En 2026, nous fêterons nos vingt ans ! A l'approche de cette échéance, Jean-Marc a choisi cette destination pour, avec Babeth, se remémorer ces années délicieuses jusqu'en 2012, les 1er et 2 juin.
Nous croisons les doigts pour espérer de moins brutales dégradations des maladies de nos ami·e·s.
Après ce rappel nostalgique, revenons à 2025 ! Jean-Luc Bolard a hérité de la lourde responsabilité de cette sortie annuelle.
Avec ces chaleurs caniculaires, les champignons sont restés pour l'essentiel, au stade du mycélium, il faudra beaucoup d'eau pour espérer de nouvelles cueillettes. S'éclater, dans une bonne ambiance de camaraderie, avec des températures plus abordables en raison de l'altitude (1 650 mètres) était le but recherché et il aura été atteint !
Je vais tenter de mettre en musique cette symphonie qui tour à tour évoquera, les quatre mouvements : le moulin, le Faranchin, le merveilleux jardin du Lautaret et la vallée de la Romanche avec la balade au Lac du Pontet.
C'est Jean-Pierre dont les ancêtres étaient meuniers qui fut un guide hors-pairs. Le Moulin à grain de Villar d'Arène remonte au début du XVIIIe siècle, c'est le dernier de l'époque, encore en état.
A midi, le pique-nique fut pris à l'ombre rafraichissante du torrent, à proximité du moulin, sans doute à la recherche de la réponse à cette charade de 1852 :
Mon premier n’a jamais connu la résistance ;
Sur la peau mon second nous plaît par sa blancheur ;
Mon tout marche très-vite et jamais il n’avance :
A 14H, Édouard et Maryvonne compléteront le groupe au rendez-vous devant les jardins du Lautaret,
Un faucon crécelle nargue l'assistance, il est mitraillé par l'objectif de l'appareil photo de Jean-Luc et orne la Une de cet article.
A 17H, le groupe parti à la découverte du village de Villar-d'Arène, des éléments de patrimoine bâti et de fortes traditions en font un site très attachant, typique des montagnes.
Le Faranchin puise son nom dans l'histoire locale. Il remonte au XIVe siècle lorsque les habitants ont acheté au Dauphin plusieurs Libertés, faisant d'eux "les Affranchis". La façade de la bâtisse construite en 1976 est restée inchangée, l'Hôtel s'est réinventé.
Vallée de la Romanche : traditionnellement, l’habitat de la vallée de la Romanche était organisé en étages. Les deux chefs-lieux, La Grave et Villar-d’Arène, se trouvent en fond de vallée, en bordure de la Romanche.
Les hameaux sont situés dans les pentes des versants sud qui ont été terrassées pour la culture du seigle, aujourd’hui abandonnée. Encore au-dessus, l’on rencontre d’abord les hameaux d’estive et plus haut encore les chalets d’alpage où les paysans d’antan passaient la belle saison.
Après une trentaine de minutes de marche, seuls, nous étions les princes de lieu.
Ce petit lac niché dans les alpages ensoleillés des versants sud miroite la Meije de profil et les Agneaux de face. C’est un endroit parfait pour admirer les lueurs dorées du soleil couchant sur ces montagnes majestueuses - un moment de calme absolu !
Tandis qu'Angélique et Johann se reposaient, les marcheurs se lancèrent à faire le tour de cette étendue d'eau.
Plaisir de la réalisation d'images de libellules, Jean-Luc photographiera notamment, l'Agrion jouvencelle dénommée également la demoiselle bleue ou bien, l'Aeschne des joncs, d'araignée dans sa toile, etc..
Vers 11H30, l'air ambiant a aiguisé l'appétit, et avec un marseillais qui tient une roulotte, il a été négocié le prêt de tables, chaises et parasols afin de sortir les victuailles préparées par l'Hôtel moyennant 10€ supplémentaires (un peu cher le contenu).
Les touristes affluent en nombre : baignade, pêche, bronzage, c'est le programme cool, même si des pancartes les déconseillent.
Vers 13H, Alessandro, Évelyne, Johann et Mireille décident guidés par cette dernière, d'entamer une marche de 2 heures à flanc de coteau pour rejoindre un point de vue à 360° sur les Alpes.
Micheline et Danielle se rafraichiront les pieds et Maryvonne et Édouard décident leur retour, juste avant le repas.
En parvenant aux voitures, le vent s'est levé et de magnifiques gypaètes barbus viennent flâner au-dessus des têtes.
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