Sortie du 25 juillet 2015 à la Croix de l'Alpe

C'est reparti pour un tour avec les mêmes ou presque, seule Josette était manquante à l'appel. Nous étions donc 6 à cette sortie pour l'hypericum nummularium, autrement dit la vulnéraire des chartreux !

Après la canicule et les alertes oranges de la météo sur le département, nous étions loin d'imaginer être surpris par la fraicheur.

Au pré d'Orcel, le petite laine était la bienvenue, mais au fur

et à mesure de notre ascension, il y eu les passages à se dévêtir, et quelques mètres plus loin se réhabiller de plus en plus chaudement !

En chemin, nous avons rencontré des téméraires qui ont passé la nuit sur le col de l'Alpe, pluie, orages, froid: mais un moral à toutes épreuves !

Le vent, ce vent du Nord qui vous glace, nous n'étions pas préparés à le recevoir, pourtant nous aurions du nous y faire: dans la montée vers le Pré d'Orcel, une maman en anorak tenant contre elle son enfant, a été le signe précurseur de ce rafraichissement !

Les 350 mètres de dénivelés depuis la cabane de l'Allier, nous les

avons franchis allégrement puisque à proximité des rochers de Belles Ombres, la fameuse petite fleur jaune, au goût si particulier s'offrait à nous !

Jean-Marc, nous a rappelé les règles: maximum 100 brins, coupe aux ciseaux ou avec les ongles pour permettre à la plante de se reproduire, une leçon que nous avons tous retenus !

La croix de l'Alpe située à 1 822 mètres franchie entre Isère et Savoie, nous avions deux options, redescendre vers le chalet de l'Alpe pour déjeuner à l'abri, ou bien nous réfugier dans l'une des combes des Rochers de Belles Ombres. Nous avons fait le choix de la seconde solution. Entre temps, le brouillard s'estompait et le soleil devenait dominant.

Un fabuleux spectacle de la nature s'est offert à nos yeux, enfin nous pouvions voir la vallée du Grésivaudan, pas le Mont Blanc décrit comme possibilité, ni même le thé des Alpes.

Francesca aura le bon mot de la fin, nous avons passé une journée superbe !

Après les orages de ces trois jours, nous mycologues savons que les cèpes ne seront au rendez-vous que lorsque l'humidité du mycélium aura dépassé les 30 cm, quand aux girolles, il faut patienter pour que cette humidité atteigne les 50 cm.

A quand les premiers champignons, après la canicule qui a asséché les sols à plus de 2 mètres de profondeur, les volontaires de la semaine prochaine vous le dirons.

En attendant, dégustez avec nous les photos rajoutées dans le diaporama juillet-août 2015.

Sortie du 18 juillet 2015 au Chalet de l'As

Au départ à Sassenage, quelques gouttes de pluie, à peine suffisantes pour nettoyer le pare-brise. Pourtant le matin, le ciel était rouge et selon le dicton, nous aurions dû hériter d'une pluie en chemin.

Que nenni, le temps a sans doute freiné des ardeurs, rajouté de la brume au paysage, mais rien de plus !

Des champignons, nous étions persuadés de ne pas en voir, pourtant au final, Michel a trouvé un cèpe et une pièce de 10 centimes, Alexandra une russule charbonnière, ces deux champignons étaient d'un âge canonique !

Nous étions 7, comme les mercenaires ou les nains, mais aussi

comme les 7 merveilles du Dauphiné, et dans l'après midi, au moins 4 de ces 7 présents ont découverts la Pierre ou Roche Percée qui figure au patrimoine international.

Le Chalet de l'As était notre point d'excursion dans les montagne du Conest jusqu'au Col de la Peyrouse, où la vue sur les différents massifs est à 360°: le Vercors, l'Oisans, Belledonne et la Chartreuse, les différents lacs ! 

Sur ces collines paissent des troupeaux de vaches qui se rassemblent autour des pierres de sels, vers le petit lac et le grand lac avant de franchir le col de la Peyrouse à 1 714 mètres.

Une vidéo sur la page dédiée vous montre les différentes particularités décrites.

La seule plante ayant droit de survie dans cette contrée, c'est le chardon ! Allégrement, il peut se reproduire sans crainte d'être ingurgité par les vaches. 

Puis, nous sommes retournés vers le chalet de l'As pour la pause casse-croute, en ne manquant pas d'admirer les autres fleurs rescapées des bovins, en lisère des fils électriques bordant les pâturages.

Dans l'après midi, direction La Motte d'Aveillans pour se rendre vers la Roche Percée.Un arc de pierre grandiose, percé en son centre, est posé en

haut d’une colline de 1220 m d’altitude au sommet de la colline des Creys, sa particularité est de posséder un trou en arc de cercle de 3m de hauteur. Sa forme évoque un monstre accroupi source de nombreuses légendes locales. Cette magnifique sculpture naturelle est due à l'érosion des calcaires triasiques.

Entre les deux ascensions, nous avons fait un peu plus de 500 mètres de dénivelé. Différentes photos réalisées par Jean-Marc et Michel complètent le diaporama juillet-août2015.

Sortie montagne du 11 juillet 2015 aux lacs de Pétarel

Pour avaler les 850 mètres de dénivelé, il est préférable d'effectuer la montée à la fraiche.
Départ de Sassenage à 4H30, il aura fallu 1H30 en voiture pour parvenir au Parking vers les Oules du Diable.
Pour cette sortie montagne, il y avait neuf lève-tôt prêts à vivre l'éveil de la faune, c'est ainsi que nous avons vu la présence de 8 chamois.
Parvenus au lac de Pétarel, la hauteur du soleil dans le ciel

permettait de voir le reflet de l'Olan à la surface de l'eau.
Comme nous avons pu le lire, les polis glaciaires rappellent qu'il y a 10 000 ans, chaque vallée alpine débordait de glace. Cette glace a abrasé, strié et poli les roches cristallines, creusé les roches plus tendres pour laisser place ensuite à de magnifiques lacs de montagne tels que Pétarel.
Au retour, en lisière de forêt, une femelle chamois et son petit, nous ont autorisés une approche photographique à 4 mètres.

Nous avons visité le village avec de typiques toits de chaume. Depuis le hameau des Portes, on entend gronder le torrent de Navette qui a creusé les "Oules du Diable", de marmites géantes.
Nous avons fait un arrêt, au pont d'Oules qui est une construction gallo-romaine.
Ce que chacune et chacun retient de cette sortie, c'est le sentiment d'avoir passé une longue journée magnifique.

Dans le diaporama juillet-aout2015, vous pourrez découvrir les photos prises par Jean-Marc et Éliane.Sur la page vidéos, un aperçu du lac filmé par Éliane.

Sortie du 4 juillet 2015 au Lac Achard

Pour cette sortie, il n'y a pas eu besoin de former deux ou trois groupes, nous n'étions que 9 adhérents de la société mycologique.

Il est vrai que depuis 15 jours, il n'y a pas eu la moindre goutte d'eau, de ce fait, aucun des adhérents présents ne s'était muni d'un panier, ce qui est un signe !

L'expérience de la canicule de 2003, a montré qu'après le premier orage conséquent, nous avons connu une poussée importante de cèpes.

Du coup, nous sommes à l'affût de cette pluie bénéfique pour le développement fongique !

Avec 38° dans la cuvette grenobloise, nous avons fortement apprécié le petit vent et les conditions autour de ce lac de montagne au dessus de Chamrousse.

Nous étions loin d'être seuls, nous avons estimé qu'au moins 300 personnes s'étaient données rendez-vous dans ce coin de fraicheur relative.

Sitôt parvenus autour d'un coin avec des pins maritimes nous assurant de l'ombre, nous avons fait trempette dans le lac Achard, notre ami Jean-Marc, comme d'autres personnes présentes a nagé !

La couleur de l'eau n'a pas la limpidité d'autres lacs, ce qui a fait dire à Michel paraphant la chanson de Renaud:" la mer c'est dégueulasse, les poissons baisent dedans !"

L'occasion dans cette sortie pour contempler des fleurs, encore des fleurs que nous avons photographiées et qui viennent rejoindre le nouveau daporama: juillet-aout2015

Dans la descente, nous avons ressenti la chaleur pesante. Le tour du circuit réalisé a été de 8,4km pour 374 mètres de dénivelé, une petite promenade pleine de charmes, à refaire !

Attention, la semaine prochaine, c'est la sortie montagne et le départ aura lieu à 4H30 du Parking Carrefour Market, le dénivelé devrait avoisiner les 800 mètres !