurs au retour nous avons fait une halte pour nous approvisionner en reblochons fermiers, tomme de Savoie au lait cru et autres fromages.
Le ciel entièrement dégagé nous permettait de voir le Mont Blanc, tandis qu'un ballet de parapentes tournoyait au gré des courants au dessus de nos têtes.
Après avoir fait prendre l'air à nos sacs à dos et aux paniers, nous sommes redescendus au point initial pour notre repas de la mi-journée.
La nature a du retard, un parterre de plans de muguet dont les clochettes n’étaient pas toutes ouvertes, l'herbe rase, avec dans certains endroits les pissenlits en fleurs, tandis qu'en d'autres points ils sortent à peine.
Les champignons auront été les grands absents de la sortie, rien, mais alors rien du tout !
A l'heure de se séparer, nous avons eu les adeptes de la luge d'été et ceux qui ont préféré vaquer à d'autres occupations.
Les photos prises par Alessandro, Babeth, Éliane, Jean-Luc, Jean-Marc, Martine et Michel, vont garnir le dossier mai-juin 2019, pour avec nous, vous apporter un peu de rêve !


lundi 3 juin 2019

Sortie du 1er juin 2019 au Plateau de la Molière

17 sociétaires s'étaient donnés rendez-vous pour cette première sortie ensoleillée du mois de juin.
Le champignon qui apparait le plus à cette date de l'année sur le Plateau de la Molière est le tricholome de la Saint Georges, ce jour là, il a choisi d'être absent.
Par contre, Maryvonne a pu faire une cueillette de morilles coniques.
A défaut de mousserons, des spécimens de vesses de loup des prés ont été découverts.
Cette balade se déroule dans un panorama grandiose et l'équipe présente a profité pleinement des Crêtes du Pas de Bellecombe à 1636 mètres d'altitude pour se restaurer autour de parterres de gentianes acaulis ou gentiane des Alpes, toujours aussi surprenantes par cette couleur d'un sublime bleu intense.
Aux côtés de nos marcheuses et marcheurs, les mammifères gardiens des liens, nous parlons des marmottes, avec un petit regret, celui du manque de réactions d'un photographe pour immortaliser cette proximité.
L'après-midi a été particulièrement chaud, pourtant des collybies des cônes étaient là, et bien là, en quantité non négligeable en cette période.

Notre groupe a fait une halte au Feynet, sous un ciel bleu azur pour épancher une petite soif.

Information : Attention, samedi 8 juin, il n'y aura pas de rendez-vous au lieu habituel pour une sortie mycologique, notre association fait sa sortie annuelle dans un autre département.